Article naturo-hygiéniste
Les troubles de la prostate à partir de la soixantaine sont devenus une banalité dans les pays industrialisés.
Une prostatite aiguë (inflammation) non traitée peut laisser la prostate endommagée avec évolution possible vers l’adénome de la prostate : hypertrophie de l’organe qui peut rendre la miction difficile en comprimant l’urètre. La prostate grossit et durcit. Dans certains cas, elle peut entraîner une infection, des calculs vésicaux et un trouble de la fonction rénale.
Difficulté d’uriner, mictions fréquentes sont des symptômes, une alarme envoyée par le corps qui signale que quelque chose ne va pas. Il y a beaucoup de chance pour qu’il y ait une atteinte rénale préalable (émonctoire à élimination cristalloïdale) ou une dysbiose du microbiote intestinal qui ont amené le problème prostatique.
La prostate est hormonodépendante de l’hormone mâle testostérone, elle en a donc besoin pour fonctionner normalement.
Ce sont des affections cristalloïdales (acides, cristaux) : Lorsqu’un trouble est douloureux, chaud ou enflammé, le terrain est acidifié.
Il y a 3 options :
Allopathique : médicaments et/ou chirurgie avec finalement risque d’ablation. Les médicaments produisent souvent des dommages. Les effets secondaires principaux de la prostatectomie sont l'incontinence urinaire, la dysfonction érectile et l'anéjaculation.
Négligence : on vit dans l’inconfort et en marge des lois naturelles, ce qui risque de se terminer par un cancer.
Naturelle : on régénère l’ensemble de l’organisme et l’organe défaillant en respectant les lois naturelles du vivant, en passant par les techniques naturopathiques et hygiénistes. La prostatite chronique (hypertrophie incorrectement soignée) se rétablit assez rapidement avec des soins hygiénistes.
Les différentes étapes naturelles :
A. Suppression des causes.
B. Modification de l’hygiène de vie.
C. Béquilles de soutient phytothérapeutiques.
D. Compléments alimentaires.
E. Exercices respiratoires.
A. Réduction drastique, voire suppression des aliments acidifiants & inflammatoires :
Quels types d’aliments sont acidifiants ?
L'excès d'aliments riches en protéines animales et végétales (azote), chair animale, produits laitiers, soja, etc. Les produis laitiers sont strictement à bannir !
L’alcool, vin (blanc en particulier), le café, le thé (poisons overtoniens).
Les amidons, céréales et légumineuses non germées, non fermentées.
Les aliments transformés, raffinés et industriels, le sucre, le chocolat (calories vides, aliments morts, additifs, agents chimiques => carences), les fruits non-mûrs.
Le vinaigre d'alcool (pH 2,4) irrite les parois de l’appareil digestif, décalcifie l’organisme et altère le système circulatoire. C’est un produit acide à réaction finale acidifiante. Il doit être évité par les personnes acidifiées. Le vinaigre de cidre biologique non-pasteurisé remplace le vinaigre d’alcool avantageusement (bactéries lactiques, minéraux, pH 3,3).
Les huiles végétales industrielles pro-inflammatoires (tournesol, soja, arachide, etc.)
N.B. Le stress, Les médicaments et les produits chimiques sont acidifiants.
B. Favoriser les aliments anti-inflammatoires, riches en bons acides gras et en micronutriments :
Quels sont les aliments alcalinisants ?
Les fruits mûrs biologiques.
Certaines noix et huiles végétales (noix, lin, colza).
Les légumes crus et en jus à l’extracteur.
Les avocats, les graines de courge (1 à 2 c à s - 10 gr/J .).
Les petits poissons gras : harengs, sardines, maquereaux, anchois, truite.
Ce sont les principaux constituants de l’alimentation physiologique humaine.
Solutions :
Eliminer la constipation et le ralentissement digestif.
Corriger une éventuelle dysbiose intestinale.
Appliquer une bouillotte chaude sur la sphère rénale 2 x 30 min. / J.
Consommer une eau de boisson de bonne qualité très faiblement minéralisée < 50 mg de résidus secs. Eviter les bouteilles en plastiques.
Appliquer des cataplasmes sur la sphère rénale à l’huile de ricin vierge et biologique. Ils sont vivement indiqués, au min. 2h/J, au mieux toute la nuit.
Consommer des jus de légumes minéralisants avec du gingembre.
Consommer du curcuma frais ou son principe actif : la curcumine.
Consommer des huiles vierges extraites à froid biologiques d’olive, de graines de courge, de noix, de coco. Il existe des mélanges d'huiles vierges extraites à froid bien équilibrés en acides gras oméga-3-6-9.
Manger une à deux noix du brésil par jour pour le sélénium assimilable.
Pratiquer la cure Breuss est de bon aloi.
Consommer suffisamment d’acides gras oméga-3 (EPA & DHA) de vitamine D et E.
