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Sports d'endurance et développement musculaire

Article sport, culture physique


C'est incroyable le nombre de personnes qui croient que les sports d’endurance développent les muscles, même chez des sportifs, j'avais donc envie de faire un petit mot explicatif concis.


On pense de manière générale que les sports d’endurances, vélo, course à pied, natation, etc. développent les muscles. Si c’était le cas, les marathoniens pèseraient dans les 120 kg, les frères Borlée (athlétisme) également…


Vous me direz : « oui mais les nageurs ont une belle carrure », « les cyclistes ont de bonnes cuisses » je vous répondrai : « oui, mais ils ont une préparation en salle de musculation ! »


Mais pourquoi ça ne développe pas ?


Pour qu’il y ait développement musculaire, il doit y avoir micro-déchirures de fibres musculaires, reconstruites ensuite grâce au repos et à l’apport de nutriments dont les acides aminés font parties. Hors, les sports d’endurance ne provoquent pas ces micro-déchirures car l’effort n’est pas suffisamment violent. En plus comme on le sait, un entrainement long de + d’une heure provoque une montée du cortisol (hormone catabolisante) et un surentraînement une baisse de la testostérone. Tout ceci n’est pas favorable à la croissance musculaire. Les culturistes ‘naturels’ savent qu’ils ne doivent pas dépasser soixante minutes d’entraînement car leur niveau de testostérone commence à descendre après 45 minutes…

Par contre, les sports d’endurance sont bénéfiques pour le système cardiovasculaire, le système lymphatique, le métabolisme et la condition physique.


Destruction de la fibre musculaire (catabolisme). Pour développer au maximum leurs muscles, les culturistes suivent une stratégie bien précise qui a pour principe de détruire la structure du muscle pour mieux la reconstruire et la remodeler.


Au moyen de machines, du poids du corps ou d'haltères, le culturiste fait plusieurs séries de lever de poids pour augmenter progressivement sa résistance. En se contractant, le muscle brûle de plus en plus de sucre, libère de l'énergie, et se fatigue. Le culturiste s'impose des séries d'exercices pour ne pas donner le temps au muscle de récupérer complètement et pour l'obliger à compenser.


Multiplication des filaments musculaires (anabolisme). Résultat de ces exercices : les micro-filaments musculaires se déchirent et le sang apporte des éléments de réparation, puis des éléments de reconstructions, les filaments musculaires cicatrisent et leurs nombres augmentent.


A chaque séance d'exercice, les différents muscles du culturiste s'adaptent à l'effort et se développent de plus en plus, grâce à la combinaison de l’entrainement (catabolisme) et du repos avec apport de nutriments (anabolisme). C'est ce que l'on appelle la prise de masse musculaire.


La culture physique augmente les capacités d’adaptation du corps : l’hormèse et est recommandée en hygiénisme.


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