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Les céréales et amidons

Article de bromatologie


La densité osseuse des hommes au paléolithique était trois fois plus importante qu'aujourd'hui.

La période où l'homme commence à se sédentariser au néolithique (il y a 10.000 ans), il commence à cultiver avec les graines et à faire de l’élevage. A ce moment, lorsqu'il a introduit les céréales dans son alimentation, les premiers déséquilibres acido-basiques sont apparus avec une diminution de la densité osseuse, l'émergence des premières caries, ainsi que les premiers troubles inflammatoires et une diminution de la taille. Ceci nous renvoie donc vers le premier aliment non physiologique, c’est à dire les produits céréaliers qui pourtant occupent une place majeure dans les recommandations officielles. Maintenant on en consomme de 3 à 5 fois par jour, c'est aberrant !


Les produits céréaliers sont l'alimentation privilégiée de certains rongeurs et des oiseaux (jabot et gésier broyeur). Ils ne devraient pas faire partie de l'alimentation humaine, du moins pas en grande quantité. L'homme n'est pas un granivore, il est obligé d'avoir recours à une meule pour transformer les grains, en faire de la farine et ensuite des pâtes ou du pain avec une cuisson à plus de 230 °C ce qui détruit les micronutriments.


Le pain est un produit alimentaire transformé ! Le grain de blé doit subir une transformation mécanique, chimique et thermique pour être comestible.

A part les graines germées, les céréales sont les produits les moins adaptés à l’espèce humaine, c’est le poison absolu de l’humanité. Elles sont composées de sucres complexes à longues chaînes. C’est la première chose à cibler quand il y a un disfonctionnement dans le corps humain, troubles intestinaux, fermentations, acidification, dysbiose intestinale, congestion globale des systèmes. C’est l’élément numéro 1 à limiter ou à supprimer en priorité dans certains cas. Nous ne sommes pas équipés au niveau enzymatique et digestif pour ces produits.


La consommation de céréales et de légumineuses qui sont acidifiantes épuise les réserves minérales et l'organisme fini en acidose générale. Ces aliments finissent par mettre l’intestin en fermentation et puis en inflammation, induisant la porosité intestinale, l’engorgement du foie et finalement l’intoxication de l’organisme.


Les hybridations et modifications génétiques amènent des pathologies de dégénérescence ou auto-immunes de plus en plus courantes depuis les 50 dernières années. Les blés anciens étaient composés de 7 paires de chromosomes (petit épeautre, amidonnier), maintenant de 42 paires de chromosomes et ils contiennent 4 fois plus de gluten qu’à l’origine. Ceci engendre un travail digestif plus compliqué et parfois intolérable pour certains individus.


Le dentiste Weston A. Price a parcouru le monde entier dans les années trente pour étudier la nutrition et la dégénérescence physique de divers tribus primitives et occidentalisées. Il a pu constater que les indigènes qui consommaient des produits alimentaires importés comme : la farine de blé, le sucre, les conserves, etc. étaient victimes de processus physiques dégénératifs, notamment de la forme du visage, de l'arcade dentaire, de la denture avec l'apparition de caries. Ces anomalies étaient inexistantes chez les indigènes se nourrissant d'aliments locaux.


Le gluten est une substance collante composée de protéines. Le terme dérive du latin classique ‘gluten’ signifiant « colle, glu, gomme ».


La mesure de la force boulangère exprimée en Watts, est un test de viscoélasticité de la pâte à pain avec du blé moderne à l'aide d'un alvéographe. On se rend compte sur cette

image de laboratoire de la véritable colle émanant du gluten, telle une bulle de chewing-gum.


Le gluten du blé est composé de deux fractions protéiques


Actuellement l'espérance de vie en bonne santé diminue.

Les céréales sont des sucres en puissance, des sucres lents donc des sucres permanents. Les enfants sont dans le sucre en permanence avec cet apport anormal de farineux => diabète, affections ORL et pulmonaires (mucus), surcharge hépatique, obésité, etc. Les céréales raffinées doublent la viscosité du sang de 4 à 7,8 sur l’échelle de viscosité et en ralentissent sérieusement la vitesse de circulation de 22 à 53 secondes. Un organisme purifié par la suppression de ces amylacées amènera une clarté d'esprit significative.


Les céréales et les légumineuses sont des aliments de subsistance et de famine, mais en aucun cas des aliments de santé pour les humains. Ils sont très acidifiants et trop concentrés en sucre.


Le pain et les céréales nécessitent de fortes sécrétions d’insuline pour métaboliser le glucose issu de leur transformation. Le foie et le pancréas sont mis à rude épreuve. Voilà donc les principales causes du diabète et de la stéatose hépatique (foie gras). Par contre, les fruits aqueux ne réclament que peu d’insuline pour être digérés et leur sucre entre lentement dans le sang. Les diabétiques pourront en consommer sans abus.


