Article de nutrition
Description :
L’iode est souvent cité dans les divers articles de ce blog tant son importance est significative vis-à-vis du soutien qu'il apporte au développement et au fonctionnement de l'organisme. Malheureusement, il est méconnu du grand public et les professionnels de santé n’en parlent pas assez et sont mal informés.
Environ 70% de la population est carencée en iode.
L’iode (I) a été découvert en 1811 par le chimiste français Bernard Courtois. C’est un oligo-élément indispensable au fonctionnement normal du corps humain qui en contient environ 20 mg. Il est excrété par les urines et la sueur. 70 à 80% sont stockés dans la glande thyroïde et son bon fonctionnement en dépend car il permet l’élaboration des hormones thyroïdiennes T3 et T4, mais d’autres organes en contiennent :
Les ovaires
Les seins
La prostate
Les glandes salivaires
Les tissus conjonctifs
Le système digestif et la muqueuse gastrique
Le cerveau
Le système hormonal, musculaire, cardiovasculaire, immunitaire et nerveux en ont aussi besoin. L'iode intervient également dans le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.
La glande thyroïde est le chef d’orchestre du métabolisme.
La carence en iode peut se manifester par :
De l’hypothyroïdie
Du crétinisme
Un goître
Une baisse immunitaire
De le frilosité
Des nodules thyroïdiens
De la mastopathie (fibrokystes, nodules, douleurs ou gonflement mammaires)
Des kystes ovariens ou sébacés (acné kystique)
La maladie de Dupuytren
La maladie de Lapeyronie
La maladie de Raynaud
La maladie d’Hashimoto
Une faiblesse musculaire
Une prise de poids
Des cancers : sein, prostate, testicule
Une perte de cheveux, de l’alopécie
Une peau sèche
Un ralentissement du métabolisme et de la digestion
Un ralentissement des fonctions cognitives (concentration, mémoire, etc.)
Un retard de croissance
De l’infertilité
Des règles irrégulières ou douloureuses
De la fibromyalgie
De la constipation
Du prostatisme
De l’anxiété, de la dépression, du stress, de l’irritabilité, de la nervosité
Des œdèmes sous les yeux
De l’hypercholestérolémie
Des allergies
De l’arythmie cardiaque
Une digestion lente
Une parasitose
Un apport quotidien d’iode est hautement recommandé pour les femmes enceintes, ménopausées et les sportifs.
Cristaux d'iode
Sources alimentaires principales :
Les algues et plantes marines. Le kombu, le varech et le laminaire séchés contiennent de 2.020 à 7.454 µg d’iode/gr.
Les poissons de mer de 50 à 245 µg/100 gr.
Les fruits de mer de 30 à 130 µg/100 gr.
Le foie de morue 500 µg/100 gr.
Remarque : la cuisson détruit l’iode contenue dans les aliments.
En 1899, le manuel Merck cite l’iode comme la substance la plus utilisée contre les tumeurs.
Les besoins quotidiens :
Ils varient de 125 µg à 225 µg.
Des doses thérapeutiques peuvent aller jusqu’à 50.000 µg avec contrôle médical et test urinaire d’iodurie sur 24 heures.
Le dosage urinaire de l'iode doit être supérieur à 110 µg /L. Les valeurs pour un fonctionnement optimal : 200-300 µg/L.
Nous pouvons trouver des gélules contenant des algues comme du kelp/varech, du fucus vésiculeux ou de l’ascophylle noueux, mais attention, ces formes peuvent contenir des métaux lourds tels que de l'arsenic, du mercure, du plomb, du cadmium en quantité élevée et leur concentration en iode n’est pas toujours précise.
L’iode est compatible avec le sélénium, le zinc, le cuivre et le silicium, mais incompatible avec le lithium.
Attention : une ingestion excessive d'iode peut perturber la fonction thyroïdienne normale.
Dose critique :
Des revues récentes dans la population euthyroïdienne adulte avec apport iodé adéquat ont documenté que des apports bien au-delà de la limite d’apport maximal tolérable généralement proposé (de l’ordre de 600 µg/jour) et variant de 1,5 mg/jour à 32 mg/jour sont généralement bien supportés et n’entraînent pas d’altérations hormonales (T4 totale et libre, T3 totale et libre, TSH, Thyroglobuline). - Burgi, 2010 ; Leung & Braverman, 2014 ; Backer & Hollowel, 2000.
Ce n’est qu’au-dessus de 30 mg d’iode/jour (30.000 µg) que des dysfonctions hormonales sont décrites chez les sujets initialement euthyroïdiens.
Des études utilisant des doses de 3 à 6 mg pour traiter efficacement la maladie fibrokystique du sein pourraient révéler le rôle important de l'iode dans le maintien de l'architecture et de la fonction normales du tissu mammaire. L'iode peut également avoir d'importantes fonctions antioxydantes dans le tissu mammaire et d'autres tissus qui concentrent l'iode via le symporteur de l'iodure de sodium. – Lyne Patrick, 2018
La consommation moyenne d’iode chez les Japonais qui sont friands d'algues est de 1.000 µg par jour.
Les micronutriments qui renforcent l’assimilation et l’efficacité de l’iode au quotidien :
Le magnésium : 200-400 mg
Le sélénium : 200 µg.
La vitamine C : 2-3 gr/J.
Les vitamines B, dont B2 et B3.
Le sel de mer naturel (Guérande) : 2,5 gr dans la nourriture, contre les symptômes de détox du brome* et des autres toxiques qui peuvent être relargués dans l’organisme suite à la prise d’iode, ou le plasma marin de Quinton.
*Elément toxique contenu dans les objets ignifugés de la vie quotidienne (retardateur de flammes). Le brome est antagoniste à l’iode et inhibe la fonction thyroïdienne.
L’iode élimine les métaux lourds dont le brome en particulier.
Les ennemis de l’iode :
Citations :
« Nous sommes devenus carencés en iode depuis les années 70, parce que le brome, élément anti-iode, a purgé l’iode de notre corps ! » - Lynne Farrow, La Crise de L’iode
« Une hypercholestérolémie, dans 90-95% des cas, se résout en 2 à 3 semaines en traitant la thyroïde, puisqu’on a un hypométabolisme. » - Dr. Stéphane Résimont
« On ne peut pas provoquer le cancer du sein chez des rats qui ont suffisamment d’iode. » - Dr. David Brownstein
« Je réalise chaque année des centaines de dosages d’iode chez mes patients. J’affirme que seulement 10% de ces patients présentent un dosage de leur iode urinaire correct. » - Dr. Benoît Claeys
« Dès que l’organisme est privé de l’un des nutriments indispensables, son fonctionnement est perturbé. » - Christopher Vasey
« La carence en iode devient particulièrement critique pendant la grossesse en raison des conséquences de dommages neurologiques au cours du développement fœtal ainsi que pendant l'allaitement. » - Lyne Patrick
« Les National Institutes of Health expliquent que la carence en iode affecte la production d'hormone thyroïdienne. Sans suffisamment d'iode, les enfants peuvent souffrir d'un mauvais développement de leur cerveau et de leur système nerveux. Même une carence légère peut entraîner de légers problèmes de développement neurologique. » - Dr. Joseph Mercola
« L’iode c’est l’oligoélément de l’idéation, de la concentration, du bien-être en général et du métabolisme. » - Dr. Paul Dupont
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