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Le diabète de type II

Article de naturo-hygiéniste


Le diabète de type II est une maladie de civilisation, elle est donc induite par notre mode de vie et nos erreurs existentielles. On l'appelle aussi : le diabète non insulinodépendant, le diabète de l’âge mûr ou le diabète gras. Il représente 90% des cas de diabète et se définit par un excès chronique de sucre dans la sang appelé : hyperglycémie.


Cette épidémie de diabète ne cesse de croître d’année en année. Dans le monde, plus de 500 millions de personnes sont atteintes. La médecine conventionnelle pense que c’est une maladie génétique irréversible ou du moins le fait penser aux malades… Evidemment, comme dans la majorité des troubles chroniques nous ne partageons pas cette avis.


Avec une alimentation anti-physiologique et après un certain temps, le pancréas, organe régulateur du taux de sucre sanguin finit par s’épuiser. C’est alors que le diabète s’installe avec toutes ses conséquences.


A jeun, un taux de sucre sanguin < 1,10 gr./L est normal ; > 1,26 gr./L est anormal.


Le diabète est toujours en lien avec une prise de nourriture quelle qu’elle soit -> sécrétion d’insuline (hormone de stockage), mais la nourriture vraie produit moins d’insuline que les produits alimentaires industriels. L’insuline est l’hormone diffusée par le pancréas à partir des cellules bêta de Langherans pour réguler la glycémie dans le sang. Elle permet au glucose d'entrer dans les cellules du corps à l’instar des acides gras et des acides aminés. L’absence de prise de nourriture n’influence pas l’insuline. L’insuline est hypoglycémiante.


N.B. En plus d'être des neurotoxiques notoires, l'aspartame et le glutamate monosodique (E621), stimulent tous les deux la libération d’insuline par le pancréas et induisent l’hypoglycémie.


La résistance à l'insuline se traduit par une élévation de la glycémie. L'hormone insuline aide à contrôler la quantité de sucre (glucose) dans le sang. Dans le cas d'une résistance à l'insuline, les cellules de l'organisme ne répondent pas normalement à l'insuline. Le glucose ne peut pas pénétrer dans les cellules aussi facilement, et s'accumule donc dans le sang. La résistance à l'insuline ou prédiabète (taux d’hémoglobine glyquée HbA1c NGSP ≥ 5.8) est généralement asymptomatique et sera suivie de l’épuisement du pancréas. À terme, cela peut entraîner un diabète de type 2.


Un traitement par statines est associé à une résistance accrue à l'insuline.


La résistance à l’insuline est un des principaux facteurs de l’inflammation chronique.

Une perte de poids, une activité physique régulière et une alimentation physiologique peuvent inverser facilement la résistance à l'insuline.


Le glucagon, diffusé par le pancréas à partir des cellules alpha des îlots de Langerhans, permet de libérer le glycogène retenu dans les muscles et le foie. Le glucagon est donc hyperglycémiant. Le glucose augmente dans le sang par son action libératrice du glycogène. Le glucagon à l’inverse de l’insuline est l’hormone du déstockage et de la minceur. L’absence de prise de nourriture libère du glucagon qui à son tour libère le glycogène stocké pour maintenir le taux de glycémie dans le sang.


Coupe anatomique du pancréas – By OpenStax Collège, via Wikimedia Commons


Le diabète, c’est plus de 500 millions de personnes atteintes (30 millions en 1985) et 1 décès toutes les 6 secondes dans le monde !

Symptômes du diabète de type II :


  • Faim et soif exagérées.

  • Envie de sucre.

  • Fatigue.

  • Difficultés à cicatriser.

  • Perte de tonus musculaire.

  • Troubles de l’érection.

  • Troubles de la vue.

  • Si l'urine a une odeur sucrée avec des mictions très fréquentes, c'est un signe de diabète.


Complications :


  • Neuropathie.

  • Néphropathie, insuffisance rénale.

