Blog dédié à l'hygiénisme et à la santé naturelle


"La connaissance est une force. La connaissance de
la santé donne de grands pouvoirs." - J.H.Tilden
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- Pourquoi manger biologique ?
Article de bromatologie En médecine naturelle, ce que l’on ingère fait partie des 9 facteurs de la santé intégrale . Du fait de son importance pour la santé, le mot "biologique" revient dans presque tous les articles de ce blog, car il n'est pas possible de fonctionner de manière optimale si la toxémie est élevée. Le bio c’est le naturel, le vivant, c’est la nourriture originelle depuis toujours, c’est interdire les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Ensuite est venu le progrès et l’homme à commencer à s'affaiblir, à dégénérer, à tomber malade et à prendre beaucoup de médicaments. Le bio c’est de la saveur et de l’odeur, c’est moins d’eau, plus de nutriments et d'antioxydants qui permettent une meilleure nutrition et protection cellulaire. Le bio c’est moins de pollution environnementale, c’est meilleur pour la biodiversité et notre santé . Le bio c’est en moyenne 30% plus cher. Le non bio, c’est ingérer des pesticides, des antibiotiques, des médicaments, des additifs, des engrais, des métaux lourds, des perturbateurs endocriniens. C’est détruire le microbiote , les systèmes nerveux et immunitaire avec les conséquences graves qui peuvent en découler à moyen ou à long terme... A notre époque, ce qui est cultivé est certes plus ou moins contaminé par les conditions environnementales : pluies acides, pollution, résidus de pesticides dans l’air, l’eau ou la terre, etc., mais la quantité de pesticides contenue dans les produits de culture biologique est contrôlée strictement et des cahiers de charges sont établis du moins en Belgique. L’Europe vient malheureusement de renouveler l’autorisation pour l’utilisation du glyphosate pendant 10 ans (novembre 2023). Les pesticides : « Pesticides » est le terme générique pour désigner les substances chimiques élaborées pour lutter contre des « nuisibles » tels que : mauvaises herbes (herbicides), champignons (fongicides), insectes (insecticides), parasites (parasiticides), rats (raticides), bactéries (bactéricides), etc. Ce sont des produits de synthèse toxiques générateurs de maladies , de perturbations endocriniennes et de cancers . Ils détruisent le microbiote intestinal et les cellules épithéliales, ce sont des agents mutagènes et carcinogènes qui causent la porosité intestinale . L'homme ingurgite en moyenne 4,8 kg de produits chimiques par an avec une alimentation conventionnelle. (Source : Nelly Grosjean). La consommation quotidienne d’une nourriture ainsi polluée par les pesticides entraîne une toxémie exogène permanente. Le microbiote représente près de 80 % de notre système immunitaire , il contribue à la décomposition des aliments et à notre bien être mental. Le foie aura toujours une surcharge de travail avec ces molécules toxiques à éliminer, et quand le foie va mal, tout va mal. On ne peut pas régler naturellement un problème de santé si on persiste à consommer des aliments de culture conventionnelle, puisque en hygiénisme la priorité est de baisser la charge toxémique et d’augmenter l’ énergie vitale . Actuellement, le foie des nouveaux nés est 50% plus volumineux qu’il y a 30 ans, on trouve dans leur sang à la naissance près de 300 substances polluantes (CHU Montpellier, 2007), sans compter les nombreux résidus qui polluent le lait maternel. Ces observations constituent un signal d’alarme d’une extrême gravité… « La recherche indique que l’exposition aux pesticides en général (de même que l’exposition à certains pesticides en particulier) est associée à plusieurs types de cancers comme le lymphome non hodgkinien, le myélome multiple de même que les cancers de la prostate , du rein et du poumon, entre autres. » - Société Canadienne du Cancer Les fruits et légumes biologiques contiennent jusqu’à 69% plus d’antioxydants et en moyenne 180 fois moins de résidus chimiques que ceux de l’agriculture conventionnelle. Les fruits ordinaires subissent de 40 à 70 traitements chimiques. Un citron cultivé biologiquement, sans engrais de synthèse, contient environ trois fois plus de vitamine C qu’un autre. Selon un rapport français validé en 2015 basé sur un échantillon de 5.806 fruits et légumes biologiques, 86,3% ne contenait aucune trace de pesticide. Les fruits et légumes bio sont donc contaminées à 1,4%, contre 35% pour les légumes et 64% pour les fruits de culture conventionnelle. Soit 25 fois plus pour les légumes et 45 fois plus pour les fruits. Les fruits et légumes de culture bio sont donc plus chargés en éléments nutritionnels et apportent beaucoup moins d’éléments toxiques que la culture conventionnelle. Les pesticides sont potentiellement aussi nocifs que le tabac pour augmenter les risques de certains cancers ( étude de 2024). Citations : « Il ne faut rien enlever à l’aliment, car non seulement les parties soustraites font défaut, mais les parties restantes perdent partiellement ou totalement leur activité biologique. » - Henri-Charles Geffroy « Une autre nuisance insoupçonnée de ces fongicides, insecticides, nématicides, taupicides, etc. se situe au niveau de nos enzymes digestifs : l’expulsion du zinc, du nickel, du cobalt, du vanadium dans le site actif de l’enzyme et son remplacement par le mercure, le cadmium ou autres généreront des enzymes peut actives ou inactives, en particuliers vis-à-vis de la digestion de la caséine et du gluten… » - Robert Masson « Les engrais chimiques déséquilibrent les sols, et entretiennent une « escalade » inexorable : les traitements appauvrissent les sols qu’il faut de plus en plus traiter. Les fruits et légumes, subissant aussi ces agressions chimiques, voient leurs immunités faiblir : il faut donc les traiter aussi chaque année un peu plus. Tout l’équilibre de l’écosystème est alors rompu : les insectes parasites mutent pour s’adapter aux contraintes croissantes, à la manière des indésirables de nos intestins à la suite d’antibiothérapies répétées… » - Daniel Kieffer « Une des raisons des carences en oligoéléments de plus en plus fréquentes chez les hommes et les animaux d’élevage est à chercher dans l’usage d’engrais chimiques qui en sont dépourvus. » - Dr. Catherine Kousmine « Le docteur Curl mesura ensuite dans les urines des enfants les produits de dégradation des pesticides organochlorés (les pesticides les plus courants). Elle trouva que le taux de pesticides dans l’urine des enfants « bio » était nettement en deçà des minima fixés par l’Agence gouvernementale de protection environnementale. Il était aussi 6 à 9 fois moindre que celui des enfants « conventionnels ». Pour ces derniers, la charge toxique dépassait au contraire de 4 fois les limites officielles tolérées… La nourriture bio faisait bel et bien une différence de taille quant au niveau d’intoxication de l’organisme. » - Dr. David Servan-Schreiber « Paul Stiit estimait dans son livre de 1982 que l’Américain moyen consommait chaque année presque 5 kilogrammes d’approximativement 2.000 additifs alimentaires. » - Dawn Lester & David Parker, Qu’est-ce qui nous rend réellement malade ? « Consommer des aliments de qualité, c’est-à-dire biologiques, pour éviter l’apport massif de produits chimiques – herbicides, fongicides… - qui encrassent l’organisme et sollicitent de manière importante le foie et nos mécanismes immunitaires, mais aussi nos filtres bio-émonctoriels. » - Christian Brun « Les pesticides provoquent des déficits immunitaires ainsi que des infections à répétition. » - France-Hélène Rouvière, naturopathe Article complémentaire : L'alimentation paléo .
- Les glucides
Article de nutrition Un article qui complètera ceux sur les protéines et les lipides afin de boucler la trilogie des principaux macroéléments de l’ alimentation humaine . Synonyme : sucres ou anciennement hydrates de carbone, ils sont hydrosolubles. A l’instar des protéines , 1 gramme de glucides apporte 4 kilocalories. Les glucides sont des macroéléments qui nous servent de carburant après avoir subi les étapes de la digestion où ils seront utilisés par notre corps sous forme de glucose. Le glucose, sucre du sang, pénètre dans les cellules grâce à l’insuline* pour être transformé par les mitochondries en énergie sous forme d’adénosine triphosphate (ATP). *L’insuline est une hormone produite par le pancréas qui contrôle les niveaux de glucose dans le sang. Elle permet au glucose, aux acides gras et aux acides aminés de rentrer dans la cellule. Le pic d’insuline postprandiale se produit dans les 90 à 120 minutes. Chez l’homme, la réserve de sucre se trouve dans le foie et les muscles sous forme de glycogène . Dans le règne végétale, la réserve de sucre des plantes est l’ amidon . Le glucose dont nous avons besoin pour fonctionner devrait être obtenu à partir de sources alimentaires bruts et saines, telles que : Les fruits . Les légumes. Les amidons bruts (à consommer en quantité raisonnable) : pommes de terre, patate douce, igname, oca du Pérou, carottes, courges, topinambour, rutabaga, riz basmati (IG 38), quinoa, céleri rave, etc. Ces aliments renferment des sucres naturels avec des minéraux, des vitamines, des enzymes et des fibres. A hauteur de maximum 45 % des apports caloriques, ce sont ces éléments qui sont reconnus par notre génome d’homo sapiens. Mais la consommation excessive de glucides raffinés, simples et de mauvaise qualité a des conséquences directes sur la physiopathologie physique et mentale. La consommation de glucides est considérée comme un facteur crucial dans le développement des principales maladies occidentales du 21ème siècle. Les catégories et types de glucides communs : Catégories 1 : Les sucres simples ou monosaccharide et disaccharide. Ils sont facilement absorbé par l’organisme et augmentent rapidement la glycémie. Le glucose est le sucre du sang. Comme nous venons de le voir, tous les glucides sont transformés en glucose pour être utilisable par l’économie. On retrouve également du glucose dans les fruits et le miel. Index glycémique (IG)* : 100. Le fructose est le sucre naturel des fruits et depuis quelques années les industriels inondent le marché alimentaire de fructose issus du raffinement du maïs avec le sirop et l’amidon de maïs. On retrouve également du fructose dans le miel. La consommation quotidienne du fructose naturel contenu dans les fruits ne devrait pas dépasser 30 grammes afin d’éviter l’ hyperuricémie , le foie gras , le diabète , la graisse abdominale, l’ hypertension , des troubles rénaux et l’élévation des triglycérides. Le fructose provenant de la transformation du maïs est à proscrire, il est beaucoup plus dangereux que le fructose des fruits entiers. En effet, comme tous les glucides, le fructose est normalement transformé dans le foie en glucose pour être utilisé par les muscles, mais en excès , le fructose est transformé et stocké dans le foie sous forme de graisse, ce qui peut aboutir au foie gras : la stéatose hépatique . Le saccharose ou sucrose est le sucre blanc de table, un sucre raffiné de la betterave ou de la canne à sucre. C’est un disaccharide composé de glucose et de fructose. 