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Incidence sanitaire d'une alimentation carnée chez l'homme (anthropoïde)

Article alimentation santé et écologique


L'adrénaline : inonde la viande, due au stress extrême engendré par la mise à mort des animaux dans les abattoirs, cette adrénaline (neurotransmetteur) porte atteinte aux glandes surrénales et un beau jour on se retrouve en fatigue chronique du chef d'avoir ingurgité autant d'hormones de stress. S'en suivent des répercutions sur les autres glandes endocrines comme la thyroïde et autres…


Difficile de se passer de viande ? = accro à l'adrénaline (stimulant).


L'acidose : créée par la consommation de viande en excès porte atteinte au cervelet et au cerveau engendrant toutes sortes de maladies dégénératives et inflammatoires, au fil du temps menant à la sclérose en plaque, la fibromyalgie, les rhumatismes, etc. (Voire fiche : Les aliments acidifiants). L’organisme crée ainsi une toxémie acide et épuise ses minéraux pour lutter contre cet état. L'acidose provoque les carences en électrolytes par compensation pour équilibrer le pH. Elle brûle les minéraux (calcium, magnésium, sodium, potassium).


L'inflammation : “L'aliment le plus inflammatoire est la viande, notamment à cause du fer qu'elle contient, la dose est beaucoup trop importante, mais aussi à cause de l'acide aminé L-Leucine, les endotoxines et le déséquilibre an acide gras, trop d'oméga-6.” - Dr Jean-Paul Curtay.


L'inflammation chronique accélère les processus du vieillissement. Les tissus ne se réparent plus. La viande biologique plus équilibrée en acides gras (oméga-3) et ne contenant ni pesticides ni médicaments est beaucoup moins, voire pas inflammatoire.


Protéines : Indispensables, mais dangereuses au-delà de 15 - 20% de la ration calorique selon les besoins, pouvant générer : kystes, tumeurs, cancers, atteinte rénale (Rapport Campbell et al.). Voire fiche : Les protéines.


Ptomaïnes : Toute substance aminée toxique formée au cours de la putréfaction des protéines animales sous l'effet de micro-organismes`` (Méd. Biol. t. 3 1972). C'est après la mort que prennent naissance, dans la viande, des poisons (ptomaïnes) que la cuisson ne stérilise pas toujours. Ces poisons sont difficiles à évacuer, les reins en souffrent, observez les gros mangeurs de viande et regardez la couperose sur leur visage, tous ces petits vaisseaux qui éclatent sont la conséquence directement visible d’une insuffisance rénale.


Cadavérine : Structurellement proche de la putrescine avec laquelle elle partage la toxicité et une odeur nauséabonde. Elle est comme elle issue de l'hydrolyse de certaines protéines lors de la putréfaction de cadavres d'animaux, d'où elle tire son nom.


Purines en excès : => acide urique => goutte, lithiases rénales, rhumatismes et maladies douloureuses (cristalloïdales). Viande de bœuf : 155 mg, rognon : 174 mg, foie : 220 mg/100gr. C’est principalement l’abus et la combinaison d’alcool, de café, de viande, de charcuterie et de sodas qui seront à l’origine d’un taux élevé d’acide urique. L’organisme est capable d’éliminer l’acide urique d’un apport normal de protéines animales.


Putrescine : proche structurellement de la cadavérine et comme cette dernière, elle est principalement produite par la dégradation d'acide aminés dans les organismes vivants et morts. La putrescine est toxique à haute dose.


Dioxines : substances cancérigènes provenant des incinérateurs de déchets. On en retrouve des concentrations importantes dans les produits laitiers et les graisses animales, ceci en raison des contaminations des pâturages. Les dioxines atrophient le thymus et le système immunitaire en est rapidement affectés.


Acide phénylpropionique : congestion de la lymphe, troubles intestinaux.


Acide acétique : acidose, corrosif, lésions inflammatoires, promoteur tumoral (cancérogène), troubles intestinaux.


