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  • Les infections ORL chroniques

    Article naturo-hygiéniste La médecine conventionnelle ne connait pas la cause des infections ORL, elle utilise des antibiotiques et des palliatifs pour masquer les symptômes suivants : bronchite, bronchiolite, pneumonie, sinusite, rhinite, otite, laryngite, trachéite, angine, etc. alors que la cause est principalement alimentaire… Rappelons que les microbes ne prolifèrent que sur un terrain malsain producteur de déchets. Certains enfants reçoivent plusieurs traitements antibiotiques tous les ans entrainant la destruction du microbiote intestinal , l’affaiblissement du foie , la toxémie et l’effondrement de l’ immunité . Un enfant ou un adulte qui mange toute la journée, parfois plus de 10 fois par jour, n’échappera pas aux infections ORL ! Un vieillard aura moins ces symptômes car sa force vitale est amoindrie, ce qui empêchera malheureusement le déclenchement de maladies aigües éliminatrices et salvatrices. Certains subiront les conséquences des erreurs de toute une vie par la manifestation des maladies dégénératives. Un enfant ne doit pas être alimenté au-delà de sa capacité de digestion, d’assimilation et d’élimination. Il n’a pas besoin de faire plus de repas qu’un adulte. L’ énergie vitale homéostasique ne peut pas être dirigée vers la digestion en quasi permanence, elle est nécessaire à d’autres fonctions métaboliques, physiques, mentales, physiologiques et immunitaire. Une accumulation de liquide dans l’oreille interne d’un enfant est souvent liée à des infections ORL chroniques, en particulier des rhinopharyngites. Causes : Le grignotage La suralimentation L’excès d’ aliments mucogènes , en particulier des céréales à gluten (blé, kamut, épeautre, orge, seigle) et des produits laitiers . L’excès d’aliments industriels raffinés et ultra-transformés. L'excès de glucides et de sucre notamment. Les incompatibilités alimentaires : surtout aliments acides ( fruits , miel) + féculents Les intolérances alimentaires Les carences et déficits nutritionnels Les overtoniens (alcool, tabac, etc.) L'épuisement, la baisse d' énergie La parasitose Ces causes induisent : Une digestion laborieuse (baisse d’ énergie vitale ). Des fermento-putrescences intestinales. Des ballonnements , des gaz. La dysbiose intestinale . La porosité intestinale (cause des maladies chroniques et auto-immunes) qui intoxique l’organisme par le passage de macromolécules et de microbes dans le sang. Une baisse immunitaire . Une surcharge hépatique . Le diabète . L’hyperémie* stomacale et œsophagienne créant une hypersécrétion de mucus permettant la prolifération inhabituelle des microbes tentant de dégager le terrain . *Afflux excessif de sang La muqueuse des voies respiratoires supérieures est la continuité de la muqueuse intestinale et du tube digestif. S’il y a inflammation quelque part dans le tube digestif, elle peut se prolonger à la gorge, au nez, aux sinus et aux oreilles. Les enfants non allaités sont plus sensibles aux infections ORL, aux dermatoses (eczéma, etc.), aux allergies et aux troubles digestifs (RGO, gaz, diarrhée, constipation, etc.) Solutions : Impérativement stopper le grignotage et faire maximum 4 repas équilibrés sur la journée en adoptant une alimentation physiologique naturelle de type paléo . Respecter les bonnes associations alimentaires et les temps de digestion. Bien mastiquer les aliments (soulagement digestif). Eviter tant que faire se peut les aliments industriels, raffinés, fritures, chips, sucreries , confitures, pâtisseries, mueslis, crème Budwig, desserts, céréales petit-déjeuner, sodas, overtoniens , lait de vache , repas trop complexes, etc. Combler les carences nutritionnelles . Faire du sport qui permet entre-autres de drainer la lymphe et d’éliminer. Prendre l’air le plus souvent possible, bouger, marcher, jouer au grand air et au soleil . Boire une eau de source de bonne qualité. Chouchouter le trio émonctoriel : foie-vésicule biliaire-intestins . Purge , lavement. Béquille de soutient oligothérapeutique en attendant la correction des causes : Cuivre/or/argent le matin et le midi. Nutrithérapie : Iode . Vitamine C et D. Zinc. Oméga-3. Biologie : Tests d’intolérances alimentaires aux IgG. Les personnes perspicaces se rendront vite compte de l’efficacité du réglage alimentaire, lorsque les infections ORL se feront très rares. Le non-respect de ces règles d’hygiène vitale entraîneront le retour des infections ORL. Citations : « Le non-stop alimentaire crée le non-stop infectieux. » - Robert Masson « Réprimée, la maladie aigüe évoluera progressivement vers les troubles chroniques, toujours plus graves. Ne persistez pas dans votre habitude de suralimentation. » - André Passebecq « Si le foie n’assure pas un drainage convenable de l’organisme, des éliminations de substitutions peuvent survenir, soit dans le nez, soit dans l’arrière-gorge, etc. Il ne faut pas chercher plus loin l’origine des rhinites. La congestion du foie, qui se répercute presque immanquablement sur les bronches, est à la genèse de l’état catarrhal de la muqueuse bronchique. » - Raymond Dextreit « Il n’est pas normal de devoir constamment se moucher, tousser et expectorer. La propension à souffrir de catarrhes des voies respiratoires, quelles que soient leurs formes (rhume, sinusite, bronchite…) est une signe d’encrassement du terrain et de surmenage des émonctoires. » - Christopher Vasey « Grignoter et manger sans cesse est-ce qu’il y a de pire pour votre santé. » - Dr. Éric Berg « Les infections respiratoires, du rhume banal à la pneumonie, sont très fréquentes tant chez les marathoniens, les ultra-traileurs que les ironmen. » - Dr. Olivier Gilbert « Il faut évidemment s’occuper de la muqueuse intestinale qui est la mère de toutes les muqueuses, y compris respiratoires. Quand l’intestin va, tout va ! »  - Dr. Georges Mouton « Une atteinte intestinale initiale (dysbiose, porosité) peut avoir des conséquences sur l’ensemble de l’organisme, avec toutefois des zones préférentielles telles que les voies ORL, les poumons, le tractus uro-génital ou la peau. »  - Jérôme Manetta Consultez un naturopathe hygiéniste qui pourra vous aider à régler votre alimentation.

