top of page

Les lois qui régissent notre santé

Article naturo-hygiéniste


Voici les 35 lois de naturothérapie qui régissent notre santé, en complément de la fiche synthétique des 9 points de la santé ou de la maladie.


Loi n°1 : loi du minimum

La santé d’un être vivant est fonction des facteurs indispensables dont il est le moins pourvu. La carence de l’un de ces facteurs va venir affecter tous les autres.


Prenons l’exemple du sommeil qui s’il est insuffisant va altérer la digestion, arrêter le développement musculaire, perturber le système nerveux même s’il s’avère que les autres facteurs de vie sont respectés.


Ceci démontre bien la synergie indispensable entre tous les facteurs prédisposant à l’état de santé.


Loi n°2 : loi de Walter

La conservation de l’état de santé d’un corps structuré est due à une force inhérente à l’organisme que l’on appelle “force vitale ou énergie vitale ou encore énergie nerveuse”.

Plus la force vitale d’un organisme est importante, plus sa capacité de fournir un travail est grande.


Mais plus l’organisme travaille, plus cette force vitale diminue. Il conviendra alors de réduire l’activité et d’apporter un temps de repos et de sommeil plus important et peut-être réduire la ration alimentaire ou en modifier la composition.


Loi n°3 : loi de préservation vitale

Lorsqu’une personne est privée de nourriture pendant une période de jeûne, elle va perdre en premier lieu les tissus non vitaux tels que les tissus adipeux, les toxines, les déchets, les matières étrangères contraires au bon fonctionnement de l’organisme, le pus, les kystes, les tumeurs, etc. Ceux-ci sont oxydés, lysés, etc.


Les parties vitales sont préservées en fonction de leurs importances, ainsi les pertes que l’organisme subit à la suite d’une suppression de nourriture jusqu’à la mort sont :

  • Graisse : 97%

  • Rate : 63%

  • Foie : 56%

  • Muscles : 30%

  • Sang : 17%

  • Centre nerveux : 0%


Très important : avant d’entreprendre un jeûne long (plus de trois jour), il sera indispensable de vérifier le niveau des réserves vitales du jeûneur. Même précaution en cas de maladie déclarée voire naissante pour certaines pathologies.


Loi n°4 : loi de symbiose interne ou loi des synergies fonctionnelles.

Dans l'organisme il y a interdépendance des organes. On ne peut prétendre dissocier un quelconque organe sans nuire au parfait fonctionnement des autres. Aucun organe n'est inutile pour une symbiose optimale. (Voire fiche : Ne jamais enlever d’organes)


Loi n°5 : loi de distribution vitale

La répartition énergétique des différentes fonctions organiques, des organes aux tissus, se réalise proportionnellement à leur importance et à leurs besoins.


Si la réserve vitale est faible, la distribution est dirigée de telle sorte que la demande des structures les plus vitales soit satisfaite avant d'autres moins importantes pour la survie de l'organisme.


Loi n°6 : loi de Ghram sur le but constitutionnel appliqué à la nutrition et à la conduite de la vie.

L'être vivant ne peut faire d'aucun de ses sens une source de plaisir au-delà de la réalisation du but constitutionnel en vertu duquel ils ont été institués, sans compromettre plus ou moins gravement l'équilibre de l'organisme.


2 EXEMPLES :

a) NOURRITURE, l'indice qui détermine le besoin nutritif est la faim et non l'appétit.

b) COMPORTEMENT SEXUEL, une conduite sexuelle hyperactive hypothèque sérieusement le potentiel vital.


Loi n°7 : loi de l’économie spécialisée

Durant le repos et le sommeil, le corps emmagasine de l'énergie. Par contre , durant l'activité, le froid, les grandes chaleurs, le corps puise dans ses réserves énergétiques (vitales).


Le solde de ces actions doit être positif ; dans le cas contraire, un déficit prépare le terrain à la morbidité (qui se rapporte à la maladie).


