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  • Cystites et infections urinaires

    Article naturo-hygiéniste “Quand quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Seulement alors, il sera possible de l'aider.” - Hippocrate Inflammation de la vessie, ses parois peuvent être endommagées. L’émonctoire rénal est saturé, le système urinaire est particulièrement chargé de déchets acides => toxémie endogènes et exogènes. Causes : Acidose , stress , hyperglycémie, fatigue , déminéralisation, aliments acidifiants ou inadaptés à la consommation humaine , ralentissement digestif , grignotage et indigestion chronique, hyperperméabilité intestinale , dysbiose intestinale, parasitose , facteurs émotionnels (envahissement du territoire, troubles affectifs ou sexuels). Le corps va déclencher le phénomène inflammatoire au niveau des reins pour tenter de débloquer le système intoxiné. C’est un mécanisme adaptatif homéostasique qui vise à favoriser le traitement des déchets par des agents nettoyants de l’organisme (macrophages, globules blancs, bactéries, etc.) qui vont affluer dans la zone concernée pour dégager le terrain. Le terrain doit être corrigé et rééquilibré. Les bactéries ne sont pas la cause de la cystite, c’est la conséquence ! (Voire article : Nos amis les microbes ). Surtout ne JAMAIS utiliser d’antibiotiques qui encrasseraient davantage le terrain , affaibliraient fortement le système immunitaire et entraveraient le processus de nettoyage des déchets par les bactéries. Les antibiotiques ne suppriment jamais la cause ! La santé ne peut être rétablie que si les causes disparaissent. Biologie  : Pour déterminer s’il y a une éventuelle dysbiose bactérienne et/ou fongique qui cause l'infection urinaire, il faut réaliser un kit urinaire MOU (Métabolites Organiques Urinaires). Une analyse de sang avec le LBP (LPS-Binding-protein) : troubles digestifs (mise en évidence d’une dysbiose et d’une hyperperméabilité intestinales). Solutions : Suppression des poisons overtoniens (irritants). Correction et prévention du ralentissement digestif et des fermento-putrescences intestinales. Désinfection intestinale. Associations alimentaires compatibles . Adoption des règles alimentaires basiques et d'une alimentation physiologique de type paléo . Diminution de la consommation de glucides (déchets, mycoses). Consommation d'huile de coco. Minéralisation et alcalinisation (jus frais de légumes, alimentation adaptée, plasma marin de Quinton ). Monodiète de fruit . Cataplasmes à l’huile de ricin sur les reins. Organisme au repos digestif, physique et rénal : jeûne hydrique avec eau faiblement minéralisée +/- 3 jours. Bains de siège chauds si douleur aiguë. Changement d’hygiène de vie générale. Boire abondamment de l’ eau de source citronnée ou additionnée de jus de canneberge. Pas de poireaux (alcalinisant urinaire). Phytothérapie : Plantes rénales comme béquille de soutient émonctorielle et comme désinfectant urinaire : busserole, genévrier, bruyère : 10 gr à infuser 10 minutes dans 1,5 litre d’eau à boire en 3 fois sur la journée avant les repas. Gemmothérapie : bourgeons de genévrier et d'airelle. Charbon actif combiné au psyllium blond. Compléments alimentaires : Vitamine C L-ascorbique : 3 gr./J. D-mannose : 900 mg 3 x/J. Oligothérapie : cuivre + argent, manganèse/cuivre, ou cuivre/or/argent ou cuivre/zinc/argent. Jus rénaux : Concombre, raisin, céleri, persil, citron. Concombre, céleri. Concombre 10 cl, carottes 30 cl, betteraves 10 cl. Carottes 30 cl, épinards 20 cl. Citations : « Les mêmes causes produisent les mêmes effets ; les mêmes troubles de santé reviendront inéluctablement si les mêmes habitudes incorrectes sont reprises. La nature ne fait d’exception pour personne et nous subissons inexorablement les conséquences de nos actes. » - Dr. André Passebecq « A la faveur de l’augmentation de la fermento-putrescence, certaines bactéries au pouvoir pathogène latent, voient leur virulence s’exacerber et, grâce à l’inflammation-érosion intestinale, pénètrent l’organisme malgré le tissu lymphoïde défensif. C’est là, l’origine des infections cardiaques, urinaires, articulaires, etc. » - Robert Masson « Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie. » - Hippocrate

  • Les hémorroïdes

    Article naturopathique et hygiéniste " Ce que l'homme ne veut pas apprendre par la sagesse, il l'apprendra par la souffrance." – Melkisédech Les veines de l’anus et du rectum se dilatent et s’enflamment (varice anale). Cela peut déboucher sur des saignements et parfois même sur de l’ anémie si la crise sanguinolente se prolonge. Les saignements orchestrés par le corps sont des portes de sortie, des exutoires, qui permettent à l’organisme d’éliminer les déchets circulants dans le sang (nez, anus…). Symptômes : Douleur, saignement, excroissance veineuse parfois interne. Les hémorroïdes sont un signe évident de toxémie Tous troubles digestifs relèvent d’une mauvaise alimentation. Causes : C’est le signal d’alarme d’un disfonctionnement du foie . Il y a congestion hépatique. Les veines du rectum et de l’anus se rejoignent dans la veine porte du foie . Lorsque le foie est dans l’incapacité de faire son travail de filtration, la veine hémorroïdaire gonfle. Des crises hémorroïdaires peuvent être déclenchées par un abus d’alcool. L’obésité, la sédentarité, la constipation , une dysbiose du microbiote intestinal, la position assise de longue durée et l’hémogliase sont des facteurs favorisants l’apparition d’hémorroïdes. Les aliments mucogènes comme les céréales et les excitants / acidifiants comme le café , le thé, l’alcool, le tabac et la pilule sont des alliés de la crise hémorroïdaire. Un symptôme douloureux sur le trajet du système digestif, c'est à dire de la bouche à l'anus, est un indicateur somatique remarquable qui indique qu'il est temps de laisser ce système au repos physiologique ( jeûne , diète ). En naturopathie, on dit que l’anus est l’œil du foie. Solutions : Supprimer les causes. Réformer l’hygiène de vie alimentaire et physique . Adopter une alimentation équilibrée, plus vivante, physiologique, riche en polyphénols et en antioxydants de type paléo . Les fruits sont des fluidifiants sanguins et des protecteurs des vaisseaux sanguins, ils sont nutritifs et drainants. Pratiquer le jeûne , le jeûne intermittent , la détoxification . Boire une à deux fois par jour un demi-litre de jus de carottes, épinards, fanes de navets, cresson qui aide à dissoudre la fibrine en cas d’hémorroïdes. Jus de citrons pressés dans de l’eau de source. Prendre des bains de siège froids quelques minutes soulagent les douleurs, resserrent les tissus, activent la circulation sanguine et désenflamment. Dioxyde de chlore : protocole C + R et bains de siège et/ou en application topique. Phytothérapie : Vigne rouge, hamamélis, feuilles de cyprès, mélilot, marron d’Inde, petit-houx, gingko biloba, thé vert, matcha. Psyllium blond pour un bon balayage intestinal et des selles moins agressives et douloureuses. Gemmothérapie : bourgeons de marronnier et de sorbier. Aromathérapie : Dans un flacon compte-goutte en verre de 10 ml, mélanger : 15 g de lentisque pistachier, 15 g de cyprès de Provence, 15 g de menthe poivrée, 10 g de patchouli, 10 g d’immortelle avec 30 g d’HV de calendula ou de calophylle inophylle ou de millepertuis. Appliquer 2 gouttes 3x/J jusqu’à guérison. Compléments alimentaires : Vitamine C : 5 à 12 grammes par jour. Vitamine E : 400 UI par jour. Flavonoïdes : diosmine, troxérutine, rutine, hespéridine, quercétine, curcumine. Oligothérapie : manganèse/cobalt. N.B. Les récidives sont à prévoir si l’hygiène de vie n’est pas réformée. Le sang et le foie doivent être épurés des résidus qui les encombrent. Il n’y a pas de vraie guérison sans traitement du terrain en s’attaquant à la vraie cause de toutes les maladies : la toxémie . “La maladie n’est pas une agression de l’organisme, son but est de libérer l’organisme d’une situation anormale. C’est un moyen mis en œuvre par le corps pour remédier à une situation qui risque de devenir extrêmement dangereuse pour lui. Le véritable sens de la maladie n’est presque jamais perçu dans son entité réelle. Rarement le malade, ni celui qui est considéré comme son guérisseur, ne comprennent le véritable sens de la maladie qui est de libérer l’organisme d’une situation anormale.” - Pr. Désiré Mérien "Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie." - Hippocrate Articles complémentaires : Les émonctoires La détoxification par paliers L'insuffisance veineuse