  • Infertilité, frigidité, impuissance

    Article naturo Infertilité / stérilité L’infertilité masculine est un problème de santé mondial, touchant 40 à 50% des couples dans le monde. Description : La stérilité est l’incapacité de procréer. C’est un dérèglement homéostasique du système reproducteur. En France, un couple sur quatre est touché par l’infertilité et un couple sur six pour la moyenne européenne. La qualité du sperme a baissé en moyenne de 30 % ces trente dernières années. La quantité de spermatozoïdes a baissé de plus de 50 % ces quarante dernières années en général dans le monde. Causes : Le petit bassin et les gonades sont congestionnés par les colles . C’est une affection principalement colloïdale. Le stress oxydatif est l’un des principaux facteurs contribuant à l’infertilité masculine. Intoxication (perturbateurs endocriniens, pollution, pesticides, alcool*, tabac, etc.) Carences , notamment en protéines . Psychosomatique. Varicocèle chez l'homme (varices des testicules). Age, obésité, anorexie. Maladie cœliaque . *À la suite d’ études  réalisées à la fois sur l’homme et sur l’animal, il a été démontré de manière concluante que l’abus d’alcool est responsable de l’impuissance, de la perte de libido et de l’atrophie testiculaire. Solutions : Suppression des aliments mucogènes et du gluten dans un premier temps. Suppression des poisons , des toxiques et des perturbateurs endocriniens. Drainage du trio émonctoriels : foie , vésicule, intestins à l’aide de purges et de plantes. Consommation de bons lipides : huile de germe de blé, etc. Alimentation biologique , physiologique, équilibrée et non carencée de type paléo . Diète, monodiète . Activité physique régulière (le sang et la lymphe doivent circuler, les déchets doivent être évacués, la condition physique améliorée). Ne pas porter de sous-vêtements collants qui surchauffent les testicules. Les spermatozoïdes n'aiment pas la chaleur. Bains Salmanov. Vérifier la concentration en iode urinaire : > 110 µg /L. Une carence en iode pourrait nuire à la fertilité. Compléments alimentaires : Vitamine C & E, zinc ou poudre de chair d'huitres. Pois mascate - mucuna pruriens. Sélénium (noix du Brésil). Coenzyme Q10. Taurine : effet protecteur contre les dommages toxiques causés au système reproducteur mâle par des substances exogènes (par exemple, les médicaments thérapeutiques, les polluants environnementaux, les radiations). N-acétylcystéine. Ashwagandha . Il faudra prévoir environ 4 mois de détoxification. Les 9 facteurs de la santé intégrale devront être respectés, ce sont les conditions de la guérison. Nous pouvons toujours nous faire la réflexion suivante : « Si je suis dans une période infertile, probablement que mon organisme n’est pas prêt pour la conception en ce moment. Je vais tout mettre en œuvre pour préparer mon terrain afin que tout se passe pour le mieux, au meilleur moment. Mes cellules connaissent mieux que quiconque ce qu’il faut faire et quand il faut le faire. » Ne contrarions donc pas la Nature, allons dans son sens, elle qui est infaillible, nous éviterons ainsi une éventuelle catastrophe… Frigidité, impuissance Description : La frigidité est une absence de désir et de plaisir sexuel. C’est la perte de la libido. L’impuissance est l’absence ou l’insuffisance d’érection. L’origine peut être physiologique ou psychologique. Causes : Hygiène de vie incorrecte. Toxémie . Enervation . Manque de repos et de sommeil. Stress , surmenage. Syndrome métabolique : hypertension , diabète , obésité. Hypothyroïdie . Perturbations psychologiques, traumatisme sexuel, etc. Lassitude ou non-attirance sexuelle du partenaire ou partenaire maladroit(e). Manque d’ activité physique . Hémogliase (épaississement du sang dû aux aliments mucogènes ). Alcool*, tabac. Médicaments dont Viagra**, neuroleptiques, antidépresseurs, somnifères, bêtabloquants, anti-hypertenseurs, drogues. Déséquilibre alimentaire et carences (végétalisme, anorexie, famine, régime, etc.) Soja en excès. Maladie cœliaque . Niveau sérique de testostérone trop bas. Dysfonction mitochondriale . *L'impuissance est une conséquence courante de l' alcoolisme  aigu, et l'atrophie testiculaire, l'infertilité et la diminution de la libido sont associées à l'alcoolisme dans 70 à 80 % des cas. **Pourquoi mettre le Viagra dans les causes de l’impuissance et de la frigidité ? Pourquoi crée-t-il une dépendance chez les utilisateurs ? Comment fonctionne cette bonne molécule chimique (Sildénafil) créé par le laboratoire Pfizer ? En avalant cette pilule bleue, nos niveaux sanguins d’oxyde nitrique (molécule toxique oxydante aux multiples effets secondaires graves) augmentent dans le sang, ce qui provoque une vasodilatation et nous obtenons l’érection. Cependant, dans le même temps, la testostérone baisse (également sous l’effet de l’oxyde nitrique), alors que pour avoir une bonne libido et une bonne érection, la testostérone doit être au plus haut niveau. La boucle est bouclée, plus on prend de Viagra plus la testostérone baisse et plus on a besoin de Viagra, un modèle commercial au top ! Nous pourrons nous faire aider par quelques béquilles de soutient phytothérapeutiques, mais la suppression des causes est le vrai remède. Solutions : Réduction drastique des aliments mucogènes . Suppression de l’alcool et des autres overtoniens . Repos et drainage du foie . Huile de germe de blé. Repas équilibrés avec suffisamment de protéines et de lipides . Réduction du stress , du surmenage, correction des troubles mentaux. Stimulation visuelle et mentale. Augmentation de l’énergie vitale . Bains dérivatifs . Bains Salmanov. Cohérence cardiaque . Attention aux fruits acides pour les personnes sous-vitales. Pour l'impuissance en particulier : muscler le périnée. Compléments alimentaires : Huitres fraîches (zinc) ou huitres sauvages du Portugal en gélule (P.O.P.) Iode . Bore . Vitamine C , E & A. Shilajit. Les farineux et le soja sont riches en phyto-estrogènes (hormones femelles), leur consommation régulière ou abusive, fait monter le taux des estrogènes , ce qui induit une baisse du taux de testostérone (hormone mâle anabolisante). Phytothérapie : La phytothérapie n’est pas la panacée, c’est une aide. Le Libitonique (mélange de plantes à prendre en tisane ou en teinture mère pour homme ou femme). L'ashwagandha . La racine d’ ortie . La grande berce. La damiana. L’echinacea augustifolia. La sarriette (stimulation des surrénales et du tonus sexuel). La cannelle améliore le potentiel sexuel. Les plantes adaptogènes. Gemmothérapie : Homme & femme : chêne, séquoia, bouleau, romarin. Aromathérapie : Homme : bois de Siam, gingembre, thym à feuille de sarriette à saturéoïdes. Femme : ylang-ylang, sauge sclarée. Les thérapies naturelles et les plantes mentionnées sont réputées dans le traitement des cas exposés. Il ne faut pas prendre tout en même temps et n’importe comment. Consultez un thérapeute qui connait leur usage et qui peut vous suivre. Avant tout, supprimez la cause de vos troubles de santé. Citations : « La tension nerveuse est toujours un facteur d’aggravation des troubles fonctionnels et organiques. » - Dr. André Passebecq « Les pensées négatives et dissymétriques entrainent des dysfonctionnements organiques et des blocages, ainsi que la baisse de la force vitale. » - Pr. Grégoire Jauvais « La fertilité des hommes est en réalité en diminution, la qualité du sperme est en diminution depuis des décennies. Ce qu’on pense, c’est que c’est l’environnement qui est délétère. Les métaux lourds et autres qui sont en plus grand nombre dans notre environnement sont délétères et ont cet effet de diminution de la qualité du sperme. Il est possible que la vaccination accélère ce phénomène, mais ce phénomène existe. » - Pr. Christophe de Brouwer « Chez les fumeurs, la mobilité est inférieure, car des particules de toxines présentes dans les cigarettes viennent se fixer sur les spermatozoïdes, les rendant plus lourds et plus lents. » - Dr. Marine Guisset, gynécologue, spécialiste de la fertilité. « L’infertilité est étroitement liée à la qualité des apports alimentaires et micronutritionnels. » - Dr. Jean-Paul Curtay « Les hommes ayant une nourriture biologique ont deux fois plus de spermatozoïdes que les hommes ayant une nourriture industrielle. » - Robert Masson « Il faut voir toutes les hormones comme étant impliquées dans la libido. Elles doivent aussi être prisent en compte pour rétablir un taux physiologique satisfaisant de testostérone et en particulier les hormones de la thyroïde. »  - Dr. Georges Mouton, médecine fonctionnelle Articles complémentaires : L’endométriose . Les règles douloureuses . Augmenter la testostérone .

  • La ménopause

    Article naturo-hygiéniste Description : Diminution physiologique des niveaux d’hormones sexuelles (estrogènes, progestérone) chez la femme quinquagénaire. L’ovulation s’arrête, l’ infertilité s’en suit. Symptômes : Arrêt des menstruations. Bouffées de chaleur. Sueurs nocturnes. Sommeil perturbé. Fatigue . Sécheresse cutanée et vaginale. Anxiété, dépression , irritabilité. Ces symptômes ne sont pas uniquement liés à la baisse hormonale. Causes : Il y a baisse d’ énergie vitale et surcharge toxémique . Malheureusement, les règles ne sont plus là pour éliminer cette surcharge (saignée naturelle) via l’ émonctoire utérus. Plus la personne atteinte a des symptômes importants, plus son terrain est saturé de déchets acides. Certaines dames n’ont pas de symptômes à la ménopause pour la simple raison qu’elle ont un terrain relativement sain. Le tabagisme fait entrer les femmes plus précocement dans la ménopause. L’alcool aggrave certains symptômes comme les sueurs nocturnes, les bouffés de chaleur, l’ insomnie et la dépression . Un taux d’œstradiol trop bas : Les taux de référence de l’hormone féminine œstradiol pour une femme ménopausée âgée de 50 ans ou plus vont de 20 à 45 pg/ml. Ces valeurs sont trop basses. Cet exemple illustre à quel point utiliser des valeurs de référence adaptées à l’âge pour l’interprétation d’un test hormonal est une erreur. Toute femme qui a un taux entre ces limites est en carence en œstradiol. Des études ont démontré que tout taux d’œstradiol situé de façon permanente en-dessous de 70 à 80 pg/mL est lié à des risques augmentés de maladies liées à l’âge tels que l’ ostéoporose , l’insuffisance coronarienne, la dépression , etc. Solutions : Diminuer la charge toxémique . Reposer et drainer les émonctoires . Augmenter l’ énergie vitale qui favorisera l’élimination et l’état de bien-être. Faire la chasse aux toxiques , notamment des perturbateurs endocriniens. Consommer régulièrement des jus de légumes . Consommer une eau de haute qualité. Consommer de bons lipides dont des oméga-3 pour le bon fonctionnement hormonal et baisser l' inflammation . Monodiètes . Diminuer drastiquement les aliments acidifiants . Supprimer les produits laitiers et l’alcool. Adopter une alimentation plus saine , plus physiologique, plus équilibrée, plus biologique de type paléo par exemple. Pratiquer la cohérence cardiaque . Phytothérapie : Sauge officinale : : tonique du système reproducteur féminin, diminue les bouffées de chaleur. Shatavari : plante ayurvédique vénérée qui réduit les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, l’anxiété, l’insomnie, les troubles digestifs, la sècheresse vaginale et améliore la libido. C'est le ginseng de la femme. Isoflavones de soja. Houblon (œstrogen-like). Ashwagandha . Ortie dioïque : contient des composés phytoestrogéniques, structurellement ou fonctionnellement similaires à l'hormone œstrogène et à son métabolite actif, et possède des propriétés anxiolytiques. Gemmothérapie : le bourgeon de framboisier diminue les désagréments liés à la pré et post ménopause comme les bouffées de chaleur, la rétention d’eau ou encore les troubles nerveux. Ou Fem50+Gem Herbal Gem. Compléments alimentaires : Vitamine C , B et E. Magnésium contre l’irritabilité, les troubles du sommeil et l’humeur. Iode . Bore . Coenzyme Q10. Oméga-3 . Consommer du plasma marin de Quinton . Oligothérapie : zinc/cuivre et manganèse/cobalt ayant une action sur la fatigue , les bouffées de chaleur et l’ insomnie , cure de 6 mois. Biologie : Vérifier la concentration en iode  urinaire sur 24 heures : > 110 µg /L. Fonction surrénalienne . Fonction thyroïdienne : TSH, T3, T4, T3 reverse. Insuline et glycémie à jeun. Hémoglobine glyquée : HbA1c. Remarques : Les 9 facteurs de la santé intégrale devront être respectés, ce sont les conditions de la santé, du bien-être et de la longévité . Les troubles rentreront dans l’ordre au bout de quelques mois et de manière durable en fonction de la bonne application de ce protocole naturel. Consultez un praticien de santé naturelle qui vous guidera et individualisera précisément votre protocole. Citation : « Les femmes qui font une ménopause très confortable, avec très peu, voir aucun symptômes sont typiquement des femmes qui ont une très bonne fonction surrénalienne. » - Dr. Georges Mouton Article complémentaire : Trois ennemis à contrôler

