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  • La tendinite

    Article naturopathique Un petit article pour une affection courante de type cristalloïdale . La tendinite ou tendinopathie est une forme de rhumatisme , c’est l’ inflammation d’un tendon. Le tendon est un tissu conjonctif avec une structure de collagène , d’eau et d’élastine qui relie les os aux muscles. Les hommes sont généralement plus touchés que les femmes.   Causes : Le déséquilibre acido-basique . L’excès d’ aliments acidifiants ( produits laitiers , céréales , charcuteries, abus de protéines , alcool). La déshydratation. L’ alimentation inflammatoire. L’ hyperuricémie . Les médicaments : antibiotiques (fluoroquinolones), statines qui peuvent provoquer la rupture d'un tendon. Les poisons overtoniens , dont le café et l’alcool (déshydratation, inflammation, purines, acide urique ). Les carences ou les déficits nutritionnels. Des mouvements sportifs mal réalisés. La porosité intestinale qui surcharge le foie , les reins et maintient un état inflammatoire. Une dysbiose à dominante fongique. La fatigue . Le manque de testostérone qui a un rôle réparateur et protecteur sur les tissus musculosquelettiques. Un déficit en hormone de croissance peut affecter la structure des tendons et nuire au processus de réparation. Un manque de cortisol peut entraîner des douleurs musculo-articulaires, une fatigue intense et une moins bonne récupération, rendant les tendons plus fragiles et sujets aux blessures. Facteurs aggravants : L’âge. Le surpoids. La sédentarité. Le diabète (l’hyperglycémie joue un rôle dans l’apparition des tendinites). Le stress est un élément acidifiant.   Biologie : CRP et CRP-US. Statut en acides gras et en antioxydants. Fonction rénale. Equilibre hydrominéral : calcium, magnésium érythrocytaire, sodium, potassium, phosphore, vitamine D. Acide urique . L’hémoglobine glyquée (HbA1c). Testostérone totale et libre. Cortisol libre à 08h00. Hormone de croissance : IGF-1 & IGFBP-3. Zinc, cuivre, sélénium. Coenzyme Q10.   Prenons soin de nos articulations en corrigeant nos erreurs existentielles et évitons la tendinite chronique qui pourrait évoluer vers la rupture d’un tendon…   Solutions :   Nutrition : Adopter une alimentation anti-inflammatoire riche en polyphénols , variée, biologique , équilibrée de type paléolithique . Diminuer les aliments acidifiants . Consommer du bouillon d’os aux légumes riche en collagène et en minéraux. Equilibrer les acides gras , en veillant notamment au bon ratio oméga-6/oméga-3 : 2/1 ou 3/1. Consommer assez de fibres. Boire suffisamment et régulièrement une eau de qualité pour rester bien hydraté. Boire des jus de légumes biologiques fraîchement pressés à l’extracteur.   Hygiène de vie : Transpirer : pratiquer le sauna et garder une activité physique adaptée, maintenir l’articulation touchée en mouvement sans exagération. Faire une purge magnésienne. Prendre soin de nos émonctoires  : foie , intestins, reins. Augmenter la testostérone .   Supplémentation : Nutrithérapie  : Oméga-3 : 3 grammes par jour en curatif, 2 grammes en prévention. Vitamines C et D. Magnésium citrate ou bisglycinate + vitamine B6. Zinc organique ou chélaté le soir à distance du cuivre. Sélénométhionine. N-acétylcystéine. L-glycine . Soufre organique MSM. Coenzyme Q10 . Collagène d’origine bovine au moins 10 grammes par jour. Oligothérapie catalytique per os le matin à jeun : Silicium organique + cuivre : 2 fois par jour. Plasma marin de Quinton en isotonique : 200 à 300 ml par jour. Phytothérapie : Harpagophytum, curcumine sans pipérine si le problème devient chronique. Tisane rénale antiacide « La Royale » : feuille de cassis, orthosiphon, pariétaire, fumeterre, romarin, pensée sauvage, fleur de sureau, verge d’or, queue de cerise, fraisier sauvage. L’aubier de tilleul. Aromathérapie : huiles essentielles en local : 5 g d’eucalyptus citronné + 1 g de gaulthérie + 1 g de menthe poivrée + 1 g d’immortelle. Massage : Masser le tendon en profondeur et en force pendant 2 minutes jusqu’à la limite de l’insupportable pour accélérer le processus de réparation par afflux sanguin. Poser un cataplasme d’argile verte in situ pendant 20 minutes 2 fois par jour. Alterner le chaud et le froid ce qui permet d’activer la circulation et de détendre les muscles. Thérapie à la lumière rouge .   Citations : « Si le rein a perdu de sa mobilité, sa fonction sera réduite et donc l’hydratation du corps et plus particulièrement des tendons sera insuffisante provoquant dès lors tout type de pathologie tendineuse. » - Thierry Blain, kinésithérapeute « Le terrain donne naissance aux troubles. Par conséquent, le traitement des troubles doit passer par le traitement du terrain. Traiter seulement les symptômes sans modifier le terrain , c’est préparer des récidives, des transferts morbides ou des aggravations, mais rarement des guérisons durables. »  - Christopher Vasey, naturopathe « Généralement, il y a un syndrome caractéristique qui joue un rôle majeur dans la genèse des pathologies rhumatismales : c’est le syndrome de déminéralisation , qui résulte surtout d’une insuffisance métabolique des substances acides. La cause réelle, unique et primaire des tous les rhumatismes est l’acidité ! » - Christian Brun, naturopathe   Articles complémentaires : L’inflammation Quelques règles alimentaires basiques Les lipides

  • Troubles de la mémoire et déclin cognitif

    Article naturo-hygiéniste Description : Le déclin cognitif est une préoccupation majeure chez les personnes âgées. Le risque de développer un déclin cognitif après 65 ans est estimé à 30-40 %. Au-delà de 50 ans, toute plainte se rapportant à la mémoire doit être explorée car elle peut être les prémices d’un déclin cognitif banal lié à l’âge ou d’une pathologie neurodégénérative dont la prise en charge précoce est essentielle afin d’éviter la dégénérescence et la perte d’autonomie. 50% des personnes présentant des troubles cognitifs légers développent une démence, le stade le plus grave du déclin, dans les 3 ans. Une approche holistique et naturelle, combinant alimentation équilibrée , mode de vie et supplémentation, est primordiale au maintien de la santé cognitive et de la qualité de vie des personnes âgées.   Les personnes qui sont conscientes de leur perte de mémoire ne souffrent généralement pas de démence.   Symptômes : Pertes de mémoire Oublis passagers Difficultés de concentration Difficultés d’apprentissage Changements d’humeur   Causes : Déficits et carences alimentaires diverses : protéines , acides gras, vitamines, minéraux, antioxydants, polyphénols , fibres, etc. Excès de glucides alimentaires. Mode de vie toxique  : tabagisme, alcoolisme, toxicomanie, pollution, alimentation raffinées et ultra-transformée. Médicaments : somnifères, antidépresseurs, anxiolytiques, antiépileptiques, codéine, morphine, statines, etc. Sédentarité. Stress oxydatif. Dysbiose intestinale . Manque d’activités et de stimulations cognitives : lecture, écriture, mots croisés, apprentissage d’une langue étrangère ou d’une discipline, etc. L’ insomnie et les troubles du sommeil. Déficit en cholestérol . Déficit en prégnénolone. Déficit en testostérone , de faibles niveaux ont été associés au déclin cognitif. Déficit en neurotransmetteurs . Consommer de l' alcool de manière excessive a surtout un impact négatif sur la mémoire à court terme, mais aussi parfois sur la mémoire à long terme. Si cette consommation excessive n'est pas stoppée, elle conduira à une démence alcoolique. Des troubles de la mémoire à long terme apparaissent et les compétences intellectuelles se dégradent davantage. Troubles neurocognitifs après chirurgie cardiaque dans 30 à 80% des cas. Ces troubles sont transitoires et ne peuvent excéder à une année. La circulation extracorporelle augmente la fréquence de ces troubles jusqu'à six mois, mais non à deux et à cinq ans.   Facteurs de risques : Hypertension Hypothyroïdie Diabète Obésité Dépression Isolement social   Solutions : La suppression des causes et la correction de l’hygiène de vie. L’adoption d’une alimentation saine , équilibrée, mesurée et nutritive. La supplémentation nutritionnelle en acides gras , vitamines, minéraux, antioxydants, polyphénols , caroténoïdes et fibres est d’une importance cruciale pour la préservation de la santé cognitive. La pratique d’une activité physique régulière améliore la santé physique et cognitive. Le renforcement des contacts sociaux.   Phytothérapie : Ail et extrait d’ail. Gingko biloba. Ashwagandha . Champignon crinière de lion : 250 mg par jour pendant 16 semaines. Bacopa monnieri. Gemmothérapie : complexe mémoire.   Micro-Immunothérapie : LABO LIFE 2LMEM-SENIOR : soutien immunitaire dans les pathologies liées à la mémoire par le vieillissement.   Nutrithérapie : Acides gras oméga-3 . Minéraux : zinc, magnésium L-thréonate*, sélénium. Oligo-élément : bore , il joue un rôle dans l’amélioration des fonctions cognitives, les performances cérébrales et la mémoire à court terme chez les personnes âgées. Vitamines : A, B, C, D, E, K. Ces vitamines antioxydantes contribuent à la santé cérébrale et à la synthèse des neurotransmetteurs. Acides aminés : L-glycine , N-acétylcystéine, L-tyrosine et acétyl-L-carnitine. Créatine : Des études suggèrent qu'elle peut améliorer les fonctions cognitives, la mémoire et réduire la fatigue mentale.  Polyphénols  : curcumine, resvératrol, quercétine, EGCG. Shilajit. Coenzyme Q10  : antioxydant essentiel pour qui soutient la respiration et les structures des mitochondries . Il protège les systèmes : cardiovasculaire, immunitaire , nerveux  et musculaire. *Composé breveté à haute biodisponibilité capable d'améliorer la mémoire de travail, la mémoire à court et à long terme et l'apprentissage.  Ces éléments essentiels jouent des rôles variés et cruciaux dans le maintien et l'amélioration des fonctions cognitives. Leur combinaison offre des bienfaits neuroprotecteurs, améliorant la mémoire, l'attention et les fonctions cérébrales globales.    Oligothérapie : Manganèse/cobalt.   Précurseur hormonal : La prégnénolone (hormone de la mémoire et de la concentration) est une neurohormone. Elle remplit des fonctions hormonales dans l’organisme, comme précurseur de la DHEA, de la testostérone , des œstrogènes, de la progestérone et des corticosurrénales. Comme d’autres hormones, nos niveaux de prégnénolone diminuent avec l’âge. Mais celle-ci affecte également le système nerveux central. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit liée à la cognition, à la mémoire et à l’humeur.   Divers : Bleu de méthylène : activation des mitochondries , amélioration de la mémoire.   Remarques : Une supplémentation à long terme en acides gras oméga-3 peut réduire le risque de la maladie d’Alzheimer . Un apport alimentaire en acides gras oméga-3 , en particulier en DHA, peut réduire le risque de démence ou de déclin cognitif. La supplémentation en vitamine B est associée à un ralentissement du déclin cognitif, en particulier dans les populations ayant bénéficié d'une intervention précoce et d'une intervention de longue durée. Les polyphénols , dont le resvératrol et la curcumine, constituent un groupe diversifié de composés aux puissantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, jouant un rôle important dans la préservation des fonctions cognitives au cours du vieillissement. Les flavonoïdes, présents dans les baies, le thé vert et le cacao, sont également essentiels à la santé cognitive. Le maintien de taux normaux de vitamine K peut également contribuer à la préservation de la mémoire chez les personnes âgées. De nombreuses études ont exploré le rôle des composantes et des habitudes alimentaires sur le déclin cognitif lié à l'âge, et de plus en plus de preuves montrent que les combinaisons d'aliments et de nutriments peuvent avoir des effets synergétiques allant au-delà de ceux attribuables à chaque aliment ou nutriment pris individuellement.    Biologie : Prégnénolone. Profil des acides gras . Statut antioxydant : zinc, cuivre, sélénium, vitamines A, C, E, CoQ10, glutathion réduit, SOD, Anticorps anti-LDL oxydées. Vitamines B9, B12, D, phosphore. Hémoglobine glyquée (HbA1c) qui est très liée à la mémoire. Des études épidémiologiques ont démontré une association entre le diabète et un risque accru de déclin cognitif chez les personnes âgées. CRP-us. Coenzyme Q10. Fonction thyroïdienne : TSH, T3, T4, T3 reverse. Fonction surrénalienne. Fonction gonadique. LBP (Lipopolysaccharide-Binding-Protein) : mise en évidence d’une dysbiose et d’une hyperperméabilité intestinales . Génotypage ApoE4 : associé à un déclin plus précoce et plus rapide de la mémoire et à un risque accru de maladie d'Alzheimer .  N.B. La supplémentation alimentaire doit être impérativement individualisée en fonction des résultats biologiques.   Citations : « Une récente méta-analyse révèle que les oméga-3 surpassent les médicaments pour contrer le déclin cognitif. » - Dr. Guillaume Fond, psychiatre « Plus l’hémoglobine glycosylée est haute, plus la mémoire se détériore. »  - Dr. Georges Mouton « De plus en plus de preuves suggèrent que le maintien d'un niveau sain de graisse corporelle et d'un niveau accru de masse musculaire peut favoriser la santé de votre cerveau et ralentir le taux de vieillissement cognitif. » - Dr. Joseph Mercola   Article complémentaire : La maladie d’Alzheimer   Sources : https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10447496/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34432056/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37050953/ https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10746024/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35659061/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36469335/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31333085/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17132744/ https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1279796008000247 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0197018620300991?via%3Dihub https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/sympt%C3%B4mes-des-maladies-du-cerveau-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/perte-de-m%C3%A9moire

