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La prise de repas

Article alimentation humaine & santé


Au-delà des idées reçues…


En matière de nutrition il y a beaucoup d’écoles différentes, mais on prend peu le temps d’écouter ce que le corps et la nature nous disent…


Tous les nutritionnistes et autres diététiciens insistent sur l’importance primordiale du petit-déjeuner. « Le matin il faut que tu prennes des forces, c’est le repas le plus important de la journée ». Il parait qu’il faudrait manger le matin comme un roi, à midi comme un prince et le soir comme un mendiant. Foutaises ! Ce dicton est idiot, on a fait d’une blague une constante biologique… Les diététiciens et les nutritionnistes classiques ne sont pas des biologistes mais des théoriciens. Ils intellectualisent au détriment de l’instinct et des lois du vivant. Des théories faussement scientifiques, appliquées sur la foi du dogme officiel créé par les lobbies (dixit : Kellogg’s).


Le petit-déjeuner est certainement le repas le plus nocif qui soit. Le petit-déjeuner le plus répandu n’est absolument pas pourvoyeur d’énergie. En revanche, il est pourvoyeur de calories vides, d'un excès de glucides, d'aliments transformés, de stress pour l’organisme, de perte d'énergie vitale, de fatigue pour les mitochondries, de sur-sollicitation et de ralentissement digestifs. Nous parlons bien ici du « breakfast » (rompre le jeûne) à l’occidental, c’est-à-dire composé de : céréales, pain, viennoiseries + confiture ou miel + café + yaourt ou lait + fruit ou jus de fruit.



C’est une association d’aliments incompatibles contenant des inhibiteurs de digestion additionnés d’aliments acides et sur-indigestes. Il en résultera un surmenage du foie et du pancréas, ainsi que des fermento-putrescences intestinales et des troubles digestifs (éructations, aigreurs d'estomac, ballonnements, etc.). Tout ceci mènera à une baisse d'énergie, de santé générale et aux nombreuses maladies colloïdales tels que : sinusite, rhinite, bronchite, entérite, stéatose hépatique, etc.


Les gens poussés à mal manger, y compris par les diététiciens et les nutritionnistes classiques, sont généralement et constamment repus, alors que leurs cellules crient famine.


Évitons le petit déjeuner qui est le fondement du déséquilibre moderne pour permettre au jeûne de la nuit de se prolonger, période d'élimination des déchets et des toxines, laissant le système digestif, endocrinien, glandulaire et organique au repos (détoxification). Cela permet de conserver l'énergie qui serait perdue à près de 50 % si le système digestif se remet en marche. Digérer fatigue, fait chuter les niveaux hormonaux anabolisants et augmente l’insuline, l’hormone de stockage. Dès qu'on rompt le jeûne nocturne, on passe en assimilation au lieu d'être en élimination. Au plus tôt on mange, au plus tôt on arrête d'éliminer les déchets et les toxines ; il en résulte un surmenage du système digestif. Au réveil, prenez plutôt un grand verre d'eau de qualité et/ou une tisane (attention : les tisanes activent les fonctions hépatiques, ce n’est donc plus vraiment du jeûne…).


Le désire de manger le matin n’est qu’affaire d’habitude, de réflexe familial, d’addiction, d’envie, de compensation psychologique, ou simplement pour arrêter les symptômes de détoxification du corps (maux de tête, gargouillis stomacaux, etc. chez les personnes toxémiées). Des millions de personnes ont constaté par expérience qu’après la suppression totale du repas du matin, on cesse de le désirer au bout d’un certain temps, ce qui ne serait pas le cas si cette suppression était une violation des lois physiologiques.


Conseil : Repousser petit à petit le premier repas. Manger et digérer sans arrêt (grignotage) n'est ni physiologique ni naturel, cela engendre une surproduction d’insuline (stockage), un encrassement humoral et une perte d’énergie vitale.


Nous commencerons nos repas par les légumes (fibres), ensuite les protéines et les graisses, puis les féculents et finalement le dessert qui doit être pris dans les 15 minutes après le repas. D’après les recherches sur la physiologie digestive, cet ordre alimentaire permet de réduire jusqu’à 75% l’arrivée du glucose dans le sang et donc le pic de glycémie.


Pour les personnes sous-vitales sensibles aux acides de fruits, elles consommeront un peu de fruits doux ou mi-acides en fin d’après-midi. Elles choisiront un repas plus dense pour commencer la journée, c'est à dire plus gras et plus protéinés, surtout sous un climat plus froid.


Nous adapterons nos repas en fonction de notre tempérament naturopathique, notre activité physique, notre âge, notre environnement, notre bilan lipidique, notre bilan glucidique et notre génotype.


Le repas du soir est important car c'est pendant la nuit que se déroule la phase anabolique (construction, réparation). Il devrait être composés de légumes surtout verts, riches en chlorophylle et d'une portion adéquate de protéines complètes. Le soir est propice au repos et au calme ce qui favorise la digestion et l'assimilation, par contre, la colère, le stress, l’anxiété et la maladie bloquent la sécrétion des sucs gastriques. La mastication est très importante, plus c'est mastiqué, plus c'est digeste et assimilable, grâce notamment aux enzymes de la bouche qui préparent l’arrivée des aliments bien mastiqués. L’alimentation vivante est digérée facilement et rapidement. En prenant le dernier repas de la journée vers 19h ou 20h, vous irez au lit léger (Voire fiche : Les compatibilités alimentaires).