  • La maladie de Crohn, coéliaque & les MICI

    Article naturo-hygiéniste Description : La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont des maladies de civilisation avec inflammation et ulcération chronique des intestins étroitement associée à l'homéostasie du microbiote intestinal. ( Etapes 4 et 5 de la maladie selon J. H. Tilden ). Elles sont donc liées à notre mode de vie. C’est le gastro-entérologue américain Burrill Bernard Crohn qui a écrit et publié le premier article médical sur cette pathologie en 1932. La maladie de Crohn est plus fréquente depuis les années 50, début de l’industrie chimique. 150.000 personnes en seraient atteintes en France et 20.000 en Belgique. 50% des malades de Crohn ont une coloscopie normale. En 2014, des anthropologues ont constaté que beaucoup de Hadza , chasseurs-cueilleurs de Tanzanie, abritaient une population bactérienne intestinale bien plus variée que celle des Occidentaux modernes. L'étude a montré au passage que les Hadza ne souffrent ni de cancer du côlon, ni de colite, ni de la maladie de Crohn. Le traitement allopathique des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin consiste en l’administration de cortisone et d’immunosuppresseurs pour masquer le symptôme, mais cela ne guérit rien. La cortisone a sauvé et sauve énormément de vies lorsqu’elle est administrée dans des cas urgents. Nous sommes ici dans des cas chroniques. Effets secondaires de la cortisone : Réduit et affaibli l'immunité , ce qui induit un risque important d’infections. Bloque et atrophie les glandes surrénales (batterie du corps). Prise de poids avec œdèmes. Baisse du potassium. Intolérance au glucose pouvant mener au diabète (perturbation du métabolisme des sucres). Augmentation des lipides sanguins. Faiblesse musculaire. Perte de masse osseuse ( ostéoporose ). Immunodépression. Troubles du sommeil. Complications oculaires. Redoutable pourvoyeuse de maladie mentale (Dr. Roger Dalet). Les corticostéroïdes ont une action antagoniste sur les vitamines A ,B, C et D, ainsi que sur le calcium, le magnésium, le phosphore et le zinc qui peuvent déjà manquer aux personnes atteintes de MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques des Intestins). Symptômes des MICI : Diarrhée. Douleurs abdominales. Ecoulements glaireux et sanguinolents par l’anus. Nausées. Epuisement. Perte de poids. Carences nutritionnelles . Blanc de l'œil rouge, uvéite, conjonctivite, sclérite, etc. « Tous troubles digestifs relèvent d’une mauvaise alimentation. » Causes : Nos erreurs existentielles. L’alimentation occidentale. L'excès d' anti-nutriments . Le stress et le stress oxydant. L' hypochlorhydrie . La parasitose . Solutions naturelles : Jeûne intermittent et jeûne , il est impératif de soulager le tractus gastro-intestinal et d’adopter une alimentation physiologique non-inflammatoire bien mastiquée et adaptée à son génotype de type paléo . Repas biologiques simples et digestes, pris dans le calme. Suppression des céréales , des produits laitiers , des piments, des pesticides, des additifs et des aliments anti-physiologiques , transformés, raffinés, charcuteries, etc. Suppression des overtoniens . Suppression du grignotage , maximum 3 repas par jour. Respect des compatibilités alimentaires : éviter les fermentations qui induisent, dysbiose intestinale, inflammation et hyperperméabilité intestinale . Consommation suffisante de bons lipides : beurre cru, huiles vierges biologiques extraites à froid, oméga-3, huile de coco, avocat, jaunes d’œufs, etc. Légumes : Jus de légumes , potage, aloe verra, un type de légume cuit par repas en quantité modérée. Y aller progressivement, en douceur, au ressenti, augmenter ultérieurement la charge de fibres et de crudités, être à l’écoute de son corps. Fruits : bananes bien mures, compotes, fruits doux murs et biologiques en quantité modérée. Eau de source de bonne qualité : Spa Reine, Montcalm, Mont Roucous, Rosée de la Reine, etc. Zéolite ou argile blanche en interne 3 semaines minimum. Sport adapté et repos . Cohérence cardiaque et gestion du stress . Dosage sanguin des micronutriments, attention à une carence en zinc, en sélénium et en vitamines A & D entre autres. Jeûne hebdomadaire souverain pour accélérer le processus de guérison, reposer et cicatriser le tractus gastro-intestinal. Ensuite monodiète hebdomadaire de 24 heures. Si rien n’est supporté, nous pratiquerons un JEÛNE progressif de plusieurs jours. Phytothérapie : Plantes en infusion : guimauve racine, orme rouge, boswellia, mauve. Polyphénols à action anti-inflammatoire, antioxydante et modulatrice du microbiote : curcumine, quercétine, resvératrol, rutine, catéchine. Extrait d'ail vieilli . Berbérine . Gemmothérapie : bourgeon de cassis (anti-inflammatoire et adaptogène). Compléments alimentaires : Plasma marin de Quinton . Oligothérapie : molybdène, silicium , magnésium, zinc, cuivre. Nutrithérapie : L-glutamine + L-arginine + L-glycine , soufre organique MSM, oméga-3. Micro-immunothérapie : Labo Life 2LINFLAM ou 2LMICI. Biologie  : Vitamines B9 et B12 Tests d’intolérances alimentaires aux IgG : l'hypersensibilité est fréquente (médiée par les IgG) et se manifeste le plus souvent seulement des heures voire des journées après l'ingestion des aliments. Les intolérances alimentaires aux IgG sont  réversibles et non définitives , très  fréquentes  et souvent  méconnues  car non diagnostiquées. Elles sont très souvent consécutives à une altération plus ou moins importante de la  paroi   intestinale  qui devient  hyperperméable . Le passage des antigènes alimentaires va entraîner une réaction immunitaire et inflammatoire digestive voir même extra digestive. Une des causes fréquentes de cette hyperperméabilité est la rupture de l'équilibre de la flore intestinale ou dysbiose. De nos jours, les maladies inflammatoires de l’intestin sont la première cause de scorbut par malabsorption.   La maladie cœliaque ou l’intolérance au gluten Description : La maladie cœliaque est une inflammation de l’intestin grêle provoquée par le gluten contenu dans les céréales et produits dérivés. Il s'écoule 11 ans en moyenne entre l'apparition des symptômes et le diagnostic. Environ 1% de la population est touchée en Europe occidentale. Les céréales contenant du gluten : Le petit épeautre ou engrain (ancienne céréale contenant 7% de gluten et 7 paires de chromosomes). L'épeautre. Le blé ou froment (12-14% de gluten et 42 paires de chromosomes). Le seigle (3% de gluten). L'orge. Le kamut. L'avoine. Conséquences : Mauvaise absorption des nutriments. Déminéralisation, carences , dénutrition. Ostéoporose . Infertilité, impuissance . Décès. Symptômes : Ballonnements Coliques Diarrhée Perte de poids, maigreur Fatigue Dépression Maux de tête, brouillard mental. Douleurs articulaires, arthrite Dermatites Kératose pilaire sur les triceps ou les cuisses peut indiquer une intolérance au gluten et/ou une dysbiose du microbiote intestinal . Des plaques sèches et squameuses (hyperkératose fissurée) sur les coudes ou les genoux est un signe possible de sensibilité au gluten. Anémie Chez l’enfant, un retard de croissance peut également être un indice. « Une sensibilité au gluten non cœliaque peut avoir un impact sur la santé intestinale et entrainer des problèmes de peau. » © Crédit : informationhospitaliere.com Causes : Pour les personnes concernées, la consommation de céréales contenant du gluten provoque l’inflammation de l’intestin grêle, la disparition des villosités intestinales, la porosité intestinale et l’affaiblissement du système nerveux . Une personne sur cent est touchée. Pour déterminer qu’il s’agit bien d’une intolérance au gluten, les personnes atteintes doivent éliminer toute source de gluten pendant deux semaines afin d’observer une amélioration des symptômes. Cause de la cause : Modification des blés (hybridation) et de leur culture avec utilisation de pesticides dont le glyphosate. Modification des gênes de protéines du gluten qu’ils contiennent. Modification de la préparation des pains avec additifs, raffinage et levure chimique à la place du levain. Absence d'allaitement maternel. Consommation de gluten avant l'âge de 4 mois. Tout ceci détraque et affaibli le microbiote intestinal rendant plus sensibles certaines personnes déjà sensibles à la consommation de céréales et de gluten. Rappelons-le, les céréales sont des produits alimentaires non physiologiques. Finalement le système immunitaire se dérègle jusqu’à la maladie chronique et auto-immune. Biologie  : Vérifier les déficits en : fer, zinc, B9, B12, vitamine E et K. Solutions : Supprimer impérativement les céréales à gluten : blé (froment), kamut, seigle, orge, épeautre, petit épeautre et les produits alimentaires contenant du gluten. Adopter une hygiène de vie et une alimentation plus saine. Nutrithérapie : vitamine C , zinc chélaté, oméga-3, L-glutamine - L-arginine, magnésium organique + vitamine B6 + L-taurine. Citations : "Si nous ne créons pas l’énervation et la toxémie en taxant l’organisme au maximum, nulle pathologie ne se développera. Si l’on allège la surcharge toxique, si l’on suit un mode de vie raisonnable, si l’on dirige son esprit vers de nouvelles voies, et si l’on calme et l’on contrôle ses émotions, ce ne sera plus un jeu de hasard de se rétablir et de se maintenir en bonne santé.” - Dr. H. M. Shelton "Un dysmicrobisme intestinal chronique peut participer au déclenchement d’une pathologie auto-immune (lupus, thyroïdite, sclérose en plaques, Crohn…)." – Daniel Kieffer "Une autre nuisance insoupçonnée de ces fongicides, insecticides, nématicides, taupicides, etc. se situe au niveau de nos enzymes digestifs : l’expulsion du zinc, du nickel, du cobalt, du vanadium dans le site actif de l’enzyme et son remplacement par le mercure, le cadmium ou autres généreront des enzymes peut actives ou inactives, en particuliers vis-à-vis de la digestion de la caséine et du gluten…" - Robert Masson "Lorsqu'on se traite pour un trouble du ventre, quel qu'il soit, il faut soigner le ventre ET le psychisme." - Danièle Festy "90% des personnes cœliaques n’ont pas de plaintes digestives !"  - Dr. Georges Mouton Articles complémentaires : La porosité intestinale Les céréales et amidons Les 9 facteurs de la santé intégrale La maladie et la santé sont elles le fruits du hasard ? L'alimentation paléo