  • Le syndrome métabolique

    Article naturo-hygiéniste Un sujet d’actualité sanitaire et une vraie pandémie qui, selon l’OMS, touche plus d’un milliard de personnes dans le monde et un français sur cinq. Les individus atteints sont de plus en plus jeunes. Description : Le syndrome métabolique ou syndrome d’insulinorésistance regroupe un ensemble de dysrégulations métaboliques. C’est une affection de civilisation épidémique planétaire liée au mode de vie occidental. Ce problème de santé récent est devenu le principal risque sanitaire du monde moderne et de loin la principale cause de morbidité et de mortalité mondiale. Coût en soins de santé : astronomique ! Adopter un mode de vie sain peut ralentir ou empêcher l'apparition de problèmes de santé graves liés au syndrome métabolique.   Symptômes et signes physiologiques : Tour de taille important (graisse viscérale et abdominale). Homme : > 94 cm / femme : > 80 cm. Hyperglycémie (résistance à l’insuline) : > 110 mg/dL ou 1,10 g/L. Dyslipidémie : cholestérol LDL élevé et HDL baissé : < 40 mg/dL (hommes), < 50mg/dL (femmes). Triglycérides élevés : > 1,5 g/L ou > 150 mg/dL. Hypertension  :  ≥ 130/85. Remarques  : Il faut minimum 3 de ces 5 critères pour diagnostiquer le syndrome métabolique. On peut ne pas être en surpoids et être en syndrome métabolique.   Ces signes physiologiques sont associés à un taux élevé d’insuline dans le sang. Malgré cet hyperinsulinisme, les cellules n’assimilent plus le glucose et sa concentration sanguine augmente : > 1 g/L. Une insuline et une glycémie à jeun élevées signent une insulinorésistance. L’insulinorésistance est un état inflammatoire qui augmente le risque de développer à la fois un prédiabète et un diabète de type 2 . Une consommation excessive de glucides stimule la production d'insuline, l'hormone responsable du stockage des graisses. Le corps humain contient 5 litres de sang dont 5 grammes de glucose (1 cuillère à café). Une fois cette quantité de glucose dépassée, nous rentrons en résistance à l’insuline. C’est à ce moment que les troubles métaboliques commencent…   Glucides -> hyperglycémie -> hyperinsulinisme -> insulinorésistance -> graisse abdominale -> hypertension   Glucotoxicité ou lorsque le sucre devient toxique pour l’organisme : La glucotoxicité fait référence à un taux de sucre sanguin trop élevé, trop longtemps et trop souvent (hyperglycémie chronique) ce qui accentue les anomalies de l'insulinosécrétion et de l'insulinorésistance. Cette image représente 8 abdomens d’homme vus en coupe par IRM. Chacun de ces hommes présente la même circonférence abdominale et abrite pourtant une quantité de graisses différente. La graisse est représentée en blanc. L’équivalent en litres est indiqué sous chaque vue en coupe. Comme vous pouvez le voir, la graisse s’accumule de manière périphérique (au niveau de la peau) et de manière viscérale, au milieu des organes. Il est donc possible d’avoir de la graisse visible, c’est-à-dire la graisse sous-cutanée qui provoque des bourrelets, et de la graisse invisible, cachée au plus profond de notre corps, entre nos organes. Avec cette image, vous constatez qu’avoir des bourrelets n’est pas forcément le signe que vous avez également de la graisse viscérale, et inversement. © Wikipedia.org . En perturbant le fonctionnement des organes, la graisse viscérale est bien entendu la plus dangereuse pour la santé. Elle favorise l’insulinorésistance. Les maladies associées au syndrome métabolique : Obésité Diabète de type 2 Maladies cardiovasculaires, infarctus, AVC Hyperuricémie , goutte Maladies rénales ( lithiasique ) et hépatiques ( stéatose hépatique ) Apnée du sommeil Dysbiose du microbiote intestinal : un microbiote sain prévient de nombreuses maladies cardiovasculaires ainsi que le syndrome métabolique et le diabète . Psoriasis , lichen plan Fatigue chronique Inflammation chronique qui peut souvent être à l'origine de douleurs articulaires Troubles immunitaires Testostérone basse Troubles de l’érection Migraine Syndrome des ovaires polykystiques Maladie d’Alzheimer Cancer   Les causes et les solutions sont semblables à celles de l’obésité et du diabète de type 2.   Causes : La consommation d’aliments ultra-transformés est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, de syndrome métabolique et d’obésité. L’excès de glucides en général et de sucres raffinés en particulier (sucre, sodas, sirops, fruits, jus de fruits, alcool , friandises, miel, pommes de terre, céréales  : pain, pâtes, riz, muesli, pâtisseries, viennoiseries, gâteaux, biscuits, etc.). Les fast-foods. Le stress chronique induisant des modifications hormonales. Augmentation du cortisol et de l’adrénaline -> augmentation de la glycémie. Le cortisol empêche de sortir de la résistance à l’insuline. Le déséquilibre nutritionnel en lipides . Le grignotage . La sédentarité. Le dysfonctionnement mitochondrial . L’ hypothyroïdie .   La priorité absolue est la réduction plus ou moins drastique des apports en glucides.   Solutions : Adopter une alimentation saine , biologique , équilibrée, mesurée, nutritive et digeste. «  High fat / low carb  » de type paléo . Réduire la quantité de glucides et l’insulinosécrétion. Augmenter les lipides en bon équilibre dont les graisses animales. Prendre le premier repas de la journée composé de protéines , de lipides et de légumes (fibres) sans glucides , particulièrement si le taux de cortisol est bas. Le second repas sera composé de protéines , de lipides , de légumes et d’une portion réduite de glucides . Commencer tous les repas par quelques bouchées de protéines et de lipides avant les glucides . Il n’y a pas de réponse à l’insuline avec les graisses et les protéines . Ne jamais consommer de glucides seuls. Les fruits seront consommés dans les 15 minutes suivant le repas. Pratiquer le jeûne intermittent avec deux repas complets par jour. Consommer suffisamment de sel  : 4-5 gr/J. Trop peu de sel aggrave la résistance à l’insuline. Pratiquer une activité physique régulière. Améliorer la qualité du sommeil et dormir suffisamment. Arrêter le tabac . Arrêter le grignotage . Réduire le stress .   Une méta-analyse de 2016 de 50 études prospectives et essais contrôlés randomisés a montré que plus l'adhésion au régime méditerranéen est grande, plus la réversion du syndrome métabolique et de ses composants est importante. Prendre 2 repas complets par jour pauvres en glucides  limitera l’hyperglycémie et l’hypoglycémie réactionnelles réduisant progressivement la résistance à l’insuline. Nutrithérapie : Oméga-3 . Vitamine D : métabolisme glucidique. Quelques études cliniques ont associé une insuffisance en cette hormone au développement de la résistance à l’insuline et du diabète . La vitamine D stimule également le métabolisme des graisses en imitant l’effet des stéroïdes anabolisants, notamment via leurs actions sur l’insuline et le cortisol. Vitamines A, C & E : antioxydantes. Vitamine K2 MK-7 : améliore le métabolisme du glucose. Coenzyme Q10  : effets bénéfiques sur le métabolisme, la respiration mitochondriale , la production d’énergie, le stress oxydatif , l’ inflammation , l’ hypertension , le diabète , la résistance à l’insuline et l’obésité. Acide R alpha lipoïque : réduit la résistance à l’insuline et la glycémie. Soutient l’activité mitochondriale et la production d’énergie. Magnésium citrate ou bisglycinate (régulation de l'insuline et de la glycémie) + L-taurine. L-carnitine : diminue la sensibilité et la résistance à l'insuline. Stimule les métabolismes mitochondriaux et la production d’ATP. N-acétylcystéine : précurseur du glutathion. Réduit les risques du syndrome métabolique grâce aux effets antioxydants, anti-inflammatoires et vasodilatateurs. Favorise et protège les fonctions hépatiques. L-glycine  : précurseur du glutathion. Meilleure gestion de la glycémie et de la réponse à l’insuline. Améliore la qualité du sommeil. Indiqué dans l’obésité, la stéatose hépatique , les maladies cardiovasculaires et l’ hypertension . Polyphénols  : ils agissent grâce à des effets antioxydants et régulent le système insuline/glucose. Shilajit. Bore  : peut augmenter les concentrations de 17-bêta-estradiol et de testostérone en réduisant leur conversion en formes inactives. Cette influence a des implications importantes pour l'équilibre métabolique global. Créatine : régulation métabolique globale, prévention de la résistance à l'insuline, maintien d’un métabolisme actif.   Oligothérapie : Chrome   Phytothérapie : Curcumine  : baisse de l’ inflammation , de la glycémie, des triglycérides et de l'indice HOMA. Gingembre : une étude a démontré que la consommation quotidienne de 3 grammes de poudre de gingembre pendant 8 semaines pouvait améliorer la résistance à l’insuline, la glycémie à jeun et l’hémoglobine glyquée chez des diabétiques de type 2. Berbérine  : améliore le poids corporel, les niveaux de triglycérides, augmente la sensibilité à l'insuline, régule à la baisse les gènes impliqués dans la lipogenèse et réduit la pression artérielle . 500-750 mg/repas. Cannelle : antioxydantes et anti-inflammatoires : augmente la sensibilité à l'insuline, régule la glycémie et la pression artérielle. 