Les animaux dorment après avoir mangé, les bébés dorment après avoir tété. Nous, qui nous croyons certainement bien plus intelligents que la Nature, nous voulons aller travailler ou avoir des activités physiques et mentales après avoir mangé… pour y arriver certains consomment des stimulants !


Le cycle de nettoyage quotidien du corps, chronobiologie alimentaire


Le processus d'élimination ne cesse jamais. Chaque souffle exhalé est un acte d'élimination des gaz toxiques. La peau sécrète une petite quantité de déchets en continu. Mais il y a un moment chaque jour où le corps renforce ses processus d'élimination ; ce moment est à peu près de trois à quatre heures du matin jusqu'à dix heures ou douze heures.


Le corps passe par des cycles quotidiens assez clairs. Ils sont à peu près comme suit :

  • 12 h à 20 h - alimentation

  • 20 h à 04 h - assimilation

  • 04 h à 12 h – élimination


En moyenne, un repas mets 4 heures à être digéré par l'estomac.

Il reste donc 16 heures pour la digestion, l’assimilation, l’élimination et le repos de l’appareil digestif et glandulaire. Après seulement, l’organisme est prêt à ingérer à nouveau. Cela signifie qu’il est préférable de se nutrir principalement entre midi et 20 heures. Appelé "jeûne intermittent ou fasting" (ce n’est pas du jeûne), cet horaire alimentaire devrait être la plage normale de l’alimentation de l’homme. Stresser légèrement l'organisme avec le fasting, entraîne à produire une enzyme antivieillissement appelée sirtuine, elle réduit également les niveaux d'insuline.


Autres bénéfices physiologiques du jeûne intermittent :


  • Stimule la production endogène d’hormones anabolisantes,

  • Assainit le terrain,

  • Rend les organes plus fonctionnels,

  • Favorise le métabolisme et l’utilisation des réserves,

  • Abaisse la résistance à l’insuline,

  • Active le glucagon et permet le déstockage de graisse,

  • Diminue l’inflammation digestive et générale,

  • Favorise l’autophagie,

  • Epargne l’énergie vitale et l’énergie digestive qui permettra d’être plus performant intellectuellement et physiquement. Pour qu’un aliment (carburant) puisse restituer des forces (énergie), il faut qu’il soit digéré, absorbé et assimilé, ceci prend environ 16 heures en tout.


Les enfants laissés à leur instinct ne mangent rien le matin. Le désir de manger le matin n’est qu’affaire d’habitude et d’envie. La vraie faim donne le signal pour manger, comme la soif donne le signal pour boire et comme le sommeil donne le signal pour dormir.


Conseil : Il ne faut jamais forcer un enfant qui n’a pas faim, surtout le matin ou lorsqu’il est souffrant. Il possède encore des connexions instinctives que les adultes ont perdues avec leur intellect et les produits transformés. Le corps humain ne se suicide pas ! Il cherche toujours l’équilibre et la vie (homéostasie).


Pour que la digestion se déroule normalement, les organes digestifs doivent pouvoir se reposer, afin de préparer les enzymes nécessaires à la prise alimentaire suivante. Il est donc important durant ces 8 heures de respecter les temps de digestion de chaque bol alimentaire, pour que l’estomac soit vide avant un nouveau remplissage, par exemple vous commencez par un morceau de pastèque qui est digérée en 20 minutes, vous pouvez recommencer avec d’autres aliments 25-30 minutes après, car il ne faut pas déprogrammer le processus digestif et enzymatique établi par le corps (pas de grignotage), car le cerveau est renseigné par la nature des molécules qui se trouvent dans l’estomac, il ne faut donc pas changer la programmation digestive en grignotant. L’organisme devrait alors recréer une nouvelle programmation de A à Z étant un nouvel état biochimique, ce qui sera éprouvant : perte d’énergie vitale, putréfaction, fermentation et fatigue organique et glandulaire.


Compte tenu que peu d'études ont été faites sur ces phases de l'activité physiologique, on en sait peu sur elles. Les informations présentées ici proviennent d'études faites en Suisse. Ces cycles sont plus ou moins cohérents, de la façon dont les choses se passent avec les humains en bonne santé qui respectent la norme naturelle de travailler le jour et de dormir la nuit. Ainsi, nous mangeons quand on a faim et surtout lorsque l'estomac est vidangé. Cela est suivi par l'assimilation du corps et, jusqu'à son achèvement, le corps transforme ses énergies pour l'élimination des déchets.


Citations :


« Les forces dépensées pour la digestion augmentent avec la quantité d’aliments consommés. La suralimentation conduit inévitablement à une fatigue générale de l’organisme. » - Christopher Vasey


« Le petit déjeuner à la française de croissant confiture est une abomination source d’une dégénérescence d’une civilisation ou d’une population. […] Le jeune intermittent est un atout fondamental pour la santé intestinale. » - Dr. Georges Mouton


« Que ton aliment soit ta seule médecine ! » - Hippocrate


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