  • Les carences nutritionnelles

    Article de santé / nutrition Les carences et déficits nutritionnels représentent un problème sanitaire majeur à l’échelle planétaire. Elles peuvent concerner les macronutriments ( lipides , glucides et protéines de qualités, fibres) ou les micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, antioxydants et phytonutriments), mais encore les enzymes. Elles seraient responsables de plus de 20 % de la mortalité des enfants avant l’âge de 5 ans, selon l’OMS. Ces carences s’observent principalement dans les pays pauvres (famines, disettes), mais aussi dans les pays riches ayant pour causes principales une abondance de malbouffe et une mauvaise hygiène de vie. L’absence de carences est un des 9 facteurs de la santé intégrale . Notre santé, notre énergie , notre psychisme, notre métabolisme, notre immunité , notre squelette, nos glandes, nos organes, nos muscles et notre équilibre général ( homéostasie ) peuvent être gravement atteints par un défaut d’apport en nutriments. Selon une étude  de juin 2023, les besoins en micronutriments essentiels en cas de maladie grave sont supérieurs à ceux des personnes en bonne santé et doivent être couverts pour soutenir l’immunité Les célèbres maladies de carences graves : Le scorbut, manque de vitamine C . Le béribéri, manque de vitamine B1. La pellagre, manque de vitamine B3. L’ anémie , manque de fer, de vitamine B12. Le goitre, le crétinisme, l' hypothyroïdie , manque d’ iode . Le rachitisme, manque de vitamine D . Symptômes : Les carences peuvent également provoquer des dermatoses, ainsi que d’autres signes, tels que : maigreur, émaciation, alopécie , déformations et fragilisation des ongles, peau flétrie et/ou sèche, pâleur, fatigue, insomnie , frilosité, impuissance , baisse de la libido , aménorrhée, fonte & faiblesse musculaire, ligamentaire et immunitaire, rhumatismes , rendement sportif altéré, problèmes dentaires et gingivaux, dépression , sensibilité au stress , vertiges, maux de tête, crampes, inflammation , troubles de la mémoire , de l’attention, de la concentration, infections à répétition, tuberculose, troubles hormonaux, hypothyroïdie , cicatrisation difficile, cécité, vieillissement accéléré, artériosclérose, dysbiose intestinale , baisse d’ énergie vitale , etc. La leuconychie, l’apparition de points blancs sur les ongles signe une carence en zinc. La koïlonychie (ongles incurvés) est un des signes de carence en fer. Causes : Alimentation excessive en aliments mucogènes : les viscosités et l'inflammation se déposent sur la paroi des intestins. De ce fait, les micronutriments ne passent plus normalement dans le milieu intérieur. De plus, les aliments mucogènes sont de par leur nature et leurs transformations des aliments peu nutritifs. Alimentation excessive en aliments acidifiants : les acides déminéralisent l'organisme et conséquemment induisent une perte de minéraux. Alimentation excessive en aliments transformés, pauvres en micronutriments, en fibres, en enzymes et en antioxydants naturels. Troubles du comportement alimentaire : anorexie, boulimie, végétalisme, véganisme, macrobiotique, fruitarisme, régimes amaigrissants, surcuisson , alcoolisme, excès de café , de thé, de sodas, de sucre, etc. Troubles psychologiques : dépression , stress chronique, anxiété, etc. Troubles environnementaux : exposition insuffisante au soleil , pollution, toxiques , tabac. Activité physique élevée. Médicaments : antibiotiques, IPP, neuroleptiques, corticoïdes, pilule, laxatifs, etc. qui inhibent les micronutriments. Chirurgie bariatrique (opérations de l’estomac). Maladies inflammatoires chroniques des intestins : SIBO , coéliaque , Crohn , hyperperméabilité … En somme, toutes ces causes reviennent au final à un manque de nutriments (dénutrition) pour le fonctionnement normal des cellules. Il peut y avoir des carences d'apport ou d'assimilation ou d’absorption : A. Apport : nourriture à calories vides, pauvres en micronutriments, dénaturée, industrialisée, raffinée, transformée => Dénutrition. 80% des Français ne reçoivent pas les apports recommandés en zinc, magnésium, iode , vitamine B6 et D, et 90% d’entre eux ne reçoivent pas assez d’acides gras d’oméga-3 et -9. Solutions pour les carences d’apport : Adopter une alimentation saine , variée, équilibrée, naturelle de type paléo . Eliminer les produits inadaptés à notre système digestif. Eviter les céréales avec leur gluten, leurs lectines et leurs phytates ( anti-nutriments ). Exposer la peau régulièrement et suffisamment au soleil . Consommer : - Du plasma marin de Quinton . - Des jus de légumes . - Des fruits et des légumes frais et biologiques . - Suffisamment de protéines de bonne qualité et de haute valeur biologique. - De bons lipides . - Des aliments à hautes fréquences . - Des produits de la mer : algues , fruits de mer, poissons gras. Si nous décidons de prendre des compléments alimentaires, choisissons les avec leur totum, complets et organiques : poudre d’huitres, pollen, Quinton , algues , etc. Evitons les compléments de synthèse, isolés, inorganiques, non assimilables en particulier pour les minéraux et oligo-éléments. B. Malabsorption : Certaines maladies de carences ne proviennent pas d’un manque d’apport mais d’une incapacité d’absorber au niveau intestinal comme dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin ( MICI ) ou lors de la formation de la plaque mucoïde sur les intestins due à une alimentation inadaptée : abus d’alcool, poivre, piment, gluten, manque de lubrification intestinale par déficit en acides gras dont oméga-3 et aux produits chimiques : fluor , pilule contraceptive , agents chélateurs, caféine , sodas (phosphore, sucre ), phytates, etc. Exemple : on mange régulièrement de la viande et on se retrouve en déficit de vitamine B12 < 600 ng/mL, c'est qu'il y a mauvaise absorption intestinale. Soyons attentif aux troubles digestifs, ballonnements , flatulences, constipation , diarrhée, etc. qui sont des signes de fermento-putrescences et de disfonctionnement intestinal. Notons aussi que lors de l’absorption, un déficit en un micronutriment peut avoir des répercussions en chaîne sur les autres. (Voire : équilibre synergétique des minéraux ). C. Assimilation/restitution : Il ne suffit pas d’absorber un micronutriment, celui-ci doit être transporté et pénétrer la cellule. Lors d’une intoxination et d’une congestion des humeurs , il y a incapacité d’assimiler ou d’utiliser les molécules nutrimentaires au niveau cellulaire par suite d’un encrassement humoro-cellulaire toxinique. C’est la carence morbide. Il y a défaut de restitution lorsque les capillaires sanguins qui amènent les nutriments sont congestionnés par les déchets et toxines et ne peuvent plus amener aux cellules. Les émonctoires : reins, poumons, foie , intestins et peau sont surchargés. Par exemple, un organisme anémique peut être rempli de fer, mais ce fer peut ne pas être utilisé par les cellules s'il y a toxémie . (Autopsies de P-V. Marchesseau). Un déficit enzymatique peut aussi être associé à un défaut d’assimilation. Les enzymes se trouvent dans l’alimentation vivante et sont détruits à partir d’une température de 45° C. Les personnes obèses sont souvent carencées du fait de leur mauvaise alimentation surchargée en calories vides, de la congestion de leurs humeurs et des leurs émonctoires . C’est une carence de surcharge. L’énergie nerveuse est nécessaire à l’élimination des toxines intercellulaires. Une détoxification suivie d’un jeûne qui, par la régénération des cellules intestinales et la décongestion des liquides intercellulaires, va permettre à l’organisme d’éliminer les toxines et accéder à l’assimilation. Il suffira ensuite d’adopter une alimentation saine , variée et équilibrée qui comblera les carences. Un bon sommeil et les facteurs associés à une bonne énergie vitale contribuent à une bonne assimilation. L’ exercice physique , les massages , l’hydrothérapie et les bains (Salmanov), les diètes de fruits et de légumes et les jeûnes activent nos humeurs et rénovent le milieu cellulaire. N.B. Les carences entrainent la faim chronique, le grignotage et les excès alimentaires. Biologie : Statut en acides gras Statut antioxydant Equilibre hydrominéral (calcium, magnésium érythrocytaire, sodium, potassium, vitamine D) B9 et B12 Bilan lipidique Iodurie sur 24 heures Une aide précieuse qui analyse tous nos apports nutritionnels quotidiens, le site web : www.cronometer.com Citations : « L’agriculture et l’élevage intensifs, l’industrie alimentaire devraient être modifiés pour éviter de porter atteinte à la santé de l’homme. » – Robert Masson « Les aliments humains, même 100% spécifiques et naturels, les plantes médicinales, les plantes aromatiques et toute autre technique naturopathique ne guérissent rien ni personne. Ce ne sont que des aides, des aides qui aident à se guérir. La guérison vraie, lorsqu’elle se produit, est toujours causée par l’homéostasie de la force vitale libéré des surcharges toxiques et des carences nutritionnelles. » - Pr. Grégoire Jauvais « Il est clair que des apports ou des taux élevés en vitamines C, E et en caroténoïdes sont associés à des risques diminués de pathologies cardiovasculaires, de cancers, de cataracte, de dégénérescence maculaire, de baisse des défenses immunitaires et d’infections, et probablement de baisse des fonctions cognitives et de maladie de Parkinson. […] Pour certains micronutriments qui peuvent présenter des propriétés destructrices, comme le fer, il est possible que les valeurs optimales soient inférieures aux apports quotidiens recommandés. » - Dr. Jean-Paul Curtay « La maladie survient quand l’organisme est surchargé de déchets et de carences. » - Christopher Vasey « Pour moi, l’augmentation très importante du nombre de cas de maladies chroniques pourrait être expliquée par les carences en nutriments essentiels, par des déséquilibres hormonaux et par une exposition de plus en plus importante à des éléments toxiques. » - Dr. David Brownstein « Le plus frappant c’est souvent les carences des végétariens, des végans, même des flexitariens, ce sont des bilans catastrophiques. »  - Bruno Mairet « Le manque flagrant de cholestérol nuit en outre au bon fonctionnement de la muqueuse intestinale et donc à sa capacité d’absorption des nutriments, en particulier des vitamines liposolubles (A, D, E & K), du coenzyme Q10 et de l’ensemble des acides gras insaturés ! »  - Dr. Georges Mouton « Notre statut micronutritionnel est vraiment très important pour optimiser le fonctionnement de l’organisme. A contrario, quand on appauvri notre apport micronutritionnel, on fait le lit d’un certain nombre de maladies chroniques. »  - Dr. Ludovic Rondini « De nombreuses personnes ne consomment pas suffisamment d'acides gras oméga 3, de vitamine A, de vitamine E, d' iode et de matières grasses saturées provenant du beurre et des produits d'origine animale. » - Dr. Joseph Mercola « Combler nos déficits et nos carences nutritionnelles, c’est apporter à nos cellules les ressources nécessaires pour le fonctionnement normal de notre corps physique et psychique. » - Malo Naturo Articles complémentaires : L’hyponatrémie Les signes de déminéralisation et l’anémie La vitamine C La chlorophylle Le plasma marin de Quinton Les protéines Les lipides Le café Quelques règles alimentaires basiques Pourquoi ne pas complémenter en minéraux et oligo-éléments ? Les 9 facteurs de la santé intégrale Le silicium organique L'alimentation paléo

