Article naturo-hygiéniste
Ces poisons découverts au début du 20ème siècle par le Suédois Overton, physiologiste et Pr. de pharmacologie, sont souvent mentionnés dans les livres de santé naturelle. Ils ont la propriété d’être solubles dans l’eau (hydrophile) et dans la graisse (lipophile), cette double solubilité particulièrement dangereuse, leur permet de pénétrer dans tous les milieux de l’organisme, de ce fait ils peuvent s’infiltrer et attaquer les cellules du foie, des reins et particulièrement les cellules nerveuses (neurones) en provoquant l’altération de la membrane cellulaire et finalement sa destruction avec toutes les conséquences qui en découlent…
Un neurone et ses composantes
Les overtoniens sont aussi une des causes favorisant la domination d’une flore intestinale pathologique.
Voici quelques-uns de ces poisons destructeurs :
Le cacao (théobromine), le café, le thé, la maté, le cola (caféine), l’alcool, la nicotine, la cocaïne, le glutamate monosodique, le chloroforme, l’éther, la morphine…
Ces substances présentent toujours, après ingestion, une réaction acidifiante et favorisent donc l’acidose.
La caféine, le chocolat, l’alcool, le coca (stimulants) sont des inhibiteurs du sommeil.
Le café, la cigarette et l'alcool sont des causes importantes de l'hypoglycémie car ils font monter rapidement le taux de sucre dans le sang ; le pancréas ainsi sollicité devient très sensible, produit trop d'insuline et abaisse trop bas le taux de sucre. Ces substances dépourvues de minéraux acidifient l'organisme et épuisent les réserves minérales alcalines des os, comme le calcium, en favorisant son excrétion. Ce milieu acide est néfaste à certaines vitamines, particulièrement celles du complexe B, qui sont essentielles à la santé du système nerveux. Cette perte de vitamines ainsi que cette déminéralisation entraînent un déséquilibre glandulaire qui empêche une réaction normale face aux stress.
La plupart des personnes hospitalisées en médecine interne sont des alcooliques. L'alcool est non seulement un neurotoxique et un dépresseur, mais aussi un poison notoire pour le foie qu'il atteint très rapidement lorsqu'il est pris en dehors des repas. Cet apport à grande concentration fait souffrir les cellules hépatiques qui périssent.
Selon une méta-analyse de mai 2024, la recherche a montré que la consommation globale d'alcool est liée à une réduction significative des concentrations circulantes de testostérone totale, de testostérone libre, de globuline liant les hormones sexuelles (SHBG) et une augmentation de l'estradiol.
La consommation chronique d'alcool chez l'homme provoque par ce biais de la gynécomastie par déficit en testostérone et augmentation d'œstrogènes (hormones femelles).
Les boissons alcoolisées déshydratent, déminéralisent, dévitaminisent et fatiguent l’organisme, les risques de maladies chroniques augmentent. La nuit, des sueurs nocturnes et des cauchemars accompagneront le sommeil perturbé. Hommes et femmes ne devraient pas consommer plus de deux verres par jour et maximum dix verres par semaine, le mieux étant de na pas en consommer du tout, en particulier en cas de santé altérée.
L’alcool ne détruit pas que le foie et le système nerveux, mais aussi le pancréas pouvant aboutir à une pancréatite aigüe dont il en est la cause 7 fois sur 10 ! Il est impliqué dans 200 pathologies dont le cancer et responsable de plus de 3 millions de morts par an dans le monde, dont 800.000 en Europe. En tant que stimulant, il fatigue les glandes surrénales.
La consommation d'alcool favorise l'ouverture des jonctions serrés intestinales provoquant de la porosité.
Consommer de l'alcool de manière excessive a surtout un impact négatif sur la mémoire à court terme, mais aussi parfois sur la mémoire à long terme. Si cette consommation excessive n'est pas stoppée, elle conduira à une démence alcoolique. Des troubles de la mémoire à long terme apparaissent et les compétences intellectuelles se dégradent davantage.
Citations :
« Au-delà d’une certaine dose, l’alcool entraîne des destructions multiples liées à la fois à la toxicité de l’éthanol et de ses dérivés comme l’acétaldéhyde et aux altérations qu’il provoque sur les vitamines B1, B2, B6, B9, la vitamine C, la vitamine E, la vitamine A, le magnésium, le zinc, le sélénium, les acides gras polyinsaturés et le glutathion. » - Dr. Jean-Paul Curtay
« On ne peut pas parler de niveau de consommation d’alcool « sans danger ». Quelle que soit la quantité d'alcool ingérée, le risque pour la santé du buveur est présent dès la première goutte de n’importe quelle boisson alcoolisée. La seule chose que nous puissions affirmer avec certitude est que plus l’on boit, plus c’est nocif. En d’autres termes, que moins on boit, moins on court de risques. » - Dr. Carina Ferreira-Borges
« Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie. » - Hippocrate
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