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La fièvre

Article de santé naturo-hygiéniste


Donnez -moi le pouvoir de créer une fièvre et je guérirai toutes les maladies ! - Hippocrate.

Le but de la fièvre est de rétablir l’organisme, elle est purificatrice. La maladie prend la forme aiguë quand le potentiel vital est élevé. Les enfants qui possèdent une forte vitalité font une forte fièvre. Les vieillards et les mal portants font une fièvre légère, car ils sont sous-vitaux.


La fièvre ne peut jamais être dangereuse pour le corps si on respecte les impératifs de la Nature, le corps ne se suicide pas ! La fièvre est un des plus remarquable agent de défense, et aussi le plus négligé, puisqu’un des premiers actes médicaux est de la faire “tomber”. Ainsi est interrompue l’oxydation, la neutralisation des déchets, virus et germes devenus pathogènes.

La fièvre n’est pas le problème, c’est la solution !

La fièvre est un processus régulateur homéostasique, ne cherchons pas à la stopper, elle est utile ! Ce système de défense et de détoxication bienfaisant ne devrait jamais être entravé. L’organisme cherche toujours l’équilibre, le rétablissement et la santé. Arrêter une fièvre avec des médications va à l’encontre des mécanismes naturels de guérison. Ces médications refoulent dans les profondeurs humorales les toxines qui tentent de sortir. Cette erreur provoquera tôt ou tard des maladies plus graves, lésionnelles ou dégénératives. De plus, les antipyrétiques sont des toxiques hépatiques notoires, ils constituent une ineptie dangereuse. Il ne faut jamais nous croire plus intelligents que nos propres cellules qui savent exactement ce qu’elles doivent faire pour rétablir le fonctionnement optimal du corps (homéostasie). La température permet de faire fondre les cristaux d’acide urique des “maladies” cristalloïdales causées par les aliments acidifiants.

Les maladies d'enfants sont faites entre autres pour éliminer l'héritage toxique des parents et forger le système immunitaire. La température s’élève pour dissoudre les cristaux et activer le système de protection. Plus un enfant a un niveau de vitalité et de toxémie élevé, plus les ‘maladies’ et les expulsions seront importantes et parfois spectaculaires.


Par exemple, les otites sont faites pour expulser l'acide qui n'est plus évacué par les reins. Si l'acide n'est pas expulsé, il y aura risque de surdité.


Tenter d’éliminer la fièvre, c’est augmenter la durée de l’infection.

Dans quelques cas rares, lorsque la température monte trop, soit au-delà de 40,5 °C (convulsions, délire…), si le corps a été déréglé par des médicaments, des vaccins et autres poisons, ses réactions deviennent anormales et la fièvre risque de ne pas pouvoir être contrôlée par l’organisme. Il suffira alors de faire un bain dérivatif ou un bain de siège qui fera baisser la température d’un ou deux degrés. Il ne faut pas l’arrêter, mais la contrôler et même l’entretenir (rester au chaud). La fièvre n’est pas un ennemi à combattre mais un allié protecteur. A partir de 39,5 °C, la fièvre est bactériostatique, les microbes pathogènes sont neutralisés. Le système immunitaire est stimulé, les globules blancs et les émonctoires activés grâce à ce système de défense et de régulation fantastique ! A 40-40,5 °C, la fièvre est bactéricide, les microbes excédentaires sont détruits. La transpiration permet aussi de faire sortir les toxines par les glandes sudoripares, c’est le grand nettoyage salutaire du corps.


Avec L’hyperthermie, croissent également la production des interférons, l’action des antiviraux, l’activité antitumorale, le nombre de cellules T, la phagocytose, l’activité bactéricide des polynucléaires neutrophiles et les effets cytotoxiques des lymphocytes. Ceci résulte en l’éradication des micro-organismes pathogènes. Plus la chaleur élevée est maintenue, meilleur est le pronostic de guérison (Filonov, 2008).


La médecine conventionnelle palliative propose des traitements anti-symptomatiques, tels que les anti-douleurs, les anti-inflammatoires, les antibiotiques, les antipyrétiques, les anti… et les anti… elle ne traite pas la cause. Heureusement, quelques médecins allopathes commencent à comprendre le fonctionnement de la fièvre et sa finalité.