  • SIBO & syndrome de l’intestin irritable

    Article naturo-hygiéniste Le SIBO est caractérisé par une surpopulation bactérienne au niveau de l’intestin grêle (dysbiose). On le diagnostique avec un examen clinique respiratoire au lactulose (hydrogène/méthane). C’est une pathologie sous diagnostiquée et généralement méconnue des médecins. En France, plus de 4 millions de personnes en souffrent. 78% des personnes touchées par le syndrome de l’intestin irritable (colopathie fonctionnelle) ont un SIBO. L’intestin est enflammé et paresseux. Symptômes : Ballonnements , aérophagie, gaz, notamment après repas. Douleurs abdominales. Douleurs dorsales et lombaires. Douleurs à la racine des cuisses. Diarrhée / constipation . Reflux gastrique . Eructations. Nausées. Fatigue . Perte de poids. Dermatoses. Sautes d'humeur. Brouillard cérébral. Taux sanguins anormalement élevés de B9 et de B12. Un bon suivi peut régler un SIBO en quelques semaines. Causes : Production de bile réduite par un foie fatigué  : manque de lubrification et de désinfection intestinale, transit ralenti. Hypochlorhydrie gastrique qui peut être due à la prise d’IPP, de carences micronutritionnelles ou une hypothyroïdie . Péristaltisme ralenti ( hypothyroïdie ), constipation (stagnation de déchets). Dysbiose intestinale , prolifération bactérienne excessive dans l’intestin grêle. Fermentation et putréfaction intestinales. Parasitose . Antibiotiques, neuroleptiques, pesticides , toxiques . Crohn et les MICI . Déséquilibre alimentaire. Incompatibilités alimentaires . Carences nutritionnelles . Stress , anxiété. Manque d’ activité physique . En résumé : ralentissement digestif -> constipation -> dysbiose -> SIBO « L’excès de bactéries peut endommager l’intestin grêle et engendrer une porosité intestinale, ainsi que des carences nutritionnelles. » Solutions : S'occuper d'une éventuelle hypochlorhydrie et du trio émonctoriel : foie, vésicule (bile) et intestins. Adopter une alimentation de type paléo et supprimer les céréales , les légumineuses, les choux, les produits laitiers , les aliments raffinés, transformés, industriels (sucre, farines, édulcorants artificiels, etc.). Supprimer le grignotage (ne pas manger entre les repas). Supprimer les overtoniens (irritants digestifs). Vérifier la fonction thyroïdienne et surrénalienne . Adapter la diète à son génotype . Prendre des repas simples, biologiques et digestes dans le calme, sans alcool, bien mastiqués. Faire la chasse aux toxiques et aux métaux lourds qui perturbent la sphère intestinale et hépatique. Passer un test d’intolérances alimentaires. Diminuer la part des farineux : tubercules, légumes racines en quantité raisonnable. Consommer des jus de légumes frais, surtout verts ( chlorophylle ), potages de légumes mixés (1h avant repas), légumes cuits à la vapeur. Dans un deuxième temps, progressivement augmenter l’apport de légumes crus biologiques et de fruits (au ressenti). Manger des bananes biologiques bien mûres. Pratiquer le jeûne intermittent pour laisser le système digestif récupérer. Utiliser du vinaigre de cidre et du sel gris de Guérande. Utiliser des huiles biologiques vierges extraites à froid en bonne quantité : de coco, d’olive, de noix, d'avocat, ghee. Boire du lait d’Or . Consommer suffisamment de protéines : œufs, volaille, poisson, fruits de mer, viande. Utiliser des aromates crus, frais ou surgelés : coriandre, persil, origan, basilic, estragon, ciboulette, échalote, aneth, ail, thym, etc. assainissants intestinaux. Pratiquer le cohérence cardiaque , gérer le stress , pratiquer une activité physique . Placer une bouillotte chaude sur le foie 30-40 min. /J. Boire une eau de source de qualité, type : Spa Reine ou eau osmosée. Prendre un peu de mucilages : Psyllium blond, graines de chia en commençant par une cuillère à café par jour, mais limiter les fibres insolubles irritantes. Faire une cure d'eau argileuse blanche ou de zéolite en interne à jeun pendant plusieurs semaines, en dehors des prises de médicaments ou des compléments alimentaires. « Les fruits se mangent toujours seuls, ne jamais associer d’aliments acides avec de l’amidon. » Phytothérapie : A. Plantes sèches pour tisane : chardon-Marie, radis noir, romarin, artichaut, pissenlit, boldo, mélisse, menthe poivrée ou ampoules Superdiet Quatuor « Bien-être digestif » après repas. + Gemmothérapie : bourgeons de vigne 15 gouttes/J. (anti-inflammatoire intestinal). + Curcumine en gélules : +/- 300 mg/J. + Berbérine en cure de 5 jours/mois. + Allicine aux propriétés antibactériennes et antifongiques. OU B. Mélange d'huiles essentielles : origan compact 20 g, menthe poivrée 30 g, cannelle de Chine 20 g, thym à thujanol 20 g + huile végétale 100 g, 3 fois 3 gouttes par jour sur comprimé neutre en dehors des tisanes. Les huiles essentielles de citron, de livèche ou de giroflier sont également indiquées. + Berbérine en cure de 5 jours/mois. N.B. Entre chaque cure phytothérapeutique de 3 semaines, il faut faire une pause en intercalant une fenêtre thérapeutique d’une semaine. « La capacité des intestins enflammés à absorber les micronutriments est diminuée. » Compléments alimentaires : Plasma marin de Quinton 50 ml + 140 ml d'eau de source faiblement minéralisée à jeun. Enzymes digestives aux repas (antibiofilm). Fucosyllactose (prébiotique). Nutrithérapie : Oméga-3. Magnésium organique + vitamine B6 + L-taurine. Zinc. Vitamine D sauf si exposition solaire suffisante. Iode pour maintenir une fonction thyroïdienne normale. L-glutamine. N-acétylcystéine (antibiofilm). L-glycine : intéressante pour ses propriétés anti-inflammatoires et son rôle dans le maintien de l'intégrité de la barrière intestinale .  Bétaïne HCL + pepsine en cas d’ hypochlorhydrie . Oligothérapie : Manganèse/cuivre, indiqué dans les états infectieux chroniques des voies digestives. Argent colloidal 5 ppm. Citations : « Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie. » - Hippocrate « Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. » - Dr. Carl Gustave Jung « L’homme a passé la moitié de son existence à détruire sa santé et l’autre moitié à tenter de la réparer. » - Michel-Ange Articles complémentaires : Le reflux gastrique . La maladie de Crohn et les MICI . Le microbiote . La porosité intestinale . La constipation . La parasitose . Réduire le stress . Les compatibilités alimentaires . Les ballonnements . Quelques règles alimentaires basiques . La chlorophylle . Les jus de légumes et de fruits . Le lait d’Or . La cohérence cardiaque . L’activité physique . L’eau de boisson . Le plasma marin de Quinton . Les aliments mucogènes . L'alimentation paléo .