  • Affections oculaires, cécité.

  • AVC.

  • Infarctus.

  • Gangrène.

  • Espérance de vie réduite de 8 ans.

  • Cancer.


Causes :


  • Une alimentation non physiologique particulièrement riche en céréales (pain, riz, pâtes, etc.) et en sucres raffinés (alcool, bières, sodas, friandises, viennoiseries, pâtisseries, desserts, etc.). Attention à l’excès de viande et de graisses animales.

  • Le surpoids.

  • Le manque d’activité physique.

  • L’énervation (la perte d’énergie vitale) induite par le stress, la peur, les émotions négatives et le manque de repos ralentit les sécrétions internes dont celle de l’insuline.

  • Les excès alimentaires et le grignotage.

  • Les statines (médicaments anti-cholestérol).


Graphique montrant le parallèle entre toxiques et diabète


N’attendons pas que le pancréas soit complètement détruit et que le diabète devienne incurable à cause de nos habitudes morbides. Le rétablissement dépendra de la quantité de tissus intact disponible dans le pancréas.

Solutions :


  • Pour guérir du diabète, il faut réformer l’hygiène de vie et avant tout s’occuper du foie, le nettoyer, le régénérer par les corrections alimentaires, les purges, les monodiètes et le jeûne. Le foie a un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie car il est chargé de la gestion des stocks de sucre. Nous commencerons par du jeûne intermittent et des jeûnes courts, ensuite des jeûnes de plus en plus longs permettront au pancréas de récupérer et de se régénérer. Grâce à l’action du glucagon il y aura déstockage du sucre et de la graisse.

  • Nous mangerons en fonction de notre génotype et nous consommerons une alimentation riche en fibres avec plus de légumes que de fruits dans un premier temps.

  • Nous commencerons nos repas par les protéines avant les glucides, ce qui limitera le pic de glycémie et la surproduction d’insuline.

  • Nous éliminerons : les produits alimentaires industriels, raffinés, transformés, surcuits, les additifs, les pesticides, les toxiques, les fritures, les sucreries, le miel, l’alcool, les céréales, les amidons, les produits laitiers, certains fruits.

  • Les personnes ayant un diabète devraient se contenter des fruits suivants en quantité modérée en attendant d'être bien régénérées, mais ne surtout pas les bannir :


Agrumes, fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles, groseilles, cassis, mûres), pastèques, melons, pêches, kiwis, maximum 20% de la ration alimentaire. Pas de carottes, de betteraves ni de patates douces en jus pour les diabétiques.


  • Nous supprimerons certaines incompatibilités alimentaires, comme par exemple l’association de fruits et de féculents au même repas qui produisent des fermentations digestives et de l’alcool. Jamais de jus de fruits !

  • Une cure de topinambours, artichauts, salsifis (riche en inuline) est une voie à explorer.

  • Nous pratiquerons une activité physique régulière et adaptée.

  • Nous tâcherons de rétablir l’énergie vitale en abandonnant les habitudes énervantes et l'insomnie.

  • L’insuline en injection sera diminuée parallèlement au changement d’alimentation et des moyens mis en œuvre car elle favorise l’atrophie du pancréas. Elle sera surveillée par des tests quotidiens et écartée lors du jeûne.


Selon une étude de décembre 2021, l'utilisation de statines était associée à la progression du diabète, notamment une plus grande probabilité d'initiation d'un traitement à l'insuline, une hyperglycémie significative, des complications glycémiques aiguës et un nombre accru de prescriptions de classes de médicaments hypoglycémiants.


Une étude de cohorte d’octobre 2021 comprenant 7.675 participants conclu qu’une alimentation saine comprenant des fruits entiers, mais pas de jus de fruits, peut jouer un rôle dans l'atténuation du risque de diabète de type 2.