250 mg/J. Extrait d’ail : riche en composés bioactifs avec de puissantes activités anti-inflammatoires, antioxydantes et neuroprotectrices. Il réduit la tension artérielle, le  diabète , les lipides sanguins  et les triglycérides. Il améliore la santé cardiovasculaire. Ortie dioïque (parties aériennes) : aide à contrôler la glycémie et prévient les dommages au foie . Fenugrec régulerait le taux de sucre sanguin, les triglycérides et atténuerait l’insulinorésistance. Inuline (prébiotique) : sauf en cas de SIBO . Biologie : Bilan glucidique dont : glycémie et insuline à jeun, HbA1c, indice HOMA. Bilan lipidique. Bilan thyroïdien. Bilan surrénalien dont cortisol sur 24h. Bilan hépatique. Bilan dysbiose et porosité intestinale  : LBP (Lipopolysaccharide-Binding-Protein), Métabolites Organiques Urinaires. CRP-us. Profil en acides gras . Statut antioxydant dont cholestérol LDL oxydé (facteur de risque athéromateux et cardio-vasculaire), zinc, coenzyme Q10. Glutathion. Vitamine D .   Citations : « Le syndrome métabolique augmente aussi de manière générale le risque de cancer. » -  Pr. Boris Hansel « L’insulino-résistance est liée de près au surpoids et surtout à l’obésité abdominale puisque les cellules adipeuses en excès libèrent un signal chimique qui rend inopérants les récepteurs à insuline des autres cellules. Ceci va réduire leur capacité à absorber le glucose. » - Christian Brun « Le jeune intermittent peut potentiellement prévenir, contrôler et soigner les maladies métaboliques chez les humains. »  - Pr. Satchin Panda « Toutes les boissons sucrées sont toxiques. » - Marion Kaplan « Les édulcorants favorisent la porosité intestinale, le développement du prédiabète, de l’insulinorésistance et du diabète. »  - Dr. William Berrebi « La baisse du cholestérol HDL est causée par la diminution de la consommation de graisses animales saturées et oméga-9, mais aussi par la diminution de l’activité physique. »  - Dr. Boris Dufournet « Une seule nuit de mauvais sommeil suffit à augmenter le cortisol de manière démontrable le lendemain et à avoir une résistance à l’insuline plus importante. Le stress et l’inflammation contribuent absolument à l’hyperinsulinisme et à la résistance à l’insuline. » - Pr. Benjamin Bikman « Le cortisol joue un rôle de protection contre l’hypoglycémie sévère. Toutefois, lorsqu’il reste constamment élevé, il crée un cycle de fringales et de dysfonctionnements métaboliques. »  - Dr. Joseph Mercola   « Plus on grossit, plus le vieillissement cellulaire s’accélère. La graisse abdominale sécrète par ailleurs beaucoup de messagers connus pour favoriser les processus inflammatoires. »  - Dr. Claude Chauchard Articles complémentaires : Le diabète de type 2 . La stéatose hépatique . Les glucides . Les lipides . Le cholestérol . Les céréales et amidons . L’activité physique . Le grignotage ou la méga-nuisance alimentaire . L'alimentation paléo .

  • La coenzyme Q10

    Article de nutrithérapie Coenzyme Q10 : l’indispensable alliée de l’énergie cellulaire Mentionnée à de nombreuses reprises dans le paragraphe « nutrithérapie » de ce blog, il était temps de lui dédier un article complet. La Coenzyme Q10 (CoQ10) est une molécule que j’affectionne particulièrement et que j’utilise quotidiennement, tant ses effets sont vastes et scientifiquement documentés. La CoQ10 est une substance liposoluble, proche d’une vitamine, synthétisée naturellement par toutes nos cellules. Elle joue un rôle fondamental dans la production d’énergie mitochondriale et dépend du cholestérol pour être fabriquée. Aujourd’hui, elle est devenue un complément phare en médecine fonctionnelle, en micronutrition et dans les approches anti-âge : plus de 18.000 études ont exploré ses bénéfices. Compte tenu de son rôle central dans le métabolisme cellulaire, il n’est pas surprenant qu’une baisse de CoQ10 soit associée à de nombreuses pathologies. Son taux diminue naturellement avec l’âge, mais aussi sous l’effet du stress chronique, du tabagisme, de l’alcool, des efforts physiques intenses, de certaines maladies et des statines (médicaments anticholestérol). Une carence peut entraîner une baisse d’énergie, une intolérance à l’effort et une vulnérabilité accrue des tissus nerveux. La CoQ10, associée à la vitamine E, contribue également à protéger les membranes cellulaires contre le stress oxydatif et la peroxydation des lipides.   « Un puissant antioxydant et anti-inflammatoire qui active les mitochondries et l’énergie. »   Bienfaits de la CoQ10 (Ubiquinone) :  1. Production d’énergie Rôle essentiel dans la synthèse d’ATP via les mitochondries (les « centrales énergétiques » de nos cellules). La réduction du nombre de mitochondries et leur moindre efficacité avec l’âge est l’une des principales causes du vieillissement — la CoQ10 aide à maintenir leur fonctionnement. 2. Impact des statines Les statines inhibent la synthèse de CoQ10 : cela explique la fatigue , les crampes, les myalgies, les tendinites , la baisse de libido et certains troubles digestifs observés chez de nombreux utilisateurs. 3. Antioxydant majeur Neutralise les radicaux libres, ralentit les processus de vieillissement cellulaire. Protège les membranes lipidiques, notamment en synergie avec la vitamine E. 4. Anti-inflammatoire Réduit les marqueurs inflammatoires, avec un effet dose-dépendant. 5. Effets cardiovasculaires Effet anti-hypertenseur à forte dose. Améliore la contraction cardiaque (effet tonicardiaque). Protège les vaisseaux et le cœur, utile dans l’insuffisance cardiaque fonctionnelle. 6. Système nerveux et cérébral Intérêt dans les maladies neurodégénératives ( Parkinson , déclin cognitif , migraine …). Soutien à la neurotransmission et à la production d’énergie neuronale. 7. Performance physique Améliore l’endurance, la récupération et la capacité musculaire. Réduit le stress oxydatif lié à l’effort. 8. Métabolisme et glycémie Améliore la sensibilité à l’insuline dans le diabète de type 2 . Influence positive sur le profil lipidique. 9. Fertilité Soutient la qualité ovocytaire et la mobilité des spermatozoïdes (effet reconnu en nutrithérapie). 10. Brûleur de graisses L’association CoQ10 + acétyl-L-carnitine (1.500 à 1.800 mg) améliore efficacement l’oxydation des graisses tout en augmentant l’énergie disponible.   Indications principales : La CoQ10 est utilisée dans : Vieillissement général et santé de la peau (rides, élasticité) Fatigue chronique et baisse d’énergie Sport : performance & récupération Troubles cardiaques Syndromes métaboliques  : diabète , obésité , hypertension , hyperlipidémie , cancer Maladies neurodégénératives ( Parkinson , Alzheimer ) Inflammation chronique Migraine DMLA, vieillissement oculaire Fibromyalgie Sarcopénie (fonte musculaire liée à l’âge) Fertilité Soutien des mitochondries (ralentissement du déclin) Accompagnement complémentaire dans certains cancers (jamais en substitution d’un traitement médical)   Précurseurs : Pour fabriquer naturellement la CoQ10, l’organisme a besoin de : Phénylalanine L-tyrosine Magnésium Sélénium Vitamines B1, B6, B9 et E Une alimentation insuffisante en ces nutriments ou un stress chronique peut réduire la synthèse endogène.   Biologie (bilan micronutritionnel) : Coenzyme Q10 (sanguine) : cible fonctionnelle optimale : 1.500 à 2.500 µg/L Magnésium érythrocytaire Sélénium Vitamines B9, B12, E Ces analyses font parties des bilans utilisés en médecine fonctionnelle & anti-âge.   Forme et dosage : Forme recommandée : Ubiquinone (Myoqinon) forme la mieux documentée, stable et efficace. Posologie : 100 à 200 mg/jour, 6 jours/semaine À prendre avec un repas contenant du gras (améliore fortement l’absorption) Doses renforcées : Selon une étude de 2023, 300 à 400 mg/jour inhibent davantage les marqueurs inflammatoires. Synergie : Vitamine E (antioxydant complémentaire)   Remarques importantes : Aucune preuve solide ne montre que la forme ubiquinol  (plus coûteuse) soit supérieure à l’ubiquinone bien formulée dans une base lipidique (ex. huile de soja). La vitamine C prise en même temps diminue l’absorption de la CoQ10. La présence d’huile augmente significativement la biodisponibilité.   Éléments complémentaires utiles en médecine fonctionnelle pour un soutien mitochondrial global : Cette supplémentation est souvent associée à : acétyl- L-carnitine acide R α-lipoïque (ALA) magnésium PQQ oméga-3   Remarques : Stress oxydatif : Un excès de radicaux libres, dû au stress chronique, au manque de sommeil ou à un régime pauvre en nutriments, augmente les besoins en CoQ10. Microbiote : Une dysbiose du microbiote intestinal réduit aussi la production endogène de CoQ10 (via perturbation des vitamines B et du métabolisme énergétique). Terrain métabolique : Les personnes insulinorésistantes , obèses ou sous statines ont des besoins plus élevés.   Citations : « A moins de 900 µg/L de coQ10, on perd de la masse musculaire et de la masse cardiaque. »  - Dr. Stéphane Résimont « La capacité du foie à synthétiser la coenzyme Q10 diminue avec l’âge. »  - Roseline Gagnon « Certains effets secondaires des statines , comme les myalgies, pourraient s’expliquer par la chute de la coQ10 qui joue un rôle important dans la production d’énergie mitochondriale . »  - Brigitte Karleskind « Des études ont montré que de faibles taux de coenzyme Q10, laquelle a un grand nombre de propriétés antioxydantes en commun avec la vitamine E, peuvent contribuer directement au vieillissement, alors que des taux plus élevés ralentissent ce processus. »  - Dr. Earl Mindell   Article complémentaire : Les mitochondries