  • En finir avec l'acné

    Article naturo-hygiéniste Solution efficace et définitive selon la médecine traditionnelle naturelle. Voilà un article de grande valeur, vu le nombre de personnes atteintes par ce criblage pustuleux disgracieux qui peut même déprimer nerveusement l’individu atteint. Je sais de quoi je parle, j’en ai été moi-même atteint de nombreuses années. Je peux donc témoigner personnellement de l’efficacité de ce qui va suivre. Pour la naturopathie et l’hygiénisme , l’acné comme toutes les autres dermatoses est fortement influencé par un organisme chargé d'impuretés, de résidus et de toxines. Ceci affecte le système immunitaire et l'organisme cherche à s’en débarrasser à travers la barrière cutanée. Ainsi, une personne dont les déchets mucogènes (colloïdaux) ou les fermento-putrescences encombrent l'appareil hépatique et intestinal pourra faire dériver ces déchets et poisons vers l’émonctoire cutané, précisément au niveau des glandes sébacées qui ont été prévues à cet effet. C'est le signal non douloureux d'une défaillance des émonctoires hépatique et intestinal relayés par la peau dans le cas de l’acné et de l’eczéma suintant. Dans toutes ces situations, la peau se comporte comme un organe relais de l’intoxication colloïdale et du ralentissement digestif . Toutes les manifestations cutanées signent une surcharge toxémique ! Si ce processus de nettoyage est interrompu ou supprimé, par des pommades, des médicaments ou des onguents, l'organisme sera de plus en plus infecté et il peut en résulter de graves désordres organiques. Parce que les toxines que l'organisme voulait rejeter à l'extérieur du corps sont refoulées à l'intérieur de celui-ci, cela produira tôt ou tard d'autres désordres organiques comme : rhumatismes , bronchite, sinusite , kystes, fibromes , pertes blanches, asthme , tumeurs, etc. En naturopathie, c'est ce que l'on appelle : le transfert morbide. Pour l'acné et l'eczéma suintant, les déchets sont principalement des ‘colles’ provenant d'une alimentation mucogène , c'est une maladie dite : "colloïdale" . Le foie n’est pas assez actif et les intestins sont affaiblis, enflammés ou poreux, la peau prend alors le relais pour éliminer les toxines dans une certaine limite, ce qui peut enclencher des problèmes cutanés. Les boutons sont généralement le premier signe qu’une toxémie s’est frayée un chemin dans l’organisme. Selon l’Association Française de Médecine Esthétique et anti-âge, 40 % des sujets acnéiques souffriraient d'une hypochlorhydrie . C'est l'intérieur du corps qui est encrassé, pas l'extérieur, la cause est endogène . La peau est le reflet de l'état intérieur. Il est donc totalement absurde d’intervenir directement sur la peau avec toutes sortes de traitements aussi onéreux qu’inutiles, et encore moins de prendre des médicaments (tel le fameux Roaccutane ®), extrêmement toxiques pour le foie qui est déjà saturé, ce qui entraverait davantage l’élimination des déchets. La notice du Roaccutane ® (isotrétinoïne) mentionne 152 effets indésirables, dont des risques de dépression et de suicide ! Les antibiotiques et ces médications empoisonnantes sursatureront les émonctoires concernés qui devraient justement être assainis et fonctionnels. Ils perturberont également le fonctionnement normal du système immunitaire . Comme dans tous les troubles de santé, il est inutile de faire taire le symptôme. Il faut supprimer la CAUSE et aider le corps à éliminer les toxines plutôt que de les refouler dans les profondeurs humorales . Dans le cas qui nous intéresse, il est impératif de stopper l'apport d'aliments mucogènes ! Concrètement, il faudra modifier en priorité son alimentation afin de faire cesser la fermento-putrescence intestinale (toxines) et la production endogène de glaires et de mucosités, simplement en arrêtant la consommation d'aliments producteurs de sébum et de comédons. Production excessive de sébum avec apparitions de comédons et de points noirs sur le nez N.B. Vérifier les taux sanguins de vitamines, minéraux et oligo-éléments, attention aux déficits et aux carences , notamment en vitamines A, D et en zinc. Equilibrer les lipides et les acides gras oméga-3-6-9. Synthèse des causes : La toxémie Une alimentation déséquilibrée avec excès de glucides et d' aliments mucogènes Le ralentissement digestif L' hypochlorhydrie Solutions : Supprimons les causes principales de l'acné : Mauvaise hygiène de vie : sédentarité et manque d’ exercices physiques (stagnation de la lymphe ), le manque de sommeil , de repos et d’ exposition au soleil . Alimentation inadaptée à l'homme : anti-physiologique, morte, à basses fréquences , dégénérative, inflammatoire, toxique , transformée, mucogène , hyper-glucidique, indigeste. Un régime de type paléolithique , riche en poisson et en légumes, est recommandé. Supprimons les médicaments, perturbateurs endocriniens, pesticides , stress mental, etc. ( Voire article : les 9 éléments de la santé ou de la maladie ). Supprimons inévitablement : les céréales , l'excès de féculents, de sucre raffiné, de produits laitiers , de chocolat et de lipides de mauvaises qualités, de produits industriels, de junk-food et de sodas ce qui diminuera le niveau d'insuline. Consommons une eau de source faible en résidus secs et des huiles végétales vierges bio extraites à froid : huile de noix, de colza et d’olive. On peut les mélanger pour bien équilibrer les acides gras. Sautons le petit déjeuner ou le repas du soir ( jeûne intermittent ) pour laisser les organes excréteurs souffler et baisser la glycémie, c’est de bon augure. Phytothérapie : Seulement un mois après la conversion alimentaire, nous pourrons avoir recours à quelques plantes pour nous aider à drainer notre foie et nos intestins : Soutient des intestins et éviction de la constipation : psyllium blond, bourdaine, séné, berbérine , pruneaux, pastèque. Soutient du foie : chardon Marie + radis noir, desmodium, bardane, pensée sauvage, aubier de tilleul, etc. Aromathérapie en soutien du foie : HE de romarin, de citron, de menthe pendant 4 semaines max. Gemmothérapie, complexe synergique dépuratif : bourgeons de romarin, de genévrier, de pissenlit et d’artichaut. Polyphénol : resvératrol. Nutrithérapie : Vitamines : A et D. Zinc. Oméga-3-6-7-9. Aides : La purgation à l’huile de ricin est indiquée. La bouillote chaude sur le foie et les intestins 1 à 2 x 25-30 min./J. La photobiomodulation . Jus quotidiens indiqués dans le traitement de l'acné du Dr. Norman W. Walker : Carotte 50 cl. Carotte 30 cl + épinard 20 cl. Carotte 30 cl + laitue 15 cl + épinards 10 cl. Pour les pressés, une détoxification par paliers suivie d’un jeûne précipiteront l’assainissement du terrain en général et de la peau en particulier. La vie est faite de choix ! Optons donc pour une alimentation hygiéniste, adaptée à notre système digestif d'anthropoïde, plus vivante, naturelle, complète et biologique ( sans mucus) => hypotoxique, drainante, régénérante et anti-inflammatoire. Il faut épurer l'organisme, régénérer, nettoyer les émonctoires et supprimer les causes de l’acné. Les médecins allopathes ne connaissent généralement pas l'origine et la cause, ils traitent seulement des symptômes. Il peut y avoir une accalmie de plusieurs mois et brusquement le mal réapparaît ou il est déplacé (transfert morbide). Le naturopathe et l’hygiéniste , au contraire, considèrent que les modifications du mode de vie, la correction du terrain , l'utilisation des compléments, de certaines plantes et finalement le contrôle du stress par des techniques appropriées, permettront de recouvrer une peau saine, si la volonté et la ténacité du patient y sont. Si l'alimentation originelle et physiologique est supprimée, la pathologie reprendra. Il faut écouter et comprendre ce que la Nature et le corps nous disent. Il n’est pas de guérison effective et durable sans correction des causes. La santé, ça se construit patiemment au rythme de la Nature et de ses lois … Citations : « L'homme est l'animal le plus malade au monde, aucun autre que lui n'a autant violé les lois de l'alimentation, aucun autre ne mange aussi mal. » - Pr. Arnold Ehret « Un bon conseil, fichez la paix à vos organes digestifs qui – toute l’année – supportent mal le poids écrasant autant qu’inutile d’une suralimentation mal choisie, impropre à vos besoins véritables et contraire à votre anatomophysiologie digestive et éliminatrice. » - Pr. Grégoire Jauvais « Ajoutez le blé, le sucre et les produits laitiers, et les ventes de Clearasil montent en flèche. » - Dr. William Davis « Quand quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de l'aider" . / « Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie. » - Hippocrate « L’ignorance est mère de tous les maux. » - Rabelais Conseil : Consultez un naturopathe ou un hygiéniste qui vous guidera vers une transition alimentaire adaptée et un protocole complet qui vous permettront de vous débarrasser définitivement de cette affreuse et perturbante affection. Articles complémentaires : Les aliments mucogènes Le système de guérison sans mucus Les céréales et amidons Les émonctoires Quelques règles alimentaires de base La toxémie Les glucides L'alimentation paléo

  • Les algues alimentaires

    Article nutrition, bromatologie Les algues ou plus précisément les plantes marines sont des aliments physiologiques pour l’homme puisqu’elles peuvent se cueillir à la main et sont consommables en l’état. Elles sont riches en fibres, antioxydantes, nutritives et digestes. Ce sont des aliments de choix part leur richesse en nutriments assimilables. Beaucoup d’espèces sont comestibles. Pour les végétariens, c’est une bonne source d’oméga-3. Ce sont des bombes minérales, certaines sont 14 fois plus riches en calcium que le lait . Les algues marines sont les aliments les plus riches en iode, oligoélément indispensable à la vie, à la fonction thyroïdienne et aux glandes endocrines soumises au rythme thyroïdien, et donc au métabolisme général. Ce sont des aliments biogéniques reconstituants à hautes fréquences . Les plus connues : Nori Dulse Wakamé Kombu Varech Laitue de mer La carence en iode n’est pas rare en occident. La valeur moyenne des algues en iode est de 36.000 µg/100 gr. L’apport journalier recommandé chez l’adulte est de 150 µg. Peut ancrées dans nos habitudes de consommation, les plantes marines devraient être régulièrement envisagées au menu (sans excès) pour équilibrer notre alimentation et éviter certaines carences . Les Japonais en sont friands et en consomment régulièrement. Ne pas confondre les plantes marines avec la spiruline et autres cyanobactéries d’eau douce, qui pour les hygiénistes ne sont pas des aliments physiologiques, notamment pour 4 critères : Inaccessible à la main dans la nature et donc non consommable à l’état brut. Beaucoup trop concentrées en protéines . Odeur répulsive. Goût infect une fois récolté artificiellement chez le producteur. L’idéal serait de les consommer fraîches, mais nous pouvons les acheter déshydratées et les préparer. Des sachets « mélange du pêcheur » sont courants dans les magasins biologiques ou diététiques et même en grandes surfaces. Le « raisin de mer » est une expérience étonnante que j’ai pu tester en Thaïlande (photo de couverture). Recettes : Tartare d’« algues » Ingrédients pour 4 personnes : 4 c. à s. bombée d’un mélange d’algues déshydratées (wakamé, dulse, nori...) 2 c. à s. d’huile d’olive 1 c à s. d’huile de noix ou de cameline 2 c. à s. de jus de citron 1 c. à s. de vinaigre de cidre 4 cornichons 2 c. à s. de câpres 1 gousse d’ail 1 échalote Persil et ou coriandre fraîche (éventuellement) 2 c. à c. de tamari 1 c. à s. de graines de sésame natures ou grillées Poivre Si les algues sont déshydratées, les réhydrater dans du bouillon de légumes ou simplement dans de l’ eau de source jusqu’à absorption du liquide (environ deux heures). Les égoutter et Les mixer avec tous les autres ingrédients jusqu’à obtention d’une texture présentant de fins petits morceaux. Réserver au frais. Présenter sur feuilles de chicon (endive). Wrap de nori Tout simple, rouler les légumes crus de votre choix dans des feuilles de nori napées de guacamole ou autre sauce maison. Citation  : « Les algues étaient un remède universellement connu pour des problèmes allant des tumeurs aux parasites depuis des millénaires. » - Lynne Farrow, La Crise de L’iode Articles complémentaires : Les aliments à hautes et basses fréquences Quelques règles alimentaires de base L'alimentation paléo