10 grammes de saccharose = 2 morceaux de sucre de table blanc = 50 kcal. Le lactose est le sucre du lait, c’est un disaccharide composé de galactose et de glucose. Le maltose est le sucre du malt issu du blé, de l’orge ou du seigle que l’on trouve dans la bière avec du saccharose et du glucose. Le maltose a un index glycémique très élevé de 110, ce qui fait flamber le taux de sucre sanguin. *L'index glycémique représente la vitesse à laquelle les glucides digérés vont augmenter le taux de sucre dans le sang. Catégories 2 : Les sucres complexes ou polysaccharides. Pour être utilisable par l’organisme sous forme de glucose (sucre simple), leur transformation et leur absorption est plus lente. La glycémie monte, mais moins rapidement. Les amidons et les fibres que l’on retrouve dans les féculents tels que : les céréales , les légumineuses, les légumes racines et tubercules. Biologie et physiologie : Notre apport individuel de glucides est à corréler à notre génotype , à notre tempérament naturopathique , à notre style de vie, à notre bilan lipidique, à notre bilan glucidique (insuline et glycémie à jeun, HbA1c) et à notre profil en acides gras . Les risques pour la santé sont : L’excès de glucides en général : > 45% de la ration calorique. Les sucres raffinés qui sont de purs produits transformés et/ou chimiques incompatibles avec la santé. Ils sont dévitalisés, déminéralisés, dévitaminés, acidifiants , mucogènes et inflammatoires . Le sucre raffiné est déminéralisant car il utilise nos minéraux pour son métabolisme. Il puise dans nos réserves minérales pour être digéré. Son index glycémique est élevé ce qui épuise notre pancréas. « On estime à un milliard, le nombre d’individus prédiabétiques dans le monde, c’est-à-dire une personne sur huit. » Chaque année, 184.000 personnes meurent à cause des sodas et boissons sucrées dans le monde. Leur consommation est passée de 8 litres par an et par individu en 1950 à 38 litres de nos jours. C’est par la sédentarisation au néolithique, il y a 10.000 ans, que la consommation anormale de glucides a débuté pour atteindre son apogée dans les années 2000 avec l’avènement du fructose de maïs : Aux Etats-Unis, entre 1970 (date de mise sur le marché) et 2000, la consommation de fructose issu du sirop de maïs est passée de 292 grammes par personne et par an à 33,4 kg. Le sirop de maïs à haute teneur en fructose représentait moins de 1 % des édulcorants caloriques dans les années 1970, mais a augmenté à 42 % en 2000 [ 75 ]. Une baguette traditionnelle de pain blanc de 250 grammes équivaut à 30 morceaux de sucre ! L’index glycémique de la baguette ou du pain blanc est de 95, celui du sucre de table blanc (saccharose) est de 68. Quelles peuvent-être les conséquences d’un excès de sucre sur notre santé ? La stéatose hépatique . Le diabète . Le surpoids et l’obésité*. Le syndrome métabolique . La cellulite . L’augmentation des triglycérides. L’augmentation des acides gras saturés. L’hyperuricémie, la goutte . Les troubles ostéoarticulaires . La démence et la maladie d’ Alzheimer (diabète de type 3). L’hyperactivité, TDAH (Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité). L’ inflammation . La glycation . La dysbiose du microbiote **. Le candida albicans et les mycoses. Les caries dentaires. Les maladies cardiaques. Le cancer . La porosité intestinale . Les dermatoses ( acné , eczéma , psoriasis , etc.) L’ asthme . L’ hypothyroïdie . Les affections ORL . Les infections urinaires . L’ infertilité . La fatigue . Les maladies colloïdales . *L’organisme peut stocker 10% de sucres sous forme de glycogène. Au-delà de cette capacité de stockage, l’excédent de glucose est transformé par le foie et l’insuline en graisse (stockée dans les adipocytes) et en cholestérol . **Un excès de glucides dans l’alimentation peut provoquer une dysbiose du microbiote avec à la clé une flore de fermentation dominante associée à une prolifération de levures et de champignons. 2 kg/an/personne en France en 1850, 40 kg en 1974, 35 kg en 2022 Les Belges consomment en moyenne 48 kilos de sucre par an (source : Subel 2023) Solutions pour diminuer notre consommation de sucres : Eviter les sucres raffinés : saccharose, sirop et amidon de maïs, sodas, farines blanches (pain, viennoiseries, biscuits, pâtes), bières, friandises, crèmes glacées, confitures. Limiter les céréales et le miel (inhibiteur de digestion). Ne pas consommer de glucides seuls, mais accompagnés de protéines , de lipides et de légumes. Utiliser du sucre de canne complet (rapadura), du sucre de fleur de coco ou du sirop de yacon lorsque les préparations culinaires nécessitent un édulcorant. Prendre les desserts dans les 15 minutes après les repas pour limiter le pic insulinique et ménager le pancréas. Augmenter l’apport en lipides de bonne qualité en bon équilibre à corréler à notre génotype . Consommer des aliments bruts de préférence biologiques . Eliminer le grignotage pour limiter le nombre de pics d’insuline quotidiens. Lire les étiquettes des produits alimentaires et refuser : sirop de maïs, amidon modifié de maïs, dextrose, dextrine, maltotriose, maltodextrine, isomaltose, fructose, sirop de glucose, sirop de blé, sirop de riz, sirop d’agave, sirop de malt. Remarques : Ce ne sont pas les lipides qui nous font grossir, mais l’excès de glucides que nous consommons de manière anarchique depuis un siècle. Les édulcorants artificiels semblent être associés à des effets métaboliques indésirables tels que la résistance à l'insuline , l'obésité, l’altération de la composition du microbiote intestinal et la neurotoxicité. En outre, ils maintiennent notre goût pour le sucre et les produits sucrés. Les parents qui proposent régulièrement aux enfants des friandises, des boissons sucrées, des jus de fruits, des biscuits et des céréales raffinées ne mesurent pas les conséquences de leurs actes à moyen terme. Conseils : Selon les études, voici l’ordre alimentaire pour réduire jusqu’à 75% le pic de glycémie dans le sang : Commencer les repas par les légumes (fibres) ou les protéines et les graisses , puis les féculents et finalement le dessert qui doit être pris dans les 15 minutes après la dernière bouchée. Ne jamais commencer un repas par des féculents ou du sucre. Ne jamais prendre un repas uniquement glucidique. Chaque repas devrait être complet et contenir des légumes, des protéines et des lipides . L’ exposition régulière au soleil réduit la glycémie via la stimulation des mitochondries (études : 1 et 2 ). Citations : « Le sucre est associé au développement de l’industrie, à l’agriculture intensive et à la chimie. » - Bruno Kleiner, naturopathe « Chez un sujet qui mange « ancestral », le pancréas endocrine et les organes cibles de l’insuline sont décrassés. Les entrées de sucres entraînent une réponse insulinique physiologique, maintenant la glycémie dans les limites normales. » - Dr. Jean Seignalet « Le petit déjeuner à la française composé de croissant confiture est une abomination, source d’une dégénérescence d’une civilisation ou d’une population. » - Dr. Georges Mouton « Le blé fait donc grimper le taux de glycémie pratiquement plus que tout autre aliment glucidique, haricots et confiseries en barre compris. Il en résulte des conséquences importantes pour le poids, le glucose s’accompagnant invariablement d’insuline, hormone qui en permet l’absorption par les cellules et favorise sa transformation en graisse. » - Dr. William Davis « En mangeant sucré le matin on obtient du plaisir (sécrétion de dopamine), mais on fatigue nos mitochondries , de ce fait notre corps ne fabrique pas correctement d’énergie, donc on est fatigué, la fatigue chronique s’installe… » - Jessie Inchauspé, biochimiste « Là où il y a problème dans notre société actuelle, c’est qu’il y a trop de sucres rapides, trop de sucres purs ou trop de fructose ou de glucose ajoutés dans des plats cuisinés. […] Le sucre irrite, oxyde et augmente l’histamine. » - Dr. Paul Dupont, dermatologue, ancien chef de clinique d'endocrinologie et nutrition « Beaucoup de personnes ont un mode de vie sédentaire avec une alimentation trop riche en sucres rapides, c’est ça qui fait le lit des maladies de civilisation parmi lesquelles : le cancer, le diabète et la dépression. » - Dr. Guillaume Fond « On diabolise le gras, alors que le vrai problème dans notre assiette aujourd’hui, c’est le sucre ! » - Léa Pateras-Pescara, nutritionniste « Attention aux sucres rapides en excès, souvent cachés dans les aliments industrialisés et qui favorisent le diabète et les infections. » - Guy Roulier Articles complémentaires : Les aliments mucogènes . Les céréales et amidons . Le diabète de type 2 . Le syndrome métabolique. L'alimentation paléo .
- Le collagène
Article de santé Description : Le collagène est la protéine de structure la plus abondante dans le corps humain qui en contient environ 30%. Il est essentiel à la santé de la peau, des articulations, des os et des vaisseaux sanguins. Malheureusement, sa production naturelle se dégrade de 1,5% par an à partir de 25 ans et les modes alimentaires actuels en sont de moins en moins pourvus. On en trouve en grande quantité dans le bouillon d’os de nos grands-mères, l’os à moëlle, la gélatine, l’épaule d’agneau, les pieds de porc, les sardines avec peau et arêtes, la peau de poulet, les fumets de volaille, de crustacés et de poissons. Le régime paléo est généralement riche en collagène car il privilégie des aliments sources de collagène comme la viande, les abats, les poissons et le bouillon d'os. Cependant, pour un apport optimal, il est important d'inclure des morceaux spécifiques comme la peau et le cartilage. Les éléments indispensables à la production du collagène : Les protéines animales. Une alimentation variée et équilibrée. Une hygiène de vie saine. Le soufre, le silicium , le zinc, le bore . Les vitamines A, C, E. La glycine et la proline. L'os à moelle est riche en collagène Les antagonistes au collagène : Le tabac et l’alcool. La sucre et les glucides raffinés. L’alimentation industrielle. Les carences et les déficits nutritionnels. Un faible taux de testostérone qui réduit la synthèse du collagène. Pourquoi prendre du collagène ? Ralentir le vieillissement. Améliorer les peaux ridées, fripées et l’élasticité cutanée. Cicatriser facilement. Se réparer suite à des traumatismes physiques (opérations, accidents, blessures, fractures, etc.) Améliorer la masse musculaire et lutter contre la sarcopénie. En cas de faiblesse cardiovasculaire. Lutter contre les rhumatismes , l’arthrose, les tendinites et les troubles articulaires. En cas d’ ostéoporose . En cas de porosité et d' inflammations intestinales . Lorsqu’on pratique des activités sportives . Réduire les réveils et améliorer la fonction cognitive chez les hommes physiquement actifs souffrant de troubles du sommeil . A l’instar de la santé générale, la peau se soigne et s’entretient de l’intérieur. Il est préférable d’apporter suffisamment de collagène alimentaire plutôt que de se tartiner de crèmes issues de l’industrie pétrochimique onéreuses, toxiques et inefficaces. Selon les publications scientifiques, les peptides de collagène pris par voie orale atteignent les couches profondes de la peau et améliorent durablement la physiologie et l'apparence de la peau. Selon une méta-analyse de 2021, l'ingestion de collagène hydrolysé pendant 90 jours est efficace pour réduire le vieillissement cutané, en réduisant les rides et en améliorant l'élasticité et l'hydratation de la peau. Quel type de collagène choisir ? Le collagène d’origine marine contient un seul type de collagène (type 1), celui d’origine bovine contient 3 types de collagène, il est plus efficace et plus complet car il est présent à 90% dans l’organisme. Le collagène de type 1 : pour améliorer la qualité de la peau, des os, de la cornée, des tendons, des cheveux et des ongles. C’est le type le plus abondant. Le collagène de type 2 : pour améliorer la santé des yeux et des articulations (ligaments, cartilage). Le collagène de type 3 : pour soutenir les fonctions musculaires, circulatoires et cardiovasculaires et préserver la barrière intestinale. Posologie : La dose efficace est de minimum 10 grammes par jour, à prendre en continu de préférence le soir au coucher. Citation : « Quand vous donnez du collagène à quelqu’un, ce collagène va bénéficier à vos organes, à vos articulations, aux os et à la peau. » - Pr. Philippe Humbert, dermatologue
- La porosité intestinale
Article santé Le rôle des intestins Les intestins sont un des cinq émonctoires . L’intestin grêle transforme et assimile les substances ingérées. Le colon est chargé d’éliminer les déchets. Il est notoirement reconnu que 70 à 80% de notre système immunitaire se trouve dans les intestins et plus précisément dans la sous-muqueuse intestinale. Il en résulte que tout dysfonctionnement (dysbiose), ou inflammation au niveau des intestins porte atteinte négativement à notre immunité et à notre santé. La barrière intestinale qui sépare l’extérieur et l’intérieur du corps est perméable et très fine - une seule couche de cellules - c’est à dire : 30 millièmes de millimètres (0,03 mm). Les cellules épithéliales (entérocytes) qui la composent laissent normalement passer les micronutriments par les jonctions serrées, acides aminés, acides gras et sucres simples au niveau du grêle dans la circulation générale pour nourrir nos cellules et organes. En cas d’inflammation, d’irritation, ou de destruction de certains entérocytes, l’augmentation anormale de cette membrane perméable peut augmenter et laisser passer des molécules plus grosses qui n’ont rien à faire dans le milieu intérieur, comme des protéines, des microbes, des toxiques , des déchets… Mais également une mauvaise absorption intestinale des nutriments engendrant dénutrition et carences alimentaires . Cette situation pathologique va provoquer une toxémie et des maladies tous azimuts, dont : des allergies , des inflammations, de la migraine , des maladies auto-immunes, dégénératives, articulaires des troubles mentaux divers. N.B. La stagnation des déchets dans les intestins ( constipation ) est un risque important d’auto-intoxication. I l existe une relation quasi permanente entre des intestins enflammés qui deviennent poreux et un foie saturé. Il n’y a pas de maladie auto-immune sans hyperperméabilité intestinale. Symptômes : Diarrhées chronique ou constipation , ballonnements , intolérances alimentaires, maux de tête, allergies ; asthme , dérèglement immunitaire, infections ORL chroniques , fatigue chronique & fibromyalgie , fatigue hépatique , sclérose en plaques, autisme, arthrite, rhumatismes , dépression , anxiété, brouillard cérébral, troubles de l'attention, maladies auto-immunes : Crohn , maladie cœliaque , lupus, polyarthrite rhumatoïde, thyroïdite d’Hashimoto , dermatites : psoriasis , eczéma , cystites , carences en vitamines et minéraux, hypocholestérolémie , etc. Diagnostic : Le diagnostic médical s’établi en mesurant le taux sanguin de zonuline et de bactéries gram négatif (LBP) qui est un dosage biologique associé à la zonuline. La zonuline est une molécule produite par les cellules intestinales et dont le rôle est de réguler les jonctions serrées intestinales. La mesure du taux de LBP (Lipopolysaccharide Binding Protein) est un bon marqueur de la charge bactérienne gram négatif mais également de la perméabilité et de la fonction barrière intestinale. Un taux élevé de LBP reflète une dysbiose avec prolifération de bactéries gram négatifs mais également un passage excessif d’antigène bactérien, de toxines par défaut de la fonction barrière. Le taux d'inflammation systémique de bas grade peut également être analysé (CRP-US). Biologie : LBP (Lipopolysaccharide-Binding-Protein) : mise en évidence d’une dysbiose et d’une hyperperméabilité intestinales. CRP-US : inflammation de bas grade. Bilan thyroïdien, surrénalien dont cortisol et testostérone. Vitamines A, E, D, B9 et B12. Statut individuel en acides gras afin de lubrifier, de désenflammer, de réparer la muqueuse et d’augmenter l’absorption intestinale. Kit urinaire MOU (Métabolites Organiques Urinaires) pour déterminer s’il y a une éventuelle dysbiose bactérienne et/ou fongique. Tous troubles digestifs relèvent d’une mauvaise alimentation. Causes : Les pesticides Les médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires, corticoïdes, IPP, etc.) L'association d'aspirine et de vitamine C . Les produits chimiques Le bisphénol A L' alcool qui favorise l'ouverture des jonctions serrées Les produits laitiers Le poivre, les piments et la pipérine Les céréales et le gluten qui déclenche la libération de zonuline et entraine l’ouverture des jonctions serrées entre les entérocytes Les légumineuses et les oléagineux ( lectines , phytates ) Les aliments industriels et transformés ( sucres : fructose, glucose, saccharose et édulcorants, plats préparés, alimentation moderne, alimentation morte, sel chimique, additifs, etc.) Un manque de lipides en bon équilibre en quantité suffisante, un excès d'oméga-6, de graisses saturées ou trans et un déficit en acides gras polyinsaturés oméga-3 Un déficit en cortisol**, en testostérone , en hormones thyroïdiennes Un manque de butyrate (acide gras à chaîne courte) Le tabac, le fluor La dysbiose du microbiote intestinal * La candidose Les fermento-putrescences intestinales Le grignotage et les excès alimentaires (hyper-sollicitation intestinale) Le stress (par production d’interféron gamma - Seignalet ) La constipation L' activité physique extrême, le surentrainement L ’ hypocholestérolémie . * Un déséquilibre qualitatif et quantitatif dans la composition du microbiote intestinal, ou dysbiose, contribue au dysfonctionnement de la barrière intestinale et au syndrome de fuite intestinale. ** Un déficit en cortisol et en testostérone peut avoir un impact sur la réparation des intestins poreux et enflammés. Le cortisol, hormone glucocorticoïde, joue un rôle important dans la régulation de l'inflammation et la réponse immunitaire. Un déficit en cortisol peut perturber ces processus, pouvant aggraver l'inflammation et ralentir la réparation tissulaire. La testostérone, quant à elle, possède des propriétés anaboliques et anti-inflammatoires qui peuvent également influencer la réparation des tissus, y compris l'intestin. Un déficit en ces hormones peut donc compromettre la capacité de l'organisme à réparer les parois intestinales endommagées et à réduire l'inflammation, contribuant potentiellement à la persistance du problème des "intestins poreux". Solutions : Supprimer les causes. Adopter une alimentation physiologique équilibrée, biologique , mesurée, riche en micronutriments, en fibres et en bonnes graisses . Penser au régime méditerranéen, Seignalet ou paléo. Jeûner . Consommer les jus de légumes , les légumes lactofermentés. Limiter l'apport de fructose, de glucose et de saccharose. Plusieurs études ont montré qu’ils étaient impliqués dans l’augmentation de la perméabilité intestinale. Apporter de la L-glutamine naturelle par l'alimentation : poissons, œufs, viandes, persil, épinards, noix, produits de la mer, miso, bouillon d'os aux légumes. Vérifier les bonnes combinaisons alimentaires . Zéolite . Nutrithérapie : soufre organique (MSM), L-glycine , zinc, vitamines A, C, E et D, collagène , coenzyme Q10, oméga-3 . Phytothérapie : berbérine , extrait d'ail noir, gingembre. Polyphénols : quercétine et curcumine . La quercétine améliore la fonction de la barrière intestinale et module la composition du microbiote intestinal. Fibres, prébiotiques : graines de chia, psyllium blond, inuline (sauf SIBO ). * *Il est important de souligner que les bactéries émanant des probiotiques ne s'implantent pas dans l'intestin, mais aide momentanément à corriger une éventuelle dysbiose. Des germes extérieurs ne peuvent coloniser un être organisé. Il est donc inutile de tenter de corriger une dysbiose par la consommation de yaourts ou de kéfir par exemple. La vitamine A joue un rôle important dans l'immunité innée intestinale et le maintien de la barrière intestinale (Biesalski, 2016 ; Sirisinha, 2015 ) Citations : “Lorsque la structure de la muqueuse intestinale est anormale, sa porosité trop grande, des micro-organismes et des substances indésirables passent dans le sang, le pouvoir détoxiquant du foie et des ganglions lymphatiques est débordé.” - Dr. Catherine Kousmine "Enfermé dans sa funeste ignorance, l’animal humain va d’erreurs en erreurs, détériorant son appareil digestif, pourrissant ses entrailles et ruinant sa santé." – Pr. Grégoire Jauvais “Si le corps ne gagne pas le combat des digestions, les aliments stagnent et encombrent le conduit digestif, fermentent ou putréfient, produisant ainsi des substances toxiques (acide pyruvique, scatol, indol, phénol, ptomaïnes) qui irriteront les muqueuses digestives, y créeront des microlésions et pénétreront finalement dans le courant sanguin.” - Christopher Vasey "Les maux qui résulteront de cette auto-intoxication, à point de départ intestinal, sont innombrables et la cause véritable de nombreuses maladies dont souffre l’humanité." - Dr. Paul Carton "95 % de maladies dépressives viennent d’inflammations d’origine digestive. L’intestin est responsable d’au moins 90 % des maladies mentales." - Dr. François Plantey, psychiatre "La surconsommation de céréales et de légumineuses qui sont acidifiantes épuise les réserves minérales et fini en acidose générale. Ces aliments finissent par mettre l’intestin en fermentation et puis en inflammation, induisant la porosité intestinale, l’engorgement du foie et l’intoxication de l’organisme." - Laurence Gallais, naturopathe, bioélectronicienne "Lors d’un effort intense, le sang se concentre vers le cerveau et les muscles. Quant au système digestif, il est délaissé et dès lors très mal oxygéné, ce qui altère la paroi intestinale des athlètes et fait chuter leur immunité." - Dr. Jean-Pierre Castiaux, médecin du sport, UCL "La gliadine du gluten augmente la perméabilité intestinale chez tout le monde." - Dr. Georges Mouton "Comme l’on déjà affirmé Hippocrate, Catherine Kousmine et Jean Seignalet l’intestin est la clé de voûte de la santé et toute perturbation de cet organe serait à l’origine de la presque totalité des maladies." - Dr. Monique Béjat "La perméabilité intestinale est due à des facteurs liés à l’alimentation et au mode de vie. En agissant sur ces facteurs, on peut donc régler le problème de porosité de la paroi intestinale et au-delà faire régresser la maladie auto-immune." - Dr. Sarah Ballantyne "Toute maladie commence dans les intestins." - Hippocrate
- La longévité humaine
Article de biologie Par comparaison avec les cycles de vie des animaux, les naturalistes et biologistes ont établi que la durée de vie devrait correspondre à 5 fois celle de l'ossification adulte du squelette. Chez l'homme celle-ci se produit entre 20 et 25 ans, ce qui porterait la durée de vie humaine entre 100 et 125 ans. L'adulte consomme souvent trop de protéines , cet excès surexcite le système nerveux, provoquant son usure prématurée. Les végétaux, naturellement pauvres en protéines, génèrent une croissance lente, favorable à une durée de vie prolongée. “D'une manière générale, un excès de nourriture réduit la durée de vie en usant prématurément les capacités excrétrices de nos émonctoires naturels. La qualité de la nourriture influe également sur le devenir de l'homme. L'homme classé comme primate à tendance fruito-végétarienne s'est souvent écarté de son mode alimentaire spécifique pour adopter une nourriture carnée , fort intoxicante, qui abrège l'espérance de vie. Une suralimentation protidique, est la cause principale du vieillissement des organes excréteurs et réduit considérablement la longévité humaine de moitié. Par ailleurs les déchets de l’utilisation des protéines génèrent un état d’ acidose permanent dans l’organisme. L’overdose alimentaire générant un surpoids permanent est source certaine d’une abréviation de longévité.” - Pr. de biologie et hygiéniste Désiré Mérien, fondateur du centre Nature et vie. Nous parlons bien ici d’un excès de protéines, n’entrons pas dans des extrêmes pour finalement être carencés . Un apport normal quotidien, selon les individus et leurs activités, se situe entre 0,8 et 1,5 grammes de protéines par kilo de masse corporelle. L'homme ayant apparemment ce qu’il aime dans son assiette, ne prête plus beaucoup attention à son alimentation, si ce n'est d'en tirer que du plaisir, à défaut de nutrition cellulaire. La nourriture moderne industrielle, surcuite et transformée accélère le vieillissement. Selon Linus Pauling, la vie serait raccourcie d’environ 20 minutes par cigarette fumée, soit de 8 ans si l’on consomme 40 cigarettes par jour. Chacun a le libre choix d'orienter sa vie comme il l'entend. La majorité ne pensera qu'aux plaisirs immédiats, tandis que d’autres, plus prévoyants, chercheront à éviter tout ce qui nuit à leur santé et optimiseront leur hygiène de vie. (Voire l'article : Les 9 paramètres de la santé ou de la maladie ). La frugalité et la vie sociale allongent l’espérance de vie. Dans les années 50-60, les Inuits grands mangeurs de protéines et de graisses animales avaient une espérance de vie de 37 ans ! (Statistique Canada) Alors que biologiquement parlant l'homme est prévu pour vivre 120 ans s'il respecte les lois de la vie. Le peuple Hunzas qui vit entre l'Inde et le Pakistan bénéficie d'une absence presque totale de maladies, une espérance de vie d’en moyenne 110 ou 120 ans et une apparence physique plus jeune. Le secret de cette longévité et de cette résistance à de nombreuses pathologies semble se devoir à un régime alimentaire spécifique. En été, les Hunzas ne mangent que des fruits et des légumes crus, tandis qu’en hiver, ils ne consomment que des abricots séchés au soleil, des grains germés et du fromage de brebis. Les scientifiques les ayant observés estiment que l'alimentation et la frugalité des Hunzas est un facteur primordial de leur longévité. Les voisins des Hunzas qui vivent dans les mêmes conditions climatiques mais dont le régime alimentaire est différent sont atteints de maladies et ont une espérance de vie deux fois plus courte. Les Hunzas sont végétariens, - Ils consomment une grande quantité d’aliments crus. - Leur régime est composé majoritairement de fruits et de légumes. - Leurs produits sont totalement naturels. - Ils ne boivent pas d’alcool et ne consomment pas de sucre . - Leur consommation en sel est très modérée. - Ils pratiquent régulièrement le jeûne . Néanmoins, force est de constater que depuis des centaines de milliers d'années, l'homme a toujours consommé de la viande. Les dernières tribus contemporaines de chasseurs-cueilleurs : les Awà de la forêt amazonienne, les Ayoreo en Amérique du Sud, les Hadza en Afrique dans la vallée du Rift (notre berceau), les San et les Pygmées en Afrique, les inuits en Arctique consomment de la chair animale. Les centenaires qui vivent dans les zones bleues : à Okinawa au Japon, à Barbagia en Sardaigne, à Ikaria en Grèce, à Nicoya au Costa Rica et à Loma Linda aux USA sont omnivores, ils consomment tous des produits animaux à différentes fréquences, mais de qualité et en quantité raisonnable. Une protéine antivieillissement : Des scientifiques ont découvert que le jeûne et le jeûne intermittent , en plus de l’autophagie et de l’augmentation des cellules souches, permettaient de produire une enzymes appelée « sirtuine » qui est impliquée dans la longévité et la réparation cellulaire. Dans des expériences de laboratoires, des chercheurs ont inoculé des sirtuines à des vers, ce qui a permis d’augmenter de 50% leur durée de vie. Les sirtuines ne s’activent