Loi n°8 : loi de compensation physiologique

Les organes n'ont pas d'existence en soi, mais font partie d'un tout physiologique, dont l'efficacité dépend des facteurs synthétiques de symbiose : coopération, subordination et compensation.


Ce qui affecte un organe affecte nécessairement tout l'organisme, par un mécanisme de réciprocité et de compensation.


Le corps est une unité organique dont toutes les parties se complètent, du point de vue structurel et fonctionnel. Par exemple, il peut s'établir une compensation entre la peau et les poumons, dans l'eczéma alternant avec l'asthme.


Loi n°9 : loi de temporisation salvatrice

Le comportement de l'organisme vivant envers les stimuli extérieurs est un comportement instinctif dont la base est l'instinct de conservation, grâce auquel l'organisme s'adapte à toutes les influences qu'il ne peut pas détruire. Avec le temps certains médicaments perdent apparemment leurs effets, car l'organisme s'organise mieux pour les supporter.

L'organisme économise sa force vitale et reprendra la lutte à un moment ou il sera plus fort. Au début d'un traitement médicamenteux, le corps lutte violemment (état réactionnel), au détriment de ses réserves d'énergie nerveuses, jusqu'à la fatigue et au-delà.


Loi n°10 : loi de mode d’adaptation morbide

L'adaptation de l'organisme à toutes influences nuisibles s'accomplit toujours, dans le corps, par des changements qui s'éloignent de la norme individuelle et aboutissent à la dégénérescence bio-psychologique.


Loi n°10 bis

Un organe ou une fonction continuellement assisté s'atrophie progressivement.

Exemples : La suralimentation conduit à une diminution des capacités digestives. La phase d'assimilation s'améliore dès que la nourriture est réduite en quantité. L'utilisation prolongée du lombostat conduit à l'affaiblissement des muscles paravertébraux.


Les béquilles utilisées de façon continue conduisent à une atrophie des muscles des membres inférieurs. La destruction habituelle des microbes par les antiseptiques conduit à l'affaiblissement des défenses immunitaires à l'égard de cet organisme.


Loi n°11 : unité de la santé et de la maladie

Dans l'inadaptation et la pathologie, l'organisme met en œuvre les mêmes processus qui ont présidé à son fonctionnement et à son développement normaux.

Entre les processus physiologiques normaux et les processus physiopathologiques qui définissent la maladie, il n'y a qu'une différence de DEGRÉ et non de NATURE.


Loi n°12 : de Trall sur les relations vitales

Quand une action s'accomplit dans l'organisme vivant, consécutive à des agents ou des influences extérieures l'action doit être attribuée à la chose vivante, qui a un pouvoir d'action, et non à la chose inanimée, dont la caractéristique principale est l'inertie au plan vital.


Lorsque 2 faits sont réunis par une corrélation de cause à effet : a) La relation est invariable (tant que la cause existe, l'effet existe) ; b) La cause disparaissant fait disparaître l'effet ; c) L'effet varie proportionnellement à la cause.


Loi n°13 : de la force

Les processus de l'organisme vivant sont dirigés par la force vitale, et non par une force mécanique ou chimique.

La force utilisée (et par conséquent dépensée) dans toute action vitale est une force vitale, une force intérieure et non extérieure.


Exemple : la force de vomir, la diarrhée, la fièvre, l'inflammation, etc. correspondent à la force vitale de l'organisme en action.


Loi n°14 : de dualité des effets (Lindlahr)

Tout ce qui est introduit dans le corps, ou en contact avec lui, est soit utilisé, soit expulsé, étant profitable ou nuisible, "nourriture" ou "toxique".

Tout ce qui est introduit dans le corps, ou en contact avec lui, occasionne une action vitale, double et contraire. La seconde action, réactive est l'opposée de la première action (effet rebond).

Tout ce qui soulage momentanément et refoule les symptômes, tout ce qui stimule au moment même est suivi par une recrudescence des symptômes initiaux, ainsi que par une dépression.