  • Le diabète de type II

    Article de naturo-hygiéniste Le diabète de type II est une maladie de civilisation, elle est donc induite par notre mode de vie et nos erreurs existentielles. On l'appelle aussi : le diabète non insulinodépendant, le diabète de l’âge mûr ou le diabète gras. Il représente 90% des cas de diabète et se définit par un excès chronique de sucre dans la sang appelé : hyperglycémie . Cette épidémie de diabète ne cesse de croître d’année en année. Dans le monde, plus de 500 millions  de personnes sont atteintes. La médecine conventionnelle pense que c’est une maladie génétique irréversible ou du moins le fait penser aux malades… Evidemment, comme dans la majorité des troubles chroniques nous ne partageons pas cette avis. Avec une alimentation anti-physiologique et après un certain temps, le pancréas, organe régulateur du taux de sucre sanguin finit par s’épuiser. C’est alors que le diabète s’installe avec toutes ses conséquences. Le corps humain contient 5 litres de sang et 5 grammes de glucose (1 gr./L). A jeun, un taux de sucre sanguin < 1,10 gr./L est donc normal ; > 1,26 gr./L est anormal. Le diabète est toujours en lien avec une prise de nourriture -> sécrétion d’insuline (hormone de stockage), mais la nourriture vraie produit moins d’insuline que les produits alimentaires industriels. Il n’y a quasiment pas de réponse à l’insuline avec les graisses et les protéines . L’insuline est l’hormone diffusée par le pancréas à partir des cellules bêta de Langherans pour réguler la glycémie dans le sang. Elle permet au glucose d'entrer dans les cellules du corps à l’instar des acides gras et des acides aminés. L’absence de prise de nourriture n’influence pas l’insuline. L’insuline est hypoglycémiante . N.B. En plus d'être des neurotoxiques notoires, l'aspartame et le glutamate monosodique (E621), stimulent tous les deux la libération d’insuline par le pancréas et induisent l’hypoglycémie. La résistance à l'insuline se traduit par une élévation de la glycémie. L'hormone insuline aide à contrôler la quantité de sucre (glucose) dans le sang. Dans le cas d'une résistance à l'insuline, les cellules de l'organisme ne répondent pas normalement à l'insuline. Le glucose ne peut pas pénétrer dans les cellules aussi facilement, et s'accumule donc dans le sang. La résistance à l'insuline ou prédiabète (taux d’hémoglobine glyquée HbA1c NGSP ≥ 5.8) est généralement asymptomatique et sera suivie de l’épuisement du pancréas. À terme, cela peut entraîner un diabète de type 2. Un traitement par statines est associé à une résistance accrue à l'insuline. La résistance à l’insuline est un des principaux facteurs de l’ inflammation chronique . Une perte de poids, une activité physique régulière et une alimentation physiologique peuvent inverser facilement la résistance à l'insuline. D'autre part, la résistance à l'insuline peut également contribuer au déclin de la fonction mitochondriale . Le glucagon, diffusé par le pancréas à partir des cellules alpha des îlots de Langerhans, permet de libérer le glycogène retenu dans les muscles et le foie . Le glucagon est donc hyperglycémiant . Le glucose augmente dans le sang par son action libératrice du glycogène. Le glucagon à l’inverse de l’insuline est l’hormone du déstockage et de la minceur. L’absence de prise de nourriture libère du glucagon qui à son tour libère le glycogène stocké pour maintenir le taux de glycémie dans le sang. Coupe anatomique du pancréas – By OpenStax Collège, via Wikimedia Commons Le diabète, c’est plus de 500 millions de personnes atteintes (30 millions en 1985) et 1 décès toutes les 6 secondes dans le monde ! Symptômes du diabète de type II : Faim et soif exagérées. Envie de sucre. Fatigue . Difficultés à cicatriser. Perte de tonus musculaire. Troubles de l’érection . Troubles de la vue. Si l'urine a une odeur sucrée avec des mictions très fréquentes, c'est un signe de diabète. Complications : Neuropathie. Néphropathie, insuffisance rénale. Affections oculaires, cécité. AVC. Infarctus. Gangrène. Espérance de vie réduite de 8 ans. Cancer . Causes : Une alimentation non physiologique particulièrement riche en céréales (pain, riz, pâtes, etc.) et en sucres raffinés (alcool, bières, sodas, friandises, viennoiseries, pâtisseries, desserts, etc.). Attention à l’excès de viande et de graisses animales. Le surpoids. Le manque d’ activité physique . L’énervation (la perte d’ énergie vitale ) induite par le stress , la peur, les émotions négatives et le manque de repos ralentit les sécrétions internes dont celle de l’insuline. Les excès alimentaires et le grignotage . Les statines (médicaments anti- cholestérol ). Le syndrome métabolique . Une baisse de la testostérone . Des faibles taux de testostérone sont associés à une mauvaise régulation du glucose et à un risque accru de diabète de type 2. Graphique montrant le parallèle entre toxiques et diabète N’attendons pas que le pancréas soit complètement détruit et que le diabète devienne incurable à cause de nos habitudes morbides. Le rétablissement dépendra de la quantité de tissus intact disponible dans le pancréas. Solutions : Pour guérir du diabète, il faut réformer l’hygiène de vie et avant tout s’occuper du foie , le nettoyer, le régénérer par les corrections alimentaires, les purges , les monodiètes et le jeûne . Le foie a un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie car il est chargé de la gestion des stocks de sucre. Nous commencerons par du jeûne intermittent et des jeûnes courts, ensuite des jeûnes de plus en plus longs permettront au pancréas de récupérer et de se régénérer. Grâce à l’action du glucagon il y aura déstockage du sucre et de la graisse. Nous mangerons en fonction de notre génotype et nous consommerons une alimentation naturelle de type paléo riche en fibres avec plus de légumes que de fruits dans un premier temps. Nous commencerons nos repas par les protéines avant les glucides , ce qui limitera le pic de glycémie et la surproduction d’insuline. Nous éliminerons : les produits alimentaires industriels, raffinés, transformés, surcuits , les additifs, les pesticides, les toxiques , les fritures, les sucreries, le miel, l’alcool, les céréales , les amidons , les produits laitiers , certains fruits. Les personnes ayant un diabète devraient se contenter des fruits suivants en quantité modérée en attendant d'être bien régénérées, mais ne surtout pas les bannir : Agrumes, fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles, groseilles, cassis, mûres), pastèques, melons, pêches, kiwis, maximum 20% de la ration alimentaire, en fin de repas en guise de dessert. Pas de carottes, de betteraves ni de patates douces en jus  pour les diabétiques et jamais de jus de fruits ! Une cure de topinambours, artichauts, salsifis (riche en inuline) est une voie à explorer. Nous pratiquerons une activité physique régulière et adaptée. Nous tâcherons de rétablir l’énergie vitale en abandonnant les habitudes énervantes et l' insomnie . L’insuline en injection sera diminuée parallèlement au changement d’alimentation et des moyens mis en œuvre car elle favorise l’atrophie du pancréas. Elle sera surveillée par des tests quotidiens et écartée lors du jeûne . Selon une étude de décembre 2021, l'utilisation de statines était associée à la progression du diabète, notamment une plus grande probabilité d'initiation d'un traitement à l'insuline, une hyperglycémie significative, des complications glycémiques aiguës et un nombre accru de prescriptions de classes de médicaments hypoglycémiants. Une étude de cohorte d’octobre 2021 comprenant 7.675 participants conclu qu’une alimentation saine comprenant des fruits entiers, mais pas de jus de fruits, peut jouer un rôle dans l'atténuation du risque de diabète de type 2. Biologie : Insuline à jeun : taux d’insuline dans le sang après une période de jeûne de 8 à 12 heures. Valeurs : < 42 pmol/L. Glycémie à jeun : taux de glucose dans le sang après une période de jeûne de 8 à 12 heures. Valeurs : < 90 g/L, optimal : 80. HbA1c : l’hémoglobine glyquée intègre toutes les valeurs de glycémie sur 3 mois. Valeurs : optimal, être 1 point en dessous : 46 ans = 5.3. Indice HOMA : résistance à l’insuline. Valeur optimale : +/- 1.4. Compléments alimentaires : Nutrithérapie : La vitamine C : 3 gr. /J, vitamine B8 : 2 gr. /J, vitamine K2-MK7, zinc, iode , picolinate de chrome 600 µg /J. ou oligothérapie. L'acide R alpha lipoïque au long cours pour la neuropathie diabétique. Le coenzyme Q10 en soutien des mitochondries . La magnésium citrate ou bisglycinate (régulation de l'insuline et de la glycémie). La quercétine . Le bore . L-glycine . Oligothérapie : Le chrome (améliore la glycémie) ou mélange : zinc/nickel/cobalt en ampoule (régulateurs du pancréas). Phytothérapie : Le chardon-Marie, hypoglycémiant, nettoyeur des reins et du foie . Le fenugrec régulerait le taux de sucre sanguin et atténuerait l’insulinorésistance. La berbérine (contrôle du glucose sanguin). Le curcuma (baisse de la glycémie, des triglycérides et de l'indice HOMA). L' ashwagandha . L'extrait d'ail noir. L’ ortie dioïque (parties aériennes) : aide à contrôler la glycémie et prévient les dommages au foie. Citations : « Chez un sujet qui mange « ancestral », le pancréas endocrine et les organes cibles de l’insuline sont décrassés. Les entrées de sucres entraînent une réponse insulinique physiologique, maintenant la glycémie dans les limites normales. » - Dr. Jean Seignalet « En augmentant notre activité physique, en augmentant la quantité de fibres qu’on a dans notre alimentation, fruits, légumes, céréales complètes, on va aider nos hormones à mieux agir. » – Dr. Emmanuelle Lecornet-Sokol, endocrinologue « Les études montrent que dans les régimes alimentaires occidentaux, on meurt de l'excès de protéines animales, hypertension, cancers, diabètes, maladies cardiovasculaires. Quand on compare des pays où l'alimentation avec régime végétarien ou végétalien, on retrouve beaucoup moins d'hypertension, de cancers, de diabètes, de maladies cardiovasculaires… non seulement on vit bien mais on vit beaucoup mieux. » - Dr. Florence Lelièvre “Les maladies cardio-vasculaires, le diabète , les rhumatismes , les allergies , les scléroses et dégénérescences de toutes sortes sont directement corrélés aux habitudes alimentaires modernes, inspirées par une diététique quantitative matérialiste qui n’a pas encore intégré le concept des aliments vivants.” - Dr. Christian Tal Schaller « C’est de la dysharmonie que découle la dégénérescence et la mort. » - Raymond Dextreit « Les édulcorants favorisent la porosité intestinale, le développement du prédiabète, de l’insulinorésistance et du diabète. » - Dr. William Berrebi « Une carence en zinc crée un état prédiabétique et réduit la synthèse et sûrement la mise en réserve d'insuline dans les cellules bêta du pancréas. Il n'est pas impossible qu’une certaine carence en zinc ne joue un rôle dans le diabète de la maturité (ou diabète de type 2) qui se caractérise par un manque de sensibilité à l'insuline. »  - Dr. Benoit Claeys « Le blé fait grimper le taux de glycémie pratiquement plus que tout autre aliment glucidique, haricots et confiseries en barre compris. Il en résulte des conséquences importantes pour le poids, le glucose s’accompagnant invariablement d’insuline, hormone qui en permet l’absorption par les cellules et favorise sa transformation en graisse. »  - Dr. William Davis « Le diabète de type 2 est réversible par l’alimentation avec une aide significative du jeûne intermittent et souvent à personnaliser avec des tendances «  High Fat / Low Carb . »  - Dr. Georges Mouton « Les quantités astronomiques de sucre que l’on ingurgite actuellement sont sans commune mesure avec les capacités dont dispose notre corps pour les métaboliser. Les molécules de sucre s’attachent aux protéines, les empêchent d’agir, les déstructurent. »  - Dr. Stéphane Résimont et Alain Andreu « Quand on est diabétique, on n’a deux fois plus de risque d’avoir un cancer ou une maladie neurodégénérative. »  - Dr. Réginald Allouche Articles complémentaires : Quelques règles alimentaires de base Le microbiote intestinal Le syndrome métabolique