pas si nous nous complémentons avec des antioxydants tels que la vitamine C et E, car elles ont besoin d’un minimum de stress oxydatif et de radicaux libres. La négativation ralenti le vieillissement : La connexion à la terre, marcher pieds nus sur le sable, dans l’eau, sur la terre, sur l’herbe et mieux dans la rosée, toucher les plantes, réduit notre niveau de rH2 et donc notre niveau de radicaux libres, ce qui diminuera ipso-facto l’oxydation. Le stress oxydatif et le dysfonctionnement mitochondrial sont impliqués comme facteurs causaux du vieillissement L’hygiène de vie : Les biologistes et les scientifiques qui étudient les zones bleues, c’est-à-dire les régions où vivent le plus grand nombre de centenaires en bonne santé, ont déterminé qu’une meilleure hygiène de vie qui prend en considération les neufs facteurs de la santé intégrale , permet d’augmenter la longueur de nos télomères (extrémités des chromosomes). En effet, les chercheurs ont remarqués que la longueur des télomères correspondait à une durée de vie plus longue. Les nutriments qui peuvent allonger les télomères : Les acides gras oméga-3. Les vitamines B9, B12 et D. Les antioxydants : resvératrol, acide R alpha lipoïque, nicotinamide et coenzyme Q10 en soutien des mitochondries . Le N-acétylcystéine. Le ginko biloba. Nutrithérapie : L-taurine . L-glycine . Tout décès avant l’âge de 120 ans est une mort prématurée Anecdote : Le mercredi 18 novembre 2020, Ahmad Soufi né le 28 février 1882 s'est éteint à Saqqez dans la province du Kurdistan (ouest de l'Iran) à l’âge de 138 ans . Selon ses papiers, Soufi serait mort à un âge bien plus avancé que celui de la doyenne actuelle reconnue de l'humanité, la Japonaise Kane Tanaka, née le 2 janvier 1903 (117 ans). Citations : Genèse 6:3, Dieu dit : « Mon esprit n’agira pas envers l’homme indéfiniment, puisqu’il est également chair. Aussi ses jours s’élèveront-ils à cent vingt ans. » « La vie n’est pas courte, c’est nous qui l’abrégeons. » - Sénèque « La restriction calorique permet de modifier l’espérance de vie dans tout le règne animal. Diminuer son apport calorique de 30% sans créer de carence – c’est cela qui est important – allonge la vie de 30 à 40%. » - Pr. Jean Mariani, neurobiologiste « Quant à l’espérance de vie dont on nous rebat les oreilles, les nombreux « beaux vieillards » actuels sont des gens qui, en général, se soignait peu dans leur jeunesse, n’était pas traités par la chimie, mangeait sainement, et ont laissé les maladies d’enfance forger leur système immunitaire sans vaccins . » - Sylvie Simon, écrivaine & journaliste scientifique « Une femme qui fume et prend des contraceptifs court un risque important de mourir d’une crise cardiaque vers 50 ans. » - Dr. Catherine Kousmine « Douze rapports sexuels par mois augmentent de 10 ans l’espérance de vie en bonne santé. » - Dr. Frédéric Saldmann « Tout le secret de l’art de prolonger la vie, c’est de ne pas l’abréger. » - Dr. E. deb Feuchtersleben « Le mondain nourrit son corps, mais le sage nourrit son âme. Celui qui se plait dans la satisfaction de ses appétits travaille à sa propre destruction ; mais celui qui marche dans le chemin trouvera à la fois le salut de son âme et la prolongation de sa vie. » - Bouddha « Les personnes qui gardent un taux d’hormones sexuelles élevé vivent plus longtemps et en bonne santé, c’est un fait. » - Dr. Makoto Suzuki, expert en longévité à Okinawa « L’augmentation des calories a des effets négatifs sur la longévité et la fréquence des certaines pathologies dégénératives, comme les cancers. » - Dr. Jean-Paul Curtay « Votre espérance de vie est déterminée à 93% par votre style de vie, seulement 7 % par les gênes. Ce qui joue le plus gros rôle dans le vieillissement, c’est quand vous ne mangez pas. » - Pr. Éric Verdun « Dans une étude de suivi utilisant un essai contrôlé aléatoire pour évaluer les effets de la supplémentation sur la longueur du télomère et le stress oxydatif, les chercheurs ont découvert que la longueur du télomère augmentait lorsque le rapport oméga-6 / oméga-3 était réduit. Ils suggèrent que, même sur une courte période, le rapport a un impact sur le vieillissement cellulaire et peut influencer les symptômes de l'asthme, le risque de maladie de Parkinson , plusieurs symptômes de la sclérose en plaques et la dépression . » - Dr. Joseph Mercola « L’espérance de vie est déterminée à 93% par notre style de vie, seulement à 7% par les gênes. Une personne normale avec une bonne hygiène peut s’attendre à une augmentation de l’espérance de vie en bonne santé de 12 à 14 ans. » - Pr. Éric Verdin Articles complémentaires : L'énergie vitale Les 9 facteurs de la santé intégrale Le jeûne et les monodiètes Augmenter la testostérone Les mitochondries Trois ennemis à contrôler pour bien vieillir
- Les protéines
Article de bromatologie Le lait maternel humain qui est un aliment de croissance, contient juste la bonne quantité de protéines : Autour de 10 gr de protéines/L (1 gr/100 gr), 75 gr de glucides /L, 35 gr de lipides/ L, 675 Kcal/L. En pourcentage cela représente 8% de protéines, 63% de glucides et 29% de lipides. C'est très proche de la teneur en protéines des fruits (moyenne : 1,06 gr/100 gr), légumes (moyenne : 1,83 gr/100gr). 5 gr d'aliments protéiques (viande, poisson, fruits de mer, fromage et noix) contiennent +/- 1 gr de protéine. Les protides servent à l’élaboration du tissu vivant Les bébés ont besoin de protéines pour grandir, leurs besoins en protéines sont au maximum. Ils doublent leur poids de naissance en 5-6 mois et le triple en 1 an, c’est plus élevé que dans tout autre stade de la vie humaine. C'est donc à ce moment que les besoins en protéines sont les plus importants et pourtant cela ne représente que 1% du poids total de l'aliment et que 8% de la ration calorique . A l'âge adulte chez le sédentaire, les besoins pour rester en bonne santé sont de minimum 0,8 gr/Kg de masse corporelle. Chez les travailleurs de force, les culturistes, les haltérophiles et les autres athlètes de haut niveau les besoins sont estimés entre 1,6 et 2 gr/Kg. Afin d'éviter la sarcopénie et compenser la malabsorption chez les personnes âgées, l'apport se situera entre 1,2 et 1,5 gr/Kg. Une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine réalisée en 2017 et portant sur 1.863 participants indiquent qu’au-delà de 1,6 gramme d’apport quotidien protidique par kilo de masse corporelle, n’apporterait pas de bénéfices supplémentaires sur la masse et la force musculaire dans la pratique de la musculation. Peu importe le moment auquel sont consommées les protéines, avant ou après l’entrainement, les résultats sont les mêmes. Il est néanmoins recommandé d’avoir 2 repas protéinés répartis sur la journée. L'estimation moyenne de 1 gr/Kg a été rendue officielle pour la première fois en 1943, et a depuis été reconsidérée 14 fois par un groupe d’experts scientifiques, la fixant ainsi comme une donnée bien établie. Un excès de protéines entraînera un encrassement organique par augmentation de la putréfaction intestinale et une acidose . La valeur biologique des acides aminés provenant des végétaux est plus faible, ils sont donc moins assimilables que les protéines animales. Attention à la surcuisson des protéines qui va changer et détruire en partie leur structure. Les végétaux ne contiennent que peu de protéines, un adulte de 70 kg devrait théoriquement consommer environ 5 kg de végétaux par jour pour arriver à son quota de protéines, bonjour l'indigestion et les fermentations excessives. Un gorille passe une grande partie de sa journée à manger et consomme jusqu’à 18 kg de nourriture par jour… Les plantes qui contiennent tous les acides aminés en bonnes quantités sont : Les graines de chanvre Les graines de chia L'amarante Le sarrasin Le soja Le quinoa La valeurs biologique des protéines est la fraction des protéines digérées qui est retenue par notre organisme, donc assimilable. L’indice va évaluer la qualité nutritionnelle du type de protéine. En tant qu'omnivores, nous savons extraire des plantes et des fruits presque tout ce dont nous avons besoin. Tous les acides aminés, y compris les acides aminés essentiels, se trouvent dans les plantes mais en petites quantités et de manière incomplète (voire : Table de composition des aliments, 1600 p.). De plus, lorsqu’un acide aminé est présent en faible quantité ou manquant, il diminue l’absorption des autres acides aminés, c’est la loi du minimum . Comme le montre cette figure, l’acide aminé limitant d’une protéine réduit la synthèse protéique. En effet, les autres acides aminés ne pourront être utilisés pour la synthèse protéique qu’à hauteur de l’acide aminé limitant. Sur la figure le vert est considéré comme limitant donc dès que le vert est tout utilisé la synthèse protéique est stoppée. (Source : Les protéines végétales : intérêts et limites, Claire Botella, 2021). L'organisme ne fait pas de réserves de protéines mobiles et de stockage d’acides aminés comme avec les lipides et les glucides . Les acides aminés en excès sont dégradés. Il est donc nécessaire de ne consommer journellement que la quantité strictement utile. Chaque jour chez un homme adulte, 60 à 90 gr de protéines sont détruites et doivent être remplacées. Les acides aminés résultant de la digestion des protéines passent dans le sang au niveau de l'intestin grêle. En 2007, les Français consommaient en moyenne 17% de protéines. La protéine est le macronutriment le moins important en pourcentage de la ration énergétique pour notre organisme (15-20%), mais elle est INDISPENSABLE. Il faut obtenir le bien-être maximal avec le taux de protéines (végétales ou animales) le plus bas possible : c'est le meilleur certificat d'une longue vie . Les régimes à haute teneur en protéines coupent l’appétit en ruinant la santé plus que tout autre régime existant. Les protides concentrés en excès induisent la faiblesse, le vieillissement et la dégénérescence très rapide de la santé par encrassement humoral , organique et par acidose . Un régime hypo-protéiné est recommandé momentanément pour les personnes souffrant de troubles rénaux et aussi en cas de troubles cristalloïdaux (symptômes douloureux, rhumatismes , calculs, etc.). La dégradation des protéines en excès produit 3 genres de déchets très toxiques : L'acide urique L'ammoniaque Les acides cétoniques Le foie transforme l’ammoniac en urée qui malgré sa toxicité peut être éliminée par les reins et les urines. Tout excès dans les apports de protéines entraînera à moyen ou à long terme une fatigue hépatorénale et une intoxication ammoniacale de l’organisme. L’excès d’urée et d’acide urique fatiguera les reins et ces déchets s’accumuleront dans le sang. Remarque : Nous ne sommes pas tous égaux au niveau du système digestif, une dysbiose peut engendrer une assimilation plus faible des protéines, des végétariens peuvent être carencés en acides aminés à cause de cette dysbiose même en ayant une bonne répartition des macronutriments dans leur assiette. Il sera parfois préférable dans ce cas de manger un peu de chair animale qui est plus concentrée en protéines, notamment en attendant un rééquilibrage du microbiote . Le problème avec les végétariens c'est qu'ils trouvent une bonne partie de leur protéines dans les légumineuses et les céréales . Des aliments mucogènes non physiologiques par excellence qui sont seulement consommés depuis 10.000 ans. Le chasseur-cueilleur ancestral et contemporain n'en ont jamais consommé pendant 300.000 ans. Soyons attentif aux troubles digestifs, ballonnements , flatulences, constipation , diarrhée, etc. qui sont des signes de dysfonctionnement. Soyons également attentif à notre aspect physique, maigreur, émaciation, perte de cheveux, déformations et fragilisation des ongles, peau flétrie, fatigue, frilosité, impuissance , baisse de la libido , aménorrhée, anémie , difficulté de concentration, fonte & faiblesse musculaire, ligamentaire et immunitaire, rendement sportif altéré, petite dépression , etc. qui sont des signes de carences . Il est vivement conseillé d'effectuer une recherche individuelle de notre génotype apoE et de connaître notre statut en acides gras. Les carences entrainent la faim chronique, le grignotage et les excès alimentaires… Citations : “Une suralimentation protidique est la cause principale du vieillissement des organes excréteurs et réduit considérablement la longévité humaine de moitié. Elle induit aussi une excroissance cellulaire permanente qui peut aboutir à un manque de contrôle sur certaines cellules… (tumeurs, cancer). Par ailleurs les déchets de l’utilisation des protéines génèrent un état d’ acidose permanent dans l’organisme.” - Pr. de biologie et hygiéniste Désiré Mérien, fondateur du centre Nature et vie. « La malnutrition en protéines est responsable de déficiences immunitaires graves. » - Pr. Vincenzo Castronovo “Que ton aliment soit ta seule médecine !" - Hippocrate
- Ne jamais enlever d’organes : appendice, amygdales, vésicule, etc.