Loi n°15 : de l’alternance

Les activités des organismes vivants sont, dans tous les domaines de type rythmique.

Exemple : les ovaires, le cerveau, l'estomac, les glandes, les muscles, etc. ont un rythme particulier d'activité et de repos.


L'irrespect de ces rythmes désorganise l'homéostasie (équilibre physiologique) de l'organisme, en engendrant en premier lieu les troubles rythmiques et fonctionnels, qui peuvent ensuite se compliquer et s'aggraver. Le degré de toute stimulation détermine le degré de la dépression qui s'en suivra.


Loi n°16 : de principe de Walter sur le mise en évidence de l’énergie

Dans quelque circonstance que ce soit, et quelle que soit sa nature, la vitalité ou l'énergie est mise en évidence et perçue en tant qu'énergie dans sa dépense et non dans son accumulation.


Loi n°17 : de l’excitation

On distingue 3 variétés de stimulants :

  1. Les vigorants ou rénovateurs, exemples : lumière solaire, air, eau, aliments

  2. Les inspirateurs ou toniques, exemples : la chaleur, la fraîcheur, les variations positives d'humeur : joie, enthousiasme, la persévérance, l'ambition, etc.

  3. Les excitants ou irritants, exemples : la grande chaleur, le froid intense, la violence, certaines habitudes alimentaires, le thé, le café, etc.


En conclusion, on peut en déduire que : Les rénovateurs et toniques sont des STIMULANTS COMPENSES, tandis que les excitants sont des STIMULANTS NON COMPENSES.


Là ou les excitants semblent faire le plus grand bien, ils font le plus grand mal, car leur effet nuisible est proportionnel à la quantité d'énergie dont ils provoquent la dépense. Toute irritation produit un effet secondaire de dépression, ou la fonction est moins vigoureuse qu'avant l'emploi de l'excitant.


Loi n°18 : du repos de Shelton

1) Repos mental : éviter toute cause de troubles ou d'énervement (peur, bruits, soucis, anxiété, etc.), qui conduisent à l'énervation (privation de l'énergie nerveuse).

2) Repos physique : garder le lit ou se relaxer.

3) Repos physiologique : reposer l'estomac, les intestins, le foie, les reins, etc. par une abstinence ou une réduction de nourriture ; reposer les yeux, l'ouïe, etc.


Ce triple repos est nécessaire pour renforcer l'énergie vitale de l'organisme.


Exemple : la douche froide ne stimule qu'en soutirant de l'énergie nerveuse, contrairement au repos qui en accumule. L'organisme fatigué et surmené réclame du repos pour se reconstituer, récupérer ses énergies et sa substance.

Durant la période d'inaction ou de prostration, l'organisme se rétablit alors que durant la période d'excitation l'organisme tend vers l'épuisement.


Loi n°19 : de la limitation

Quand la dépense des forces vitales, ou qu'elle se produise, arrive à la limite d'un épuisement fatal imminent, un frein tend à mettre fin à la dépense initiale des forces, et l'organisme se révolte contre l'emploi continu, fût-ce de l'excitant habituel.

Un excitant agira de moins en moins, malgré l'augmentation des doses. Quand la sur-stimulation a épuisé les énergies vitales, une limitation intervient visant à empêcher la catastrophe, en freinant la dépense.

La loi de limitation s'applique aussi à un organe ou à un groupe d'organes , pour sauver l'intégrité de tout l'organisme.


Loi n°20 : de l’énervation

L'énervation représente la diminution de l'énergie nerveuse provoquée par toutes les dépenses, qu'elles soient normales ou anormales, quand elles dépassent la quantité récupérée grâce aux vigorants ou stimulants compensés.


Causes d'énervation :

Toutes les fonctions de l'organisme volontaires ou involontaires (respiration, digestion, circulation, croissance).