  • Rhume, refroidissement, état grippal : que faire dès les premiers symptômes ?

    Article de santé naturelle Une petite fiche pratique pour soulager et raccourcir la durée d’un rhume qui s'étend en moyenne sur 11 jours. Aucun remède et aucun médecin ne peuvent guérir une personne souffrante, c'est le corps qui se guérit tout seul. Mais on peut toujours lui donner un petit coup de pouce et l’accompagner dans l’expulsion des déchets qui l’encombrent.   Causes : Le rhume ne s’attrape pas ! ( Néosanté n°147 ). Il est principalement dû à une baisse des températures (refroidissement) et à un degré d’hygrométrie plus faible l’hiver. Nous n’avons d’ailleurs pas de rhume durant l’été, sauf peut-être lorsqu’on utilise exagérément la climatisation avec un air sec et froid. En effet, un écart brutal des températures et un air plus sec peuvent entrainer de l’irritation, des lésions et de l’ inflammation dans les muqueuses et tout le système respiratoire. Un mucus fluide et transparent recouvre nos voies respiratoires, il constitue une barrière protectrice et lubrifiante contre les particules étrangères. Si nos muqueuses se dessèchent, elles perdent une partie de leur effet protecteur. Cette réaction d’assèchement est bien visible sur notre peau avec l'apparition de gerçures aux mains, aux pieds et aux lèvres. N'omettons pas non plus l’impact de la pollution environnementale et des nanoparticules irritantes contenues dans l'air que nous respirons dans certaines zones ou dans l'habitat. Quels sont les symptômes dus à la respiration d'un air pollué : Irritation de yeux, Irritation et inflammation des voies respiratoires, Nez bouché ou nez qui coule. Mal de gorge, Maux de tête, Respiration sifflante ou difficulté à respirer, Toux, mucosités, Fatigue inhabituelle. Notons également que si notre duo émonctoriel intestin-foie est en mauvais état, l’organisme va avoir tendance à produire plus de mucosités, notamment au niveau ORL et respiratoire. Tout comme les plantes tropicales, les anthropoïdes d’origine tropicale que nous sommes ne vont pas bien lorsqu’ils sont exposés à des températures trop basses. D’autres cofacteurs peuvent être en cause, tels que : Une baisse d’ énergie vitale . Un déficit en certains micronutriments comme : les vitamines C , D & E, le zinc, le magnésium, le sélénium, etc. Une dysbiose du microbiote , une porosité intestinale ou une inflammation digestive. Une toxémie élevée. Le manque de transpiration et de perspiration.   Hygiène de vie : Arrêter impérativement de manger des aliments mucogènes  pendant la durée du rhume : pain, pâtes, biscuits, gâteau, riz, légumineuses, lait et autres produits laitiers, ainsi que de l’alcool et du sucre. Se reposer au chaud et au calme. Appliquer une bouillotte chaude sur le foie 2 à 3 x 30 minutes par jour (pas le soir avant d’aller au lit).   Nutrithérapie : Prendre 4 grammes d’ascorbate de magnésium en poudre avec un peu d’eau, ce qui soulagera les symptômes. Reprendre 4 gr dès que les symptômes reviennent, soit 1h, 2h ou 5h après la première prise selon le ressenti et ainsi de suite jusqu’à rémission. Prendre de la N-acétylcystéine (NAC) : 600 mg/J le matin ou le midi. Prendre 75 mg de zinc gluconate ou picolinate par jour dès le début du rhume et pendant sa durée. Prendre de la vitamine E et de la vitamine D3 : 60 UI/kg.   Conseil : à partir de 50 mg de zinc pris pendant plus de 2 semaines consécutives, il est recommandé de prendre du cuivre bisglycinate à 2 mg pour ne pas nuire à l’équilibre zinc/cuivre qui est essentiel. Le cuivre est également anti-infectieux et anti-inflammatoire. Phytothérapie et aromathérapie  : Appliquer en onction une synergie d’huiles essentielles sur le torse et/ou le dos : 5 gouttes de camphrier, 3 gouttes de menthe poivrée, 3 gouttes d’eucalyptus radié, 5 gouttes de térébenthine (pin maritime), 5 gouttes de ravintsara. Utiliser en suppositoires* le mélange suivant contre les   refroidissements, le rhume, la sinusite, l’état grippal, la bronchite : ravintsara, niaouli, eucalyptus radié, laurier noble, thym à thujanol (1 goutte de chaque par suppositoires de 3 ml) 2 x/J. Boire une tisane de plantes sudorifiques  pour augmenter la transpiration qui est une aide au rétablissement (tilleul, fleurs de sureau noir, gingembre, cannelle, camomille, coquelicot, thym) 1 litre par jour. Prendre de la propolis en spray buccal 4 x par jour. C’est un antibiotique naturel aux propriétés : antimicrobiennes, anti-inflammatoires, antifongiques, antiparasitaires, antioxydantes et immunostimulantes. Prendre de l’extrait d’ail noir vieilli aux repas qui seront légers et digestes. Phytothérapie préventive : Echinacée pourpre.   Oligothérapie : Faire une cure de cuivre/or/argent 3 x 15 ml /J. Pulvériser le nez avec un mélange de plasma de Quinton hypertonique (1/4 du volume) et de l’argent colloïdal ou du cuivre/or/argent (3/4 du volume).   *Préparation maison de suppositoires aux huiles essentielles : Se procurer un moule à suppositoires de 3 grammes par suppositoire. Faire fondre 18 grammes d’huile de coco bio au bain marie à environ 60 C°, pour 6 suppositoires de 3 gr. Incorporer et mélanger les huiles essentielles à l’huile de coco liquéfiée à 5%, soit 5 gouttes d’HE par suppositoire de 3 gr. Verser dans le moule et mettre au frigo 2 heures minimum. Articles complémentaires : Les infections ORL chroniques Un mot sur l'immunité Epidémies et contagion Notion de terrain