Article de santé naturelle Dans le corps humain, tous les tissus sont liés les uns aux autres, intégrés dans un ensemble, harmonisés, équilibrés par une régulation humorale, sanguine et neuroendocrinienne. Le corps est donc un assemblage de parties et d’organes en relation réciproque, en interdépendance, chaque organe ou partie est fait de tissus, et ces tissus sont composés de cellules. (Voire : Les lois qui régissent notre santé - n° 4 & n° 8). Si l'homme mange une nourriture adaptée à son système digestif de primate, ses organes ne tomberont jamais malades et ne poseront jamais de problèmes, car ses cellules seront baignées dans des humeurs propres et nourricières. Tous les organes sont importants au bon fonctionnement du corps, on n’ôte pas d’organes, on les régénère à partir de la cellule, qui est la plus petite masse vivante organisée, c’est l’unité du premier ordre du corps humain. Lorsqu'un symptôme signale une anomalie dans le système, il ne faut pas masquer ce signal d'alarme par la prise de médicaments chimiques allopathiques, mais plutôt chercher la cause du problème à la racine, en agissant de la sorte, on corrige le terrain et l'anomalie se résout définitivement et naturellement. L'appendice Cette excroissance d'une dizaine de centimètres située au bout du colon a un rôle bien réel. Elle sert de refuge aux « bonnes bactéries » qui tapissent les parois de notre intestin. Lors de fortes diarrhées, ou de prise d'antibiotiques, ces micro-organismes sont protégés à l'intérieur de cet abri naturel à partir duquel ils peuvent recoloniser l'intestin. Chez l'homme et les autres primates, la communication entre l'intestin et l'appendice n'est pas directe. Elle se fait par un renflement qui forme une sorte de barrière. Cela a un rôle immunitaire . L’appendice iléo-cæcal ou vermiculaire crée également des anticorps et est surtout constitué de ganglions lymphatiques . L’appendice produit et secrète aussi un puissant liquide germicide qui se libère automatiquement dans le cæcum lorsque des déchets provenant de l’intestin grêle peuvent s’avérer néfastes pour l’individu. C’est seulement si la bile n’est pas émise régulièrement ou en quantité suffisante que la région appendiculaire s’enflamme et s’infecte. Il faut donc être attentif à un dérèglement hépatique. Solutions : Adopter une alimentation pour laquelle le système digestif humain est prévu avec suffisamment de fibres, les fibres sont en outre des prébiotiques . Le jeûne doit être appliqué. Il existe des moyens naturels efficaces pour se débarrasser d'une appendicite. Environ 19% des cas d’appendicite peuvent terminer en péritonite, dans la majorité des cas provoquée par l’auscultation maladroite du médecin… En cas de péritonite, l’intervention chirurgicale d’urgence s’impose sans équivoque ! Les amygdales Et les végétations, sont des glandes qui font partie du système lymphatique . Elles ont la capacité de fabriquer des globules blancs. Ceux-ci sont la principale source de défense du corps, les amygdales agissent comme organes d’élimination, leur rôle est vital. En formant ces globules blancs et en produisant des anticorps, les amygdales contribuent à la défense de l’organisme contre les microbes. Comme elles sont situées à l’arrière gorge, elles offrent une barrière qui protège les voies aériennes inférieures de toute invasion. Ce sont les filtres du système lymphatique , elles aident à combattre les infections en piégeant les bactéries et les virus , c’est là que les cellules immunitaires vont détruire les cellules endommagées. Les ganglions lymphatiques sont de vraies usines immunitaires : avec des lymphocytes, des neutrophiles, des macrophages, des phagocytes et des anticorps. Des amygdales enflammées sont le reflet d’une surcharge des déchets, la conséquence et non la cause de l’état toxémique du corps. Les extirper sans modifier les causes des troubles de santé revient à faire disparaître un symptôme, une sonnette d’alarme, pour éteindre un incendie. La solution est facile et rentable, mais elle détruit en partie les possibilités de désintoxication de l’individu. L’amygdalite et les végétations adénoïdes vont donc de pair avec un encrassement humoral et cellulaire ( toxémie ). Les symptômes locaux sont l’expression d’un trouble général. Des chercheurs signalent que l’ablation des amygdales favorise le développement de la poliomyélite. (Dr. Michel Georget – Vaccination Les Vérités Indésirables ) En ôtant ces filtrent précieux, l’état humoral et l’état toxémique s’aggraveront tôt ou tard, en débouchant sur des troubles plus importants et plus graves… « Une enquête menée sur des milliers d’ouvriers, à qui l’on avait enlevé les amygdales dans leur jeunesse, a clairement démontré que les troubles consécutifs à une amygdalectomie renvoient tous à une perte de dynamisme physique, sexuel et mental. Trente années d’études en Italie ont démontré que, tôt ou tard, l’ablation des amygdales réduit la vigueur et la vitalité des individus qui l’ont subie. » – Dr. Norman Walker. “Des chercheurs se sont intéressés aux conséquences à long terme de l’ablation des amygdales, organes impliqués dans les défenses immunitaires. Les résultats de leurs travaux sont alarmants : l’exérèse des végétations est associée à un risque d’affections respiratoires multiplié par presque 3, comparé au taux observé dans la population n’ayant pas subi ce type d’intervention. Asthme , grippe, pneumonie et bronchopathie chronique obstructive (BPCO) sont concernés. L’amygdalectomie, quant à elle, est reliée à un risque multiplié par un facteur voisin de 2 pour ce qui est des pathologies respiratoires citées et de la conjonctivite. Quant au risque d’otite moyenne, il est multiplié par 4 à 5 !” - S. G. Byars, S. C. Stearns et J. J. Boomsma, dans Jama Otolaryngology Head and Neck Surgery, juin 2018. “Ne mettez jamais votre système immunitaire en péril, ne faites jamais enlever de ganglions lymphatiques ! Les conséquences peuvent être dévastatrices. Ne traitez pas, régénérez !” - Dr. Robert Morse Solutions : Supprimer les causes de la toxémie , Corriger l’alimentation et supprimer les aliments mucogènes ‘colles’ (surtout lait de vache & céréales ) et acidifiants (cristaux) qui congestionnent et enflamment les amygdales via une lymphe surchargée de déchets (Voire articles : Les aliments mucogènes et acidifiants ) . Irriguer le colon aidera à éliminer la putréfaction de l’organisme qui se manifeste dans les amygdales malades. Jeûner quelques jours apportera un grand bénéfice pour permettre à la lymphe et aux ganglions de se désengorger. Vérifier la fonction thyroïdienne . La vésicule biliaire Cet organe est une petite poche située sous le foie . La vésicule biliaire a un rôle de stockage de la bile et participe à la digestion. La bile émulsionne les lipides , ce qui favorise leur transformation par l’action des sucs pancréatique et intestinal. La bile joue donc un rôle indispensable dans la digestion des graisses . Elle permet également d’éliminer certains déchets, principalement la bilirubine, l’excès de cholestérol et les produits de dégradation des médicaments de l’organisme. Elle aide le foie à se débarrasser de ses toxines. Elle a un rôle complémentaire à celui du foie. La bile permet aussi la lubrification et la désinfection du bol intestinal, l’alcalinisation du bol duodénal et la fabrication de la vitamine K. Son ablation ( cholécystectomie) rend les digestions plus délicates et perturbées, conduit à l’appauvrissement du sang et fragilise l’organisme qui se défend moins bien. Remarque : Il y a des troubles accrus de la vésicule biliaire chez les femmes qui prennent la pilule contraceptive. Une douleur du côté de la nuque et de l’épaule droite signe en général un problème de la vésicule. Une vésicule biliaire chargée de lithiases est un signal indiquant qu’il est temps de réformer l’hygiène de vie. Causes de la formation de calculs biliaires : Surcharge et congestion hépatique , stéatose hépatique . Syndrome métabolique . Alimentation déséquilibrée avec excès d’ aliments mucogènes (pain, pâtes, sucre, céréales , produits laitiers , mauvaises graisses , aliments raffinés et transformés, etc.). Toxiques : médicaments, alcool, sucre, graisses trans. Carences en acides aminés : L-glycine, N-acétylcystéine et L-taurine. Mauvaise hydratation. Vidange vésiculaire faible (manque de lipides de bonne qualité). Manque d’ activité physique . Hypothyroïdie (ralentissement de la vidange biliaire). Dysbiose et porosité intestinales (surcharge du foie ). Le stress perturbe la digestion et peut provoquer une contraction anormale de la vésicule rendant l'écoulement de la bile moins efficace. Solutions : Le comportement causal devra être abandonné sous peine de récidives. Limiter les aliments mucogènes et acidifiants et adopter une alimentation pour laquelle le système digestif humain est prévu, avec suffisamment de fibres et de graisses . Reposer le système digestif par du jeûne , du jeûne intermittent , des diètes de bouillons de légumes ou de raisin. Prendre des repas moins complexes, plus légers et plus digestes. Eviter le ralentissement digestif , la suralimentation et la constipation . Augmenter la production de bile. L’excès d’insuline ou d’œstrogènes peuvent être la cause d’insuffisance biliaire, ainsi que le manque de lipides alimentaires dont les graisses saturées. Supprimer les overtoniens dont l'alcool notamment, les sucres raffinés (sodas, confitures, bonbons, etc.), les graisses cuites et les margarines, la viande rouge en excès, les produits laitiers et les charcuteries. Ne jamais associer de fruits , de jus de fruits ou des aliments acides avec des amidons au même repas. Prendre du jus de radis, radis noir, navet et raifort 10 à 50 ml/J. pendant 3 semaines. Prendre chaque matin à jeun pendant un mois : une cuillère à soupe d’huile d’olive avec 2 gouttes d’huile essentielle de citron zest et 1 goutte de romarin à verbénone. Acides gras oméga-3. Tester la cure A. Moritz, mais elle ne fonctionne pas toujours. Phytothérapie : Plantes cholagogues, cholérétiques et anti-lithiasiques biliaires : aubier de tilleul en première intention, boldo, radis noir, artichaut, chardon Marie, chélidoine, romarin, pissenlit, orthosiphon, curcuma, gentiane si calculs < 5 mm. Des tisanes de gaillet gratteron 3 à 4 fois par jour sont indiquées, aidant à dissoudre les calculs tout en ayant une bonne influence sur le système lymphatique . Gemmothérapie : érable champêtre + frêne + romarin. Aromathérapie : HE de genévrier 2 g – 3 x/J. en cure de 10 jours. Oligothérapie : soufre. Nutrithérapie : iode qui augmente la T3 et l'évacuation de la bile. Sels biliaires. L-taurine, L-glycine, N-acétylcystéine, vitamines B6, B9, B12, C, K2, magnésium, choline. Il existe des moyens naturels qui ont fait leurs preuves pour se débarrasser des calculs à la vésicule sans douleurs et sans chirurgie. Si la vésicule est enlevée et que les causes ne sont pas éliminées, des calculs pourront se créer dans le foie . Biologie : Vérifier la fonction thyroïdienne , le taux d’œstrogène, d’insuline et de cholestérol . « La nature n’a pas conçu la vésicule biliaire chez l’être humain pour qu’elle soit retirée. La vésicule biliaire est indispensable au bon fonctionnement du foie. Votre corps vous appartient et si, par ignorance de son fonctionnement, vous acceptez de vous soumettre au bistouri d’un chirurgien, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même. » - Dr. Norman Walker « L’ hypothyroïdie constitue une cause très fréquente de calculs biliaires et il faut y voir un lien évident avec l’hypercholestérolémie concomitante. » - Dr. Georges Mouton Témoignages : « Je me suis faite opérer de la vésicule biliaire en octobre 2020 et depuis j'enchaîne les soucis hormonaux et digestifs. J'ai perdu beaucoup de poids, je suis constamment fatiguée et angoissée, j'ai des selles molles voire liquides avec une couleur jaune marron, j'ai des indigestions et des éructations intempestives qui me bloquent la respiration, j'ai donc du mal à m'alimenter car rien ne passe ni liquide ni solide. J'ai des douleurs au niveau des omoplates surtout côté gauche et une lourdeur à l'estomac. J'ai aussi de l'air bloqué dans l'œsophage et des remontées acides parfois. Je suis perdue… » - O. Y. « Opérée en urgence en 2005, depuis ma vie et ma santé complètement KO. Ma mère, ma tante ainsi que ma grand-Mère idem. Intestin perméable et irritable, prise de poids dû au dérèglement général. Bref, si j’avais pu éviter je me serais bien abstenue. » - S.M. La prostate Voire : Prostatisme Par le Dr. André Passebecq, naturopathe hygiéniste (Extrait du livre : Initiation à la santé intégrale) : "Existe-t-il, dans le corps, des organes inutiles ? « Dans l’organisme, disait Kant, tout est réciproquement moyen et fin » ; c’est en cela que consiste sa finalité sans laquelle il ne pourrait réaliser son but par excellence, c’est-à-dire sa vie même. C’est la loi du corps vivant que chaque partie, ayant besoin de toutes les autres, se mette à leur service pour le plus grand bien du tout ; l’utilité réciproque n’est qu’un aspect particulier de l’unité fonctionnelle de l’être animé, source de la compensation interne. Les