Compléments alimentaires :


Nutrithérapie :

  • La vitamine C : 3 gr. /J, vitamine B8 : 2 gr. /J, vitamine K2-MK7, zinc, iode, picolinate de chrome 600 µg /J. ou oligothérapie.

  • L'acide alpha lipoïque au long cours pour la neuropathie diabétique.

  • Le coenzyme Q10 en soutien des mitochondries.

  • La magnésium citrate ou bisglycinate (régulation de l'insuline et de la glycémie).


Oligothérapie :

  • Le chrome (améliore la glycémie) ou mélange : zinc/nickel/cobalt en ampoule (régulateurs du pancréas).


Phytothérapie :

  • Le chardon-Marie, hypoglycémiant, nettoyeur des reins et du foie.

  • Le fenugrec régulerait le taux de sucre sanguin et atténuerait l’insulinorésistance.

  • La berbérine (contrôle du glucose sanguin).

  • Le curcuma (baisse de la glycémie, des triglycérides et de l'indice HOMA).

  • L'ashwagandha.


Citations :


« Chez un sujet qui mange « ancestral », le pancréas endocrine et les organes cibles de l’insuline sont décrassés. Les entrées de sucres entraînent une réponse insulinique physiologique, maintenant la glycémie dans les limites normales. » - Dr. Jean Seignalet


« En augmentant notre activité physique, en augmentant la quantité de fibres qu’on a dans notre alimentation, fruits, légumes, céréales complètes, on va aider nos hormones à mieux agir. » – Dr. Emmanuelle Lecornet-Sokol, endocrinologue


« Les études montrent que dans les régimes alimentaires occidentaux, on meurt de l'excès de protéines animales, hypertension, cancers, diabètes, maladies cardiovasculaires. Quand on compare des pays où l'alimentation avec régime végétarien ou végétalien, on retrouve beaucoup moins d'hypertension, de cancers, de diabètes, de maladies cardiovasculaires… non seulement on vit bien mais on vit beaucoup mieux. » - Dr. Florence Lelièvre


“Les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les rhumatismes, les allergies, les scléroses et dégénérescences de toutes sortes sont directement corrélés aux habitudes alimentaires modernes, inspirées par une diététique quantitative matérialiste qui n’a pas encore intégré le concept des aliments vivants.” - Dr. Christian Tal Schaller


« C’est de la dysharmonie que découle la dégénérescence et la mort. » - Raymond Dextreit


« Les édulcorants favorisent la porosité intestinale, le développement du prédiabète, de l’insulinorésistance et du diabète. » - Dr. William Berrebi


« Une carence en zinc crée un état prédiabétique et réduit la synthèse et sûrement la mise en réserve d'insuline dans les cellules bêta du pancréas. Il n'est pas impossible qu’une certaine carence en zinc ne joue un rôle dans le diabète de la maturité (ou diabète de type 2) qui se caractérise par un manque de sensibilité à l'insuline. » - Dr. Benoit Claeys


« Le blé fait grimper le taux de glycémie pratiquement plus que tout autre aliment glucidique, haricots et confiseries en barre compris. Il en résulte des conséquences importantes pour le poids, le glucose s’accompagnant invariablement d’insuline, hormone qui en permet l’absorption par les cellules et favorise sa transformation en graisse. » - Dr. William Davis


« Le diabète de type 2 est réversible par l’alimentation avec une aide significative du jeûne intermittent et souvent à personnaliser avec des tendances « High Fat / Low Carb. » - Dr. Georges Mouton


« Les quantités astronomiques de sucre que l’on ingurgite actuellement sont sans commune mesure avec les capacités dont dispose notre corps pour les métaboliser. Les molécules de sucre s’attachent aux protéines, les empêchent d’agir, les déstructurent. » - Dr. Stéphane Résimont et Alain Andreu


« Quand on est diabétique, on n’a deux fois plus de risque d’avoir un cancer ou une maladie neurodégénérative. » - Dr. Réginald Allouche


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