  • Thyroïdite d'Hashimoto

    Article naturo-hygiéniste Description : Inflammation chronique de la thyroïde qui détruit les cellules thyroïdiennes entraînant la diminution de la production des hormones T3 et T4. Le métabolisme est ralenti. C’est une maladie auto-immune, les anticorps attaquent les propres cellules et les tissus thyroïdiens de la personne atteinte. Le fonctionnement thyroïdien est étroitement lié au fonctionnement surrénalien. Les glandes surrénales complètent l’action de la glande thyroïde. Les femmes sont plus touchées que les hommes. Le succès du protocole naturel dépendra d’un diagnostic précoce et de la prise en charge prématurée. Symptômes : Asthénie Hypothyroïdie Dépression Prise de poids Frilosité Constipation Goitre Perte de cheveux, ongles cassants. Causes : La dysbiose et la porosité intestinales . Les carences nutritionnelles . Le stress et l' épuisement surrénalien . La baisse de l’ énergie vitale . Le manque de repos et de sommeil. Les vaccins et leurs adjuvants toxiques (ASIA : Syndrome Auto-immun/Inflammatoire induit par des Adjuvants). Les médicaments : Amiodarone, Interféron-alpha & beta, lithium, Interleukine. Biologie : Tester les anticorps anti-TPO (marqueurs de l’auto-immunité antithyroïdienne) > 35 kU/L. Iode (combler si carence). Zinc , magnésium . Vitamines D & E. Il n’y a pas de maladie auto-immune sans hyperperméabilité intestinale . Solutions : Corriger les causes. Arrêter complètement toutes les céréales , le gluten et les produits laitiers . Adopter une alimentation anti-inflammatoire, nutritive et hypotoxique rigoureuse , type : Seignalet ou paléo . Pratiquer le jeûne intermittent pour le repos digestif et glandulaire. Consommer de bons lipides et équilibrer les acides gras oméga-3-6-9. Consommer des jus de légumes frais et biologiques à l’extracteur. Eviter les fruits acides . Traiter le ralentissement digestif et les fermento-putrescences intestinales. Soigner le trio émonctoriel : foie-vésicule biliaire-intestins. Eliminer les toxiques , les métaux lourds et les poisons overtoniens . Pratiquer une activité physique adaptée combinée à un repos suffisant. Réduire le stress . S’ exposer au soleil . Vérifier l’apport et le taux sanguin de vitamine B12. Compléments alimentaires : Poudre de chair d’huitre pour le zinc et les minéraux organiques. Noix du Brésil 1-2/J pour le sélénium. Plasma marin de Quinton . Psyllium blond. Cure synergique contre les métaux lourds à base d’ail des ours, de chlorelle et de coriandre. Oligothérapie : manganèse/cuivre. Nutrithérapie : iode , zinc, vitamine D (régulation immunitaire), vitamine E, oméga-3, L-glutamine (réparation intestinale), magnésium organique + complexe de vitamines B + L-taurine. Phytothérapie : résine de guggul, ashwagandha, feuilles d’ ortie , berbérine . Gemmothérapie : bourgeons de cassis à action anti-inflammatoire et adaptogène. Citations : « On peut améliorer fortement l’état d’une personne hypothyroïdienne en adaptant son alimentation. C’est surtout vrai pour la maladie de Hashimoto. » - Dr. Benoît Claeys. « Quand les patients viennent me consulter, en général la plupart des cellules glandulaires sont détruites. Or si le régime est souvent capable d’éteindre la maladie auto-immune, il ne peut pas ressusciter les cellules mortes. » - Dr. Jean Seignalet « Les mêmes causes produisent les mêmes effets ; les mêmes troubles de santé reviendront inéluctablement si les mêmes habitudes incorrectes sont reprises. La Nature ne fait d’exception pour personne et nous subissons inexorablement les conséquences de nos actes. » - Dr. André Passebecq « Après maintes recherches par les praticiens experts en iode, il apparait clairement que la carence en iode est souvent la cause la plus directe de la maladie d’Hashimoto, associée à une carence en sélénium. » - Lynne Farrow, La Crise de l’Iode. « Toutes les affections auto-immunes découlent du déséquilibre de la flore intestinale. » - Dr. Natacha Campbell « Il faut toujours rechercher une maladie cœliaque en cas de thyroïdite auto-immune et vice versa. »  - Dr. Georges Mouton Article complémentaire : Les 9 facteurs de la santé intégrale L'alimentation paléo

  • L'iode

    Article de nutrition Description : L’iode est souvent cité dans les divers articles de ce blog tant son importance est significative vis-à-vis du soutien qu'il apporte au développement et au fonctionnement de l'organisme. Malheureusement, il est méconnu du grand public et les professionnels de santé n’en parlent pas assez et sont mal informés. Environ 70% de la population est carencée en iode. L’iode (I) a été découvert en 1811 par le chimiste français Bernard Courtois. C’est un oligo-élément indispensable au fonctionnement normal du corps humain qui en contient environ 20 mg. Il est excrété par les urines et la sueur. 70 à 80% sont stockés dans la glande thyroïde et son bon fonctionnement en dépend car il permet l’élaboration des hormones thyroïdiennes T3 et T4, mais d’autres organes en contiennent : Les ovaires Les seins La prostate Les glandes salivaires Les tissus conjonctifs Le système digestif et la muqueuse gastrique Le cerveau Le système hormonal, musculaire, cardiovasculaire, immunitaire et nerveux en ont aussi besoin. L'iode intervient également dans le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines .   La glande thyroïde est le chef d’orchestre du métabolisme.   La carence en iode peut se manifester par : De l’ hypothyroïdie Du crétinisme Un goître Une baisse immunitaire De le frilosité Des nodules thyroïdiens De la mastopathie (fibrokystes, nodules, douleurs ou gonflement mammaires) Des kystes ovariens ou sébacés ( acné kystique) Des fibromes utérins La maladie de Dupuytren La maladie de Lapeyronie La maladie de Raynaud La maladie d’ Hashimoto Une faiblesse musculaire Une prise de poids Des cancers  : sein, prostate, testicule Une perte de cheveux, de l’ alopécie Une peau sèche Des dermatoses ( psoriasis , eczéma , etc.) Un ralentissement du métabolisme et de la digestion Un ralentissement des fonctions cognitives (concentration, mémoire, etc.) Un retard de croissance De la fatigue physique, mentale ou sexuelle De l’ infertilité Des règles irrégulières ou douloureuses De la fibromyalgie De la constipation Du prostatisme De l’anxiété, de la dépression , du stress , de l’irritabilité, de la nervosité Des infections ORL à répétition Des œdèmes sous les yeux De l’ hypercholestérolémie Des allergies Du diabète de type 2 De l’arythmie cardiaque Du reflux gastrique Une digestion lente Une parasitose Un apport quotidien d’iode est hautement recommandé pour les femmes enceintes, ménopausées et les sportifs. Cristaux d'iode Sources alimentaires principales : Les algues et plantes marines. Le kombu, le varech et le laminaire séchés contiennent de 2.020 à 7.454 µg d’iode/gr. Les poissons de mer de 50 à 245 µg/100 gr. Les fruits de mer de 30 à 130 µg/100 gr. Le foie de morue 500 µg/100 gr.   Remarque  :  la cuisson détruit l’iode contenue dans les aliments.   En 1899, le manuel Merck cite l’iode comme la substance la plus utilisée contre les tumeurs.   Les besoins quotidiens : Ils varient de 75 µg à 225 µg. Des doses thérapeutiques peuvent aller jusqu’à 50.000 µg avec contrôle médical et test urinaire d’iodurie sur 24 heures. Le dosage urinaire de l'iode doit être supérieur à 110 µg /L. Les valeurs pour un fonctionnement optimal : 150-200 µg/L. Nous pouvons trouver des gélules contenant des algues comme du kelp/varech, du fucus vésiculeux ou de l’ascophylle noueux, mais attention, ces formes peuvent contenir des métaux lourds tels que de l'arsenic, du mercure, du plomb, du cadmium en quantité élevée et leur concentration en iode n’est pas toujours précise. L’iode est compatible avec le sélénium, le zinc, le cuivre et le silicium , mais incompatible avec le lithium. Attention : une ingestion excessive d'iode peut perturber la fonction thyroïdienne normale. Dose critique : Des revues récentes dans la population euthyroïdienne adulte avec apport iodé adéquat ont documenté que des apports bien au-delà de la limite d’apport maximal tolérable généralement proposé (de l’ordre de 600 µg/jour) et variant de 1,5 mg/jour à 32 mg/jour sont généralement bien supportés et n’entraînent pas d’altérations hormonales (T4 totale et libre, T3 totale et libre, TSH, Thyroglobuline). - Burgi, 2010 ; Leung & Braverman, 2014 ; Backer & Hollowel, 2000. Ce n’est qu’au-dessus de 30 mg d’iode/jour (30.000 µg) que des dysfonctions hormonales sont décrites chez les sujets initialement euthyroïdiens. Des études utilisant des doses de 3 à 6 mg pour traiter efficacement la maladie fibrokystique du sein pourraient révéler le rôle important de l'iode dans le maintien de l'architecture et de la fonction normales du tissu mammaire. L'iode peut également avoir d'importantes fonctions antioxydantes dans le tissu mammaire et d'autres tissus qui concentrent l'iode via le symporteur de l'iodure de sodium. – Lyne Patrick, 2018 La consommation moyenne d’iode chez les Japonais qui sont friands d'algues est de 1.000 µg par jour.   Les micronutriments qui renforcent l’assimilation et l’efficacité de l’iode au quotidien : Le magnésium : 200-400 mg Le sélénium : 200 µg. La vitamine C  : 2-3 gr/J. Les vitamines B, dont B2 et B3. Le sel de mer naturel (Guérande) : 2,5 gr dans la nourriture, contre les symptômes de détox du brome* et des autres toxiques qui peuvent être relargués dans l’organisme suite à la prise d’iode, ou le plasma marin de Quinton . *Elément toxique contenu dans les objets ignifugés de la vie quotidienne (retardateur de flammes). Le brome est antagoniste à l’iode et inhibe la fonction thyroïdienne. L’iode élimine les métaux lourds dont le brome en particulier.   Les ennemis de l’iode : Le chlore Le fluor Le brome Le tabac   Citations : « Nous sommes devenus carencés en iode depuis les années 70, parce que le brome, élément anti-iode, a purgé l’iode de notre corps ! »  - Lynne Farrow, La Crise de L’iode « Une hypercholestérolémie, dans 90-95% des cas, se résout en 2 à 3 semaines en traitant la thyroïde, puisqu’on a un hypométabolisme. » - Dr. Stéphane Résimont « On ne peut pas provoquer le cancer du sein chez des rats qui ont suffisamment d’iode. » - Dr. David Brownstein « Je réalise chaque année des centaines de dosages d’iode chez mes patients. J’affirme que seulement 10% de ces patients présentent un dosage de leur iode urinaire correct. » - Dr. Benoît Claeys « Dès que l’organisme est privé de l’un des nutriments indispensables, son fonctionnement est perturbé. » - Christopher Vasey « La carence en iode devient particulièrement critique pendant la grossesse en raison des conséquences de dommages neurologiques au cours du développement fœtal ainsi que pendant l'allaitement. »  - Lyne Patrick « Les National Institutes of Health expliquent que la carence en iode affecte la production d'hormone thyroïdienne. Sans suffisamment d'iode, les enfants peuvent souffrir d'un mauvais développement de leur cerveau et de leur système nerveux. Même une carence légère peut entraîner de légers problèmes de développement neurologique. »  - Dr. Joseph Mercola « L’iode c’est l’oligoélément de l’idéation, de la concentration, du bien-être en général et du métabolisme. »  - Dr. Paul Dupont « L’iode est essentiel pour la prévention du cancer de la prostate et du sein. »  - Dr. Benoit Claeys   Articles complémentaires : La thyroïdite d'Hashimoto Les carences nutritionnelles