organes prétendus inutiles Au XIXe siècle, on comptait encore, dans le corps humain, huit organes prétendus inutiles : la thyroïde, les capsules surrénales, l’hypophyse, l’épiphyse, le thymus, la rate, les amygdales et l’appendice. Or, les trois premières glandes sont reconnues aujourd’hui chez les vertébrés comme des organes endocriniens d’une importance essentielle. La science a mis longtemps aussi à découvrir l’utilité des organes lymphoïdes, terrain de formation des petits globules blancs du sang. Telles sont la nature et la fonction de la rate, où se détruisent également les globules rouges. Aux formations lymphoïdes appartiennent également le thymus, les amygdales et peut-être aussi faut-il y ranger l’appendice, à cause des follicules lymphoïdes inclus dans sa paroi. Tous ces organes sont importants ; certains sont vitaux. Ce n’est pas sans danger que l’on peut en priver l’individu. Aristote disait que la nature ne fait rien en vain ; chez les êtres vivants, tous les organes fonctionnent au bénéfice de la vie, et là réside la définition même de toute fonction comme mécanisme dont l’action aboutit à une fin utile pour l’organisme tout entier.” Anecdote : Aux USA, environ 200.000 femmes subissent une ablation de l'utérus chaque année, souvent pour prévenir le cancer du col de l'utérus. En Allemagne, 99,983 % des femmes ne développent pas ledit cancer … (Source : Virus Mania, éditions Résurgence). La santé ne peut être rétablie que si les causes disparaissent. La médecine conformiste ne compte généralement que sur des procédés destructifs et suppressifs, l’ignorance des véritables causes et du processus de la ‘maladie’ perpétue de telles erreurs. Ceux qui préfèrent utiliser des médicaments chimiques et/ou user du bistouri, ne doivent rien changer à leur hygiène de vie. Voire loi n° 4 de symbiose interne : Aucun organe n’est inutile pour une symbiose optimale ; on ne saurait en retrancher un seul sans nuire au parfait fonctionnement de l’ensemble. Citations : « La peur et les théories erronées détournent les hommes de la nature et de la physiologie, et leur font faire beaucoup de choses absurdes et nocives. Les indications de la nature sont le guide véritable dans la recherche de la santé. Des théories éphémères, nommées à tort science, causent souvent beaucoup de tort. » - Dr. Herbert M. Shelton « Une opération chirurgicale est plus spectaculaire que d’enseigner aux gens comment vivre pour éviter les maladies chroniques et la chirurgie. » Dr. John H. Tilden « Dans notre organisme, chaque organe joue un rôle précis en association avec les autres. Leur interdépendance et les subtils équilibres qui sont réalisés entre eux font que rien ne peut être rajouté ou retranché à la « machine organique » pour qu’elle fonctionne mieux. La localisation et le volume de chaque organe sont strictement déterminés par rapport aux autres, et leur fonctionnement individuel est accordé afin qu’en tant que tout, ils puissent fonctionner harmonieusement. » - Christopher Vasey « Jusqu’à ce que l’homme puisse reproduire un brin d’herbe, la Nature peut rire de ses prétendues connaissances scientifiques. » - Thomas Edison « Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie. » - Hippocrate
- La fatigue surrénalienne
Article naturo-hygiéniste En naturopathie, à l’instar de la glande thyroïde , on entend régulièrement parler des glandes surrénales. Un petit article sur ce thème populaire s’imposait. Comme nous l’avons déjà vu, la santé correspond au niveau d’ énergie vitale le plus haut possible et le niveau de toxémie le plus bas possible. Pour obtenir une force vitale élevée, il est indispensable, entre autres, que la fonction surrénalienne soit optimale. Une fatigue surrénalienne signifie que les glandes surrénales ne produisent plus suffisamment d’hormones dont le corps à besoin pour fonctionner normalement. C’est une affection fréquente. Description : Comme leur nom l’indique, les glandes surrénales se situent au-dessus des reins dont elles sont solidaires. Elles mesurent 4 à 5 cm de long sur 2 à 4 cm de large et pèsent 6 à 8 grammes chacune. La zone externe de la glande surrénale est appelée le cortex, elle représente 80% du volume de la glande et la zone interne, la médulla, 20%. Ce sont des glandes endocrines qui produisent des pro-hormones comme la DHEA et la prégnénolone, ainsi que des hormones comme l’aldostérone et le cortisol (hormone du stress ), de même que des neurotransmetteurs comme l’adrénaline, la noradrénaline et la dopamine sous le contrôle de l’hypophyse et de l’hormone ACTH. Une hypo-fonction entraîne donc des dérèglements fonctionnels à différents endroits du corps. Synthèse du cortisol à partir du cholestérol : Signal partant de l’hypothalamus (CRH) -> hypophyse (ACTH) -> cortex surrénaliens -> cortisol. Les fonctions du cortisol sont les suivantes : Aide au réveil le matin, la mélatonine baisse, le cortisol augmente. Réponse aux stress, à l’ inflammation , aux allergies . Régulation de la glycémie et de l’énergie. Métabolisme des macronutriments. Des glandes surrénales opérationnelles permettent à l’organisme de faire face aux différents stress et l’aident dans ses fonctions d’adaptation. Elles servent également à la bonne production des hormones sexuelles comme la testostérone et l’estrogène. La maladie auto-immune d’Addison est l’atteinte chronique la plus grave due à une production insuffisante d’hormones surrénaliennes. Elle reste heureusement assez rare. La médecine allopathique accorde malheureusement peu d’attention au bon fonctionnement des glandes surrénales. « Un hypofonctionnement des surrénales induit une mauvaise élimination rénale et intestinale. » Symptômes d’une faiblesse surrénalienne : Baisse de l’ énergie vitale , fatigue chronique. Sensibilité au stress physique et mental. Nervosité, anxiété, baisse de moral. Insomnie . Fatigué le matin, plus en forme le soir (inversion du pic de cortisol). Brouillard cérébral. Faiblesse musculaire et immunitaire . Frilosité. Concentration difficile, mémoire défaillante. Déséquilibre hormonal. Baisse de libido . Hypothyroïdie . Inflammation chronique. Problèmes cutanés. Tension inférieure à 12 chez un sédentaire. Sueurs nocturnes. Envie d’uriner la nuit. Envies sucrées ou salées. Dépendance au café . Douleurs abdominales. Intolérances digestives. « L’effondrement de la fonction surrénalienne peut mener au Burn-out. » Causes : Le stress chronique mental, émotionnel, physique, l’anxiété, le surmenage, le grignotage * (surproduction de cortisol => épuisement des glandes surrénales sursollicitées). Le manque de cholestérol , c’est-à-dire en-dessous de 1,6 gr/L. Le cholestérol est l’élément de base nécessaire à l’élaboration des hormones. Les relations sociales et les pensées négatives. L’excès d’ activité physique avec production d’acide lactique. La cortisone et ses dérivés. Les stimulants : drogues, alcool, caféine , nicotine , etc. Le déséquilibre en électrolytes, notamment en sodium /potassium. Les toxiques et perturbateurs endocriniens. Un problème à la glande hypophyse. *Le cortisol aide à stabiliser et à réguler la glycémie. Les glycémies fluctuantes (grignotage) constituent un stress et fatigue les glandes surrénales. « Si les surrénales sont fatiguées, la thyroïde peut produire moins d'hormones thyroïdiennes et inversement. » Diagnostic médical : Mesurer les taux sanguins de la prégnénolone : > 2 ng/ml, de la DHEA sulfate : > 200 µg/dL et de la testostérone . Mesurer le taux urinaire des 17-OH-stéroïdes sur 24H. La mesure sanguine du cortisol n’est pas fiable. Il est préférable d'utiliser le kit salivaire. Solutions : Améliorer l’hygiène de vie avec du repos et un sommeil de qualité, une alimentation équilibrée suffisamment pourvue en lipides , en protéines , en sodium et plus légère en glucides . Stabiliser la glycémie pour épargner le cortisol qui corrige les variations de glycémie. Pratiquer une activité physique régulière mais adaptée. Réduire le stress . Faire la sieste. Pratiquer des exercices respiratoires de cohérence cardiaque . Corriger une éventuelle dysbiose intestinale . Vérifier la fonction thyroïdienne . Prendre du plasma marin de Quinton le matin à jeun. Eviter les fruits acides chez les personnes sous-vitales , excepté un ou deux fruits doux vers 17h30-18h00 au moment de leur pic de cortisol. Éviter les stimulants . Phytothérapie : Plantes adaptogènes : ashwagandha le soir (sauf déficit en cortisol), éleuthérocoque, rhodiole, réglisse (sauf hypertendu ), maca, basilic sacré (tulsi), astragale, ginseng panax, romarin, schisandra, champignon shitaké. Une plante adaptogène est une plante augmentant la capacité du corps à s'adapter aux différents stress, quelles que soient leurs origines. Tisanes de plantes calmantes et relaxantes à prendre le soir avant le repas : camomille, tilleul, mélisse, lavande, houblon, valériane, etc. Gemmothérapie : bourgeons de cassis. Aromathérapie : huiles essentielles de pin maritime (térébenthine) cortisone-like, de romarin à verbénone. Nutrithérapie : Magnésium organique + complexe de vitamines B + L-taurine à prendre avec le repas du soir pour améliorer le sommeil et lutter contre le stress et l’anxiété. Vitamines C et D. Zinc chélaté. Varech. Acides gras oméga-3. A voir avec un docteur en médecine : Prégnénolone et DHEA. Citations : « 100% de personnes souffrant de fatigue surrénalienne ont un mauvais sommeil. » - Dr. Éric Berg « Les snacks sucrés font tout l’inverse de ce que la physiologie humaine veut. […] Quand vous avez des glandes surrénales à plat, vous n’êtes plus capable de gérer les hypoglycémies. » - Dr. Georges Mouton « Les glandes surrénales sont surnommées ‘les glandes du stress’. Leur travail est d'aider votre corps à gérer le stress quelle qu’en soit la source, de la blessure à la maladie en passant par les problèmes au travail ou les conflits relationnels. Votre résilience, votre énergie, votre endurance et votre vie toute entière dépendent de leur bon fonctionnement. » - Dr. James L. Wilson « On estime que jusqu’à 80% des adultes connaissent un épisode de fatigue surrénale au cours leur vie, et cette maladie reste pourtant l’une des plus sous-diagnostiquées. » - Dr. Joseph Mercola « Ne pas oublier que certains cortisols bas sont tout simplement liés à une candidose intestinale et vont se normaliser en la prenant en charge. » - Dr. Stéphane Résimont et Alain Andreu
- L'ashwagandha
Article phytothérapeutique Mentionnée dans plusieurs articles du blog, il fallait destiner un petite rubrique à cette star de la pharmacopée naturelle : la Withania Somnifera appelée aussi « ginseng indien » est une plante adaptogène* utilisée depuis des milliers d’années en médecine ayurvédique. A ce jour, près de 1.800 études scientifiques y ont été consacrées et publiées sur PubMed… L’ashwagandha est recommandée en médecine fonctionnelle, c'est un arbuste vivace de la famille des solanacées qui pousse en climat sec en Inde, au Pakistan et au Moyen Orient. Les feuilles et les racines sont utilisées. C’est une plante traditionnellement connue pour ses propriétés aphrodisiaques et stimulantes de la sphère sexuelle. *On appelle "adaptogène" une plante dont les effets principaux permettent à l'organisme de lutter contre les effets néfastes du stress. Elles augmentent les capacités d’adaptation du corps. Les indications de cette plante sont pléthoriques : Gestion du stress et réduction des niveaux de cortisol. Surmenage et fatigue nerveuse. Amélioration de la qualité du sommeil . Amélioration de la mémoire et des capacités cognitives . Amélioration de la libido et de la fertilité . Amélioration de l’anxiété et de la dépression . Amélioration des symptômes de la ménopause et de l'andropause. Augmentation de la testostérone . Augmentation de la force musculaire et de la vitalité . Stimulation du système immunitaire . Diminution de l’ inflammation . Action positive sur le neurotransmetteur GABA, compatible avec la mélatonine. L’ hypothyroïdie . La fonction surrénalienne . Le diabète de type 2. La relaxation. L’ alopécie et la croissance des cheveux. La maladie de Parkinson . La maladie d'Alzheimer . La maladie de Huntington. La maladie de Charcot. La bipolarité. La schizophrénie. Les rhumatismes . L’ asthme . Les TOCs. Le cancer . La fibromyalgie et la fatigue chronique. Contre-indications : Médicaments : benzodiazépines, somnifères, barbituriques, metformine, immunosuppresseurs. L’ashwagandha est déconseillé en cas de taux de cortisol trop bas. Cette situation va aggraver l’épuisement et la fatigue surrénalienne puisqu'il baisse le cortisol. Il faudra alors s’orienter vers la réglisse et le bourgeon de cassis qui augmentent le cortisol. Posologie : En gélules : selon les besoins, 300 à 1500 mg d’ashwagandha KSM-66 (extrait à spectre complet naturel), avec au moins 5% de withanolide (le principe actif), le soir avant le repas. En poudre de racines : 3 à 6 grammes par jour. Conseil : Pour une excellente synergie contre le stress , l’anxiété, l’ insomnie et la nervosité, l’ashwagandha peut être associée à de la L-théanine, du magnésium organique, un complexe de vitamine B et de la taurine. En phytothérapie, n’oublions pas la fenêtre thérapeutique habituelle qui est d’une semaine toutes les trois semaines. Citation : « L’ashwagandha soutient la santé sexuelle et reproductive des hommes et des femmes. Chez les hommes, la plante contribue à l’augmentation du taux de testostérone et il est démontré qu’elle améliore la qualité du sperme chez les hommes infertiles. » - Dr. Joseph Mercola