Acide urique (uricase) : l’acide urique est le produit final de l’oxydation des purines. Acidose, goutte, déchets cristalloïdaux, calculs, problèmes rénaux, articulaires et intestinaux. 247 mg / 100 gr. Le chien (carnivore) neutralise 98% de l’acide urique car son filtre rénal contient l'enzyme uricase, l’être humain, lui, n’est capable de neutraliser que 2%. Le restant de cet acide très toxique pour l’homme, irrite et fragilise les reins, ce qui aura pour conséquence une élimination d’autant plus mauvaise des déchets en général et des acides en particulier, ce qui mènera à une acidose globale et à l’augmentation de la toxémie (base de toutes les maladies). L’acide urique augmente également avec une consommation importante de fructose > 30 gr/jour.


Acide lactique : le glycogène musculaire est transformé après abattage de l’animal, en acide lactique, qui constitue un poison pour l’organisme. - Pr. de biologie & hygiéniste, Désiré Mérien


Antibiotiques : dépression immunitaire, résistance aux antibiotiques, dysbiose intestinale.


Vaccins : aussi inefficaces que dangereux (immunité, maladies dégénératives).


Hormones de croissance : perturbateurs endocriniens, immunitaire et nerveux.


Tranquillisants : médicaments de synthèse toxiques (drogues).


Les bactéries putréfiantes : une fois que l’animal est mort, il n’y a plus de pression ni de division entre les différentes parties du corps. Tout se mélange et les bactéries migrent vers la chair de l’animal afin de commencer le processus de décomposition.


Cette viande est vouée à la consommation et ces bactéries seront également ingérées.

Un spécialiste des bactéries (A.W. Nelson, bactériologiste) : “Les bactéries des viandes sont de nature identique à celles du fumier frais et elles sont plus nombreuses dans certaines viandes que dans le fumier.”


Selon Weinzirl, une viande classique vendue au supermarché, contient plus d’un million de bactéries par gramme. La cuisson ne détruit pas ces bactéries, même grillées ou cuites au four.


Digestion : lente et fastidieuse (3-5 h), fatigue, baisse de l’énergie vitale.


Microbiote : Il n’est pas un élément plus important du dispositif de protection qu’une flore bactérienne complète et équilibrée. Or, là encore, les aliments carnés se révèlent perturbateurs s'ils sont pris en excès avec déséquilibre entre les bactéries de fermentations et de putréfaction. Le microbiote intestinal d’un carnivore est bien plus restreint que celui d’un végétarien. Si les enfants végétariens de naissance présentent une résistance telle qu’elle les met à l’abri de tout grande ‘maladie’, c’est à la composition, à la variété et à la qualité de leur flore bactérienne qu’ils le doivent. Représentant 70 à 80% notre système immunitaire, le microbiote se nourrit de fibres qui sont absentes dans la viande. Le tout est d'avoir une alimentation naturelle, saine, équilibrée et nutritive.


CUISSON de la VIANDE…


« Pour l’homme, la viande cuite est un poison redoutable, alors que c’est un aliment de tolérance lorsqu'elle est ingérée à l’état cru. » - Pr. Grégoire Jauvais


La CUISSON génère six toxines qui abîment nos cellules et font de gros dégâts dans l’organisme :


Acrylamide : Détérioration de l’ADN - cancérigène.


AGE - Advanced glycation end products : Inflammation, diabètes 1 & 2, maladies vasculaires, artériosclérose, maladies rénales, vieillissement accéléré.


PAH - Polycyclic Aromatic Hydrocarbons : Cancers, problèmes pulmonaires, ADN transformations.


HA ou HCA - Heterocyclic Amines : Cancers colo rectal, foie, reins, estomac.


Nitrosamines : Cancers œsophage, cavité nasale.


Benzopyrène : La combustion incomplète des graisses animales au contact des flammes de charbon de bois génère des benzopyrènes réputés cancérigènes. Les concentrations en benzopyrène peuvent atteindre 10 μg/kg de viande. Un steak ou une brochette de poulet grillés peuvent ainsi contenir, en benzopyrène, l'équivalent de 800 à 1000 cigarettes…

Les graisses animales cuites contribuent à la genèse de la cirrhose du foie et de la nécrose des cellules hépatiques.


L’acroléine : avec le benzopyrène est parmi les toxiques les plus puissants, mutagène et cancérigène. On en retrouve dans les cigarettes, la pollution aérienne et dans les viandes grillées. L'acroléine détruit les cellules du foie.