Toutes les habitudes malsaines (bruits, veilles tardives, tous les excès)

  • Le surmenage mental et physique

  • Les abus diététiques

  • L'usage habituel de toxiques excitants

  • L'abus des traitements même physiothérapiques

  • Les causes émotionnelles : la peur, les soucis, la jalousie, l'envie, la haine

  • L'égoïsme les conflits, la malhonnêteté, la cruauté y compris les joies excessives ou les festivités répétées

  • Les carences en tout genre

  • Le climat : chaleur ou froids excessifs et les variations brusques de température

  • Les causes sociales ou économiques

  • Les perversions, Les pollutions diverses.



Loi n°21 : de l’affaiblissement fonctionnel

L'énervation est l'épuisement des énergies nerveuses , qui affaiblit les fonctions vitales de l'organisme, réduisant les sécrétions, l'assimilation et l'élimination.

L'énervation, en amoindrissant l'énergie, affaiblit toutes les fonctions organiques telles que la digestion, les fonctions intestinale, rénale, respiratoire, glandulaire, musculaire, mentale, sensorielle, etc.

L'affaiblissement de l'efficacité fonctionnelle des organes peut amener une digestion incomplète et même une inassimilation totale.


Loi n°22 : de Tilden sur la toxémie

La toxilymphémie ou toxémie est la présence dans le sang, la lymphe, les organes, les tissus et les cellules de toutes substances incompatibles avec la santé.

La réduction de l'élimination et des sécrétions produit la toxémie qui marque le départ de la pathologie générale. La toxémie est la cause immédiate de la maladie.


Tous les toxiques doivent être drainés.

La toxémie se divise en plusieurs catégories :

1) Sur le plan interne ou TOXINIE a) Toxémie naturelle des déchets cellulaires. b) Toxémie intestinale, produits de décomposition dans les voies digestives. c) Toxémie organique: par exemple le pus.

2) Sur le plan externe ou TOXÉMIE a) Toxémie chimique par les médicaments et les produits de synthèse, les colorants. b) Toxémie des substances naturelles toxiques (végétaux, vaccins, sérums, etc.)



Quelques remarques :


La DIATHÈSE (prédisposition) chaque individu possède sa propre constitution, qui pourrait, selon les conditions incorrectes de vie, provoquer telle ou telle affection.

Les PARASITES ne peuvent affecter l'organisme que dans des conditions défavorables de toxémie, d'affaiblissement et d'insuffisance immunitaire.

D’où l'importance du terrain en pathologie infectieuse.

Les ÉPIDÉMIES sont avant tout consécutives à un type de vie, de conditions malsaines qui affectent tous les habitants d'une région. Ces conditions peuvent être les fêtes, le climat, les orgies alimentaires ou les carences, les guerres, etc.


Loi n°23 : loi de Shelton sur les situations émotionnelles

Les perturbations émotionnelles (le stress), sont préjudiciables à la santé, notamment lorsqu'elles se produisent sur un fond toxémique préexistant.


Loi n°24 : loi de compensation

Toute surcharge toxilymphémique dans l'organisme produit un terrain morbide, et la maladie est une action vitale d'expulsion.


Les organes vigoureux suppléent l'insuffisance et la faiblesse des organes qui sont incapables d'éliminer normalement.


Exemple : une faiblesse des reins est compensée par l'activité de la peau, sur laquelle peuvent se former des abcès ou d'autres altérations (ulcères, par exemple).


Loi n°25 : de l’élimination sélective

Les substances nuisibles introduites ou produites de n'importe quelle façon à l'intérieur du domaine vital sont neutralisées et éliminées, de telle manière et par des voies telles qu'elles produisent la moindre usure de l'organisme et au moindres frais pour celui-ci.


Exemple : certains purgatifs sont rejetés par les intestins, certains médicaments par les reins, d'autres par le foie, etc.


Loi n°26 : loi de Trall, la maladie est une action vitale de l’organisme

Toute action qui s'accomplit dans l'organisme vivant est le fait de celui-ci. Il s'ensuit que la maladie est une action organique vitale, un mécanisme de défense de l'organisme contre une agression interne ou externe.