- Le café
Article naturo-hygiéniste Mentionné maintes et maintes fois dans les livres de santé naturelle, le café est un poison dont l’organisme doit absolument se débarrasser (décharge d’adrénaline au niveau des glandes surrénales et du système nerveux, augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle ). Ce phénomène engendre un dégagement d’énergie, d’où la sensation de tonus après la prise d’un café. Cependant, cela n’apporte en aucune manière de l’énergie . Le café et le thé stimulent, fatiguent et irritent les organes, notamment les muqueuses gastriques et intestinales. Absorbé après un repas , le café ouvre le pylore laissant passer dans le grêle les aliments non totalement digérés par les sucs gastriques. Cette boisson qui met l’organisme en état de stress , bloque la digestion et ses sécrétions. Les purines La contenance du café en purines n'est pas très élevée, avec un maximum de 5 mg/100 gr. D'autres aliments en sont beaucoup plus riches. Rappelons que le produit final de la dégradation des purines est l’ acide urique qui en excès est source de toutes les maladies douloureuses et inflammatoires, les maladies dites ‘cristalloïdales’ et l’acidification globale de l’organisme avec sa déminéralisation. (Voire fiche : Les aliments acidifiants .) La caféine 175 mg dans 250 ml de café filtre, c’est un stimulant et un overtonien , les stimulants par effet rétroactif, épuisent et fatiguent le système nerveux , les glandes surrénales et la thyroïde. Toute stimulation provoque l’effet proportionnellement inverse. La caféine contribue à épuiser fortement l’ énergie vitale , ce qui mène donc à l’ énervation . Le café est dévitalisant ! Les poisons overtoniens détruisent les cellules nerveuses. La caféine est très acidifiante pour le corps ce qui va très souvent l’obliger à soutirer des minéraux des os afin de neutraliser cette acidité dans le but de ramener le pH du corps en équilibre. Les xénoestrogènes sont également présents dans la caféine et peuvent mener au déséquilibre hormonal. "Le café, le thé et les sodas à base de cola (caféine), augmente la production d’insuline et de cortisol, deux hormones qui peuvent faire grossir, tout en diminuant celle d’hormones qui rendent plus svelte telles l’hormone de croissance et les hormones thyroïdiennes . Selon une étude grecque d’octobre 1998, à partir de 2 tasses de café ou 1 verre d'alcool par jour le taux d’estradiol est augmenté de 60%. " - Dr. Thierry Hertoghe La caféine perturbe l'action de l' adénosine , en bloquant ce messager chimique régulateur du sommeil naturellement présent dans le cerveau. Le temps nécessaire à l'endormissement s'accroît, et la durée et la qualité du sommeil sont réduites, ainsi que la libération nocturne de testostérone , avec les conséquences qui en découlent sur l’ensemble de l’organisme. Plusieurs vitamines sont détruites par la prise de caféine dont la B1 (système nerveux et digestif, acide gastrique) et la B5 (système digestif, surrénales, stress, cortisol). Le café et le thé inhibe l’absorption du fer et entraîne la perte de calcium. L es aliments contenant de la caféine diminuent l'absorption du zinc par l'intestin. Comme la plupart des drogues, la caféine augmente la production de dopamine dans les circuits du plaisir, ce qui contribue à entretenir la dépendance. Un arrêt brutal de la consommation de caféine va engendrer une fatigue importante, le consommateur va se rendre compte de son réel niveau de vitalité et ressentir le manque 24 à 48 h après l’arrêt de sa consommation chronique, une période de sevrage de plusieurs jours sera nécessaire. Des chercheurs de la Queen’s University dans l’Ontario, ont analysé l’effet de l’ingestion de caféine sur la sensibilité ( résistance ) à l’insuline . Ils ont conclu que la consommation de caféine est liée à une baisse importante de l’assimilation du glucose par l’intermédiaire de l’ insuline . La méthylxanthine (caféine) altèrent les chromosomes (Dr. Barbeau). N.B. La théine contenue dans le thé est le même alcaloïde et a les mêmes conséquences que la caféine. Les molécules de Maillard Elles sont produites lors de la torréfaction et sont toxiques et cancérigènes. La teneur en Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) augmente également lors de la torréfaction et du séchage des grains de café et feuilles de thé (SCF, 2002). Dont le benzopyrène jusqu’à 25 ppb / kg, dû à la torréfaction. Voici ce que disait le célèbre naturopathe hygiéniste André Passebecq concernant le café : «Le café est un chélateur, du grec " chelos " : pinces. Il retient dans ses "pinces" tous les nutriments nécessaires à notre bonne santé, et les empêche de passer la barrière intestinale.» Voire aussi : La loi n° 17 de l’excitation, des lois qui régissent notre santé . Citations : « L’intoxication alcoolique, tabagique, caféique, théophylinique, théobrominique crée des microlésions des endothéliums vasculaires. Sur ces microlésions s’agglutinent plaquettes, sédiments, minéraux, cholestérol , métabolites ou catabolites divers « bâtisseurs » d’athérome. » - Robert Masson « Lors de la prise d’un excitant, ce qui est ressenti comme apport de force est en réalité une réaction de défense de l’organisme. » - Christopher Vasey « Le café est un psychotrope qui a été tellement banalisé, tellement généralisé, qu’il n’est même pas considéré comme un psychotrope. » - Marielsa Salsilli, journaliste Articles complémentaires : Les stimulants Les poisons overtoniens
- CANCER un traitement simple et non toxique
Article de santé Ces notes porteuses d’espoir pour les cancéreux sont un résumé succinct des recherches du cancérologue Laurent Schwartz, de ses collaborateurs et de patients guéris ou en rémission. Les lecteurs de cet article peuvent approfondir ces informations en écoutant les conférences et en consultant les ouvrages du Dr. Schwartz. Les cellules cancéreuses captent le sucre et secrètent de l’acide lactique , elles en captent 3 à 20 fois plus que les cellules normales. Pour se maintenir en vie et proliférer, elles consomment donc beaucoup plus de glucose que les cellules saines. Cela se voit au Pet Scan (glucose radioactif). Transformation du sucre par la cellule cancéreuse : Glucose → pyruvate → lactate (acide lactique). Transformation du sucre par la cellule normale : Glucose → pyruvate + O² → CO2. Le cancer , c’est l’effet Warburg : incapacité à brûler le sucre. Il y a fermentation cancéreuse due à la sécrétion d’acide lactique malgré la présence d’oxygène. La cause principale du cancer est le remplacement de la respiration dans les cellules par la fermentation du sucre. Toutes les cellules cancéreuses fermentent, c’est la signature du cancer. Le cancer a donc un mode de fermentation. La cellule n’arrive pas à brûler et elle fait de la masse à cause d’un excès d’électrons. La tumeur est acide à l’extérieur (production d’acide lactique) et alcaline à l’intérieur. Il faut donc acidifier l’intérieur et alcaliniser l’extérieur. Le dioxyde de chlore et le bleu de méthylène agissent probablement dans ce sens… « Le facteur de risque du cancer, c’est l’inflammation. Si vous avez une inflammation, vous allez progressivement développer un cancer. Les facteurs de risques inflammatoires des pathologies lourdes sont le tabac, l’alcool, etc. » – Dr. Laurent Schwartz Pour diminuer les radicaux libres : Le jeûne (autophagie, apoptose). Le dioxyde de chlore en solution (CDS). Le bleu de méthylène ralenti la croissance tumorale, transfère des électrons et augmente la consommation d’oxygène, la cellule c ancéreuse respire, la respiration mitochondriale augmente. Le bleu de méthylène inverse l’effet Warburg. L'acide alpha lipoïque. L'hydroxycitrate de calcium. Comme nous l’avons vu dans l’article sur la longévité, la frugalité diminue le risque de maladie et augmente la durée de vie. Traiter le cancer en favorisant la respiration cellulaire : Réduire l’apport de glucose, carburant de la fermentation. Relancer l’activité mitochondriale (traitement métabolique) et bloquer la division cellulaire : acide alpha lipoïque forme R : 800 mg matin & soir + hydroxycitrate de calcium . Activité sportive . Posologie des inhibiteurs de l’enzyme SCOT* (métabolique) : Acide R alpha-lipoïque : 400 à 1.800 mg ; commencer par une quantité moindre et augmenter progressivement sur 3 semaines. Hydroxycitrate (garcinia) : 1.200 à 3.000 mg par jour ; commencer par une quantité moindre et augmenter progressivement sur 3 semaines. L’acide alpha lipoïque est un acide soufré, un enzyme présent dans toutes les cellules du corps au niveau des mitochondries . Il permet de neutraliser les radicaux libres car il est antioxydant. Il permet également de réduire le niveau de glucose dans le sang et participe à la production d’énergie. On le trouve en vente libre sous forme de complément alimentaire. L’hydroxycitrate ou acide hydroxycitrique est un complément alimentaire extrait d’une plante : la Garcinia Cambodia indiqué dans la perte de poids. Il agit sur le métabolisme des graisses, il est capable de bloquer l’activité de l’enzyme ATP et il réduit l’absorption des glucides . *Bloquer l’enzyme SCOT pour empêcher la cellule cancéreuse d’utiliser les corps cétoniques comme carburant pendant la diète cétogène. Perspective thérapeutique : Diète cétogène stricte (pas au long court) biologique sans exagérer dans le gras, donc augmenter les légumes avec un peu de protéines à combiner à du jeûne . Permet de bloquer la croissance tumorale en arrêtant la fermentation cancéreuse et en permettant à la cellule de respirer à nouveau (suppression des sucres). Au lieu de fermenter le sucre, les cellules doivent brûler les acides gras. La part de glucides doit toujours se situer en-dessous de 10% de la ration calorique. La diète cétogène, c’est : 5% de glucides . 15% de protéines . 80% de lipides . Hyperthermie (sauna, bains chauds). Contrairement à la fièvre , qui est régulée et produite par le corps lui-même, l'hyperthermie est une augmentation de la chaleur corporelle (générale ou spécifique au site) de l'extérieur. Cette surchauffe peut tuer les cellules cancéreuses ou les rendre plus sensibles à la radiothérapie. En conclusion, selon les recherches et les retour d’expériences, il faudrait combiner : Le jeune , le jeûne intermittent . La diète cétogène, ensuite une alimentation allégée en glucides . Le bleu de méthylène, posologie : (1 à 2 x 75 mg/jour à mettre en gélules). L’acide lipoïque. L’hydroxycitrate de calcium. L' ail noir . Les polyphénols . L’activité sportive . La suppression des aliments transformés, industriels, raffinés, des produits laitiers , des céréales , de l’alcool, du tabac, des toxiques . Les jus de légumes et les graines germées. La correction des carences nutritionnelles. La pratique du sauna et des bains chauds. La réduction du stress . Selon plusieurs études , de nouvelles preuves soutiennent un lien entre la consommation d'ail et la diminution de l'incidence du cancer. Notamment, l'extrait d'ail vieilli (ail noir) présente des activités anticancéreuses plus fortes que celle de l'ail frais, en raison de l'enrichissement de plusieurs composés organosulfurés spécifiques de l’ail noir, dont la S-allylmercaptocystéine. Selon une étude de 2018, le safran possède de puissantes propriétés antitumorales, anticancéreuses et représente un traitement efficace et sûr. Citation : « Il est toujours plus aisé de ne toucher à rien, de cultiver l’inattendu, de s’en tenir aux dogmes. » - Dr. Laurent Schwartz « Adoucir nos croyances et admettre que nous pouvons avoir tort est la première étape essentielle pour apprendre quoi que ce soit de nouveau et avancer dans la direction de la vérité. » - Mark Sloan, Le Guide Ultime du Bleu de Méthylène « Le métabolisme mitochondrial est désormais considéré comme le problème de base du vieillissement de plusieurs maladies dégénératives. » - Dr. Ray Peat « L’inflammation pathologique est la cause majeure du développement et de la progression de la plupart des cancers. » - Pr. Vincenzo Castronovo « Le problème avec le cancer, ce n’est pas que les cellules ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène, mais plutôt que les mitochondries – les usines d’énergie des cellules – ne sont pas en mesure d’utiliser efficacement l’oxygène disponible ». – Dr. Frank Shallengerger, spécialiste en ozonothérapie Sites web : https://guerir-du-cancer.fr/ https://fr.survivefromcancer.com/ Articles complémentaires : Les 9 facteurs de la santé intégrale . Le cancer . L’activité physique . Quelques règles alimentaires basiques . Le jeûne et les monodiètes . Les jus de légumes et de fruits . Les carences nutritionnelles . L’inflammation . Réduire le stress . Le lait de vache . Les lipides . Les glucides . Les mitochondries . Trois ennemis à contrôler pour bien vieillir . Pourquoi manger biologique ? Les polyphénols . Le syndrome métabolique .
