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Le syndrome métabolique

  • Photo du rédacteur: Malo
    Malo
  • 12 avr.
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 avr.

Article naturo-hygiéniste


Un sujet d’actualité sanitaire et une vraie pandémie qui, selon l’OMS, touche plus d’un milliard de personnes dans le monde et un français sur cinq. Les individus atteints sont de plus en plus jeunes.


Description :


Le syndrome métabolique ou syndrome d’insulinorésistance regroupe un ensemble de dysrégulations métaboliques. C’est une affection de civilisation épidémique planétaire liée au mode de vie occidental.


Ce problème de santé récent est devenu le principal risque sanitaire du monde moderne et de loin la principale cause de morbidité et de mortalité mondiale.


Coût en soins de santé : astronomique !


Adopter un mode de vie sain peut ralentir ou empêcher l'apparition de problèmes de santé graves liés au syndrome métabolique.

 

Symptômes et signes physiologiques :


  1. Tour de taille important (graisse viscérale et abdominale). Homme : > 94 cm / femme : > 80 cm.

  2. Hyperglycémie (résistance à l’insuline) : > 110 mg/dL ou 1,10 g/L.

  3. Dyslipidémie : cholestérol LDL élevé et HDL baissé : < 40 mg/dL (hommes), < 50mg/dL (femmes).

  4. Triglycérides élevés : > 1,5 g/L ou > 150 mg/dL.

  5. Hypertension :  ≥ 130/85.


Remarques :


  • Il faut minimum 3 de ces 5 critères pour diagnostiquer le syndrome métabolique.

  • On peut ne pas être en surpoids et être en syndrome métabolique.

 

Ces signes physiologiques sont associés à un taux élevé d’insuline dans le sang. Malgré cet hyperinsulinisme, les cellules n’assimilent plus le glucose et sa concentration sanguine augmente : > 1 g/L. Une insuline et une glycémie à jeun élevées signent une insulinorésistance.


L’insulinorésistance est un état inflammatoire qui augmente le risque de développer à la fois un prédiabète et un diabète de type 2.


Une consommation excessive de glucides stimule la production d'insuline, l'hormone responsable du stockage des graisses.


Le corps humain contient 5 litres de sang dont 5 grammes de glucose (1 cuillère à café). Une fois cette quantité de glucose dépassée, nous rentrons en résistance à l’insuline. C’est à ce moment que les troubles métaboliques commencent…

 

Glucides -> hyperglycémie -> hyperinsulinisme -> insulinorésistance -> graisse abdominale -> hypertension

 

Glucotoxicité ou lorsque le sucre devient toxique pour l’organisme :


La glucotoxicité fait référence à un taux de sucre sanguin trop élevé, trop longtemps et trop souvent (hyperglycémie chronique) ce qui accentue les anomalies de l'insulinosécrétion et de l'insulinorésistance.


Cette image représente 8 abdomens d’homme vus en coupe par IRM. Chacun de ces hommes présente la même circonférence abdominale et abrite pourtant une quantité de graisses différente. La graisse est représentée en blanc. L’équivalent en litres est indiqué sous chaque vue en coupe. Comme vous pouvez le voir, la graisse s’accumule de manière périphérique (au niveau de la peau) et de manière viscérale, au milieu des organes. Il est donc possible d’avoir de la graisse visible, c’est-à-dire la graisse sous-cutanée qui provoque des bourrelets, et de la graisse invisible, cachée au plus profond de notre corps, entre nos organes. Avec cette image, vous constatez qu’avoir des bourrelets n’est pas forcément le signe que vous avez également de la graisse viscérale, et inversement. © Wikipedia.org. En perturbant le fonctionnement des organes, la graisse viscérale est bien entendu la plus dangereuse pour la santé. Elle favorise l’insulinorésistance.
Cette image représente 8 abdomens d’homme vus en coupe par IRM. Chacun de ces hommes présente la même circonférence abdominale et abrite pourtant une quantité de graisses différente. La graisse est représentée en blanc. L’équivalent en litres est indiqué sous chaque vue en coupe. Comme vous pouvez le voir, la graisse s’accumule de manière périphérique (au niveau de la peau) et de manière viscérale, au milieu des organes. Il est donc possible d’avoir de la graisse visible, c’est-à-dire la graisse sous-cutanée qui provoque des bourrelets, et de la graisse invisible, cachée au plus profond de notre corps, entre nos organes. Avec cette image, vous constatez qu’avoir des bourrelets n’est pas forcément le signe que vous avez également de la graisse viscérale, et inversement. © Wikipedia.org. En perturbant le fonctionnement des organes, la graisse viscérale est bien entendu la plus dangereuse pour la santé. Elle favorise l’insulinorésistance.

Les maladies associées au syndrome métabolique :


 

Les causes et les solutions sont semblables à celles de l’obésité et du diabète de type 2.

 

Causes :


  • La consommation d’aliments ultra-transformés est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, de syndrome métabolique et d’obésité.

  • L’excès de glucides en général et de sucres raffinés en particulier (sucre, sodas, sirops, fruits, jus de fruits, alcool, friandises, miel, pommes de terre, céréales : pain, pâtes, riz, muesli, pâtisseries, viennoiseries, gâteaux, biscuits, etc.).

  • Les fast-foods.

  • Le stress chronique induisant des modifications hormonales. Augmentation du cortisol et de l’adrénaline -> augmentation de la glycémie. Le cortisol empêche de sortir de la résistance à l’insuline.

  • Le déséquilibre nutritionnel en lipides.

  • Le grignotage.

  • La sédentarité.

  • Le dysfonctionnement mitochondrial.

  • L’hypothyroïdie.

 

La priorité absolue est la réduction plus ou moins drastique des apports en glucides.