  • Les lipides

    Nutrition Synonyme : les graisses. Les lipides sont des substances qui ne se mélangent pas à l'eau. Ils sont stockés dans le corps sous forme de triglycérides dans les cellules adipeuses. Ils sont une source de carburant et certains lipides, comme les acides gras essentiels ont des fonctions biologiques indispensables, ils font partie d'une alimentation équilibrée. Une fois émulsionnés par la bile et digérés, les lipides sont transformés, notamment par l’action des enzymes lipase, colipase, etc., en acides gras. Ce sont alors des micronutriments utilisables et assimilables par l’organisme. Les acides gras sont les principaux constituants des corps gras (huiles, graisses), à l’instar des acides aminés qui sont les constituants des protéines . Les acides gras sont essentiels pour l’élaboration d’hormones, notamment de testostérone , ainsi qu’à l’élaboration des membranes cellulaires. Nutriment énergétique, 1 gr lipides = 9 Kcal / 39 kJ. Pour les nutritionnistes, l’apport quotidien est environ le même que pour les protéines , c’est-à-dire de 1 gr par kg de masse corporelle, soit 70 gr pour une personne de 70 kg. Mais attention, nous n'avons pas tous besoin de la même quantité de graisses alimentaires, ceci est à individualiser avec des analyses biologiques et génétiques comprenant le statut en acides gras , le bilan lipidique et notre génotype ApoE . Les sources de lipides Huiles, beurre, produits laitiers , margarine, olives, avocats, poissons, fruits de mer, viandes et charcuteries, mais aussi dans les graisses cachées comme le chocolat, les viennoiseries, la crème glacée, les chips et les oléagineux . On distingue 4 groupes d’acides gras : (*) Les acides gras saturés. Les acides gras trans. Les acides gras monoinsaturés oméga-7 et 9. Les acides gras essentiels polyinsaturés (oméga-3 & 6), ils sont dits essentiels car l'organisme ne peut les synthétiser. 1. Les acides gras saturés . Ce sont des acides gras très résistants à la lumière, à l'air et à la chaleur. Ils sont donc très stables et nécessaires à l’élaboration des membranes cellulaires et de la testostérone . Exemples : les acides stéarique, myristique, palmitique, caprylique et laurique. Pris en bon équilibre avec les autres graisses ils ne sont pas nuisibles. ils ne doivent pas dépasser 25% des apports lipidiques. Les acides myristique, palmitique et laurique permettent d'augmenter le cholestérol . Plusieurs méta-analyses récentes ont conclu à l’absence de toute relation entre les graisses saturées et les maladies des artères. L’acide caprylique a des propriétés antibactériennes et antifongique, il agit dans l’intestin sans endommager les bonnes bactéries. Il permet de libérer des cétones dans le foie et le cerveau, ce qui a pour résultat de stabiliser et de régénérer le cerveau. Sources : Graisses et aliments d'origine animale et végétale (exception : huile de poisson), viandes rouges, fromages, beurre, graisse de canard, saindoux, lait , crème, huile de coco, huile de palme et d'arachide, etc. « Privilégier l’huile végétale au détriment de la graisse saturée nuit à la bonne santé cardiaque. »  - Dr. Joseph Mercola 2. Les acides gras « trans » -> mauvais. Ils augmentent le « mauvais » cholestérol (LDL) et abaissent le « bon » cholestérol (HDL) dans le sang. Il est bien établi que ces acides gras augmentent le risque de maladies cardiovasculaires. Ils sont présents en grande quantité dans les produits industriels et en petite quantité dans le beurre, le lait, les produits laitiers, la viande de mouton et de bœuf. Ils peuvent également apparaître dans d’autres produits dérivés lors de l'hydrogénation (procédé chimique utilisé pour solidifier les huiles : margarine). Ces molécules hydrogénées sont artificielles et étrangères à la nature, ce sont des produits industriels transformés. 3. Les acides gras monoinsaturés (oméga-9, acide oléique et oméga-7 palmitoléique, vaccénique) -> BONS . Ils sont liquides à température ambiante et peuvent supporter la chaleur : on peut donc les utiliser pour la cuisson. Considérés comme de « bons gras », les lipides insaturés ont des effets bénéfiques reconnus sur la fonction cardiovasculaire et le cerveau. Ils pourraient contribuer à un meilleur contrôle de la glycémie chez les diabétiques . Ils provoquent une légère baisse de la cholestérolémie, en particulier du « mauvais » cholestérol LDL. Sources : l’avocat, la graisse de canard, la plupart des noix (oméga-7 macadamia) et des graines, ainsi que les huiles d’olive, de canola, de colza, de noisette et d’arachide sont de bonnes sources de gras monoinsaturés. Les acides gras essentiels, anciennement appelés vitamine F, si chères à Catherine Kousmine, sont les omégas-3 (acide alpha linolénique) et les omégas-6 (acide linoléique), indispensables à la construction des membranes cellulaires. Pour être consommées, toutes ces huiles doivent être vierges et extraites à froid. La cacahuète et sa purée contient des graisses saines comme les acides gras saturés, monoinsaturés, polyinsaturés, des protéines et des minéraux qui aident à répondre aux besoins des sportifs à raison de ceux cuillères à soupe par jour. 4. Les acides gras polyinsaturés (oméga-6 et oméga-3) -> BONS . Ils sont liquides à température ambiante et ne figent pas lorsqu’ils sont réfrigérés. Les principales sources d’acides gras de type oméga-6 sont les huiles de maïs, de carthame, de sésame, de cameline, de soja, de germes de blé et de tournesol pressées à froid. Ces huiles résistent mal aux hautes températures et devraient être réservées à l’assaisonnement des salades. Les graines de lin, de chanvre, de cameline, les noix de Grenoble et les huiles qu’on en tire sont particulièrement riches en gras de type oméga-3 ALA. Elles ne doivent surtout pas être chauffées et conservées au frais à l’abri de la lumière si on veut préserver ces fragiles acides gras. Les poissons gras et leurs huiles sont également de bonnes sources d’oméga-3, mais d’un type différent de celui des végétaux. L’huile de lin est de loin la plus riche en oméga-3 Les gras oméga-3 ont un effet protecteur reconnu sur la fonction cardiovasculaire. Matières initiales pour les substances anti-inflammatoires et vasodilatatrices fabriquées dans l'organisme. Ils ont une influence bénéfique sur la coagulation sanguine, la cognition, la migraine , l’inflammation et le risque de maladies cardiovasculaires. Ils sont impliqués dans la structure membranaire des cellules, dans le métabolisme mitochondrial et la neuroprotection. Il existe trois types d'oméga-3 : L’acide alpha-linoléique (AAL ou ALA) ce type d'oméga est dit "essentiel" car l'organisme ne peut le synthétiser par lui-même. Les autres acides gras oméga-3 peuvent être synthétisés par l'organisme à partir de l'AAL, mais cette conversion est seulement de l’ordre de 1 à 4%. Il n’est pas directement assimilables comme les oméga-3 d'origine animale EPA/DHA. Sources : les graines de colza, de lin, les noix, les cacahuètes, certains œufs et aliments enrichis. L’acide docosahexaénoïque (DHA) et l'acide eicosapentaénoïque (EPA) ne sont pas associés à la prise de poids et ils peuvent même stimuler la fonte adipeuse. Le DHA joue un rôle dans la destruction des cellules cancéreuses d'après des recherches de l'UCL en Belgique. Ils sont particulièrement indiqués chez les personnes ayant un taux trop élevé de cholestérol . Ils aident également à diminuer le niveau des triglycérides. Sources : poissons gras (sardines, maquereaux, saumons sauvages, harengs, flétan, truite, etc.) et leurs huiles, viandes biologiques pâturées, œufs de poules élevées aux graines de lin, foie de morue. Teneur en oméga-3 EPA/DHA pour 100 grammes de poisson en conserve : 1.300 mg pour les anchois. 2.300 mg pour les sardines. 3.100 mg pour les harengs. 3.400 mg pour les maquereaux. 13.300 mg pour le foie de morue. Nutrithérapie : oméga-3 provenant d'huile de poisson ou de krill à combiner avec un peu de vitamine E. Les acides gras oméga-6 sont aussi considérés comme de bons gras, car ils ont un impact positif sur les taux de lipides sanguins, mais en excès, ils empêchent l'utilisation optimale des oméga-3 par l'organisme et sont pro-inflammatoires. Le rapport oméga-6/oméga-3 dans l'alimentation occidentale est de 10/1 à 30/1, tandis qu'il devrait être idéalement de 1/1 à 4/1 maximum. Les apports quotidiens en EPA/DHA recommandés sont de 250/250, soit 500 mg. En règle générale, nous devrions atteindre les 2 grammes d'oméga-3 par jour pour éviter l' inflammation chronique . Entre 1960 et 2000, la consommation d’oméga-6 a augmenté de 250% et celle d’oméga-3 a baissé de 40%. Idéalement, nous devrions donc consommer 2 à 3 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3, mais en moyenne nous en consommons 15 fois plus ! A quoi est dû le déséquilibre pro-inflammatoire entre oméga-6 et oméga-3 ? L’éloignement de notre alimentation naturelle , ancestrale, hypotoxique, biologique , équilibrée. Les produits alimentaires industriels transformés. L’utilisation d’huiles raffinées et de margarine. La consommation de viande d’animaux élevés aux grains et aux céréales à défaut de pâturage. La consommation de céréales . L’alimentation pauvre en produits de la mer (poissons, fruits de mer, algues ). Comment augmenter l’apport en oméga-3 ? Eviter les produits industriels et les plats préparés. Utiliser des huiles biologiques vierges extraites à froid équilibrées en oméga-3-6-9 : d’olive, de noix, de colza, de chanvre, d’avocats, de lin ou des mélanges d’huiles végétales vierges équilibrées en oméga-3-6-9. Eviter les huiles de graines : tournesol, soja, pépins de raisin, maïs et la margarine. Eliminer les huiles raffinées et d’ailleurs tout ce qui est raffiné. Eviter les viandes non pâturées et non biologiques. Consommation des produits de la mer 3 à 4 fois par semaine, surtout les petits poissons gras (harengs, sardines, anchois, maquereaux), le foie de morue, les fruits de mer et les algues . Consommer des œufs de poules enrichis en oméga-3. Consommer des noix de Grenoble et de macadamia. Prendre des compléments alimentaires d’oméga-3 issus d’huile de poisson ou de krill au besoin. Pour obtenir un bon équilibre en acides gras, il sera opportun d’avoir un apport de 25% de polyinsaturés, 50% de monoinsaturés et 25% de saturés, à raison d’environ 3 cuillères à soupe quotidiennes. Ne jamais consommer d'huiles périmées ou rances, elles sont oxydantes et immunosuppressives. (*) Classification des acides gras en quatre groupes 1.      Les acides gras saturés (AGS) : Stéarique (AS), source : chocolat noir > 70% de cacao, cacahuète, graisses animales. Myristique (MYR), source : lait et produits laitiers. Palmitique (PAL), source : graisses animales, beurre, fromage, cacahuète, huiles de palme et de coco. Laurique ou dodécanoïque, source : huile de coco. Caprylique : huile de coco. Pentadécylique (PENT), source : produits laitiers.   2.      Les acides gras trans (AGT) : Ruménique (RUM), source : animale. Trans-vaccénique (T-VAC), source : produits laitiers, viandes et graisses de bœuf et de mouton non pâturés. Elaïdique (EL), source : produits alimentaires industriels, huiles de friture, aliments frits, chips, margarine, pâtisseries, viennoiseries (pro athérogène et cancérigène).   3.      Les acides gras monoinsaturés (AGMI) : Oméga-9 : Oléique (AO), source : olive, avocat, tapenade, noisette, cacahuète, colza (le plus abondant dans le tissus adipeux humain, fluidifiant des membranes cellulaires, source d’énergie mitochondriale ).  Gadoléique (GAD), source : huiles végétales et graisses animales. Oméga-7 : Palmitoléique (POL), source : noix de macadamia, huile d’argousier et de palme. Important pour l’hydratation de la peau et des muqueuses, le fonctionnement normal du cœur et du cerveau. Cis-vaccénique (VAC), source : beurre, synthèse endogène à partir de l’acide palmitoléique.   4.      Les acides gras polyinsaturés (AGPI) : Oméga-6 :   Linoléique (LN), source : huile de colza, de bourrache, oléagineux (noix en particulier), cacahuète. Gammalinolénique (GLA), source : huile de bourrache, d'onagre et de chanvre. Dihomogammalinolénique (DGLA), source : acide linoléique et gammalinolénique (anti-inflammatoire, antiagrégant plaquettaire, myorelaxant). Arachidonique (AA), source : huile de foie de morue, huiles de poisson, thon, œufs, porc, viandes rouges, laitages, beurre (constituant des membranes cellulaires. Le déséquilibre du ratio AA oméga-6 et EPA oméga-3 est pro-inflammatoire). Oméga-3 : Alpha linolénique (LNA), source : lin, chia, cameline, colza, noix, soja. Eicosapentaénoïque (EPA), source : œufs enrichis en oméga-3, poissons gras (anchois, hareng, flétan, truite, sardine, maquereau, saumon, varech), compléments alimentaires oméga-3 EPA/DHA. Docosapenténoïque (DPA), source : œufs enrichis en oméga-3, poissons gras (anchois, hareng, flétan, truite, sardine, maquereau, saumon). Docosahexaénoïque (DHA), source : poissons, œufs de poissons, fruits de mer, compléments alimentaires oméga-3 EPA/DHA. Les huiles Les huiles vierges bioactives extraites à froid nous apportent aussi des vitamines liposolubles, notamment la vitamine E qui est un fluidifiant sanguin et un antioxydant remarquable. Nous pouvons équilibrer notre huile d'assaisonnement en mélangeant par exemples 40% d'huile d'olive avec 40% d'huile de colza et 20% d'huile de noix. Toutes les huiles raffinées sont à rejeter sans équivoque. Elles ont subi 12 à 15 opérations physico-chimiques de purification. Acides sulfurique, phosphorique + colorants et adjonction de vitamines de synthèse Versus : Conservation : Toutes les huiles végétales naturelles extraites à froid sont sensibles à l’air, à la chaleur et à la lumière. Il est préférable de les acheter de qualité biologique , dans un récipient en verre fumé à placer au réfrigérateur. Signes de carences en acides gras polyinsaturés : Infections ORL banales, récidivantes ou chroniques. Peau sèche aux pieds et aux jambes, desquamation, eczéma . Alopécie . Troubles cardiovasculaires. Troubles neurologiques, mémoire, concentration. Désordres hormonaux et reproductif s. Mauvaise immunité . Inflammations . Remarque : Afin de maintenir une glycémie constante dans le sang, l’organisme est capable de transformer ses graisses stockées en glucose par hydrolyse lipidique, c’est la néoglucogénèse. Citations : « Les vitamines F (acides gras polyinsaturés) biologiquement actives ont une importance de tout premier plan : c’est essentiellement de leur carence que souffrent aujourd’hui toutes les sociétés industrialisées. » - Dr. Catherine Kousmine « Le déficit en acides gras essentiels est un facteur majeur dans la plupart des pathologies dégénératives, en particulier cardiovasculaires, certains cancers, les maladies auto-immunes et la sclérose en plaques… » - Dr. Jean-Paul Curtay « La lubrification de la muqueuse intestinale avec les lipides désenflamme les intestins, restore l’absorption et permet alors de reprendre du poids. »  - Dr. Georges mouton « Le gras c’est la vie et en manquer c’est être en danger. »  - Daniel Lieberman, professeur de biologie humaine évolutive à Harvard « Un rapport équilibré (oméga-3/oméga-6) protège votre corps de la pollution de l'air et des maladies dégénératives chroniques, telles que l' arthrite , le syndrome de l'intestin irritable et l'auto-immunité. » - Dr. Joseph Mercola «  La carence en acides gras oméga-3 peut empêcher de perdre du poids même lors d’un régime hypocalorique : le « bon gras » a donc un effet de perte de poids. »  - Dr. Stéphane Résimont et Alain Andreu Articles complémentaires : Les glucides Les protéines L'alimentation paléo