- L'énergie vitale
Article naturo-hygiéniste Quelle est donc cette force vitale ou énergie vitale ou énergie nerveuse ? C'est une notion fondamentale en naturopathie et en hygiénisme , c’est la masse de vie qui est en nous et qui lutte contre la mort. Elle se trouve nichée dans les mitochondries (centrales énergétiques de la cellule), le système nerveux et les glandes endocrines comme les glandes surrénales et la thyroïde notamment. Elle représente l’ensemble des forces de vie qui permettent à nos cellules de fonctionner et à nos organes internes d’être actifs. C’est une force invisible qui prend naissance au moment de la fécondation. Elle anime les êtres vivants (plantes & animaux) et s'arrête à la mort. Les enfants ont beaucoup d'énergie vitale, les vieillards moins. Elle est aussi appelée : Prâna en Inde ou Qi en Chine. C'est la force guérisseuse, éliminatrice et réparatrice qui est nécessaire pour créer la détoxination . Lorsque cette force vitale est insuffisante, les symptômes d’élimination sont nuls, la maladie réelle, authentique, s’installe : c’est le stade chronique, lésionnel et dégénératif. La phase centrifuge (expulsion, rejet) est passée à centripète (accumulation des toxines à l’intérieur de l’organisme). Les moyens que met en œuvre cette énergie vitale pour guérir et conserver un malade en vie sont toujours effectués de manière intelligente et salutaire. Pour être en bonne santé il faut une force vitale optimale et un taux de toxémie le plus bas possible. Elle synchronise, orchestre et harmonise toutes les activités physiologiques pour maintenir notre corps dans un équilibre biologique le plus parfait possible, donc en santé ( homéostasie ). La force vitale est homéostasique, régénérante. C’est au cours des activités que nous percevons notre énergie vitale. Sa récupération à l’opposé, se réalise au cours de la période d’inactivité. Hippocrate disait : “La force vitale est la plus puissante force de cohésion et d’action de tout ce qui existe. Cependant, elle est invisible à l’œil : seul le raisonnement peut la concevoir.” La vitalité est une caractéristique de la santé et le manque de vitalité dénote la perte de la santé par suite de pratiques malsaines. Ce qui augmente l’énergie vitale : Le repos physique, mental et digestif, le sommeil , la joie, l’amour, une alimentation naturelle vivante physiologique équilibrée, l’air pur, l'eau pure, la méditation, la respiration, l’exposition suffisante au soleil , le contact avec la nature, le silence, les massages , les bains de mer, les bains dérivatifs, le jeûne & le jeûne intermittent , les plantes adaptogènes, l’exercice physique adapté, une bonne masse musculaire, la pratique du Qi Gong, les pensées positives, les ions négatifs , la suppression des toxiques ( café , overtoniens , pesticides, conservateurs, additifs, etc.), un système hormonal efficient ( thyroïde , surrénales , gonades , etc.), le coenzyme Q10. Toute influence qui diminue l’énergie vitale devient productrice de maladie . Ce qui diminue l’énergie vitale : Le stress , les stimulants , les produits chimiques, les toxiques , la pollution, les rayonnements électromagnétiques , les drogues et médicaments, l’excès d’ exercice physique , la perte de masse musculaire, l'insomnie , le surmenage, l'agitation, la peur, la colère, les conflits, la tristesse, la compétition, l’insatisfaction, les aliments morts, dévitalisés, dénaturés, transformés ou incompatibles avec notre système digestif, la digestion, la suralimentation, le grignotage , les carences , la dysbiose intestinale , le bruit, l’agitation intellectuelle, les conditions climatiques défavorables, les pensées négatives, les relations toxiques, les ions positifs , la toxémie. Le naturopathe ou l’hygiéniste place l’organisme dans les conditions permettant à l’énergie vitale de se manifester (vitalisme). En acupuncture, lorsque l’énergie vitale circule librement, l’homme se porte bien, mais quand un déséquilibre affecte cette énergie, une pathologie risque de se développer. La première étape de la maladie selon J. H. Tilden est “l’énervation” , c’est la fatigue du système, le ralentissement des diverses fonctions organiques, la diminution de l’énergie vitale . (Voire articles : Les 7 étapes de la maladie selon J. H. Tilden et aussi : Les lois qui régissent notre santé : n° 5 ; n° 7 ; n° 13 ; n° 18 ; n° 20 ; n° 21). Le dispatching vital : La force vitale se réparti en permanence dans l’ensemble du corps en fonction de ses besoins. A certains moments, elle peut être orientée en priorité soit dans le système digestif, soit dans le système immunitaire, soit dans le système musculaire, soit dans le système cognitif. (Schéma 1). Schéma 1. Lorsque nous sommes « malade » notre énergie vitale est dirigée vers notre système immunitaire et nos émonctoires (élimination), ce qui fait que nous sommes épuisés et que nous n’avons pas faim. Car l’énergie vitale est soustraite de l’appareil locomoteur et du système digestif. Voilà pourquoi il est préférable de jeûner et de nous reposer lorsque nous sommes en crise aigüe d’élimination ( maladie ), toutes nos ressources vitales doivent être focalisées sur le rétablissement. Lorsque nous mangeons, l’énergie vitale est dirigée vers la digestion, nous manquons alors de vitalité pour faire du sport, étudier ou guérir. Un repas peut soustraire de 30 à 70 % d’énergie vitale en fonction de sa complexité, il ne restera alors que très peu de vitalité pour les autres systèmes. (Schéma 2). Schéma 2. Lorsque nous faisons du sport, l’énergie vitale est dirigée vers notre système musculaire. Nous éviterons donc de manger avant une activité physique pour ne pas perdre notre vitalité dans la digestion. Lorsque nous réfléchissons, que nous étudions, l’énergie est dirigée vers le cerveau. Par exemple, si nous lisons en mangeant, notre digestion sera altérée. Il est toujours préférable de manger dans le calme en pleine conscience afin de ne pas inhiber notre production d'enzymes et de sucs digestifs. Lorsque nous sommes anxieux ou stressé, notre énergie vitale est dirigée vers le mental, elle est alors plus faible pour le système immunitaire , la digestion et l’élimination. La santé, c'est le niveau de toxémie le + bas possible et le niveau d'énergie vitale le + haut possible, tout en luttant contre les carences Pour la médecine ayurvédique, les substances toxiques s’accumulent dans le corps lorsque les 3 énergies vitales appelées : doshas (vata, pitta et kapha) ne sont pas équilibrées . Hors, les toxines sont à l’origine de nombreuses maladies. Les doshas sont les 3 piliers de la régulation physiologiques de toutes les fonctions corporelles. Le déséquilibre commence dans le système gastro-intestinal. On retrouve l’équivalent en naturopathie et en hygiénisme avec la notion de toxémie ( toxiques & toxines), d’ énergie vitale et d’ homéostasie (équilibre). Citations : « Plus un individu est dévitalisé et moins il a de force vitale pour expulser ses poisons. Et quand sa force vitale est presque totalement épuisée, il ne peut plus éliminer ses poisons hors de lui. Alors, il les accumule en lui, dans diverses tumeurs, tels les fibromes, les kystes, les polypes, et autres tumeurs, qui sont des poubelles à toxines et à toxiques . » - Pr. Grégoire Jauvais « Le corps est fort ou faible, selon que l’énergie nerveuse est forte ou faible, et il faut se souvenir que les fonctions du corps sont assurées normalement ou non, selon la quantité d’énergie générée. L’épuisement provoque l’énervation, ce qui bloque l’élimination, et les toxines non éliminées provoquent la Toxémie. » - Dr. John H. Tilden « Toute influence qui affaiblit les forces nerveuses et physiques du corps occasionne un abaissement correspondant de la puissance d’élimination. » - Bernard McFadden « Notre corps est fort ou faible selon que l’énergie nerveuse que nous possédons est abondante ou réduite. » - Dr. André Passebecq « La maladie est toujours la conclusion de fautes commises dans la circulation des énergies vitales à travers l’organisme. Elle apparait comme la sanction des infractions commises contre les lois naturelles. » - Dr. Paul Carton « Alimenter un malade, c’est user son énergie vitale, alors qu’il en a tant besoin pour guérir la maladie. » - Dr. Dewey « La puissance vitale homéostasique coordonne toutes les réactions chimique, biochimique, physique et endocrinienne. » - Robert Masson « Le traitement antisymptomatique enrayera les efforts de la force vitale, c’est-à-dire du système immunitaire, et refoulera les toxines dans les profondeurs. Il en résultera une augmentation du taux d’intoxication et une diminution des capacités défensives de l’organisme. » - Christopher Vasey « Une maladie est un manque d'énergie. Lorsque le corps manque d'énergie pour son bon fonctionnement, il se déséquilibre et tombe malade. C'est donc le manque d'énergie qui nous rend malades. » - Andreas Kalcker