  • Le zinc

    Article de nutrithérapie Description : Souvent cité dans mes articles au même titre que le magnésium , le zinc  fait partie de ces oligo-éléments métalliques indispensables à la vie, tant animale que végétale. Pourtant, son déficit est extrêmement fréquent… et largement sous-estimé. Absorbé principalement au niveau de l’intestin grêle, le zinc intervient dans près de 200 réactions enzymatiques  essentielles. Il participe au métabolisme des protéines , des glucides et des lipides , joue un rôle central dans la synthèse de l’ADN, soutient la fonction immunitaire , la cognition , la fertilité , la santé hormonale et protège nos cellules du stress oxydatif. Les tissus les plus riches en zinc sont : la prostate , le pancréas, le foie , les yeux et les cheveux. En Belgique, le Dr Benoit Claes constate que plus de 90 % de ses patients présentent une carence nette en zinc.   Pourquoi le zinc est-il si essentiel ? Le zinc intervient dans : La fonction normale du système immunitaire (augmentation des lymphocytes T) Le maintien d’une peau, de cheveux, d’ongles et d’une vision normales La cicatrisation et la réparation des muqueuses Le métabolisme des glucides , des lipides et des protéines Le maintien de taux normaux de testostérone La fertilité et la spermatogénèse La fonction thyroïdienne La protection cellulaire contre le stress oxydatif Le métabolisme de l’insuline La production d’acide gastrique Le fonctionnement cognitif : mémoire , concentration Le développement normal du système nerveux La prévention de la DMLA La santé prostatique La limitation de l’aromatase (conversion testostérone → œstrogènes) L’inhibition de la 5-alpha-réductase (conversion testostérone → DHT) Le zinc ne peut être stocké en quantité suffisante : un apport régulier est donc indispensable.   Quelles formes de zinc privilégier ? En naturopathie, on privilégie les formes chélatées ou organiques , mieux assimilées et plus douces pour le système digestif. 1. Zinc bisglycinate La forme la plus douce et la plus biodisponible : Chélaté à la L-glycine Absorption élevée au niveau du jéjunum Aussi assimilable que le picolinate, et 43 % plus que le gluconate Peu sensible à l’acidité gastrique Ne perturbe pas l’absorption des autres minéraux Faible poids moléculaire = excellente tolérance  Idéal en cas de sensibilité digestive ou de cure prolongée. 2. Zinc picolinate Très biodisponible également : Traverse facilement les membranes cellulaires Efficace pour optimiser le transport intracellulaire Souvent conseillé pour booster rapidement le statut en zinc. 3. Zinc gluconate Bien assimilé, mais moins que les deux formes précédentes. Option correcte mais pas optimale.   Compléments alimentaires : Privilégier les gélules  plutôt que les comprimés. Éviter les excipients suivants : E551 : dioxyde de silicium E466 : carboxyméthylcellulose de sodium E341 : phosphate dicalcique E339 : phosphate disodique Apports recommandés : Homme adulte : 12 à 15 mg/jour ; Femme adulte : 10 à 12 mg/jour ; Femmes enceintes / allaitantes, seniors : 15 à 23 mg/jour. Un excès chronique peut devenir toxique au même titre que d’autres métaux. Toxicité possible > 150 mg/jour. Nutrithérapie : Les besoins varient selon la biologie et l’état de santé : 15 à 50 mg/jour. Jusqu’à 50 mg/jour en cas de porosité intestinale , d’ inflammation , d’épisodes infectieux, de stress chronique, d’infertilité ou de faible testostérone . Lors d’une maladie grave, les taux plasmatiques chutent fortement, d’où l’intérêt d’un suivi biologique.   Biologie : quels taux viser ? Taux plasmatique optimal fonctionnel : 110–120 µg/dL ou 1,1-1,2 mg/L (10 à 20 mmol/L). Zinc érythrocytaire : 10–15 mg/L (152–229 µmol/L).   Signes de carence en zinc : La carence sévère est rare, mais le déficit concerne : Plus de 75 % des seniors ; Les femmes (cycles, grossesses, végétarisme, stress ) ; Les adolescents ; Les personnes souffrant de troubles digestifs ou d’alimentation carencée.   Symptômes possibles : Immunité faible, infections chroniques Alopécie , cheveux et peau secs Dermatites, eczéma , crevasses, verrues, mycoses Retard de cicatrisation Baisse libido / fertilité Oligospermie Diminution du goût et/ou de l’odorat Points blancs sur les ongles Fatigue persistante Porosité intestinale Inflammation chronique , stress oxydatif Troubles de la mémoire et de la concentration Retard de croissance chez l’enfant Hypochlorhydrie (baisse d’acide gastrique) Ostéoporose Dysfonctionnements hormonaux, aromatisation accrue Sarcopénie (perte de masse musculaire) N.B. Même une carence légère  peut favoriser des mycoses récidivantes. Le zinc régule la transformation de la testostérone en DHT et soutient la production d’IGF-1. Le stress et le cortisol diminuent fortement son absorption. Les situations suroxydantes (infections, vaccinations , fièvre ) abaissent également les taux de zinc et de vitamine C .   Précautions  : Une prise prolongée peut induire une carence en cuivre Les phytates ( céréales complètes, légumineuses) réduisent son absorption Une supplémentation est souvent utile chez les végétariens Éviter les compléments contenant : dioxyde de silicium, CMC, phosphates Le zinc en excès bloque l’absorption du fer et du cuivre Le prendre à distance du fer, du cuivre et du calcium (2 heures) L’alcool diminue fortement l’absorption Les pathologies intestinales augmentent les besoins   Aliments riches en zinc : Huîtres (les plus riches de loin) Dinde Fromage Jaune d’œuf Algues Champignons shiitakés Graines de courge Cacao Graines germées / blé germé   Antagonistes du zinc : Phytates ( anti-nutriments ) et excès de fibres Calcium Caséine Cuivre Fer Silicium   Citations : « Les compléments de zinc doivent être ingérés au moins 2 heures avant ou après ceux contenant du fer, du cuivre ou du calcium. » – Sylvie Suire « On considère qu’il faut prendre 40 mg de zinc par jour à partir de 40 ans, en dehors des repas. »   – Pr. Vincenzo Castronovo « Un taux de zinc bas induit une aromatisation de la testostérone en œstrogènes et diminue également la synthèse de la testostérone et de l’hormone de croissance. »  – Dr Stéphane Résimont « Deux carences très fréquentes sont le plus souvent négligées : le zinc et l’ iode . Le rôle du zinc est devenu totalement méconnu de la plupart des médecins. »   – Dr. Benoit Claes

