Article santé
Tout le monde sait que la sédentarité cause des troubles de santé (glycémie et tension artérielle élevées, etc.), entraîne la débilité et la dégénérescence, tels que :
De l’embonpoint.
Une capacité cardio-vasculaire moins efficiente.
Une métabolisme réduit.
Une baisse de la densité osseuse.
Une diminution de la quantité d’oxygène dans le sang et les tissus.
Une diminution de la capacité respiratoire.
Un ralentissement des fonctions émonctorielles.
Une perte de vitalité.
Une moindre capacité à gérer le stress.
Un sommeil de moindre qualité, etc.
L’activité physique est fondamentale dans le cadre d’une hygiène de vie saine. C’est un des neufs paramètres essentiels de la santé intégrale.
Le sport permet de développer et de maintenir une charpente musculaire indispensable au bon fonctionnement de notre corps et d’obtenir des tissus sains et forts. Grâce à ça nous pouvons nous mouvoir, nous déplacer avec aisance et réaliser plein d’activités.
Le mouvement permet à la lymphe de circuler, drainant ainsi nos déchets et toxines vers les émonctoires. La circulation générale est stimulée, secouée. L’exercice intensif engendre la transpiration et permet aux toxines de sortir par les glandes sudoripares. L’effort physique augmente la vitesse et la pression de la circulation sanguine ce qui accroit la filtration rénale. Tous les émonctoires sont stimulés en même temps.
L’activité physique modérée et adaptée permet de conserver des articulations souples et fonctionnelles. Elle augmente notre force, notre souplesse, notre endurance, nos capacités d’adaptation (hormèse), notre résistance physique, mentale et immunitaire avec accroissement de l’énergie vitale. L’activité physique équilibre aussi notre système hormonal. La sécrétion de sérotonine et la régulation naturelle de la glycémie sont améliorées. Toutes les fonctions du corps peuvent se « dé-fragiliser » grâce aux efforts sportifs n’outrepassant pas certaines limites biologiques.
Les muscles constituent une réserve du système immunitaire lorsque celui-ci est en alerte. Plus on a de muscles, plus on a de capacité de réponse immunitaire. Les muscles constituent une réserve nutritionnelle fondamentale pour les globules blancs.
Augmenter sa masse musculaire et diminuer sa masse grasse, c’est tendre vers l’équilibre : le tempérament naturopathique musculaire.
“L’activité physique quotidienne non traumatisante est essentielle pour stimuler la production de liquide synovial.”
Le surentraînement quant à lui est néfaste. Il induit perte d’énergie vitale, affaiblissement surrénalien, production d’acide lactique, augmentation du cortisol et du stress, baisse immunitaire, fatigue, blessures, porosité intestinale avec surproduction de toxines, etc.
Selon une équipe de chercheurs de l’université de Monash en Australie, courir sur une longue période cause une porosité de la paroi intestinale. La réaction inflammatoire constatée est similaire à une sévère infection sanguine. Chez les dizaines de participants étudiés, les marqueurs sanguins atteignaient des valeurs similaires à celles de patients souffrant de septicémie.
Pour être bénéfiques, les contractions musculaires ne doivent pas provoquer de surcharges résiduelles, mais au contraire activer les combustions et les éliminations. Dès que l’effort dépasse le seuil biologique du métabolisme, il devient nocif.
Le sport permet d’évacuer le stress et d'augmenter notre sécrétion de dopamine, ainsi que d’augmenter notre capacité respiratoire et cardiaque, de s’oxygéner. Une oxygénation intense permet une meilleure oxydation cellulaire. Rappelons que les déchets sont dégradés par oxydation. Le sport équilibre le corps et l’esprit (homéostasie), il fait prendre conscience à notre intellect de notre enveloppe charnelle (connexions). En pratiquant un sport, nos nuits sont plus sereines et notre sommeil est meilleur. La coordination, l’agilité et la précision des mouvements est améliorée.
Les systèmes nerveux et musculaires sont étroitement liés, le mauvais fonctionnement de l’un a une répercussion négative sur l’autre.
Selon une étude suédoise sur 197.685 skieurs de fond, les chercheurs ont pu établir qu’un mode de vie physiquement actif est associé à un risque réduit de près de 30% de développer la maladie de Parkinson. (source : Journal of Parkinson’s disease, 13.01.20)
Les personnes qui pratiquent régulièrement et à long terme un exercice vigoureux, bénéficient d’une réduction de 30% le risque de développer de l’arthrose du genou. D’après une étude observationnelle effectué sur 1.194 personnes (source : Jama Network, 04.05.20).
La culture physique est recommandée en hygiénisme, chaque partie du corps est travaillée, c’est la base de tous les sports. Comme nous venons de le voir, c’est une excellente méthode d’élimination et de revitalisation par l’épuration des tissus musculaires et par l’oxygénation de l’organisme.
L’exercice physique diminue donc la toxémie et accroît l’énergie vitale, ce sont les 2 piliers de la santé. Pour bénéficier de ses bienfaits, l’équilibre entre la pratique et le repos doit être parfaitement réglé.