Faire la chasse aux toxiques : perturbateurs endocriniens, alcool, tabac et pesticides.
Eliminer la sédentarité et pratiquer une activité physique régulière.
Il est important d’augmenter le repos digestif et physiologique en pratiquant à minima le jeûne intermittent pour permettre l’évacuation de toxines et déchets. Mieux encore, inclure une journée de jeûne ou de diète par semaine (un seul repas le soir). Plus long sera le jeûne, plus vite le rétablissement sera obtenu. A lui seul, le jeûne permet la réduction de l’hypertrophie parfois même en 3 ou 4 jours ! Il devrait durer assez longtemps que pour obtenir une élimination toxémique convenable. Idéalement, nous commencerons alors par une détoxification par paliers.
Il est également important de respecter les compatibilités alimentaires. Les mauvaises associations sont sources de fermentation, d’inflammation et d’hyperperméabilité intestinale.
C. Phytothérapie complémentaire :
Tisanes diurétiques, rénales, confort urinaire : gaillet grateron, pissenlit, ortie, cyprès, épilobe à petites fleurs en teinture mère, etc.
Racine d’ortie (200-320 mg/j.), palmier nain, prunier d’Afrique, berbérine.
Gemmothérapie : bourgeons de séquoia ou complexe prostate.
Prostatite (phyto/gemmo/aroma) :
Gélules d’huile de pépins de courges et de racine d’orties, posologie qui est indiquée sur la boîte pendant 3 mois.
+
Traitement simultané aux huiles essentielles avec cette formule « Prostatite » :
Mélanger dans un flacon goutte à goutte vide de 10 ml en verre teinté brun, à faire préparer par le pharmacien :
HE de patchouli 20 gouttes
HE de gaulthérie couchée 30 gouttes
HE de lentisque pistachier 10 gouttes
HE de cyprès de Provence 20 gouttes
HE de géranium Rosat 20 goutes
3 gouttes de ce mélange sur ¼ de morceau de sucre de canne à sucer, 3 x /J pendant 15 jours.
+
Faire préparer à la pharmacie 30 suppositoires contenant 150 mg du mélange de ces huiles, 2 suppositoires pendant 15 J.
Gemmothérapie : bourgeons de séquoia + cassis + frêne.
D. Compléments alimentaires :
Chlorumagène ou Delbiase.
Psyllium blond et pruneaux pour éviter la constipation à proximité de la prostate et drainer les intestins.
Curcumine.
Plasma marin de Quinton en isotonique 30-50 ml/J le matin à jeun.
Le pollen frais.
Vérifier l’apport en zinc, attention à la carence ou au déficit !
Nutrithérapie : vitamines C, D, E. Iode, oméga-3, resvératrol.
Oligothérapie : Granions prostate ou manganèse/cuivre + zinc/cuivre. Silicium organique.
E. Exercices respiratoires :
Respirations profondes qui permettent au diaphragme d’améliorer la circulation sanguine et de diminuer le stress. La cohérence cardiaque est indiquée.
Il n’existe aucun substitut à l’obéissance des lois de la vie saine. On se comporte correctement ou on paye le prix de notre désobéissance.
Citations :
« Rien, n’améliorera, n’adoucira, ne jugulera ces affections, parmi tant d’autres, mieux qu’un jeûne total poursuivi jusqu’à ce que tous les troubles et malaises aient disparus. La prostate infectée est très douloureuse, le patient en est déprimé ; elle doit être soignée en mettant le patient au lit, au jeûne, pendant plusieurs jours, ou jusqu’à ce qu’il se sente bien et capable de retenir l’urine trois heures. » - Dr. John H. Tilden
« Nous avons vu des patients uriner librement après trois jours de jeûne, alors qu’ils avaient été précédemment incapables d’uriner sans sonde. » - Dr. Herbert M. Shelton
« Les troubles de la prostate sont le résultat soit d’excès alimentaires, soit d’une carence en nutriments vitaux et vivants dans l’alimentation de toute une vie. » - Dr. Norman W. Walker
« Supprimer des symptômes, c’est laisser les causes intactes pour produire des troubles supplémentaires. Enlever des effets accumulés sans enlever les causes, c’est garantir qu’avec le temps « les maladies de l’âge moyen » et les « maladies de l’âge mur » ne sont que des évolutions des « maladies de l’enfance » et reposent sur la persistance et l’accumulation des causes qui produisent les maladies de l’enfance. La maladie commence là où la cause commence et persiste là où la cause persiste. » - Albert Mosséri
« L’apport thérapeutique régulier d’un oligoélément permet de modifier l’ensemble d’un tableau complexe de façon durable et quelquefois définitif. » - Christian Brun
« Les hommes qui commencent à se lever la nuit, je leur dit : Messieurs, prenez de l’iode et 3 mois plus tard vous allez voir, les levées nocturnes seront bien meilleures. » - Dr. Vincent Reliquet
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