  • Les signes de déminéralisation et l’anémie

    Article naturo-hygiéniste Description : La déminéralisation est la carence en minéraux, elle conduit à l’acidose et aux effets qui en découlent… Déminéralisation et acidose sont synonymes, l'organisme va puiser dans ses propres réserves minérales en cas de déficit et pour neutraliser l'acidose afin de conserver son homéostasie . Les minéraux sont nécessaires à l’équilibre acido-basique , au bon fonctionnement de l’organisme et de ses systèmes : enzymatique, digestif, hormonal, nerveux , immunitaire , etc. Ainsi qu’à l’hydratation et aux mécanismes électriques et électromagnétiques . Le déminéralisé a en général un tempérament naturopathique « rétracté » ou « neuro-arthritique ». Les principaux minéraux alcalins sont : le sodium, le potassium, le calcium et le magnésium. Causes : Alimentation acidifiante Alimentation carencée Anorexie Mauvaise assimilation par défaut d’absorption intestinale Hypochlorhydrie Café , sodas Carence en vitamine D Excès de fruits chez les personnes sous-vitales ou rétractées Le stress (facteur acidifiant) Un manque de testostérone peut influencer l'absorption et l'utilisation des micronutriments, car il peut affecter le métabolisme et la santé intestinale Symptômes : Cheveux fins, cassant, alopécie Peau sèche Lèvres gercées, commissures fendues, aphtes Mauvaise cicatrisation Dévitalisation , fatigue , épuisement Inflammation Ostéoporose Problèmes dentaires Ongles fragiles, fendus, striés, tachés, abimés Crampes Reflux gastrique, acidité Solutions : Suppression des causes Jus de légumes Ortie en jus, en soupe, en tisane Soupe cuite ou crue Adopter une alimentation de type paléo : crudités variées, fruits de mer, poissons et algues dont le lithothamne. Plasma marin de Quinton Eau de coco fraîche Fruits doux sans excès P.O.P (poudre de chair d'huitre) Exposition solaire Bains de mer Oligothérapie : silicium organique Augmenter la testostérone Biologie : Zinc Cuivre Bore Biologie de l'équilibre hydrominéral : Calcium Calcium ionisé Magnésium érythrocytaire Potassium Phosphore Vitamine D Vitamine K1 L'anémie Dans l'anémie, les globules rouges du sang et leur teneur en hémoglobine sont diminués, notamment par une consommation régulière d' aliments dévitalisés , pain, conserves, aliments industriels, etc. Il y a également quelque chose qui ne va pas dans les fonctions digestives et assimilatrices. Si celles-ci ne sont pas restaurées au point que l'anémique puisse s’approprier le fer de ses aliments, son état empirera malgré les prescriptions de fer, de cuivre, de chlorophylle . Il en est de même pour les autres minéraux et vitamines. Des intestins propres avec un microbiote efficient, ainsi qu'un acide gastrique suffisamment fort, sont essentiels pour l’assimilation des micronutriments. Le foie est un organe essentiel au bon fonctionnement du fer dans l’organisme : transport, stockage et régulation. Dans des cas rares, la mononucléose peut induire une anémie par destruction accélérée des globules rouges (anémie hémolytique). Hémorroïdes saignantes prolongées. Règles abondantes (anémie ferriprive). Un taux normal de fer dans le sang chez un homme se situe entre 70 et 160 µg/dL et chez une femme entre 50 et 140 µg/dL. Résumés des causes : Alimentation carencée . Dysbiose intestinale . Foie saturé. Maladie Cœliaque . Règles abondantes . Mononucléose. Hémorroïdes saignantes. Hypochlorhydrie . Déficit en testostérone . Symptômes : Fatigue Teint pâle Essoufflement Palpitations Vertiges Extrémités froides Solutions : Chlorophylle ( jus verts, feuilles vertes, herbe de blé, ortie, etc.) Jus de betterave rouge. Nettoyage et récupération du trio émonctoriel : foie, vésicule, intestins. Bouillotte chaude sur le foie 30-40 minutes avec compresse chaude interposée. Limiter les alcaloïdes : caféine , thé, etc. Supprimer le vinaigre de vin et blanc, uniquement garder le vinaigre de cidre biologique . Augmenter l’acidité des sucs gastriques, l’absorption du fer est défaillante si l’acide gastrique est trop faible ( hypochlorhydrie ). Augmenter la consommation d' aliments à hautes fréquences . Limiter les aliments mucogènes . Deux apports protéiques quotidiens suffisants. Vérifier les taux de B12, de zinc et de cuivre sanguin. Adopter une alimentation de type paléo . Compléments alimentaires : Vitamine C : 1 gr/J. permet de métaboliser le fer. Psyllium blond pour nettoyer les intestins et faciliter l’absorption. Plasma Marin de Quinton . Fer chélaté si déficit. Oligothérapie : cuivre, manganèse/cuivre, cobalt, zinc. Remarques : L’association de fer et de vitamine C entraine la formation de radicaux libre, ne pas les associer. Le fer d'origine animale (héminique) est absorbable à 25%, le fer d'origine végétale est absorbable entre 2 et 5%. Prudence avec la supplémentation en fer : Cas de figure : 1.       On donne du fer si le fer et la ferritine sont bas. 2.       Si la ferritine est haute, malgré un taux bas de transferrine, il ne faut pas donner de fer. 3.       Pas de fer si la ferritine est haute ou si la saturation de la transferrine est haute. 4.       Interdiction de prendre du fer avec une ferritine explosée. Un excès de fer est toxique, pro-oxydant et pro-inflammatoire. Biologie : Hématocrite Hémoglobine Vitamine B12 Statut en fer optimal : 1.       Fer sérique : 60-140 µg/dL. 2.       Ferritine, protéine de mise en réserve du fer : 50-100 µg/L. 3.       Saturation de la transferrine : 30 et 42%. La ferritine est un marqueur inflammatoire, En cas d’ inflammation , la ferritine flambe et le fer s’effondre. Articles complémentaires : Pourquoi ne pas complémenter des minéraux et oligo-éléments ? Les carences nutritionnelles L'alimentation paléo

  • La L-glycine

    Article de nutrithérapie Description : Fan de cette molécule, il fallait que j'y consacre un article. C’est pour moi un allié discret qui veille au bon déroulement des fonctions essentielles : sommeil, récupération, vitalité, équilibre émotionnel, digestion, etc. La L-glycine est un acide aminé essentiel au bon fonctionnement de notre organisme… mais paradoxalement, nos apports alimentaires actuels ne suffisent plus à couvrir nos besoins. Selon des chercheurs de l’Institut de Métabolisme Cellulaire de Ténérife, la déficience moyenne en glycine atteindrait 10 gr par jour pour un adulte de 70 kg. Autrement dit, notre corps ne synthétise pas assez de glycine pour maintenir un métabolisme pleinement sain et fonctionnel. Un regard vers le passé Au Paléolithique , l’humain consommait naturellement de grandes quantités de collagène — présent dans les tissus animaux — ce qui assurait un apport généreux en glycine. Aujourd’hui, notre alimentation moderne, épurée et pauvre en « pièces du boucher riches en collagène », ne permet plus cette couverture naturelle. D’où l’intérêt croissant pour la supplémentation en L-glycine.   Pourquoi la glycine est-elle si précieuse en nutrithérapie ? La glycine joue un rôle clé dans un grand nombre de fonctions physiologiques. Elle participe à la croissance, au bien-être, à la réparation tissulaire et possède des propriétés protectrices remarquables en tant que précurseur de l’hormone de croissance. Des études montrent que l’association L - glycine + N-acétylcystéine (NAC) pendant 14 jours augmente significativement les niveaux de glutathion — l’un des plus puissants antioxydants internes — tout en réduisant le stress oxydatif. Cette synergie s’avère particulièrement intéressante chez les personnes âgées, chez qui elle contribue à inverser plusieurs marqueurs liés au vieillissement.   Où trouver naturellement de la glycine ? Le bouillon d’os et l’os à moëlle restent l’une des meilleures sources naturelles : riche en collagène , gélatine, acides aminés et minéraux. La gélatine obtenue lors d’une cuisson lente des os, cartilages et carcasses indique justement la présence de glycine. On en retrouve également en bonne quantité dans la dinde, la peau du poulet et dans les sardines avec peau et arêtes. Remarque :   Les végétaux ne permettent pas d’extraire du collagène, et donc pas de glycine structurelle comparable. Une molécule impliquée dans la digestion Les principaux acides biliaires (acide cholique et chénodésoxycholique) peuvent se conjuguer avec la glycine ou la taurine pour former des sels biliaires , essentiels à l’émulsification des graisses . Bienfaits : Voici un aperçu des nombreux effets positifs associés à une consommation suffisante de glycine : Récupération et renforcement musculaire Amélioration de la qualité du sommeil ; aide en cas d’ insomnie Amélioration de l’activité mitochondriale et augmentation de la production d’ATP Réduction du stress et soutien émotionnel Baisse de la glycémie Amélioration de l’humeur Soutien du foie Action antioxydante et anti-inflammatoire Effet anti-âge ; soutien de la longévité Meilleur équilibre physique et psychique Support des neurotransmetteurs Lutte contre la sarcopénie Amélioration de la mémoire et de la cognition Santé vasculaire : améliore le dysfonctionnement endothélial Alternative sûre, efficace et économique au collagène Soutien global des tissus conjonctifs (peau, os, cartilage, tendons, ligaments, muscles, yeux, vaisseaux sanguins…) Précurseur du glutathion, de la créatine et du collagène Diminution de l’homocystéine et de la CRP-us (marqueurs d’inflammation de bas grade) Stimulation de l’autophagie Bénéfices dans le diabète , l’ obésité , l’ hypertension et d’autres maladies cardiovasculaires Soutien contre la stéatose hépatique Effets favorables observés dans certains contextes cancéreux Forte efficacité protectrice et réparatrice dans divers troubles intestinaux dont la porosité intestinale   Nutrithérapie : Posologie : 1.000 à 10.000 mg de L-glycine le soir au coucher Synergie recommandée : L-glycine + N-acétylcystéine (NAC) Après un effort sportif : prise dans les 2 heures  (idéalement dans les 30 minutes), avec le repas. Citations : « La glycine protège contre les maladies associées à l’âge. Le potentiel de la glycine à atténuer les maladies chroniques et l’invalidité est également important, augmentant ainsi l’espérance de vie partout dans votre corps. Les récepteurs de la glycine existent dans les récepteurs du système nerveux central, par exemple, ce qui signifie que le glycine agit comme un neurotransmetteur. Le glycine possède des effets anticancéreux, réduit l’insuline et atténue la neuro-inflammation. Elle peut également protéger contre la dépression et est essentielle à la synthèse du collagène. »  - Dr. Joseph Mercola « Amélioration du sommeil, soutien du foie, renforcement du collagène : ses bénéfices couvrent plusieurs piliers de la santé. Simple, accessible et très bien tolérée, elle mérite une place privilégiée dans toute stratégie de santé naturelle. »  - Dr. Amin Gasmi