  • Le ralentissement digestif et ses conséquences

    Article naturo-hygiéniste Comme nous l'avons déjà vu, nos maladies ne viennent pas souvent de l'extérieur, mais plutôt de l'intérieur, ayant pour causes nos erreurs existentielles aboutissant à la toxémie . Des fermentations et des putréfactions se produisent physiologiquement dans le côlon pour achever le processus digestif. Les glucides fermentent dans le côlon droit et les protéines putréfient dans le côlon gauche. Mais une fermentation et une putréfaction anormales (dysbiose colique) engendrées par des erreurs alimentaires et d’hygiène de vie produisent une quantité de déchets et de poisons dans les intestins. Ceci a pour conséquence une inflammation et une irritation intestinale, ainsi qu’une intoxination de l’organisme ( toxémie ) débouchant sur de nombreuses pathologies. La cause principale des fermento-putrescences anormales est le ralentissement digestif dû à : De mauvaises associations alimentaires , notamment : des aliments acides avec des féculents, fruits après repas, pain avec du miel, de la confiture ou des fruits , yaourt et glucides , etc. Des aliments indigestes : charcuterie, pâtisseries industrielles, pains multi-céréales, crème Budwig, Miam-ô-fruit, muesli. Une alimentation déséquilibrée, une suralimentation, du grignotage ou des repas trop complexes. Un excès d'aliments mucogènes (surcharge glucido-lipidique). Un manque de fibres. Des inhibiteurs de digestions : sirops, friandises, sucre, chewing-gum, miel, sodas, limonades, confitures, vins, alcool, café . De la sédentarité. Du stress , de l’énervement (inhibition des sucs digestifs). Une fatigue hépatique associée à une carence biliaire. De l' hypochlorhydrie . Des médicaments antiacides. Une constipation . Nous n’associerons jamais au même repas, sous peine de fermento-putrescences hautement délétères pour le système digestif et la santé générale des amidons et des acides. Rien de ce qui se trouve dans la première colonne ne peut être associé avec ce qui se trouve dans la seconde colonne. Les fruits se mangent TOUJOURS en dehors des repas en guise de petit-déjeuner et de goûter pour les tempéraments dilatés et pour le goûter vers 17h00 pour les rétractés . L’ensemble de ces causes crée des fermento-putrescences non physiologiques -> déchets -> prolifération bactérienne anormale (dysbiose du microbiote ) -> production de toxiques /poisons -> irritation -> inflammation -> porosité intestinale -> intoxication des humeurs -> intoxication/intoxination du foie -> symptômes (maladies). Quels poisons sont produits par des fermento-putrescences anormales ? : Du scatol Du crésol De l’indol De l’alcool Des phénols Des putrescines Des ptomaïnes Des cadavérines De l’ammoniac Des acides : lactique, pyruvique, butyrique, succinique, etc. N.B. Ces toxines ne posent pas de problèmes tant que le pouvoir détoxiquant du foie n’est pas dépassé et que le côlon n’est pas atteint par l’ hyperperméabilité . Une digestion régulière et normale contribue à éviter de nombreuses pathologies. Conséquences : Indigestion (mauvaise digestion). Ballonnements , gaz, aérophagie, aérocolie. Gaz malodorants : putréfaction excessive de protéines dans le colon gauche. Inflammation et irritation intestinale, MICI , SIBO . Diverticulite . Porosité intestinale . Toxémie . Parasitose . Infections diverses. Allergies . Dermatoses (eczéma, acné , psoriasis , etc.) Maladies dégénératives et auto-immunes. Troubles psychiques. Inflammations diverses. Rhumatismes . Baisse d’ énergie vitale , fatigue . Dysbiose intestinale. Surcharge émonctorielle . Vieillissement accéléré. Mauvaise haleine. Diarrhée aigue. « Tous troubles digestifs relèvent d’une mauvaise alimentation. » Biologie : Pour détecter un excès de fermento-putrescences, on fera le dosage des métabolites organiques urinaires (MOU). Solutions : Correction des causes. Réglage alimentaire . Mastication correcte. Utilisation régulière d'aromates frais ou surgelés : coriandre, persil, origan, ciboulette, basilic, estragon, thym, menthe, aneth, cressonnette, etc. Jus de légumes verts assainissants riches en chlorophylle . Pruneaux. Augmentation des fibres. Psyllium blond, graines de chia. Hydrothérapie du côlon. L-glutamine. Citations : « La maladie survient quand l’organisme est surchargé de déchets et de carences. » - Christopher Vasey « L'homme est l'animal LE PLUS MALADE au monde, aucun autre que lui n'a autant violé les lois de l'alimentation, aucun autre ne mange aussi mal. […] Les maladies consistent en une masse inconnue, pourrie et fermentée de matières dans le corps humain, vieille de décennies et tout particulièrement située dans les intestins et le côlon. » - Pr. Arnold Ehret « Peut-on espérer guérir une métrite, une salpingite, une prostatite ou une congestion ovarienne, alors que des immondices stationnent si près ? » - Raymond Dextreit « Les toxines produites par les putréfactions intestinales gagnent par la voie sanguine les organes voisins, les souillent et les dégradent. » - Dr. Christian Tal Schaller « Lorsqu’il se produit dans le côlon un excès de fermentation et de putréfaction parce qu’on n’a pas daigné le soulager au mieux de ses matières fécales et résiduelles, les pathogènes prolifèrent, ce qui engendre des troubles. » - Dr. Norman Walker « Le côlon est un système d’égout mais, à la suite de négligences et d’abus, il se transforme en fosse septique. En cas de stagnation, il distille les poisons de la décomposition, de la fermentation et de la putréfaction dans le sang, empoisonnant le cerveau, le système nerveux, le cœur, les poumons et les organes digestifs. En bref, tous les organes du corps sont empoisonnés. » - Bernard Jensen « Les 4/5 des maladies sont dues directement ou indirectement aux produits toxiques provenant des fermentations ou putréfactions gastro-intestinales causées par des excès alimentaires, ou plus fréquemment encore par une alimentation irrationnelle. » - Dr. Guillaume Guelpa « Lors d’une alimentation malsaine, la fermentescence et la putrescence intestinale deviennent trop élevées et mettent en danger la vie par production intense de poisons. Une diarrhée salvatrice intervient pour libérer le tube digestif. » - Robert Masson « Ingérer des quantités superflues d’aliments occasionne une dépense excessive d’énergie de la part des organes de digestion et d’assimilation ; mais aussi la partie des aliments qui n’a pas pu être digérée entre rapidement en fermentation ou en putréfaction et devient une source d’infection. » - André Passebecq « La fermentation et la putréfaction des aliments mal digérés produisent des poisons qui sont souvent absorbés et empoisonnent le corps. » - Albert Mosséri Articles complémentaires : Quelques règles alimentaires basiques Le microbiote La porosité intestinale Ballonnements, aérophagie et inflammation des organes digestifs L'alimentation paléo

  • La goutte et l’hyperuricémie

    Article naturo-hygiéniste Jadis, la goutte était appelée la « maladie des rois », car c’est une maladie d’excès alimentaires. Charlemagne, Henri VIII, Louis XIV et Louis XVIII en étaient atteints. A l’instar du cholestérol , l’organisme synthétise de l’acide urique pour se protéger, c’est un processus régulateur homéostasique . En effet, l’acide urique augmente dans le sang pour préserver le corps des agressions des radicaux libres et de l’inflammation , c’est un antioxydant puissant. Il protège notamment le cerveau, les poumons et le cœur. L’hyperuricémie est l’augmentation anormale d’acide urique dans le sang. C’est l’ émonctoire  rénal qui est chargé de s’en débarrasser, lorsque qu’il est dépassé et que le taux sanguin dépasse 60 mg/L, il y a cristallisation de l’acide urique et risque de goutte ou d’ inflammation aiguë des articulations ( rhumatisme , arthritisme ). L’acide urique est bénéfique pour le corps humain, sa surabondance est nuisible.   Comme pour le diabète de type 2 , le syndrome métabolique et le foie gras , c’est encore une fois l’excès de glucides qui est impliqué. D’après les dernières recherches et des études relativement récentes, la goutte ne provient pas que d’une alimentation trop riches en purines, mais aussi et surtout d’une alimentation inflammatoire trop riche en glucides raffinés ( pain , pâtes , riz, biscuits, sucre, fructose, sirop de maïs, alcool, sodas, jus de fruits, miel, etc.). Les excès de table réguliers et la malbouffe provoquant une inflammation générale sont également à incriminer. D’autres causes sont possibles comme un changement de régime brusque ou un surcroît de fer avec déséquilibre minéral. Voilà pourquoi bon nombre de végans et de végétariens se retrouvent avec de la goutte et un taux d’acide urique sanguin élevé. Tous ces glucides portent atteinte au pancréas et à la production d’insuline, ainsi qu’au foie et à l’augmentation des taux de triglycérides. La crise de goutte est un syndrome métabolique provoqué par le dépôt de cristaux d’acide urique dans les articulations (ralentissement sanguin), c’est l’affection cristalloïdale  typique. Il y a une réaction inflammatoire  afin de tenter de dissoudre et d’éliminer les cristaux, la douleur est aigue. Il n'y a pas si longtemps, nous pensions que ce n'était que les aliments riches en purines qui produisaient la goutte, maintenant nous savons que c’est principalement l’excès de sucres . Causes : L'excès de glucides dont le fructose. L'alcool. La suralimentation et la malbouffe. L'excès d'aliments riches en purines. L’insuffisance ou la fatigue rénale. Dysfonctionnement du métabolisme de l’ATP*. *Un taux élevé indique souvent un dysfonctionnement du métabolisme de l’ATP dans les mitochondries . L’hyperuricémie peut provoquer des dépôts d’urates et donc des lithiases rénales . Facteurs aggravants : Le syndrome métabolique . Le surpoids et l’obésité. La résistance à l'insuline . Le diabète de type 2 . L'hypertension . L'insuffisance rénale. Solutions : Diminuer l’apport de sucres et adopter une alimentation  saine, équilibrée, mesurée et riche en fibres et en polyphénols de type paléo . Boire une eau de source faiblement minéralisée en quantité suffisante : Spa Reine, Montcalm, Mont Roucous, Rosée de la Reine, eau osmosée. Utiliser du vinaigre de cidre biologique. Notamment en boisson en mélangeant 1 à 2 cuillères à soupe dans un verre d'eau 2 à 3 fois par jour. Monodiète au potage de légumes et/ou de jus de légumes . Consommer des fruits sans abus et des légumes qui sont diurétiques. Prendre soin de la sphère rénale. Pratiquer le sauna , pas de froid sur les articulations touchées par la goutte, le chaud aidera à la dissolution des cristaux. Ne pas dépasser 15 gr de fructose par jour en cas de goutte ou d’hyperuricémie et 30 gr si le taux d’acide urique est normal. Soutien phytothérapeutique : Aubier de tilleul, prêle, ortie, pissenlit, reine des prés, solidago, piloselle. Gemmothérapie : bourgeons de frêne, de bouleau et de cassis. Nutrithérapie :   vitamine C , folates sous forme 5-MTHF, polyphénols , coenzyme Q10. Oligothérapie : Manganèse/Cobalt + Soufre + Lithium. Citations : « La consommation d'alcool est depuis longtemps étroitement associée à l’hyperuricémie et la goutte. »  - The Journal of Rheumatology 2002. « Le problème ne se pose pas de la même façon pour l’être humain que pour les animaux carnivores car ceux-ci possèdent une enzyme, appelée uricase, qui transforme l’acide urique en un sous-produit : l’allantoïne, moins dangereux et plus aisément éliminable. » - Christophe Vasey « La goutte est symptomatique de la faiblesse des organes de défense, du fait de leur surmenage, ainsi que de l’insuffisance du foie et des reins. » - Raymond Dextreit « Ce sont tous ces déchets toxiques accumulés dans nos liquides humoraux physiologiques (sang, lymphe, notamment), qui sont la cause déclenchante des nos actions organiques d’auto-défense appelées ‘maladies’. » - Pr. Grégoire Jauvais « L’acide urique, chez les carnivores peut être 15 à 20 fois mieux éliminé car leurs reins contiennent de l’uricase, dont l’homme ne jouit qu’à 2%. » - Daniel Kieffer Articles complémentaires : Les aliments acidifiants Les rhumatismes L'alimentation paléo