Les céréales sont des aliments mucogènes & acidifiants, producteurs de mucus, de glaires et d’inflammation.


Les céréales en excès sont la cause principale, avec les produits laitiers, des maladies articulaires : polyarthrite, rhumatismes, arthrose, arthrite, de dermatoses, d'obésité, de catarrhes, de fatigue, etc. mais aussi de la porosité intestinale, de la maladie cœliaque, de troubles neurologiques, des maladies auto-immunes et dégénératives…


Les peptides opioïdes apparentées aux opiacées (exorphines, dérivés de la morphine) émanant des déchets moléculaires protéiques des céréales et traversant la paroi intestinale vont avoir un effet sur le système nerveux qui va rendre accros et dépendantes certaines personnes aux céréales. Ceci explique pourquoi nous avons envie de céréales quand nous y avons été habitués.


Lorsque vous commencez à diminuer votre consommation de sucres lents, les bactéries et champignons de votre microbiote intestinal habitués à ce régime vont être affamés. Ils vont donc directement agir sur le cerveau pour réclamer leur nourriture (intestins = 2ème cerveau). Ce phénomène diminue et disparaît avec le temps car le microbiote se modifie en fonction de notre nourriture. De plus, nos cellules baignant dans les toxines issues de la digestion des amidons réclament paradoxalement l’aliment par lequel elles sont intoxiquées (Nous agissons comme de véritables drogués alimentaires, ce que les industriels savent parfaitement).


Les graines de céréales devraient plutôt être consommées germées et crues (enzymes, micronutriments) l'acide phytique (inhibiteur d'enzymes) doit être ôté.


Pourquoi supprimer les farineux ?


Par le Pr. Grégoire Jauvais :


"Les farineux : tubercules, céréales et légumineuses contiennent de l’amidon, amidon + eau = colle, utilisée pour tapisser ou coller des affiches. Ce sont des aliments totalement anti-spécifiques.


Environ 3 % des sucres lents contenus dans les amidons sont assimilés par l’organisme, mais 97 % des amidons ne sont pas assimilés par le tube digestif humain. Alors, ils fermentent dans le tube digestif en produisant de l’alcool qui tue le foie. Les oies et les canards en savent quelque chose lors du gavage pour la fabrication du foie gras, c'est-à-dire une cirrhose, alors qu’ils sont des gallinacés type ! Imaginez l’homme qui n’est pas un gallinacé mais un anthropoïde frugivore ! Les farineux tuent le foie de l’homme.


Les amidons altèrent le duo hépato-pancréatique et épaississent le sang. On obtient une hémogliase (épaississement du sang) avec toute cette colle, cela favorise l’hypertension, les AVC, le diabète, les hémorroïdes, la prolifération du candida albicans, l’acide lactique (cancer), les infections, l’asthme, la coqueluche, les catarrhes et la liste des autres pathologies dues aux aliments colloïdaux dans l'article « Les aliments mucogènes ».


Les farineux sont riches en phyto-estrogènes (hormones femelles). Leur consommation régulière ou abusive, fait monter le taux des estrogènes et concomitamment cela fait baisser le taux de testostérone (hormone mâle anabolisante). On ne peut pas réparer des tissus sans anabolisme, donc sans hormones mâles. Toute régénération dépend de l’hormone mâle. L’excès d’estrogène favorise les cancers. »


Manger bio c’est mangé cru, c’est manger vivant, si c’est cuit ce n’est plus bio. Un aliment oxydé est un aliment oxydant, donc un aliment qui encrasse l’organisme et le dévitalise, car il bouffe les réserves énergétiques en essayant de l’éliminer. Les aliments crus sont des anti-radicalaires.


Recommandations :

Les bananes doivent toujours être consommées bien mûres


Attention aux bananes qui doivent toujours être bien mûres (photo) pour être consommées, sinon c’est de l’amidon ! Les sucres simples seront alors du carburant pour les cellules et les microzymas. Les fibres, des prébiotiques pour la précieuse flore intestinale.


Consommons-en connaisseurs et en pleine conscience.

Limitons quotidiennement notre consommation de céréales et d'amidons à maximum deux prises en quantité modérée, ou pas du tout certains jours, mais pas 4 ou 5 fois par jour !!! Privilégions une qualité biologique, semi-complète, tout en respectant les bonnes associations alimentaires.


Si nous avons du mal à nous passer de pain et lorsque notre état de santé le permet, nous pouvons occasionnellement manger un peu de pain, mais pas n’importe lequel…


5 critères :


  1. Petit épeautre (ancienne céréale, en mono-farine), il contient 4 fois plus de lutéine (antioxydant) que le blé.

  2. Semi-complet (limitation des anti-nutritments et des fibres non solubles).

  3. Au levain, par observations empiriques, de longues fermentations (bactéries lactiques et levures) plus acides améliorent la digestibilité du pain. Il y a un travail de prédigestion opéré par les micro-organismes vivants.