  • La luminothérapie rouge - photobiomodulation

    Article de santé La photobiomodulation ou luminothérapie rouge est une thérapie non invasive, sans effets secondaires, qui utilise la lumière rouge et proche infrarouge pour des bienfaits et des fonctions thérapeutiques en stimulant, guérissant, régénérant et protégeant l’organisme. La thérapie par photobiomodulation est utilisée depuis plus de 30 ans en médecine sportive, générale et vétérinaire. Elle est également utile pour traiter les maladies neurologiques et peut avoir des effets bénéfiques chez les patients atteints de cancer . Il existe aujourd’hui plus de 21.000 études scientifiques prouvant les puissants bienfaits pour la santé et la lutte contre le vieillissement de la luminothérapie rouge et proche infrarouge ! La lumière est une onde électromagnétique : Dans le spectre électromagnétique de la lumière visible, il existe différentes plages de longueurs d'onde que l'œil humain perçoit comme des couleurs différentes et qui s’étendent de 400 à 780 nanomètres. Par exemple : Le rouge est dans la gamme de longueurs d'onde de 627 nm à 780 nm. L’infrarouge   est une forme de rayonnement du spectre électromagnétique situé entre la lumière visible et les micro-ondes qui s’étend de 780 nm à 10.000 nm.   Ces rayonnements ne sont   plus perceptibles par l'œil humain. Ils sont caractérisés par une fréquence plus basse, généralement inférieure à 400 térahertz (THz). En photobiomodulation, on utilise des longueurs d’ondes situées entre 630 nm et 850 nm (rouges et proches de l’infrarouge). Entre 630 et 670 nm, les ondes pénètrent les couches superficielles de la peau jusque dans le derme. Entre 810 et 850 nm, les ondes pénètrent plus profondément dans les tissus jusqu’à l’hypoderme. La lumière proche de l’infrarouge (780-850 nm) a un effet analgésique et complémentaire à la lumière rouge, sans risque pour la santé humaine. La lumière interagit beaucoup avec la matière. Elle peut être absorbée et convertie en énergie thermique ou chimique. Liste non-exhaustive des effets physiologiques au niveau cellulaire : Activation des mitochondries via la stimulation de l’enzyme cytochrome C oxydase, Production d'adénosine triphosphate (ATP) mitochondriale, Prolifération accrue des cellules souches, Réduction du stress oxydatif, Réduction de l’ inflammation , Réduction de la douleur et des affections musculosquelettiques aiguës et chroniques : lombalgies, cervicalgies, arthrose de la hanche et du genou, fibromyalgie ,  Réduction des effets secondaires des traitements contre le cancer , Stimulation du système immunitaire , Stimulation de la guérison, Stimulation des fibroblastes (cellules de soutien du tissu conjonctif), Augmentation des niveaux de glutathion et de   superoxyde dismutase, Amélioration de la récupération musculaire, Amélioration du bien-être général, Amélioration du sommeil , Amélioration des blessures, des brûlures, de la cicatrisation des plaies et des plaies chroniques, Amélioration de l’athérosclérose, Amélioration des performances musculaires chez les personnes atteintes de sclérose en plaques, Amélioration des maladies neurodégénératives et cognitives, Amélioration des problèmes de peau dont le vieillissement cutané, l’ acné , l’ eczéma , le psoriasis , la radiodermite, Amélioration de la névralgie du trijumeau, Synthèse du collagène , Ralentissement de la myopie chez les enfants, Régénération et réparation des tissus, Alopécie  :  amélioration de la croissance des cheveux, augmentation de leur densité et de leur épaisseur en 6 mois. Diminution de la synthèse de DHT entre 620 et 660 nm. Diabète  : réduction de la glycémie à jeun et postprandiale. Activation des mitochondries avec production d’ATP Pour un bien-être optimisé, une séance de 20 minutes de photobiomodulation complètera synergiquement un bon massage . La combinaison de 830 nm (proche infrarouge) et de 630 nm (lumière rouge visible) émise par une diode électroluminescente (LED) pour traiter le psoriasis récalcitrant. Lorsque des patients atteints de psoriasis en plaques ont été traités séquentiellement avec des LED émettant en continu 830 et 633 nm en deux séances de 20 minutes sur 4 à 5 semaines, des taux de guérison de 60 à 100 % ont été atteints sans effets secondaires significatifs. La lumière rouge associée au bleu de méthylène est la technique la plus couramment utilisée dans le traitement des infections  localisées. L’association de la photobiomodulation et du bleu de méthylène améliore la respiration mitochondriale cérébrale. Ce traitement sans risque favorise la production d'énergie et réduit à la fois le stress oxydatif et l'inflammation, ce qui est intéressant pour les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson  et d’ Alzheimer , ainsi que dans la dépression . L'administration orale de bleu de méthylène a amélioré de manière significative les symptômes de 14 des 19 patients maniaco-dépressifs pour lesquels les thérapies standards ont échoué. Dans cette optique, le bleu de méthylène  s'est également avéré être un complément efficace dans le traitement à long terme de la dépression. De plus, le bleu de méthylène peut être efficace même sur la dépression sévère. Les symptômes des patients inclus dans un essai contrôlé souffrant de dépression sévère ont été significativement améliorés après avoir reçu un traitement de 15 mg/jour de bleu de méthylène. La photobiomodulation pourrait réduire en toute sécurité les signes cliniques moteurs et les symptômes non moteurs importants chez certains patients atteints de la maladie de Parkinson , avec des améliorations maintenues sur plusieurs années. Une étude clinique de 2020 rapporte que la photobiomodulation à la longueur d'onde de 660 et 808 nm est un traitement efficace et non invasif d’une paralysie faciale  dans un cas chronique de longue date de 8 ans. Les propriétés anti-inflammatoires et les effets bénéfiques de la photobiomodulation dans le traitement de l' arthrite  ont été rapportés dans de nombreuses études, y compris des expériences sur des animaux et des essais cliniques. Utilisation de la photobiomodulation : 3 à 7 fois par semaine de 10 à 20 minutes par jour. Ne pas dépasser 20 minutes par jour sur la même zone. Les séances plus longues perdent en efficacité car les cellules cessent d'absorber la lumière après 20 minutes. Distance d’utilisation pour les adultes : 15-50 cm / 20 minutes. Distance d’utilisation pour les enfants : 40-70 cm / 10 minutes. Plus la distance est courte, plus l’intensité est forte. Articles complémentaires : Les ondes électromagnétiques Le soleil et l’exposition solaire   Sources : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37522497/ https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9980499/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38338901/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29466089/   https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11049838/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39107461/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32475349/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39385144/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32716761/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17321060/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18649044/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20436237/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39368074/   https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7262767/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32013851/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38614054/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39667415/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27640000/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39254584/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36814278/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33390779/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38567306/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37762594/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33219445/