 

Solutions :


 

Une méta-analyse de 2016 de 50 études prospectives et essais contrôlés randomisés a montré que plus l'adhésion au régime méditerranéen est grande, plus la réversion du syndrome métabolique et de ses composants est importante.


Prendre 2 repas complets par jour pauvres en glucides limitera l’hyperglycémie et l’hypoglycémie réactionnelles réduisant progressivement la résistance à l’insuline.
Prendre 2 repas complets par jour pauvres en glucides limitera l’hyperglycémie et l’hypoglycémie réactionnelles réduisant progressivement la résistance à l’insuline.

Nutrithérapie :


  • Oméga-3.

  • Vitamine D : métabolisme glucidique. Quelques études cliniques ont associé une insuffisance en cette hormone au développement de la résistance à l’insuline et du diabète.

  • Vitamines A, C & E : antioxydantes.

  • Coenzyme Q10 : effets bénéfiques sur le métabolisme, la respiration mitochondriale, la production d’énergie, le stress oxydatif, l’inflammation, l’hypertension, le diabète, la résistance à l’insuline et l’obésité.

  • Acide R alpha lipoïque : réduit la résistance à l’insuline et la glycémie. Soutient l’activité mitochondriale et la production d’énergie.

  • Magnésium citrate ou bisglycinate (régulation de l'insuline et de la glycémie) + L-taurine.

  • L-carnitine : diminue la sensibilité et la résistance à l'insuline. Stimule les métabolismes mitochondriaux et la production d’ATP.

  • N-acétylcystéine : précurseur du glutathion. Réduit les risques du syndrome métabolique grâce aux effets antioxydants, anti-inflammatoires et vasodilatateurs. Favorise et protège les fonctions hépatiques.

  • L-glycine : précurseur du glutathion. Meilleure gestion de la glycémie et de la réponse à l’insuline. Améliore la qualité du sommeil. Indiqué dans l’obésité, la stéatose hépatique, les maladies cardiovasculaires et l’hypertension.

  • Polyphénols : ils agissent grâce à des effets antioxydants et régulent le système insuline/glucose.

 

Oligothérapie :


  • Chrome

 

Phytothérapie :


  • Curcumine : baisse de l’inflammation, de la glycémie, des triglycérides et de l'indice HOMA.

  • Gingembre : une étude a démontré que la consommation quotidienne de 3 grammes de poudre de gingembre pendant 8 semaines pouvait améliorer la résistance à l’insuline, la glycémie à jeun et l’hémoglobine glyquée chez des diabétiques de type 2.

  • Berbérine : améliore le poids corporel, les niveaux de triglycérides, augmente la sensibilité à l'insuline, régule à la baisse les gènes impliqués dans la lipogenèse et réduit la pression artérielle. 500-750 mg/repas.

  • Cannelle : antioxydantes et anti-inflammatoires : augmente la sensibilité à l'insuline, régule la glycémie et la pression artérielle. 250 mg/J.

  • Extrait d’ail : riche en composés bioactifs avec de puissantes activités anti-inflammatoires, antioxydantes et neuroprotectrices. Il réduit la tension artérielle, le diabète, les lipides sanguins et les triglycérides. Il améliore la santé cardiovasculaire.

  • Ortie dioïque (parties aériennes) : aide à contrôler la glycémie et prévient les dommages au foie.

  • Fenugrec régulerait le taux de sucre sanguin et atténuerait l’insulinorésistance.

  • Inuline (prébiotique) : sauf en cas de SIBO.


Biologie :


  • Bilan glucidique dont : glycémie et insuline à jeun, HbA1c, indice HOMA.

  • Bilan lipidique.

  • Bilan thyroïdien.

  • Bilan surrénalien dont cortisol sur 24h.

  • Bilan hépatique.

  • Bilan dysbiose et porosité intestinale : LBP (Lipopolysaccharide-Binding-Protein), Métabolites Organiques Urinaires.

  • CRP-us.

  • Profil en acides gras.

  • Statut antioxydant dont cholestérol LDL oxydé (facteur de risque athéromateux et cardio-vasculaire), zinc, coenzyme Q10.

  • Glutathion.

  • Vitamine D.

 

Citations :


« Le syndrome métabolique augmente aussi de manière générale le risque de cancer. » - Pr. Boris Hansel


« L’insulino-résistance est liée de près au surpoids et surtout à l’obésité abdominale puisque les cellules adipeuses en excès libèrent un signal chimique qui rend inopérants les récepteurs à insuline des autres cellules. Ceci va réduire leur capacité à absorber le glucose. » - Christian Brun


« Le jeune intermittent peut potentiellement prévenir, contrôler et soigner les maladies métaboliques chez les humains. » - Pr. Satchin Panda


« Toutes les boissons sucrées sont toxiques. » - Marion Kaplan


« Les édulcorants favorisent la porosité intestinale, le développement du prédiabète, de l’insulinorésistance et du diabète. » - Dr. William Berrebi


« La baisse du cholestérol HDL est causée par la diminution de la consommation de graisses animales saturées et oméga-9, mais aussi par la diminution de l’activité physique. » - Dr. Boris Dufournet


« Une seule nuit de mauvais sommeil suffit à augmenter le cortisol de manière démontrable le lendemain et à avoir une résistance à l’insuline plus importante. Le stress et l’inflammation contribuent absolument à l’hyperinsulinisme et à la résistance à l’insuline. » - Pr. Benjamin Bikman


« Le cortisol joue un rôle de protection contre l’hypoglycémie sévère. Toutefois, lorsqu’il reste constamment élevé, il crée un cycle de fringales et de dysfonctionnements métaboliques. » - Dr. Joseph Mercola

 

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