Loi n°27 : de Jennings sur l’orthopathie (corollaire de la loi de Trall)

La maladie vise à la préservation de l’intégrité physique et fonctionnelle de l’organisme, au moyen d’une action vitale émanant de celui-ci.


Loi n°28 : l’organe malade est l’organe le plus fort

Le travail d'élimination étant une fonction vitale, qui nécessite une dépense d'énergie nerveuse, il est naturel que l'organe le plus fort se charge du travail d'élimination.

C'est donc surtout lui qui révèle des symptômes de maladie et qui supporte la charge du travail d'élimination et de restauration.


Il est important de savoir que l'organe le plus résistant n'est pas le même chez tous les individus (notion de diathèse individuelle). Ce facteur est déterminant car il explique le nombre et la diversité des symptômes et des maladies.

Changement de symptômes

Les symptômes de l'organe "malade" sont combattus ordinairement par l'allopathie. Cet organe s'affaiblit et ne joue plus son rôle. La répression symptomatique s'adresse alors à un autre organe ou fonction, qui prend le relais du travail d'élimination en suspens.

Voilà comment l'allopathie "guérit " une maladie en en provoquant une autre. En fait ni l'une ni l'autre, n'est guérie car les causes des troubles n'ont pas été supprimées.


Loi n°29 : loi sur la maladie aiguë

La maladie prend la forme aiguë lorsque le potentiel vital défensif est puissant. La maladie est d'intensité proportionnelle au potentiel vital.

Une personne vigoureuse fera donc une maladie aiguë. Les enfants et les sujets vitaux ont une symptomatologie violente .

Les organismes débilités ne présentent que des troubles d'élimination peu accentués ; la reconstruction de leurs structures est faible et lente.


La répression répétée des crises de DÉSINTOXICATION et de REGENERESCENCE par des moyens plus ou moins violents conduit à une baisse de l'énergie nerveuse, à une altération des structures vitales et à une incapacité de l'organisme à rétablir son intégrité fonctionnelle et organique.

Les crises de désintoxication se font alors plus rares et faibles. L'organisme se dirige vers l'épuisement et la déchéance prématurée .


Loi n°30 : classification des “Maladies” (biogonies)

La maladie est une biogonie ( bios = vie ; et Agon = lutte ).


On distingue 2 formes de situations troublées :

1) Les biogonies, 2) L'état pathologique.


1) Les biogonies

On distingue deux espèces : - a) la biogonie dynamique ou active que l'on appelle couramment la "maladie aiguë" ; - b) la biogonie adynamique ou passive que l'on appelle couramment la "maladie chronique".


1a) La biogonie dynamique ou active (symptômes vitaux de libération et de régénérescence) La suractivité de certaines fonctions a pour but la neutralisation des toxiques et leur élimination ainsi que la réparation des tissus lésés.


Exemple : fièvre, pouls rapide, douleur, inflammation, prostration, respiration rapide, toux, diarrhée, vomissements, cicatrisation, etc. sont actifs dans la biogonie dynamique.


1b) La biogonie adynamique ou passive (symptômes vitaux de conservation) ; La diminution de certaines fonctions conserve la vitalité et vise à assurer un modus vivendi avec les facteurs pathogènes. L'organisme "compose" avec les facteurs de troubles.


Exemple : faible appétit, réduction des sécrétions, constipation, fatigue, faiblesse du tonus mental, etc.


2) L'état pathologique Les symptômes de dégénérescence représentent les altérations des tissus et des fluides dues aux causes pathogéniques. Ces altérations sont les vrais états pathologiques, alors que les biogonies sont des actions correctes.