  • Prostatisme

    Article naturo-hygiéniste Les troubles de la prostate à partir de la soixantaine sont devenus une banalité dans les pays industrialisés. Une prostatite aiguë (inflammation) non traitée peut laisser la prostate endommagée avec évolution possible vers l’adénome de la prostate : hypertrophie de l’organe qui peut rendre la miction difficile en comprimant l’urètre. La prostate grossit et durcit. Dans certains cas, elle peut entraîner une infection, des calculs vésicaux et un trouble de la fonction rénale. Difficulté d’uriner, mictions fréquentes sont des symptômes, une alarme envoyée par le corps qui signale que quelque chose ne va pas. Il y a beaucoup de chance pour qu’il y ait une atteinte rénale préalable ( émonctoire à élimination cristalloïdale ) ou une dysbiose du microbiote intestinal qui ont amené le problème prostatique. La prostate est hormonodépendante de l’hormone mâle testostérone , elle en a donc besoin pour fonctionner normalement. Par contre, en vieillissant, la conversion excessive de la testostérone  en dihydrotestostérone (DHT) par l’enzyme 5-alpha-réductase est délétère pour la prostate et la perte de cheveux chez l’homme. Un taux de testostérone trop bas et un taux de d’estradiol trop haut sont favorables à l’hypertrophie de la prostate. Pour un effet protecteur, le taux de testostérone doit être d’au moins 400 ng/dL et le taux d’estradiol < 30 ng/L. Ce sont des affections cristalloïdales ( acides, cristaux ) : Lorsqu’un trouble est douloureux, chaud ou enflammé, le terrain est acidifié . Il y a 3 options : Allopathique : médicaments et/ou chirurgie avec finalement risque d’ ablation . Les médicaments produisent souvent des dommages. Les effets secondaires principaux de la prostatectomie sont l'incontinence urinaire, la dysfonction érectile et l'anéjaculation. Négligence : on vit dans l’inconfort et en marge des lois naturelles, ce qui risque de se terminer par un cancer . Naturelle : on régénère l’ensemble de l’organisme et l’organe défaillant en respectant les lois naturelles du vivant, en passant par les techniques naturopathiques et hygiénistes. La prostatite chronique (hypertrophie incorrectement soignée) se rétablit assez rapidement avec des soins hygiénistes . Les différentes étapes naturelles : A. Suppression des causes. B. Modification de l’hygiène de vie. C. Béquilles de soutient phytothérapeutiques. D. Compléments alimentaires. E. Exercices respiratoires. A. Réduction drastique, voire suppression des aliments acidifiants & inflammatoires : Quels types d’aliments sont acidifiants ? L'excès d'aliments riches en protéines animales et végétales (azote), chair animale non pâturée , produits laitiers , soja, etc. Les produis laitiers sont strictement à bannir ! L’alcool , vin (blanc en particulier), le café , le thé noir ( poisons overtoniens ). L'excès de glucides : amidons , céréales et légumineuses non germées, non fermentées. Les aliments transformés, raffinés et industriels, le sucre , le chocolat au lait (calories vides, aliments morts, additifs, agents chimiques => carences ), les fruits non-mûrs. Le vinaigre d'alcool (pH 2,4) irrite les parois de l’appareil digestif, décalcifie l’organisme et altère le système circulatoire. C’est un produit acide à réaction finale acidifiante. Il doit être évité par les personnes acidifiées. Le vinaigre de cidre biologique non-pasteurisé remplace le vinaigre d’alcool avantageusement (bactéries lactiques, minéraux, pH 3,3). Les huiles végétales industrielles pro-inflammatoires (tournesol, soja, arachide, etc.) N.B. Le stress , Les médicaments et les produits chimiques sont acidifiants. B. Favoriser les aliments anti-inflammatoires, riches en bons acides gras et en micronutriments : Quels sont les aliments alcalinisants ? Les fruits mûrs biologiques . Certaines noix et huiles végétales (courge, chanvre, noix, lin, onagre). Les légumes crus et en jus à l’extracteur. Les avocats. Les graines de courge (1 à 2 c à s - 10 gr/J .) réduisent la conversion de testostérone en DHT. Les graines germées . Les algues . Les petits poissons gras : harengs, sardines, maquereaux, anchois, truite. Ce sont les principaux constituants de l’alimentation physiologique humaine. Solutions : Eliminer la constipation et le ralentissement digestif . Corriger une éventuelle dysbiose intestinale. Appliquer une bouillotte chaude sur la sphère rénale 2 x 30 min. / J. Consommer une eau de boisson de bonne qualité très faiblement minéralisée < 50 mg de résidus secs. Eviter les bouteilles en plastiques. Appliquer des cataplasmes sur la sphère rénale à l’huile de ricin vierge et biologique . Ils sont vivement indiqués, au min. 2h/J, au mieux toute la nuit. Consommer des jus de légumes minéralisants avec du gingembre. Consommer du curcuma frais ou son principe actif : la curcumine . Consommer des huiles vierges extraites à froid biologiques d’olive, de graines de courge, de noix, de coco. Il existe des mélanges d'huiles vierges extraites à froid bien équilibrés en acides gras oméga-3-6-9. Manger une à deux noix du brésil par jour pour le sélénium assimilable. Pratiquer la cure Breuss est de bon aloi. Consommer suffisamment d’acides gras oméga-3 (EPA & DHA) de vitamine D et E. S'exposer au soleil . Faire la chasse aux toxiques : perturbateurs endocriniens, alcool, tabac et pesticides . Eliminer la sédentarité et pratiquer une activité physique régulière. Il est important d’augmenter le repos digestif et physiologique en pratiquant à minima le jeûne intermittent pour permettre l’évacuation de toxines et déchets. Mieux encore, inclure une journée de jeûne ou de diète par semaine (un seul repas le soir). Plus long sera le jeûne , plus vite le rétablissement sera obtenu. A lui seul, le jeûne permet la réduction de l’hypertrophie parfois même en 3 ou 4 jours ! Il devrait durer assez longtemps que pour obtenir une élimination toxémique convenable. Idéalement, nous commencerons alors par une détoxification par paliers . Il est également important de respecter les compatibilités alimentaires . Les mauvaises associations sont sources de fermentation , d’ inflammation et d’ hyperperméabilité intestinale . C. Phytothérapie complémentaire : Tisanes diurétiques, rénales, confort urinaire : gaillet grateron, pissenlit, ortie , cyprès, épilobe à petites fleurs en teinture mère, etc. Racine d’ ortie * (200-320 mg/j.), palmier nain, prunier d’Afrique, berbérine , ginseng Panax . Gemmothérapie : bourgeons de séquoia ou complexe prostate. *La racine d'ortie est recommandée pour soulager l'hypertrophie bénigne de la prostate et d'autres problèmes de prostate. Elle est également utilisée pour ses effets cardiovasculaires et comme remède naturel pour traiter ou prévenir la calvitie . Prostatite (phyto/gemmo/aroma) : Gélules d’huile de pépins de courges et de racine d’ orties , posologie qui est indiquée sur la boîte pendant 3 mois. + Traitement simultané aux huiles essentielles avec cette formule « Prostatite » : Mélanger dans un flacon goutte à goutte vide de 10 ml en verre teinté brun, à faire préparer par le pharmacien : HE de patchouli 20 gouttes HE de gaulthérie couchée 30 gouttes HE de lentisque pistachier 10 gouttes HE de cyprès de Provence 20 gouttes HE de géranium Rosat 20 goutes 3 gouttes de ce mélange sur ¼ de morceau de sucre de canne à sucer, 3 x /J pendant 15 jours. + Faire préparer à la pharmacie 30 suppositoires contenant 150 mg du mélange de ces huiles, 2 suppositoires pendant 15 J. Gemmothérapie : bourgeons de séquoia + cassis + frêne. D. Compléments alimentaires : Chlorumagène ou Delbiase. Psyllium blond et pruneaux pour éviter la constipation à proximité de la prostate et drainer les intestins. Polyphénols : curcumine, quercétine, resvératrol. Plasma marin de Quinton en isotonique 30-50 ml/J le matin à jeun. Le pollen frais. Vérifier l’apport en zinc, attention à la carence ou au déficit ! Nutrithérapie : vitamines C , D , E. Iode , zinc, sélénium, oméga-3. Oligothérapie : Granions prostate ou manganèse/cuivre + zinc/cuivre. Silicium organique . E. Exercices respiratoires : Respirations profondes qui permettent au diaphragme d’améliorer la circulation sanguine et de diminuer le stress . La cohérence cardiaque est indiquée. Il n’existe aucun substitut à l’obéissance des lois de la vie saine. On se comporte correctement ou on paye le prix de notre désobéissance. Biologie :   Testostérone totale et libre ; LH, FSH ; Estradiol ; PSA ; Vitamines : D & E ; Iode sur urines de 24H ; Zinc, sélénium, magnésium érythrocytaire.   Citations : « Rien, n’améliorera, n’adoucira, ne jugulera ces affections, parmi tant d’autres, mieux qu’un jeûne total poursuivi jusqu’à ce que tous les troubles et malaises aient disparus. La prostate infectée est très douloureuse, le patient en est déprimé ; elle doit être soignée en mettant le patient au lit, au jeûne, pendant plusieurs jours, ou jusqu’à ce qu’il se sente bien et capable de retenir l’urine trois heures. » - Dr. John H. Tilden « Nous avons vu des patients uriner librement après trois jours de jeûne, alors qu’ils avaient été précédemment incapables d’uriner sans sonde. » - Dr. Herbert M. Shelton « Les troubles de la prostate sont le résultat soit d’excès alimentaires, soit d’une carence en nutriments vitaux et vivants dans l’alimentation de toute une vie. » - Dr. Norman W. Walker « Supprimer des symptômes, c’est laisser les causes intactes pour produire des troubles supplémentaires. Enlever des effets accumulés sans enlever les causes, c’est garantir qu’avec le temps « les maladies de l’âge moyen » et les « maladies de l’âge mur » ne sont que des évolutions des « maladies de l’enfance » et reposent sur la persistance et l’accumulation des causes qui produisent les maladies de l’enfance. La maladie commence là où la cause commence et persiste là où la cause persiste. » - Albert Mosséri «  L’apport thérapeutique régulier d’un oligoélément permet de modifier l’ensemble d’un tableau complexe de façon durable et quelquefois définitif. »  - Christian Brun « Les hommes qui commencent à se lever la nuit, je leur dit : Messieurs, prenez de l’ iode et 3 mois plus tard vous allez voir, les levées nocturnes seront bien meilleures. » - Dr. Vincent Reliquet « Les taux de testostérone bas sont associés à un risque de cancer de la prostate augmenté. »  - Dr. Thierry Hertoghe « On connait les causes de l’hypertrophie de la prostate : manque de testostérone , excès d’œstrogènes, manque de vitamine D et manque de sélénium. Il faut savoir que la cause principale du cancer de la prostate, c’est le manque de testostérone . » - Dr. Stéphane Résimont « Les œstrogènes représentent un contributeur sous-estimé dans le développement et la progression du cancer de la prostate. » - Dr. Christian Boyer   Article complémentaire : Trois ennemis à contrôler pour bien vieillir .