  4. Pas de pain multicéréales (indigeste).


Les coordonnées bioélectroniques de ce type de pain à l’ancienne sont totalement différentes des pains conventionnels à la levure :


  • Pain blanc levure : rH2 = 29 – pH = 5,7.

  • Pain bio complet levain : rH2 = 12 – pH = 6,5.


Alternatives : les légumes racines, les courges et autres aliments de compromis :


Pas idéaux car ils contiennent de l'amidon, mais peuvent être consommés sous nos latitudes plus froides pendant l’hiver en quantité raisonnable, avec une cuisson à la vapeur douce. Ils remplacent avantageusement les céréales et ne contiennent pas de gluten.


1. Pomme de terre

2. Patate douce

3. Igname

4. Oca du Pérou

5. Carotte

6. Céleri rave

7. Panais

8. Crosne

9. Salsifis

10. Navet

11. Rutabaga

12. Topinambour

13. Manioc (tapioca)

14. Châtaignes

15. Courges : butternut, potiron, potimarron, courgette, etc.

16. Quinoa à faire germer et cuire légèrement ou pas

17. Amarante

18. Compote de pomme.


Citations :


« Les parents qui persistent à donner aux bébés et aux petits enfants des sucreries, gâteaux et autres féculents, ainsi que des boissons sucrées, ne sont sûrement pas conscients du crime qu’ils commettent contre l’enfant et contre la nature. La recrudescence terrible et consternante du diabète chez les enfants de tous âges devrait assurément leur servir de leçon. La majorité des aliments dont on vante les mérites, en particulier les amidons et les farineux, font merveille pour accélérer le vieillissement et contribuent à raccourcir la vie. Alors, apprenez à distinguer le vrai du faux. » - Dr. Norman Walker


“Les amidons concentrés fatiguent le cœur et les voies respiratoires, ils représentent un facteur de vieillissement.” - Pr. Désiré Mérien


“Le foie humain est équipé et conçu pour digérer les fruits. Il ne peut pas digérer totalement et complètement tous les sucres lents. Chaque indigestion de sucres lents laisse des mucosités, des viscosités et des glaires qui vont passer dans la lymphe. Chaque fois que nos cellules baignent dans cette ‘colle’ (les résidus visqueux) elles sont ralenties avec ces résidus de tous les sucres lents qu’on a si bien conseillé aux sportifs… Les sucres lents sont morts et n’ont pas d’énergie. L’homme va chercher des stimulants pour contrebalancer les effets de ces ralentissements humoraux et la perte d’énergie de cette digestion fastidieuse.” - Irène Grosjean, Dr. en naturopathie


« Les céréales, même complètes, sont les viscosants n° 1 de nos humeurs. La surcharge en farineux (céréales complètes ou non) entraine une augmentation des fermentescences intestinales, point de départ des infections. » - Robert Masson


« Les consommateurs mangent, sans s’en douter, un produit inférieur. Et dans tous les pays où le pain est une partie essentielle de l’alimentation, les populations dégénères. » - Dr. Alexis Carrel


« Malheureusement, dans de nombreuses cultures, les gens sont habitués à manger du riz et du pain tous les jours, et même deux fois par jour. Il peut être difficile de modifier vos habitudes, mais il est vital pour votre santé que vous le fassiez. » - Dr. Shafiq Qaadri


« La maladie la plus répandue dans le monde c’est la carie dentaire et malheureusement nous n’en connaissions pas la cause jusqu’à ce que l’on aille visiter les peuples primitifs pour découvrir comment ils prévenaient les caries. Notre problème est que nous ajoutons trop de farine blanche et de sucre et nous ne consommons pas assez d’aliments riches en vitamines et minéraux. » - Weston Price


« De nombreuses maladies résultent de la consommation de blé : maladie cœliaque – une affection intestinale grave liée au gluten -, troubles neurologiques, diabète, cardiopathie, arthrite, éruptions cutanées singulières, délire schizophrénique, etc. » - Dr. William Davis


« La plupart des céréales destinées aux enfants sont pires que des bonbons, plus grasses et avec un index glycémique supérieur. » - Sylvain Duval, biologiste et nutritionniste


« Une protéine spécifique du gluten est la gliadine, dont la consommation stimule la sécrétion de zonuline par la muqueuse intestinale. Cette protéine humaine découverte par Alessio Fasano en 2000 est responsable de l'ouverture des jonctions serrées entre les entérocytes conduisant à une fuite intestinale ou perméabilité intestinale. » - Dr. Georges Mouton


Article complémentaire :


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