  • L'eczéma

    Article naturo-hygiéniste Description : L’eczéma est une dermatose fréquente avec apparition de plaques rouges sur la peau ou les muqueuses qui démangent, de petites vésicules transparentes peuvent ressortir. Pour la naturopathie et l’ hygiénisme , l’eczéma comme toutes les autres dermatoses est fortement influencé par un organisme chargé d'impuretés, de résidus et de toxines. Ceci affecte le système immunitaire et l'organisme cherche à s’en débarrasser à travers l’ émonctoire cutané. Ceci se produit lorsque les émonctoires majeurs : reins et/ou trio foie-vésicule-intestins sont débordés. Lorsque les déchets produits sont plus importants que les déchets éliminés par les voies naturelles habituelles, c’est la peau qui prend le relais pour les expulser. Toutes les manifestations cutanées signent une surcharge toxémique ! Il y a plusieurs types d’eczéma : L’eczéma de contact qui est une irritation de la peau face à un toxique exogène (lessive, parfum, détergent, etc.). L’eczéma suintant qui sera plutôt déclenché par un excès de déchets colloïdaux qui sortiront par les glandes sébacées. L’eczéma sec qui sera plutôt déclenché par un excès de déchets cristalloïdaux qui sortiront par les pores. Causes : La toxémie . Le ralentissement digestif . Les produits laitiers , les céréales à gluten. Le déséquilibre et l'insuffisance en acides gras . La porosité intestinale . La dysbiose du microbiote intestinal. La parasitose . La surcharge émonctorielle . Les médicaments Le stress et la faiblesse surrénalienne . La peau et le système nerveux ont la même origine embryonnaire, ces deux tissus sont donc étroitement liés. Voilà pourquoi lors de stress intense nous pouvons voir apparaitre des dermatoses tels que l’eczéma, l’urticaire ou le psoriasis . L’étendue et la gravité du psoriasis est très réactif à l’état psychologique de la personne atteinte. Si le foie n’est pas assez actif et les intestins affaiblis, c’est la peau qui prendra le relais pour expulser les toxines, or elle est parfois débordée, ce qui déclenche des problèmes cutanés. Solutions : Eliminer les causes. Corriger l’ alimentation . Eliminer les aliments transformés, raffinés et industriels. Limiter l’apport d’aliments mucogènes et acidifiants . Etablir le statut en acides gras . Equilibrer l’apport de lipides oméga-3-6-7-9. Combler les déficits et les carences nutritionnelles . Appliquer une bouillotte chaude sur le foie une à deux fois 30 minutes par jour. Boire une eau de source de bonne qualité, faible en résidus secs, du plasma marin de quinton en isotonique et des jus de légumes minéralisants et assainissants. Si ce processus d’expulsion des déchets est interrompu ou supprimé par des pommades, des médicaments ou des onguents, l'organisme sera de plus en plus infecté et il peut en résulter un transfert morbide et de graves désordres organiques. Soutient phytothérapeutique et naturel en attendant la correction des causes : Berbérine pour l’assainissement des intestins et du microbiote intestinal. Pensée sauvage, bardane, aubier de tilleul. Quercétine : antihistaminique et anti-inflammatoire naturel. Gemmothérapie : bourgeons de cassis, de noyer et d’orme. Nutrithérapie : oméga-3, zinc, vitamine A, vitamines B, vitamine C , vitamine D, vitamine E. Oligothérapie : manganèse et soufre comme correcteur de terrain . Photobiomodulation . Biologie : Tests d’intolérance alimentaires aux IgG. Profil des acides gras . Citations : « Dans le cas d’une lésion cutanée, le principe naturopathique consistera à aider la peau, qui a pris le relais d’un organe fatigué. » - Christian Brun « Vouloir soigner l’eczéma uniquement par l’extérieur conduit au renforcement de l’intériorisation du mal, avec toutes ses fâcheuses conséquences : asthme, empoisonnement du sang, dérèglement nerveux ou glandulaire, etc. » - Raymond Dextreit « Le corps ne reste pas passif face à la masse de déchets qui l’envahit. En effet, il réagit en cherchant à en éliminer le maximum. Cela se concrétise au niveau de la peau par des boutons, des eczémas… » - Christopher Vasey « L’organisme, surtout s’il est vigoureux, cherchera à éliminer ses toxines par la peau. Les maladies de peau sont donc des soupapes de sûreté qui purifient l’organisme du malade. Il faut guérir en « détoxinant », en supprimant les causes et non pas en combattant le symptôme. » - Robert Masson « En cas d’insuffisance fonctionnelle du foie et ou des reins, c’est la peau qui supplée à leur défaillance émonctorielle, alors apparaissent diverses dermatoses caractérisées par des éliminations prenant une forme mucoïdale ou encore une forme cristalloïdale comme dans l’acné, l’eczéma, les abcès, les sueurs nocturnes, etc. » - Pr. Grégoire Jauvais « La cause de l’eczéma est toujours intestinale avec les intolérances alimentaires, les allergies alimentaires et les parasites. Un eczéma sévère c’est le lait de vache, c’est le gluten et par là-dessus, il y a les parasites et parfois les allergies alimentaires. »  - Pr. Philippe Humbert, dermatologue Articles complémentaires : En finir avec l’acné . En finir avec le psoriasis . L'alimentation paléo .

  • La fissure anale

    Article naturopathique Description : Ulcération de l’anus provoquant des douleurs aigues lors de la selle. La constipation aggrave le phénomène et l’état général. La peur d’aller aux toilettes augmente le risque de constipation et donc empire la situation. La fistule est plus rare que la fissure. Le corps crée une lésion permettant l’évacuation des toxines par la muqueuse anale (émonctoire cutané), lorsque les autres émonctoires sont congestionnés. Causes : Alimentaire . Constipation . Surcharge du trio émonctoriel  : foie , vésicule, intestins. Mécanique : passage de selles trop dures et trop grosses, pratiques sexuelles maladroites. Dysbiose du microbiote intestinal. Ralentissement digestif et fermento-putrescences intestinales. Toxiques (drogue, produits toxiques , alcool, café , thé, cacao, cola, etc.). Mauvaise hydratation. MICI . Stress chronique. En naturopathie, on dit que l’anus est l’œil du foie. Solutions : Douchette rectale à l’eau froide après la selle. Traiter la constipation . Réglage alimentaire notamment plus riche en fibres. Psyllium blond 3 fois par jour, les selles seront moins douloureuse et le transit plus régulier. Eviter les aliments inflammatoires : gluten , sucres raffinés, produits laitiers , viandes non pâturées, acides gras trans et déséquilibre en lipides oméga-3/oméga-6. Boire suffisamment d’ eau de source de qualité. Argile blanche en cataplasme préparée avec cuivre/or/argent colloïdal, 2-3 fois par jour pendant 10 jours. Réduire le stress . Aide phytothérapeutique en attendant la correction des causes : Aromathérapie : Dans un flacon en verre teinté de 10 ml, mélanger 20 gouttes de ciste ladanifère avec 20 gouttes de lavande vraie et 10 gouttes de géranium rosat d’Egypte à diluer avec 8 ml d’huile végétale de calendula. Appliquer 2 gouttes 2-3 fois par jour. C’est une préparation à visée hémostatique, antalgique, anti-inflammatoire, apaisante, désinfectante et cicatrisante qui peut être administrée en alternance avec l'argile. Plantes cholagogues et cholérétiques : chardon Marie, radis noir, romarin, artichaut, pissenlit, etc. Polyphénols  : curcumine + quercétine. Compléments alimentaires : Oligothérapie : manganèse/cuivre (plaies), silicium (cicatrisation). Nutrithérapie : vitamine C et zinc (cicatrisation), magnésium, oméga-3 & 7 contre l'inflammation, la sécheresse des muqueuses et la constipation . Biologie : Fonction hépatique. LBP (Lipopolysaccharide-Binding-Protein) : mise en évidence d’une dysbiose et d’une hyperperméabilité intestinales. CRP-US : inflammation de bas grade. Statut individuel en acides gras  afin de lubrifier, de désenflammer, de réparer la muqueuse et d’augmenter l’absorption intestinale. Kit urinaire MOU (Métabolites Organiques Urinaires) pour déterminer s’il y a une éventuelle dysbiose bactérienne et/ou fongique. Magnésium érythrocytaire, zinc, vitamine A et E. Citations : « Lorsque dans la masse fécale, la quantité de toxiques irritants est énorme, ils finissent pas irriter et fissurer la fragile muqueuse, par contact permanent et surtout lors de l’expulsion dans les cas de constipation. En somme, intoxication et intoxination sont les grands responsables. » - Robert Masson « Apprenez quelles sont les vraies causes de la maladie ; alors, supprimez ces causes ; et laissez la nature faire le reste. » - André Passebecq Articles complémentaires : Les hémorroïdes La constipation Le ralentissement digestif Les poisons overtoniens