La sarcopénie est la diminution progressive de la masse et de la fonction musculaire accélérée à partir de la cinquantaine. C’est un déclin lié à l’âge et au métabolisme.
Elle entraine une baisse : de l’énergie vitale, de la mobilité, de la force, de la fonction cognitive et de l’immunité.
Elle touche 25 % des 60-70 ans et 30 % des + de 70 ans.
La sarcopénie est associée à de multiples effets indésirables tels que :
Des comorbidités ;
Un handicap physique ;
Une mauvaise performance physique ;
Une dépression ;
Des chutes fréquentes ;
Une augmentation des hospitalisations ;
Un déclin fonctionnel ;
Une augmentation de la mortalité ;
Une qualité de vie réduite.
Nous pouvons ralentir ce processus grâce à une alimentation optimale, non carencée et à l’activité physique notamment.
Malheureusement, en deux siècles, notre activité physique a été divisée par 10 :
Source : Jean-François Toussaint
Un apport protéique de 1,2 g/kg de poids corporel/jour est considéré comme optimal chez la personne âgée.
Supplémentation nutritionnelle indiquée en cas de sarcopénie :
Protéines de lactosérum natives issues du lait, pas du fromage.
Acides aminés branchés (BCAA : leucine, isoleucine et valine).
Créatine monohydrate.
Collagène type I, II et III.
L-citrulline.
Coenzyme Q10 (énergie).
Vitamine D et E.
Oméga-3.
D’après une étude italienne de 2022, l'exercice physique peut avoir plusieurs effets positifs sur le microbiote intestinal. Les plus importants sont les suivants :
enrichissement de la diversité du microbiote ;
amélioration du rapport Bactéroïdes /Firmicutes, ce qui pourrait potentiellement contribuer à favoriser la perte de poids, la réduction des maladies associées à l'obésité et aux troubles gastro-intestinaux ;
stimuler la prolifération d’espèces bactériennes capables de moduler l’immunité des muqueuses et d’améliorer les fonctions de barrière, avec pour conséquence une réduction de l’incidence de l’obésité et des maladies métaboliques ;
stimuler les espèces bactériennes capables de produire des substances ayant une action protectrice contre les troubles gastro-intestinaux et le cancer du côlon (comme les AGCC).
Conseil :
Si vous vous sentez fatigué ou mal, reposez-vous ! Il est recommandé d’au moins faire 30 minutes d’exercices quotidiens. Des exercices de respiration sont indispensables pour nettoyer nos poumons et des techniques respiratoires sont à adapter en fonction des sports pratiqués.
Citations :
« Le sédentaire qui ne se dépense pas assez sur le plan physique s’encrasse rapidement, s’arthritise, se toxémise et se prépare à des échéances difficiles. » - Dr. André Passebecq.
« Les muscles sont des pompes vascularisantes, des réservoirs d’oxygène et le contre-poids indispensable des nerfs. Leur culture journalière contribue à nous revitaliser. Il n’y a que les morts qui peuvent s’en passer. Une performance athlétique dépend et d’un entrainement régulier, bien conduit, et de la pureté humorale ainsi que du degré d’oxygénation des éléments humoro-cellulaires. » - Pr. Grégoire Jauvais
« Les gens qui font de l’exercice régulièrement ont une plus grande variabilité du rythme cardiaque et plus de cohérence que ceux qui sont sédentaires. Cela veut dire que leur système parasympathique, le « frein » physiologique, qui induit des périodes de calme, est plus sain et plus fort. » - Dr. David Servan-Schreiber
« En augmentant notre activité physique, en augmentant la quantité de fibres qu’on a dans notre alimentation, fruits, légumes, céréales complètes, on va aider nos hormones à mieux agir. » – Dr. Emmanuelle Lecornet-Sokol, endocrinologue.
« Rien que par l’exercice physique, le terrain organique peut être modifié en profondeur. » - Christopher Vasey
« Le muscle est le contrepoids du nerf. » - Pierre-Valentin Marchesseau
« L’hyperthermie engendrée par les exercices physiques intenses suractive le système réticulo-endothélial capable de détruire dans ces conditions les cellules cancéreuses. » - Robert Masson
« Il est crucial d’être progressif dans l’entraînement. Les problèmes d’infection sont liés à de gros efforts mais aussi à des différences élevées de volume de sport. » - Dr. Jean-Pierre Castiaux, médecine du sport
« Aucun sport n'a été autant critiqué et attaqué que la Culture Physique, et nous qui sommes du côté de l'hygiène de vie et de la beauté plastique, nous restons toujours ébahis de l'acharnement de nos détracteurs, ou simplement de l'incrédulité du grand public, que les médias se gardent bien d'informer. Pourtant, si tous ces gens savaient combien il est difficile d'accéder à la beauté plastique, combien de sacrifices il faut faire pour y arriver, tant moralement, financièrement que matériellement, qu'ils nous respecteraient et nous admireraient un peu plus. » - Jean TEXIER.
Jean Texier journaliste sportif français spécialisé dans la culture physique
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