  • En finir avec l'asthme

    Article naturo-hygiéniste Un petit article très concis, cette ‘maladie’ (symptôme) est relativement simple à résoudre, en corrigeant, avec un minimum d’effort notre hygiène de vie. L’asthme est une maladie de civilisation. Il était extrêmement rare avant 1850. Les thérapies allopathiques classiques ne guérissent pas l’asthme. Elles ne font que soulager les symptômes. Un eczéma réprimé par de la cortisone peut se transformer en asthme… Chiffres : 300 millions de personnes souffrent d’asthme dans le monde. 250 mille en meurent tous les ans. Symptômes : Les symptômes de l’asthme se situent dans les voies respiratoires aux niveau des bronches et des bronchioles. Il y a inflammation . On ressent une pression dans le thorax. La respiration est difficile, plus courte et plus rapide. L’émonctoire poumons étant déjà saturé, les symptômes sont aggravés par une atmosphère polluée par du parfum, de la fumée, du tabac, des poussières et autres produits toxiques volatils. Mais aussi par le stress et le froid. Causes : Nous avons affaire à une surcharge mixte : Des cristaux : inflammation et spasmes nerveux. Des colles : encombrement muqueux. Un ralentissement digestif . Un recul de la diversité bactérienne du microbiote intestinal . De l' hyperperméabilité intestinale . De l'insuffisance rénale. Du tabac. Des parasites . Solutions : Supprimer les aliments mucogènes , industriels, raffinés, transformés, sucre, charcuteries, pâtisseries, céréales , graisses cuites, fritures, etc. Supprimer les overtoniens Supprimer les toxiques Supprimer les causes de la porosité intestinale et du ralentissement digestif Respecter les bonnes associations alimentaires S' alimenter de manière naturelle, variée, équilibrée, biologique , plus riche en fibres (type paléo ). Boire du jus de carottes/épinards - 30cl/20cl. Jus de raifort 15 cl + 1 jus de citron S' alimenter de manière physiologique riche en fibres et en oignons (expectorant, décongestionnant) Pratiquer la cohérence cardiaque Pratiquer le sauna Faire des exercices physiques adaptés Libérer le trio : foie , vésicule et intestins Faire des lavements Purger à l’huile de ricin Appliquer une bouillote chaude sur le foie 2 x 30 minutes par jour Pratiquer le jeûne & les monodiètes accélèreront le processus de rétablissement qui prend généralement quelques mois. Soutient phytothérapeutique : Desmodium adscendens. Ashwagandha . Gemmothérapie : association de bourgeons de cassis, de viorne et de noisetier. Compléments alimentaires : Vitamines C , A, D & E. Oméga-3 : 2 gr. /J. Magnésium organique. Sélénométhionine. Inuline. Quercétine *. Oligothérapie catalytique : manganèse/cuivre. *D’après une étude de 2012 , la quercétine (flavonoïde) est efficace contre l'asthme, par rapport aux médicaments et aux inhalateurs de stéroïdes chez les adultes. Soyons responsables de nos actes & de notre santé ! « Quand les asthmatiques, ces vieux pêcheurs endurcis, en dehors de toute responsabilité de réparation à cause de la saturation par l’adrénaline et de la fibrose pulmonaire rapportent les malaises qui suivent un repas composé de viande, pain et pommes de terre, puis de les voir libérés de façon permanente de tous les catarrhes, toux et respirations spasmodiques en observant les combinaisons alimentaires – la conclusion qu’il faut en tirer est claire. » - Albert Mosséri « La médecine actuelle ne s’occupe pas de la santé. Elle n’a d’intérêt que pour les maladies. » - Dr. Catherine Kousmine « Les mêmes causes produisent les mêmes effets ; les mêmes troubles de santé reviendront inéluctablement si les mêmes habitudes incorrectes sont reprises. La nature ne fait d’exception pour personne et nous subissons inexorablement les conséquences de nos actes. » - Dr. André Passebecq « Les personnes de ma connaissance qui ont observés scrupuleusement les principes de la nature n’ont aucune difficulté à se débarrasser de cette douloureuse affection. » - Dr. Norman Walker « La cause profonde réside dans les poisons intestinaux éliminés au niveau des bronches et des poumons et c’est l’irritation des bronches par ces poisons qui déclenche le spasme bronchique. » - Robert Masson « Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie. » - Hippocrate Articles complémentaires : Le système de guérison du régime sans mucus Les émonctoires L'alimentation paléo

  • Le fibrome utérin

    Article naturopathique Le fibrome est une tumeur bénigne engendrant des inconforts et des douleurs. C’est une masse de tissus fibreux dure et dense dans la muqueuse utérine. Les fibromes peuvent mesurer de quelques millimètres à quelques dizaines de centimètres. Ils peuvent provoquer des saignements prolongés au moment des règles et des pertes blanches (mucus). Cette affection est de plus en plus fréquente. Causes : Le fibrome est principalement dû à de la constipation intestinale chronique, résidus, putréfaction, le terrain est surchargé. Le déséquilibre hormonal avec excès d’estrogènes, iatrogène (pilule), perturbateurs endocriniens ou psychologique. Les excès d’ aliments mucogènes . L'intoxication par les overtoniens entre-autres. Le stress important. Solutions : Le foie et les intestins doivent être décongestionnés, drainés et nettoyés. Une désintoxication générale s’impose. Suppression des aliments mucogènes, des overtoniens , des produits alimentaires industriels et raffinés, des toxiques : perturbateurs endocriniens et pesticides. Adopter une alimentation physiologique vivante et biologique de type paléo . Traiter le terrain psychologique et émotionnel . Bouillotte sur le ventre et le foie. Bains dérivatifs. Lavements. Psyllium blond, pruneaux d’Agen, graines de lin. Purges et cataplasmes à l’huile de ricin. Détoxification par paliers . Monodiètes, jeûnes secs et hydriques. Activité physique adaptée, mouvement (lymphe). Compléments alimentaires : Vitamine C et E. Iode . Phytothérapie : Béquilles de soutien phytothérapeutiques : Romarin (régulateur endocrinien & régénérateur hépatique), artichaut, aubier de tilleul. Aromathérapie : 2 gouttes d’immortelle 1 goutte de géranium rosat 1 goutte de ciste ladanifère 2 gouttes de saro Faire préparer des ovules en pharmacie contenant 300 mg du mélange. Placer l’ovule matin et soir pendant 3 semaines, fenêtre thérapeutique d’une semaine et reprendre le traitement pendant 4 mois. Gemmothérapie : Bourgeons de séquoia, ronce, noisetier, airelle. Oligothérapie : Manganèse et manganèse/cobalt en alternance 1J/2. Homéopathie : Fraxinus americana 5 CH, 3 granules 3 x/J. Remarque : En cas de fibrome trop ancien ou trop volumineux, la chirurgie sera probablement nécessaire. Il est de toute façon important d’appliquer d’abord les méthodes naturelles non seulement en curatif, mais aussi et surtout en préventif. Citations : « Le stress important faisant suite à un choc peut créer un déséquilibre endocrinien hyper-oestrogénique qui va entraîner l’apparition de kystes ou fibromes. Dans ce domaine, l’aspect psychologique est souvent plus important que l’assiette. » - Robert Masson « Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie. » - Hippocrate