  • La maladie du foie gras, la stéatose hépatique

    Article naturo-hygiéniste Comme nous l'avons déjà vu, le foie est un de nos cinq émonctoires et l'usine des traitements chimiques de notre organisme. Il est impératif d'en prendre le plus grand soin. A défaut, la toxémie augmentera et l’ énergie vitale baissera, ce qui engendrera l’apparition de pléthore de symptômes et de maladies . Description : Le foie gras non alcoolique touche plus de 30% des adultes, c’est une épidémie dans les pays développés. C’est encore une maladie de civilisation liée au mode de vie. 10 millions de Français vivent avec un foie gras. Les triglycérides sont augmentés dans le foie qui se surcharge en graisse. Trop de triglycérides dans le sang = trop de sucres dans l’alimentation. Un taux de cholestérol LDL élevé signifie que le foie est saturé en graisses émanant d’un excès de glucides alimentaires. Evolution de la stéatose -> fibrose -> cirrhose. 10.000 à 15.000 décès sont attribués à la cirrhose chaque année en France. La stéatose hépatique non alcoolique est présente chez 48 à 59% de psoriasiques . Symptômes : Fatigue , baisse d’énergie vitale .   Tous troubles digestifs relèvent d’une mauvaise alimentation. Causes : La malbouffe avec excès d’ amidons et de sucres : céréales , pomme de terre, pain, biscuits, riz, maïs, fructose industriel de maïs, sirop d'agave, miel, jus de fruits, sodas, alcool, etc. Les aliments industriels et ultra-transformés. Le surpoids, l’obésité. La sédentarité. Le diabète , la résistance à l’insuline . Les fermentations alcooliques digestives dues aux mauvaises associations alimentaires (amidon/acide). La porosité intestinale . La dysbiose du microbiote . La toxémie. Les toxiques . Les médicaments dont finastéride et dutastéride.   Boire un soda par jour est associée à une augmentation de 20% du risque de développer une stéatose hépatique non alcoolique (NASH). Selon une étude  de 2018, les altérations de la perméabilité intestinale , du microbiome et de l'endotoxémie associées contribuent au risque de stéatose hépatique non alcoolique et de stéatohépatite non alcoolique.   Biologie : Etablir le profil individuel en acides gras . Triglycérides. Transaminases hépatiques : ASAT (SGOT) et ALAT (SGPT). Solutions : Supprimer les causes. Laisser le foie en paix pendant au moins 6 semaines. Equilibrer l’alimentation en respectant quelques règles basiques . Equilibrer l’apport en lipides (oméga-3-6-7-9) et en protéines dont choline et méthionine. Pratiquer une activité physique régulière et adaptée. Supprimer les toxiques . Perdre du poids. Détecter et corriger une éventuelle porosité intestinale . Utiliser du sirop de yacon biologique (15-20% de sucre, 54% de prébiotiques-fibres, index glycémique très bas) pour les préparations nécessitant du sucre. Le paracétamol est la première cause de greffe de foie due aux médicaments.   Des aides phytothérapeutiques peuvent être envisagées après la correction du mode de vie et la récupération d’un foie normal. On ne travaille pas sur un organe fatigué en le stimulant. Nutrithérapie : N-acétylcystéine Choline Soufre organique MSM, L-glycine et bétaïne HCL Vitamines : B, C, D3 Prendre de la  quercétine * *Une étude publiée dans le numéro du mois d'août 2019 dans Phytotherapy Research a conclu que la quercétine avait un impact bénéfique sur la stéatose hépatique non alcoolique en améliorant l'inflammation, le stress oxydatif et le métabolisme des lipides. Citations : « Surchargé de graisse, envahi par les cicatrices fibreuses, le foie ne peut plus accomplir les tâches qui sont les siennes. A commencer par le filtrage et l’épuration. » - Pr. Gabriel Perlemuter « Les cirrhoses dites hypertrophiques ou atrophiques sont des scléroses qui signent la phase terminale d’une profonde souffrance hépatique entretenue depuis de longues années causées essentiellement par le tabagisme, par le sucrisme, par l’alcoolisme, par l’amidonisme qui induit un alcoolisme insidieux. Tout cela sur fond d’un mental habituellement négatif, conflictuel, morbido-pathogène dévitalisant. » -  Pr. Grégoire Jauvais « Un excès de fruits dans l’alimentation peut abîmer le foie et augmenter les triglycérides. » - Sylvain Duvel, biologiste et nutritionniste « Le foie gras est dû aux céréales et pas aux graisses. »  - Dr. Georges Mouton « Les oméga-3 améliorent le métabolisme de l’insuline et engendrent même une baisse rapide des triglycérides sanguins. »  - Pr. Loren Cordain « Le fructose est, à bien des égards, très semblable à l’alcool en ce qui concerne les dommages qu’il peut causer à votre organisme… et à votre foie. […] Les facteurs liés au mode de vie, tels que la résistance à l’insuline, une alimentation inadéquate, l’inactivité physique et certains médicaments, favorisent le stockage de graisses et altèrent la fonction hépatique. »  - Dr. Joseph Mercola   Articles complémentaires : Symptômes d’un foie fatigué Les émonctoires Le ralentissement digestif et ses conséquences Les céréales et amidons Les aliments mucogènes Le syndrome métabolique L'alimentation paléo

  • Les génotypes apoE

    Article de médecine fonctionnelle et de nutrition Voici des informations qui vont révolutionner la nutrition humaine et éviter pas mal d’errances et d’erreurs dans ce domaine. En naturopathie, pour estimer le profil alimentaire d’une personne, nous avons recours à l’anamnèse, au tempérament naturopathique et à l’analyse sanguine. Maintenant, grâce à la génétique et à la médecine fonctionnelle*, nous avons accès aux génotypes, c’est-à-dire aux profils génétiques et nutritionnels des individus. Ceci complète également la notion de terrain . * La médecine fonctionnelle vise à (r)établir le meilleur équilibre physiologique. « Un test à réaliser une seule fois dans la vie. » Selon ce que l’analyse de sang va révéler, que l’on soit apoE2, apoE3 ou apoE4, on va plus ou moins bien assimiler les lipides , les glucides et dans une moindre mesure les protéines *, ceci va déterminer les habitudes alimentaires et comportementales relativement précises à adopter pour le reste de la vie. *La ration de protéines est d’environ 20% pour les trois génotypes. ApoE est l’acronyme de Apolipoprotéine E.   Le génotype apoE2  concerne environ 8% de la population. Il est apparu il y a environ 85.000 ans. Le profil alimentaire est proche du cétogène, encore plus riches en graisses que l’apoE3 que nous allons découvrir un peu plus bas. L’huile de coco biologique est autorisée, tous les lipides sont bons pour eux sauf les « trans » qui ne sont bons pour personne. Ce sont des individus avec généralement beaucoup de problèmes digestifs et intestinaux, particulièrement s’ils consomment assez bien de féculents et en particulier des céréales . Attention donc aux hydrates de carbone à consommer en très petite quantité, car le sucre est catastrophique pour eux. L’ alimentation paléo bien dosée et bien mesurée en gras devrait leur convenir assez bien. Leur longévité est importante et ils bénéficient d’une bonne neuroprotection. Chez eux, le cholestérol est généralement bas, un taux de cholestérol élevé est rare chez les apoE2. Quand ils sont sportifs, ils peuvent manger un peu plus de glucides , mais toujours limiter les féculents. Les obèses apoE2 doivent absolument réduire les glucides , les féculents (éliminer les céréales ) et augmenter considérablement les lipides . Le frugivorisme, le végétarisme et le végétalisme sont interdits aux E2. Le jeûne intermittent est conseillé.   Le génotype apoE3  concerne environ 78% de la population caucasienne. Il est apparu il y a +/- 220.000 ans. Leur alimentation doit être riche en graisses variées et équilibrées mais pauvre en glucides « High fat / low carb ». Les graisses animales vont concerner les produits laitiers , les viandes rouges, les volailles, le gibier, etc., les œufs, les poissons, les fruits de mer, qui sont autant de sources de protéines dont la portion doit être de 20%, ni plus ni moins. Les acides gras saturés et l’huile de coco sont autorisés. Pour ceux qui les tolèrent, les produits laitiers peuvent être consommés en quantité raisonnable. Bienvenue aux noix , graines, olives, avocats, huiles vierges biologiques  : d’olive, de lin, de cameline, de noix, d’avocat, d'onagre, de chanvre, de bourrache, etc. L’alimentation méditerranéenne en écartant les céréales leur convient assez bien, ainsi que le jeûne intermittent . Pensons également à l’alimentation ancestral hypotoxique type Seignalet ou paléo . En ce qui concerne les fruits , les apoE3 doivent en manger en petite quantité et privilégier ceux qui sont à index glycémique bas. Le génotype apoE4 concerne environ 14% de la population. C’est le génotype le plus ancien des trois, le plus proche des grands singes. Leur profil alimentaire est un peu plus contraignant. Ils ont un risque accru de contracter la maladie d’Alzheimer et sont plus fragiles au niveau du système cardiovasculaire. Ils ont tendance à accumuler du cholestérol (hypercholestérolémie) qui peut leur être toxique. Ils ne doivent pas consommer d’huiles végétales riches en cholestérol comme les huiles de palme et de coco par exemple. Ils doivent faire attention aux produits laitiers , aux viandes rouges grasses, aux graisses trans et saturées . Leur alimentation se composera de poisson, de fruits de mer, d’œufs, de légumes, de légumineuses, d’huile d’olive, des bonnes graisses végétales de noix, de colza, d’avocats, etc., d’ oméga-3 bien dosés, de vitamine D et de mélatonine. Ils auront droit à un peu plus de glucides et un peu moins de lipides que les apoE3. Ils ne doivent pas avoir peur des jaunes d’œufs qui ne font pas augmenter les taux sanguins de cholestérol . Idem pour les fruits de mer qui sont hypocholestérolémiants. Pour se préserver, les apoE4 devront faire de bons choix existentiels tels que : bien équilibrer leur alimentation , faire beaucoup d’ exercice physique , avoir des activités cognitives et intellectuelles régulières. Ils supprimeront le tabac et l’ alcool . Les génotypes sont à corrélés aux résultats sanguins : cholestérol , hormones, statut en acides gras , marqueurs métaboliques, etc. et aux renseignements cliniques du patient pour établir un profil nutritionnel personnalisé et ciblé. En résumé  : Rappelons que la consommation excessive de glucides entraine, entre-autres, de la dysbiose et de la porosité intestinales, la stéatose hépatique , une augmentation des triglycérides, de l' acide urique , du diabète , du surpoids, la prolifération du candida albicans , des dermatoses, le cancer , des infections ORL chroniques , des maladies de civilisations, etc. Nous héritons tous de deux copies de gène qui émanent de nos parents, ce sont des variants appelés ‘allèles’, on parle alors de polymorphisme et obtenir : Des apoE2-E3. Des apoE3-E4. Des apoE4-E2. Ceci complique parfois un peu la situation…   Citation : « Ce qui me fascine à ce jour, c’est que nous pouvons déjà prévenir environ un tiers des cas d’Alzheimer en modifiant les facteurs de risque, c’est-à-dire en adaptant l’hygiène de vie, le régime alimentaire et ce que nous appelons les comorbidités (hypertension, diabète, hyperlipidémies). Et ce que vous devriez faire pour réduire ces facteurs de risque va dépendre de votre génotype apoE ! »  - Dr. Georges Mouton « Les malades de la maladie d’Alzheimer, lorsqu’on les prend très tôt, on arrive à stopper l’évolution de la maladie pendant des années et dans les cas les meilleurs, on entraine une amélioration pendant des années, ça c’est extraordinaire et très important. »  - Dr. Boris Dufournet, neurologue Source  :  Docteur Georges Mouton, médecine fonctionnelle.

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