Loi n°31 : unité, continuité et évolution de l’état pathologique

La biogonie (maladie), négligée ou incorrectement traitée, évolue de l'état dynamique à l'état adynamique (passif ou chronique), puis vers l'état pathologique installé dans l'ordre général suivant :


1) Biogonie aiguë : inflammation (fièvre, appendicite, furonculose, pneumonie, arthrite, R.A.A, poliomyélite, méningite, otite, névrite, gastrite, urétrite, cervicite, ovarite, etc.)


2) Biogonie chronique : insuffisance (constipation, troubles digestifs "installés", déséquilibre glandulaire, dépression, arthrose, etc.)


3) états pathologiques : *Scléroses hépatiques ; *Angine de poitrine, hypertension ; *Atrophie musculaire, cardiaque, nerveuse… *Hypertrophie, tumeurs bénignes ou malignes… *Dégénérescence: diabète, tuberculose…


La maladie est rarement subite, mais résulte souvent d'antécédents bénins et imperceptibles, qui se développent lentement et graduellement. C'est une "échéance". Il n'existe pas de symptôme isolé pas plus qu'il n'existe de pathologie isolée.


Loi n°32 : étapes du rétablissement

La maladie en s'aggravant passe de l'état aigu à l'état chronique. Il s'ensuit que l'individu en voie de rétablissement devra passer de l'état chronique à l'état aigu, par le chemin inverse de celui qu'il a connu tout au long de la perte progressive de son énergie nerveuse et du développement des processus pathologiques dont il a été le siège.


Par exemple : le rhumatisant chronique connaîtra à nouveau, au cours du processus de guérison, des épisodes aigus semblables à ceux dont il avait antérieurement souffert.


Loi n°33 : loi sur le pouvoir récupérateur

"Le pouvoir récupérateur" de guérison est inhérent à la structure vivante. Aucun médicament, aucune herbe, aucun rayon, aucune substance ne possède le pouvoir de guérir l'organisme vivant (Voire : Les remèdes n’existent pas !).


L'énergie ne peut être dépensée dans toutes les directions à la fois avec la même intensité.

Un ordre d'urgence est assuré par l'organisme lui-même. L'amoindrissement de l'action organique conserve les énergies, afin qu'elles puissent être utilisées ailleurs.


Ainsi le repos mental, physique et psychologique permet au corps d'utiliser son énergie nerveuse pour des tâches positives et urgentes.


Rappelons que la nature vise à favoriser les organes les plus vitaux.

Par exemple, les yeux, le cerveau et le cœur sont plus protégés que les cheveux et la peau. (Loi n° 3)


Loi n°34 : loi de rétablissement de la santé

Le rétablissement dépend des facteurs suivants : - La suppression de la ou des causes immédiates et déclenchantes ; - L'institution des conditions de la santé ; - L'accumulation ou la récupération du pouvoir vital ou réparateur ; - Le temps indispensable aux processus réparateurs.


1) La suppression de la ou des cause(s) comprend : a) La correction de toute pratique ou influence d'énervation ; b) L'abstention de tous toxiques venant de l'extérieur.


2) La récupération du pouvoir réparateur s'accomplit par le repos.


3) Le repos comporte les aspects physiques , mental, sensoriel et physiologique. Le jeûne en est l'expression la plus radicale.


En combattant les symptômes, la médecine allopathique et les pratiques suppressives s'opposent à l'orthobiogonie de l'organisme et aggravent le pronostic initial par une incompréhension notoire de la nature même et des troubles de santé.


Loi n°35 : unité de la maladie et des traitements

La "maladie" comporte une unité pathogénique générale, une unité clinique essentielle et une unité morbide essentielle .

Il s'ensuit qu'elle répond à une unité thérapeutique essentielle fondée sur la détermination des causes de troubles et la rectification de ces causes. Alors entrera en jeu spontanément la capacité homéostasique inhérente à l'organisme vivant.


Pour plus d'informations: se reporter à l'ouvrage d'André PASSEBECQ "Cours d'Harmonisation Énergétique / Initiation à la Santé Intégrale" - Editions Naturazur.

bottom of page