  • Symptômes d’un foie fatigué

    Article naturo-hygiéniste Le foie est la glande la plus volumineuse du système digestif, 1,5 kg pour l’adulte. Il permet la synthèse de la bile, de glucides , de lipides et de protéines sanguines. Il a plus de 500 fonctions connues dont la détoxification de l’organisme et réalise des milliers de réactions biochimiques. Le foie c’est aussi un de nos 5 émonctoires , il secrète de la bile jusqu’à 1 litre par jour déversée dans la vésicule biliaire qui elle-même déverse la bile dans l’intestin grêle, on peut donc parler du trio émonctoriel foie-vésicule-intestins. Une analyse de sang ne révèle pas toujours que le foie fonctionne mal. Le foie est l’organe central de la physiologie. Il joue un rôle essentiel dans la régulation du sucre sanguin (glycémie) puisqu'il est chargé de la gestion des stocks de glucides . Il emmagasine le glucose provenant de la nourriture et le restitue tout au long de la journée selon les besoins. En cas d’excès d’apport de glucose, il stocke ce dernier sous forme de glycogène et éventuellement de triglycérides si les stocks de glycogène sont pleins. D'où l'importance de le chouchouter, pour éviter les maladies comme le diabète ou la stéatose hépatique . Système porte du foie qui draine rate, pancréas, estomac, intestin grêle et côlon Les 2/3 du sang amené au foie passent par la veine porte qui, par ses ramifications (en bleu sur l'image ci-dessus), draine les intestins, l’estomac, la rate et le pancréas à hauteur d’un litre par minute. Le foie est un organe qui fonctionne normalement lorsque nous menons une vie adaptée à nos besoins et à notre environnement. Malheureusement il est souvent enclin à subir une surcharge de travail qui le surmène et le fatigue. Cette surcharge est due à certains facteurs modernes comme la pollution, les produits alimentaires industriels, l'excès de glucides , les incompatibilités alimentaires , les médicaments, l’alcool, les produits chimiques et toxiques , le stress , etc. 20 à 25% des Français ont une accumulation hépatique excessive de graisse. La liste de symptômes qui suit n’est pas spécifique d’un foie congestionné, mais sont des signes qui s’y rapportent. Peut-être qu’un ou plusieurs de ces symptômes nous indiqueront que notre organe a besoin de récupérer. Symptômes : Fatigue générale, baisse d’énergie Santé affaiblie, de nombreuses maladies trouvent leur origine dans le disfonctionnement du foie Catarrhes, glaires, mucus (rhume, sinusite, bronchite, smegma, etc.) Perte de cheveux Troubles digestifs dont ballonnements et gaz Perte d'appétit Hémorroïdes , varices Altération de la vue Fièvre Céphalées, migraines Nausée Vertiges Frilosité Blanc des yeux et teint jaunâtres Langue blanche Démangeaisons cutanées, prurit, urticaire, dermatoses ( acné , eczéma , psoriasis , etc.) Allergies Manque de concentration, trous de mémoire Vieillissement accéléré Colère, irritabilité, anxiété, nervosité Insomnie , réveil nocturne répété entre 23h et 1h Douleurs articulaires, contractures, raideurs, crampes, tendinites Décoloration des selles Sang noir dans les selles Ménopause compliquée Hypercholestérolémie , augmentation du LDL Cellulite SIBO Causes : Alcool, tabac et autres overtoniens Produits chimiques et toxiques , pesticides , conservateurs, additifs, etc. Aliments mucogènes en excès Aliments industriels et gras trans Suralimentation et grignotage Le ralentissement digestif et les fermento-putrescences intestinales Viande rouge non pâturée et excès de fer Carences et déficits nutritionnels Médicaments, notamment : paracétamol, antibiotiques , anti-inflammatoires, statines , antiépileptiques, psychotropes, antirétroviraux , finastéride, dutastéride Sédentarité Surpoids, obésité, syndrome métabolique Problèmes émotionnels : stress , anxiété, peur, tristesse, etc. Froid Flore intestinale détériorée Porosité intestinale Le paracétamol peut induire une lyse hépatique. Solutions : Eliminer les causes. Monodiète , diète, jeûne intermittent , jeûne . Equilibrer l’ alimentation avec suffisamment de légumes biologiques aux repas. Limiter les aliments mucogènes ( produits laitiers , céréales , produits industriels, etc.) Limiter ou supprimer les overtoniens . Respecter certaines combinaisons alimentaires et les temps de digestion . Appliquer une bouillote chaude sur le foie une à deux fois 30 minutes par jour. Pratiquer une activité physique régulière , combinée à du repos et à un sommeil de qualité. Vérifier les carences et les déficits nutritionnels. Boire des jus de légumes fraîchement pressés à base de betteraves rouges (bétaïne) et de carottes biologiques . Prendre du pollen pour son apport en méthionine. Oligothérapie : soufre. Nutrithérapie : N-acétylcystéine, L-glycine , L-taurine, MSM, vitamine C , zinc. Zéolite . Un mois environ devrait suffire à rétablir les fonctions hépatiques normales. Après amélioration : Il est recommandé d’effectuer un drainage sur le foie seulement après l’avoir mis au repos un certain temps pour ne pas le solliciter davantage. Il est donc judicieux en première intention de supprimer tout ce qui épuise cet organe et ensuite de faire des monodiètes , des cures de jus de légumes et des jeûnes avant de commencer à utiliser des purges et des plantes (aubier de tilleul, desmodium, chardon marie, artichaut, pissenlit, curcuma, extrait d'ail noir, etc.), car toute stimulation entraine une perte d’ énergie vitale et une fatigue inversement proportionnelle. Biologie  : Fonction hépatique : GOT, GPT. Vitamines : A, B, C, D, E. Minéraux : Fer, zinc, magnésium érythrocytaire, cuivre, sélénium, soufre, molybdène. Glutathion total et réduit. Coenzyme Q10. Citation : « Quand les apports alimentaires sont ajustés aux possibilités digestives et éliminatrices du corps, les organes ne sont plus surmenés. Les forces économisées de cette manière sont disponibles pour les processus de guérison. » - Christopher Vasey « Le foie est le principal organe chargé de la destruction des substances toxiques. Cette fonction sera d’autant plus efficace que cet organe sera mieux nourri et moins surmené par un afflux d’aliments inadéquats et de substances nocives. » - Dr. Catherine Kousmine « Chauffez le foie si vous voulez vire plus longtemps et être moins souvent malade. » - Dr. Alexandre Salmanov « Une flore intestinale correcte possède un pouvoir antitoxique égal à celui du foie ! Détériorée, la flore renvoie au foie un surcroît de travail important. » - Daniel Kieffer « Le meilleur médicament du foie, c’est ce que nous mangeons et buvons. […] Un médicament ne sera jamais aussi efficace qu’un changement de mode de vie. » - Pr. Gabriel Perlemuter « Un foie constamment surmené par des digestions impossibles, surchargé et agressé par des substances toxiques, est un foie affaibli plus ou moins dévitalisé incapable de se défendre, incapable de se régénérer correctement et donc incapable d’épurer et de régénérer l’organisme. Cet état altéré est alors propice à toutes les invasions microbiennes dites ‘virales’. En d’autres termes, les microbes ne prolifèrent que sur des terrains organiques morbides qui vibrent à leur diapason. » - Pr. Grégoire Jauvais « De fait, en soignant le foie, ne voit-on pas le teint s’éclaircir, les dermatoses, l’asthme, la bronchite chronique, s’améliorer ou guérir ? Les nausées, les migraines s’atténuer ou disparaître ? La fatigue, la « patraquerie » s’atténuer ou se terminer ? » - Robert Masson Article associé : Les émonctoires L'alimentation paléo

  • Les infections ORL chroniques

    Article naturo-hygiéniste La médecine conventionnelle ne connait pas la cause des infections ORL, elle utilise des antibiotiques et des palliatifs pour masquer les symptômes suivants : bronchite, bronchiolite, pneumonie, sinusite, rhinite, otite, laryngite, trachéite, angine, etc. alors que la cause est principalement alimentaire… Rappelons que les microbes ne prolifèrent que sur un terrain malsain producteur de déchets. Certains enfants reçoivent plusieurs traitements antibiotiques tous les ans entrainant la destruction du microbiote intestinal , l’affaiblissement du foie , la toxémie et l’effondrement de l’ immunité . Un enfant ou un adulte qui mange toute la journée, parfois plus de 10 fois par jour, n’échappera pas aux infections ORL ! Un vieillard aura moins ces symptômes car sa force vitale est amoindrie, ce qui empêchera malheureusement le déclenchement de maladies aigües éliminatrices et salvatrices. Certains subiront les conséquences des erreurs de toute une vie par la manifestation des maladies dégénératives. Un enfant ne doit pas être alimenté au-delà de sa capacité de digestion, d’assimilation et d’élimination. Il n’a pas besoin de faire plus de repas qu’un adulte. L’ énergie vitale homéostasique ne peut pas être dirigée vers la digestion en quasi permanence, elle est nécessaire à d’autres fonctions métaboliques, physiques, mentales, physiologiques et immunitaire. Une accumulation de liquide dans l’oreille interne d’un enfant est souvent liée à des infections ORL chroniques, en particulier des rhinopharyngites. Causes : Le grignotage La suralimentation L’excès d’ aliments mucogènes , en particulier des céréales à gluten (blé, kamut, épeautre, orge, seigle) et des produits laitiers . L’excès d’aliments industriels raffinés et ultra-transformés. L'excès de glucides et de sucre notamment. Les incompatibilités alimentaires : surtout aliments acides ( fruits , miel) + féculents Les intolérances alimentaires Les carences et déficits nutritionnels Les overtoniens (alcool, tabac, etc.) L'épuisement, la baisse d' énergie La parasitose Ces causes induisent : Une digestion laborieuse (baisse d’ énergie vitale ). Des fermento-putrescences intestinales. Des ballonnements , des gaz. La dysbiose intestinale . La porosité intestinale (cause des maladies chroniques et auto-immunes) qui intoxique l’organisme par le passage de macromolécules et de microbes dans le sang. Une baisse immunitaire . Une surcharge hépatique . Le diabète . L’hyperémie* stomacale et œsophagienne créant une hypersécrétion de mucus permettant la prolifération inhabituelle des microbes tentant de dégager le terrain . *Afflux excessif de sang La muqueuse des voies respiratoires supérieures est la continuité de la muqueuse intestinale et du tube digestif. S’il y a inflammation quelque part dans le tube digestif, elle peut se prolonger à la gorge, au nez, aux sinus et aux oreilles. Les enfants non allaités sont plus sensibles aux infections ORL, aux dermatoses (eczéma, etc.), aux allergies et aux troubles digestifs (RGO, gaz, diarrhée, constipation, etc.) Solutions : Impérativement stopper le grignotage et faire maximum 4 repas équilibrés sur la journée en adoptant une alimentation physiologique naturelle de type paléo . Respecter les bonnes associations alimentaires et les temps de digestion. Bien mastiquer les aliments (soulagement digestif). Eviter tant que faire se peut les aliments industriels, raffinés, fritures, chips, sucreries , confitures, pâtisseries, mueslis, crème Budwig, desserts, céréales petit-déjeuner, sodas, overtoniens , lait de vache , repas trop complexes, etc. Combler les carences nutritionnelles . Faire du sport qui permet entre-autres de drainer la lymphe et d’éliminer. Prendre l’air le plus souvent possible, bouger, marcher, jouer au grand air et au soleil . Boire une eau de source de bonne qualité. Chouchouter le trio émonctoriel : foie-vésicule biliaire-intestins . Purge , lavement. Béquille de soutient oligothérapeutique en attendant la correction des causes : Cuivre/or/argent le matin et le midi. Nutrithérapie : Iode . Vitamine C et D. Zinc. Oméga-3. Biologie : Tests d’intolérances alimentaires aux IgG. Les personnes perspicaces se rendront vite compte de l’efficacité du réglage alimentaire, lorsque les infections ORL se feront très rares. Le non-respect de ces règles d’hygiène vitale entraîneront le retour des infections ORL. Citations : « Le non-stop alimentaire crée le non-stop infectieux. » - Robert Masson « Réprimée, la maladie aigüe évoluera progressivement vers les troubles chroniques, toujours plus graves. Ne persistez pas dans votre habitude de suralimentation. » - André Passebecq « Si le foie n’assure pas un drainage convenable de l’organisme, des éliminations de substitutions peuvent survenir, soit dans le nez, soit dans l’arrière-gorge, etc. Il ne faut pas chercher plus loin l’origine des rhinites. La congestion du foie, qui se répercute presque immanquablement sur les bronches, est à la genèse de l’état catarrhal de la muqueuse bronchique. » - Raymond Dextreit « Il n’est pas normal de devoir constamment se moucher, tousser et expectorer. La propension à souffrir de catarrhes des voies respiratoires, quelles que soient leurs formes (rhume, sinusite, bronchite…) est une signe d’encrassement du terrain et de surmenage des émonctoires. » - Christopher Vasey « Grignoter et manger sans cesse est-ce qu’il y a de pire pour votre santé. » - Dr. Éric Berg « Les infections respiratoires, du rhume banal à la pneumonie, sont très fréquentes tant chez les marathoniens, les ultra-traileurs que les ironmen. » - Dr. Olivier Gilbert « Il faut évidemment s’occuper de la muqueuse intestinale qui est la mère de toutes les muqueuses, y compris respiratoires. Quand l’intestin va, tout va ! »  - Dr. Georges Mouton « Une atteinte intestinale initiale (dysbiose, porosité) peut avoir des conséquences sur l’ensemble de l’organisme, avec toutefois des zones préférentielles telles que les voies ORL, les poumons, le tractus uro-génital ou la peau. »  - Jérôme Manetta Consultez un naturopathe hygiéniste qui pourra vous aider à régler votre alimentation.

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