Troubles de la mémoire et déclin cognitif
- Malo
- il y a 2 jours
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Dernière mise à jour : il y a 1 jour
Article naturo-hygiéniste

Description :
Le déclin cognitif est une préoccupation majeure chez les personnes âgées. Le risque de développer un déclin cognitif après 65 ans est estimé à 30-40 %.
Au-delà de 50 ans, toute plainte se rapportant à la mémoire doit être explorée car elle peut être les prémices d’un déclin cognitif banal lié à l’âge ou d’une pathologie neurodégénérative dont la prise en charge précoce est essentielle afin d’éviter la dégénérescence et la perte d’autonomie.
50% des personnes présentant des troubles cognitifs légers développent une démence, le stade le plus grave du déclin, dans les 3 ans.
Une approche holistique et naturelle, combinant alimentation équilibrée, mode de vie et supplémentation, est primordiale au maintien de la santé cognitive et de la qualité de vie des personnes âgées.
Les personnes qui sont conscientes de leur perte de mémoire ne souffrent généralement pas de démence.
Symptômes :
Pertes de mémoire
Oublis passagers
Difficultés de concentration
Difficultés d’apprentissage
Changements d’humeur
Causes :
Déficits et carences alimentaires diverses : acides gras, vitamines, minéraux, antioxydants, polyphénols, fibres, etc.
Excès de glucides alimentaires.
Mode de vie toxique : tabagisme, alcoolisme, toxicomanie, pollution, alimentation raffinées et ultra-transformée.
Médicaments : somnifères, antidépresseurs, anxiolytiques, antiépileptiques, codéine, morphine, statines, etc.
Sédentarité.
Stress oxydatif.
Manque d’activités et de stimulations cognitives : lecture, écriture, mots croisés, apprentissage d’une langue étrangère ou d’une discipline, etc.
L’insomnie et les troubles du sommeil.
Déficit en testostérone.
Consommer de l'alcool de manière excessive a surtout un impact négatif sur la mémoire à court terme, mais aussi parfois sur la mémoire à long terme. Si cette consommation excessive n'est pas stoppée, elle conduira à une démence alcoolique. Des troubles de la mémoire à long terme apparaissent et les compétences intellectuelles se dégradent davantage.
Troubles neurocognitifs après chirurgie cardiaque dans 30 à 80% des cas. Ces troubles sont transitoires et ne peuvent excéder à une année. La circulation extracorporelle augmente la fréquence de ces troubles jusqu'à six mois, mais non à deux et à cinq ans.
Facteurs de risques :
Obésité
Isolement social
Solutions :
La suppression des causes et la correction de l’hygiène de vie.
L’adoption d’une alimentation saine, équilibrée, mesurée et nutritive.
La supplémentation nutritionnelle en acides gras, vitamines, minéraux, antioxydants, polyphénols, caroténoïdes et fibres est d’une importance cruciale pour la préservation de la santé cognitive.
La pratique d’une activité physique régulière améliore la santé physique et cognitive.
Le renforcement des contacts sociaux.
Phytothérapie :
Ail et extrait d’ail.
Gingko biloba.
Champignon crinière de lion : 250 mg par jour pendant 16 semaines.
Gemmothérapie : complexe mémoire.
Micro-Immunothérapie :
LABO LIFE 2LMEM-SENIOR : soutien immunitaire dans les pathologies liées à la mémoire par le vieillissement.
Nutrithérapie :
Minéraux : zinc, magnésium L-thréonate*, sélénium.
Vitamines : A, B, C, D, E, K. Ces vitamines antioxydantes contribuent à la santé cérébrale et à la synthèse des neurotransmetteurs.
Acides aminés : L-glycine, N-acétylcystéine et acétyl-L-carnitine.
Polyphénols : curcumine, resvératrol, quercétine, EGCG.
Coenzyme Q10 : antioxydant essentiel pour qui soutient la respiration et les structures des mitochondries. Il protège les systèmes : cardiovasculaire, immunitaire, nerveux et musculaire.
*Composé breveté à haute biodisponibilité capable d'améliorer la mémoire de travail, la mémoire à court et à long terme et l'apprentissage.
Ces éléments essentiels jouent des rôles variés et cruciaux dans le maintien et l'amélioration des fonctions cognitives. Leur combinaison offre des bienfaits neuroprotecteurs, améliorant la mémoire, l'attention et les fonctions cérébrales globales.
Oligothérapie :
Manganèse/cobalt.
Précurseur hormonal :
La prégnénolone (hormone de la mémoire et de la concentration) est une neurohormone. Elle remplit des fonctions hormonales dans l’organisme, comme précurseur de la testostérone, des œstrogènes, de la progestérone et des corticosurrénales. Comme d’autres hormones, nos niveaux de prégnénolone diminuent avec l’âge. Mais celle-ci affecte également le système nerveux central. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit liée à la cognition, à la mémoire et à l’humeur.
Divers :
Bleu de méthylène : activation des mitochondries, amélioration de la mémoire.
Remarques :
Une supplémentation à long terme en acides gras oméga-3 peut réduire le risque de la maladie d’Alzheimer.
Un apport alimentaire en acides gras oméga-3, en particulier en DHA, peut réduire le risque de démence ou de déclin cognitif.
La supplémentation en vitamine B est associée à un ralentissement du déclin cognitif, en particulier dans les populations ayant bénéficié d'une intervention précoce et d'une intervention de longue durée.
Les polyphénols, dont le resvératrol et la curcumine, constituent un groupe diversifié de composés aux puissantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, jouant un rôle important dans la préservation des fonctions cognitives au cours du vieillissement. Les flavonoïdes, présents dans les baies, le thé vert et le cacao, sont également essentiels à la santé cognitive.
Le maintien de taux normaux de vitamine K peut également contribuer à la préservation de la mémoire chez les personnes âgées.
De nombreuses études ont exploré le rôle des composantes et des habitudes alimentaires sur le déclin cognitif lié à l'âge, et de plus en plus de preuves montrent que les combinaisons d'aliments et de nutriments peuvent avoir des effets synergétiques allant au-delà de ceux attribuables à chaque aliment ou nutriment pris individuellement.
Biologie :
Prégnénolone.
Statut antioxydant.
Statut en vitamines et minéraux.
Hémoglobine glyquée (HbA1c) qui est très liée à la mémoire. Des études épidémiologiques ont démontré une association entre le diabète et un risque accru de déclin cognitif chez les personnes âgées.
CRP-us.
Coenzyme Q10.
Fonction thyroïdienne : TSH, T3, T4, T3 reverse.
Fonction surrénalienne.
LBP (Lipopolysaccharide-Binding-Protein) : mise en évidence d’une dysbiose et d’une hyperperméabilité intestinales.
Génotypage ApoE4 : associé à un déclin plus précoce et plus rapide de la mémoire et à un risque accru de maladie d'Alzheimer.
N.B. La supplémentation alimentaire doit être impérativement individualisée en fonction des résultats biologiques.
Citations :
« Une récente méta-analyse révèle que les oméga-3 surpassent les médicaments pour contrer le déclin cognitif. » - Dr. Guillaume Fond, psychiatre
« Plus l’hémoglobine glycosylée est haute, plus la mémoire se détériore. » - Dr. Georges Mouton
« De plus en plus de preuves suggèrent que le maintien d'un niveau sain de graisse corporelle et d'un niveau accru de masse musculaire peut favoriser la santé de votre cerveau et ralentir le taux de vieillissement cognitif. » - Dr. Joseph Mercola
Article complémentaire :
La maladie d’Alzheimer
Sources :
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