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L’hypochlorhydrie

  • Photo du rédacteur: Malo
    Malo
  • il y a 9 heures
  • 4 min de lecture

Article naturo-hygiéniste


Description :


On n’y pense pas systématiquement, mais compte tenu des nombreux rôles de l’acide gastrique, il n’est pas surprenant que l’hypochlorhydrie ait un effet négatif sur le fonctionnement du tractus gastro-intestinal, aboutissant à divers troubles digestifs.


Le pH de l’acide gastrique principalement contrôlé par l’hormone gastrine et produit par les cellules pariétales de l’estomac est compris entre 1 et 3. En cas d’hypochlorhydrie, le pH gastrique à jeun est supérieur à 4.


Le suc gastrique secrété à hauteur d’un litre par repas est composé d’eau, de mucus, d’acide chlorhydrique, de sels et d’enzymes digestives (pepsine, lipase, etc.).


L’activité des glandes gastriques dépend du système nerveux autonome parasympathique et de plusieurs hormones.


Le rôle de l’acide gastrique (acide chlorhydrique) est essentiel dans le processus digestif. Il permet de décomposer la nourriture et de stériliser le bol alimentaire. Un taux suffisant d‘acide chlorhydrique active une enzyme protéase : la pepsine, qui permet de décomposer les protéines en acides aminés.


La production d’acide chlorhydrique diminue avec l’âge. Après 60 ans, la fréquence de ces troubles augmente et concerne 5 % des adultes.

 

Symptômes et conséquences :


Les conséquences de ce manque d’acidité sont profondes et peuvent s’étendre au-delà du tube digestif lui-même.



Selon l’Association Française de Médecine Esthétique et anti-âge, 40 % des sujets acnéiques souffriraient d'une hypochlorhydrie.

 

Causes :



Exemples de la cause, de la cause, de la cause, de la cause… :

Hypochlorhydrie -> indigestion -> fermento-putrescences -> dysbiose du microbiote -> inflammation intestinale -> porosité intestinale -> mauvaise absorption, toxines -> toxémie -> trouble immunitaire -> infection.

 

Une digestion optimale est un gage de longévité en bonne santé

 

Solutions :


  • Boire du plasma marin de Quinton le matin à jeun.

  • Boire un petit verre d’eau tiède avec 1 c à s de vinaigre de cidre biologique non pasteurisé et une pincée de sel de mer naturel avant les repas pour stimuler la production d’acide gastrique (sauf en cas d'intolérance à l'histamine).

  • Boire peu en mangeant pour éviter la dilution des sucs digestifs.

  • Eviter les eaux riches en résidus secs, carbonatées et très minéralisées (Saint-Yorre, Vichy, Badoit, etc.), notamment pendant et après les repas. Ses eaux neutralisent l’acide gastrique et inhibent la digestion.

  • Utiliser 4 à 5 grammes par jour de sel gris de mer naturel pour cuisiner.

  • Consommer des protéines animales aux repas.

  • Eviter les aliments ultra-transformés.

  • Bien mastiquer et manger dans le calme (le stress inhibe la production d’acide gastrique).

  • Manger en pleine conscience, 30% de la sécrétion gastrique est produite par la vue, l’odorat, le goût et la sensation en bouche.

  • Eviter les inhibiteurs de digestions : sirops, friandises, sucre, chewing-gum, miel, sodas, limonades, confitures, vins, alcool, café.

  • Eviter les repas trop copieux et trop complexes.

  • Soigner la thyroïde.

  • Réduire le stress.

  • Pratiquer la cohérence cardiaque pour équilibrer le système nerveux autonome.

 

Nutrithérapie :


  • HCL bétaïne + pepsine : supplément qui fournit de l'acide chlorhydrique et de la pepsine (enzyme qui digère les protéines). A prendre en début de repas.

  • Enzymes digestives.

  • Vitamines : B1 & B6.

  • Iode (mucus de l’estomac).

  • Magnésium chélaté.


Remarques :


  1. Ne pas utiliser Bétaïne HCL en cas d’ulcère, gastrite active ou prise d'anti-inflammatoires.

  2. Une absence de réaction exothermique suite à l’ingestion de bétaïne HCL permet de confirmer le diagnostic.

 

Phytothérapie :


  • Plantes amères avant repas, elles stimulent l’activité de la paroi de l’estomac et la sécrétion des sucs gastriques : gentiane racine, artichaut, pissenlit, angélique, guimauve, chardon Marie, romarin, marjolaine. Ces plantes sont également cholagogues et cholérétiques.

  • Gemmothérapie : bourgeon de figuier entre les repas.

 

Oligothérapie :


  • Manganèse + soufre + zinc/nickel/cobalt.

 

Biologie :


  • Bilan thyroïdien

  • Vitamines : A, D, E, K, B6, B9 et B12 active.

  • Minéraux : chlore, sodium, potassium, calcium et calcium ionisé, magnésium érythrocytaire, zinc, cuivre, sélénium.

  • LBP (Lipopolysaccharide-Binding-Protein).

  • CRP-us.

  • Gastrine > 500 pg/mL.

  • Iode sur urines de 24 heures.

  • Métabolites Organiques Urinaires.

  • Helicobacter Pylori IgG.


Citations :


« La faiblesse des glandes digestives favorise l’acidification du terrain. Les substances alimentaires mal transformées lors des processus digestifs ont tendance à fermenter ou à putréfier. Il en résulte une masse de substances toxiques et acides (scatol, indol, phénols, ptomaïne, etc.), produites et absorbées en même temps que les substances nutritives utiles. Ceci a lieu d’autant plus facilement que les muqueuses intestinales ont été rendues poreuses par ces substances toxiques. » - Christopher Vasey


« Un estomac insuffisamment acide n’est pas seulement source de gêne digestive. C’est aussi un facteur de mauvaise absorption du calcium, magnésium, fer, zinc, sélénium, ainsi que des vitamines B3, B6, B9, B12 et D. » - Danièle Festy


« Lorsque la digestion se ralentit, il y a production de gaz par fermentation et putréfaction partielle des aliments. » - Robert Masson


« La tradition hygiéniste et hippocratique considère qu’environ 80% des désordres et des maladies proviennent d’un dysfonctionnement du système digestif. » - Dominick Léaud-Zachoval


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