L’adversaire, c’est l’ignorance !

En médecine naturelle, si la vie n’est pas en danger, on préférera accompagner les symptômes, aider le corps à sortir ses toxines et à se restaurer, car les remèdes n’existent pas. Seul l’organisme lui-même possède ses capacités d’auto-guérison. C’est la force vitale qui déclenche les processus d’auto-nettoyage.


Il ne faut en aucun cas s’alimenter pendant la fébrilité ! L’énergie vitale étant dirigée vers l’élimination, il ne faut pas la perdre dans la digestion et l’assimilation. Tout au plus prendre des tisanes rénales ou sudorifiques pour aider les acides et toxines à sortir si les reins sont en bon état. L’hydratation avec de l’eau pure et le repos TOTAL sont de mise. L’alimentation peut être reprise en douceur avec des jus de légumes ou des fruits frais et mûrs à la croque 24 h après avoir recouvré une température presque normale (36,8 °C -> 24 h à 36,5 °C -> OK), sinon la température risque de remonter en force.


Une T° corporelle de 37,5 °C indique une inflammation générale, la T° moyenne normale est de 36,5 °C et varie en fonction des personnes, des heures de la journée et de l’activité physique.


La fièvre est le processus le plus rapide et le plus précieux de la Nature en vue du rétablissement.

La Nature a ses lois que nous ne pouvons transgresser indéfiniment sans devoir rendre compte un jour ou l’autre.


Citations :


“Fièvre à laquelle on ne remédiera qu’en ne prenant que de l’eau pendant 3 jours : ce qui souvent suffit pour la guérison.” - Hippocrate


“Tout ce qui interfère avec les processus naturels perturbe le bien être.” - Dr. Norman Walker


“Le véritable sens de la ‘maladie’ n’est presque jamais perçu dans son entité réelle. Rarement le malade, ni celui qui est considéré comme son guérisseur, ne comprennent le véritable sens de la maladie qui est de libérer l’organisme d’une situation anormale.” - Pr. Désiré Mérien


« La maladie est l’effort que fait la Nature pour guérir l’homme. » - Dr. Carl Gustave Jung


“Les maladies sont des crises de nettoyage. La fièvre est un agent de guérison”. - Dr. Paul Carton


« La fièvre est une réaction vitale défensive déclenchée par la force vitale pour brûler et éliminer les toxines. Elle n’est pas une entité morbide en soi que l’on doit détruire pour retrouver la santé, qui ne sera d’ailleurs que fictive. Au contraire, il faut lui laisser réaliser son œuvre de purification pour obtenir la correction du terrain. La fièvre est un merveilleux agent de guérison. » - Christopher Vasey


« Les crises épuratives violentes se manifestent par une grippe, une fièvre, une maladie aiguë, accusée d’être causée par un microbe, par un refroidissement, etc. Ces crises d’auto-défense épuratives affolent les malades et inquiètent le médecin allopathe qui les prend pour des maladies en soi, qu’il ne comprend pas et qu’il s’empresse de réprimer, d’étouffer, de refouler, à l’aide de médicaments anti-symptomatiques, dont l’efficacité n’a d’égale que leur toxicité, d’où les récidives, les complications, les aggravations et, donc, les maladies dites incurables résultant d’une médication maladroite et toxique n’ayant pas su aider le malade à éliminer sa toxémie. » - Pr. Grégoire Jauvais


« La plupart des parents sont hantés par le spectre des convulsions et du délire fiévreux, en relation avec leurs propres terreurs enfantines (les angoisses de leurs propres parents) et leur asservissement aux dogmes médicaux en vigueur, une peur irraisonnée entretenue et amplifiée par certains médecins devenus incapables de comprendre la nature profonde de ces processus vitaux. » - Dr. Éric Ancelet


« Au cours d’une infection généralisée, l’organisme mobilise toutes ses réserves énergétiques en provoquant l’élévation de température, la fièvre salutaire qui brûle comme un incinérateur toutes les substances nocives qui flottent dans la lymphe, dans le sang et dans les liquides extracellulaires. » - Michel Dogna


« On sait depuis longtemps que la guérison spontanée de cancers graves coïncide avec une fièvre élevée et prolongée qui a résisté à tous les antipyrétiques et anti-infectieux. » - Robert Masson


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