Leucocytose digestive : réponse immunitaire du corps qui subit une agression, fatiguant le système immunitaire (Donders, 1846 - Kouchakoff, 1936).


Par leur toxicité, des aliments peuvent être précurseurs de carences. Quand l’organisme doit mobiliser toutes ses réserves de soufre pour neutraliser les déchets indolés (indole) de la viande, il ne retrouve plus ce soufre pour aider au métabolisme du calcium.


La viande est un aliment adapté au système digestif des carnivores et des omnivores qui peuvent éliminer l’acide urique produit par toute digestion carnée. Les purs carnivores possèdent des intestins courts, des reins puissants, le pH de l'estomac est aussi acide chez l'humain et que chez les carnivores. L'homme est un anthropoïde omnivore comme ses cousins les chimpanzés et les bonobos.


Néanmoins, depuis des centaines de milliers d'années, l'homme a toujours consommé de la viande. Les dernières tribus contemporaines de chasseurs-cueilleurs : les Awà de la forêt amazonienne, les Ayoreo en Amérique du Sud, les Hadza en Afrique dans la vallée du Rift (notre berceau), les San et les Pygmées en Afrique, les inuits en Arctique consomment de la chair animale. Les centenaires qui vivent dans les zones bleues : à Okinawa au Japon, à Barbagia en Sardaigne, à Ikaria en Grèce, à Nicoya au Costa Rica et à Loma Linda aux USA, consomment tous des produits animaux à différentes fréquences, mais de qualité et en quantité raisonnable.


En outre, dans nos vies d'occidentaux vivant dans l'abondance, si nous voulons nous passer de viande (végétariens), nous devrons trouver nos protéines (de moins bonnes qualités biologiques) principalement dans les aliments amidonnés comme les céréales et les légumineuses. Ces aliments consommés seulement depuis 10.000 ans sont, ne l'oublions pas, mucogènes, chargés d'anti-nutriments et certainement plus nocif que la viande et son gras que nous consommons depuis 300.000 ans. Tout dans la vie est une question d'équilibre.


Environnement de l’homme, survie de la planète et de l’espèce humaine :


9.500 litres d’eau sont nécessaires à la production de 500 gr de viande.


1 hamburger nécessite + de 3.500 litres d’eau à produire, 1 hamburger consomme autant d’eau qu’une douche de 2 mois non-stop.


L’utilisation domestique de l’eau représente 5% de la consommation du pays, alors que l’élevage intensif 55%.


13% des gaz à effet de serre sont produits par TOUT le secteur du transport,

contre 51% rien que par l’élevage de bétail.


Les émissions de méthane du bétail sont 25 à 100 fois plus destructrices que le dioxyde de carbone des véhicules.


L’élevage est la cause numéro 1 du dégagement de CO2 engendré par l’homme.


1/3 de l’eau douce de la planète est utilisée pour l’élevage, il occupe 45% des terres et est responsable de 91% de la destruction de la forêt Amazonienne et la principale cause de disparition des animaux, 1 terrain de football (1.350 m²) de forêt primaire est détruit toutes les 7 secondes. Une espèce animale ou de plante disparaît toutes les 20 minutes soit 26.280 espèces disparues chaque année.


Les insurgés militants qui se battent ouvertement contre ce désastre écologique sont abattus par le lobby de la viande, plus de 1.100 activistes ont été tués ces 20 dernières années au Brésil…


En conclusion, pour notre santé et pour la planète, n'abusons pas des aliments carnés,

surtout issus d'élevages intensifs, des viandes rouges non pâturées et de la chair surcuite !


Citations :


« Au moment où la science découvre que la qualité de l’alimentation conditionne notre état de santé, que nous devenons ce que nous mangeons, que le système immunitaire, garant de notre intégrité physique, seul rempart contre la maladie et donc contre le Sida, dépend étroitement de la qualité du contenu de notre assiette, des attardés de l’évolution, plus soucieux de leurs bénéfices que de la santé de nos concitoyens et de l’état de la sécurité sociale, se préparent à ouvrir de nouveaux camps de concentration pour animaux dits “ de boucherie”. Quel terme barbare bien digne de cette fin d’espèce que nous sommes devenus ! » - Dr. Jacqueline Bousquet (CNRS).


“ Que ton aliment soit ta seule médecine ! ” - Hippocrate


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