  • L'ostéoporose

    Article naturo-hygiéniste Description : L’ostéoporose est une maladie de civilisation qui n’est pas spécialement liée au vieillissement. Le squelette se déminéralise, perd de sa densité et se fragilise. Les femmes sont 3 à 4 fois plus touchées que les hommes. Le principal composant inorganique de l’os est le phosphate de calcium (hydroxyapatite), il s’organise autour de fibres de collagène sous forme de cristaux compactés. L’os contient également du phosphore, du magnésium , du potassium et du sodium, plusieurs autres minéraux comme le zinc sont essentiels à la santé osseuse. En bioélectronique, l’ostéoporose se situe dans le quadrant 3 du bioélectronigramme Vincent , c’est le milieu alcalin et oxydé, celui de la dégénérescence. Ce terrain est favorable au développement de toutes les maladies de civilisations et dégénératives. Symptômes : Douleurs lombaires ou cervicales. Déformations osseuses. Fractures. Absence de symptômes. Causes : Alimentation acidifiante , inflammatoire. Carences nutritionnelles . Mauvaise absorption intestinale. Mauvaise fixation du calcium*. Sédentarité. Overtoniens (tabac, alcool, café , thé, etc.). Médicaments : Cortisone, L-thyroxine surdosée. Stress . Manque d' exposition solaire . *Le problème de l'ostéoporose n'est pas l'apport de calcium, mais sa fixation dans les os. Le silicium permet de le fixer. La santé ne peut être rétablie que si les causes disparaissent. Solutions : Supprimer les aliments acidifiants et inflammatoires : céréales à gluten (pain, pâtes, etc.), produits laitiers , sucre, charcuteries, produits transformés. Eviter les poisons overtoniens . Limiter les fruits chez les personnes sous-vitales , rétractées . Réduire le stress . Combler les carences nutritionnelles . Adopter une alimentation équilibrée, naturelle, biologique, suffisamment pourvue en protéines de haute valeur biologique, riche en micronutriments, notamment en magnésium et en silice. Equilibrer les acides gras oméga-3-6-9. Ingérer suffisamment de calcium organique et vitamine K* (150-200 µg/J) : légumes verts (épinards, mâche, brocoli, asperges, etc.), algues , natto à base de graines de soja fermentées, noix , aromates (persil, ciboulette, coriandre, estragon, etc.). Pratiquer une activité physique régulièrement renforce l’ossature, c’est la thérapie la plus efficace pour accélérer la formation osseuse. Consommer une eau de source faible en résidus secs. Manger des fruits de mer dont les huîtres, bulots, bigorneaux et des poissons gras (maquereaux, sardines, harengs, anchois), du bouillon d'os ( collagène ), des jus de légumes (minéralisation) et des graines germées. S'exposer régulièrement et suffisamment au soleil (vitamine D). Prendre soin des intestins, ce qui permettra une absorption optimale des nutriments. *La vitamine K est une vitamine liposoluble qui contribue au métabolisme des os à mesurer en laboratoire d’analyses avec la vitamine D et le potassium. Compléments alimentaires : Plasma marin de Quinton . Prêle des champs, ortie (minéraux dont silicium ). Collagène d'origine bovine. Zéolite . Inuline. Selon une étude  de 2023, l’inuline améliore significativement l'absorption du calcium et améliore la santé osseuse chez les femmes ménopausées et les hommes adultes. Une supplémentation en inuline soutenue et suffisante chez l'adulte a un effet positif sur le métabolisme du calcium et la densité minérale osseuse. Nutrithérapie : Iode . Oméga-3 . Vitamine C , K2-MK7 et D pour la calcification de l’os si pas d’ exposition au soleil . Complexe : magnésium organique (citrate) + vitamine B6 + taurine. Zinc chélaté. Bore  : contribue à une croissance et à une minéralisation osseuses saines. Créatine. Gemmothérapie : Bourgeons de cassis. Oligothérapie : Silicium organique sous forme d'acide orthosilicilique ou de monomethylsilanetriol. Granions de phosphore. Eviter les compléments alimentaires de calcium*. *Une étude de 2010 publiée dans le British Medical Journal portant sur 12.000 personnes a révélé que des suppléments de calcium contre l’ostéoporose augmentent de 25 à 30% le risque d’attaque cardiaque et d’infarctus. D’autres études ont rapporté un risque d’athérosclérose augmenté de 22% (Université Johns Hopkins). La supplémentation en calcium augmente également le risque de glaucome de 244%, de calculs rénaux de 20% et de dommages cérébraux. En outre, en bioélectronique , une surcharge en minéraux inorganiques, donc non assimilés, entraine une baisse de la résistivité, une sur électrisation du corps et enfin une sur oxydation accélérant la dégénérescence par perte d’électrons. En d’autres termes, une minéralisation excessive favorise une perméabilité néfaste aux inductions électromagnétiques naturelles ou artificielles de l’environnement. Citations : « Si l’acidose est importante, il y aura recours au calcium situé dans le squelette : ce qui induit l’ostéoporose et les risques de fractures osseuses. » - Pr. Désiré Mérien « Le sédentaire qui ne se dépense pas assez sur le plan physique s’encrasse rapidement, s’arthritise, se toxémise et se prépare à des échéances difficiles. » - Dr. André Passebecq « La maladie, la déformation et la dégénérescence sont les amandes que l’homme paye pour s’être éloigné des normes de la nature dans tout son mode de vie. » - Albert Mosséri « Les corticoïdes diminuent l'absorption du calcium et du phosphore par la muqueuse intestinale. Ils inhibent également la prolifération des ostéoblastes, cellules participant à la construction des cellules osseuses, et réduisent la synthèse protéique. » - Thierry Souccar « L’alcool détruit le tissus osseux, il faut l’éviter totalement. » - Robert Masson « Ainsi, chez les collégiennes qui consomment le plus de boissons gazeuses, le taux de fractures est cinq fois plus élevé que chez les autres, du fait du prélèvement constant de calcium dans leurs os. » - Dr. William Davis « L’ostéoporose touche les pays où l’alimentation est trop riche en laitages, en céréales, en sel, en sucres et en viande mais en même temps trop pauvre en fruits et en légumes. »  - France-Hélène Rouvière, naturopathe « La vitamine B6 est l’échafaudage qui permet à l’os de tenir. Sans lui, l’os ne peut se construire correctement ! Or, les carences sont plus généralisées encore que pour le zinc : c’est 90 % de la population qui est en-dessous des apports recommandés ! » - Dr. Stéphane Résimont Articles complémentaires : Les signes de déminéralisation . Quelques règles alimentaires basiques . Le lait de vache . La chlorophylle . Conseil : Prenez rendez-vous chez un praticien de santé naturelle pour établir un protocole précis et individualisé.

  • TDAH

    Article naturo-hygiéniste Description : TDAH : le trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité est un désordre dans le développement du cerveau. C’est un des troubles neuropsychiatriques les plus fréquents qui touche 2 à 4% des adultes et 5% des enfants en France. Le TDAH est souvent diagnostiqué pendant l'enfance, mais il n'est pas rare qu'il soit posé plus tard. Il entraîne des conséquences scolaires, sociales, professionnelles et familiales compliquées. Il existe une communication bidirectionnelle entre le cerveau et le tube digestif. Le stress et les émotions peuvent affecter la digestion, et inversement, des problèmes digestifs peuvent influencer l'humeur et le comportement. Approche allopathique : amphétamines, psychostimulants : Ritaline, Concerta, Adderall, etc. Effets secondaires : tics, tocs, troubles du sommeil et de la croissance, maux de tête, troubles digestifs, addictions, etc.   Symptômes : Inattention, distraction, difficultés d’apprentissage ; Impulsivité ; Hyperactivité, agitation ; Impatience.   En naturopathie, la maladie a deux causes principales : la toxémie et les carences . Causes : Excès de glucides et de sucre en particulier ; Alimentation industrielle, transformée, raffinée ; Toxémie  ; Carences nutritionnelles  ; Déficits en neurotransmetteurs (noradrénaline, adrénaline, dopamine, sérotonine) ; Dysbiose intestinale  ; Antibiothérapie ; Sédentarité, confinement ; Parasitose .   Solutions : Adopter une alimentation équilibrée, naturelle, saine et biologique  ; Diminuer les glucides , supprimer le sucre et augmenter les lipides  en bon équilibre; Corriger les carences nutritionnelles  ; Manger des protéines au premier repas de la journée est essentiel ; Assainir les intestins et équilibrer le microbiote intestinal ; Traiter une éventuelle constipation  ; Vérifier les intolérances alimentaires ; Supprimer les toxiques  : colorants, additifs, pesticides, fluor , glutamate (chips, aliments industriels, resto chinois, etc.), laitages , gluten , sucre , sodas, crèmes glacées, biscuits, chocolat, friandises, overtoniens  ; Eliminer les métaux lourds (cure chlorophyllienne : ail des ours, chlorella, coriandre +   vitamine C et jus verts) ; Pratiquer une activité physique régulière : yoga, gymnastique, natation, cyclisme, athlétisme, football, basketball ; Pratiquer la négativité  en pleine nature ; Se balader et renouer le contact avec la nature, la lumière naturelle et les éléments : mer, montagne, campagne, forêt, rivière ; Réduire le stress  ; Eviter les écrans et les jeux vidéo.   Le sucre est un excitant addictif.   Phytothérapie : Safran : des études cliniques indiquent des améliorations des symptômes du TDAH ; L-théanine : cet acide aminé issu du thé vert réduit le stress mental et physique, a un effet relaxant, améliore l’attention, baisse les niveaux de glutamate, augmente la sérotonine, la dopamine, le gaba, ainsi que les ondes alpha qui améliorent le sommeil ; Ashwagandha  KSM-66 - 300 mg (soir) + bacopa monnieri (matin) : améliore la mémoire et la concentration, neuroprotecteur - 225 mg/j. Nutrithérapie : Aux repas, oméga-3  : 2-3 g/J ; La matin, L-tyrosine : acide aminé précurseur de neurotransmetteurs essentiels au fonctionnement du système nerveux ; Le soir : magnésium chélaté + L-taurine + complexe de vitamines B ; Zinc chélaté.   Biologie : IgE ; Eosinophiles ; LBP (Lipopolysaccharide-Binding-Protein) ; CRP-US ; Vitamines B9, B12 et D ; Zinc, magnésium érythrocytaire, fer, ferritine, transferrine ; Statut individuel en acides gras  ; Métabolites Organiques Urinaires ; Bilan thyroïdien complet ; Tests d’intolérance alimentaires aux IgG.   Citations : « Aujourd’hui toutes les données le démontrent, il faut bouger, faire du mouvement pour améliorer le comportement du cerveau. Il faut repenser l’éducation de A à Z. »  - Pr. Guy Chéron, neurophysiologiste « Plusieurs études ont établi un lien entre le TDAH et les marqueurs d’un stress oxydatif élevé et les dommages causés par les radicaux libres, et de plus en plus d’études attestent que le TDAH est lié à des polluants environnementaux connus pour affecter les mitochondries . » - Lee Know « L’intestin est responsable d’au moins 90 % des maladies mentales. »  - Dr. François Plantey, psychiatre

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