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  • Les neurotransmetteurs

    Article de santé Description  : Indispensables au bien-être et souvent ignorés, les neurotransmetteurs sont des messagers chimiques qui permettent aux cellules nerveuses (neurones) de communiquer entre elles, transmettant des signaux électriques et chimiques essentiels à toutes les fonctions du corps comme la cognition, le sommeil, le mouvement, les émotions et le fonctionnement des organes. Un déficit en neurotransmetteurs entraîne un dysfonctionnement psychique et physique de l’individu. À ce jour, plus de 60 neurotransmetteurs ont été identifiés dans notre système nerveux.   Un déficit en sérotonine se caractérise par : Des troubles du sommeil en début et fin de nuit ; Des troubles du comportement alimentaire tels que de la boulimie ou des compulsions glucidiques (chocolat, biscuits, etc.) en fin d’après-midi ou le soir ; Des compulsions pour l’alcool, le tabac, les jeux ; Un stress qui semblera abaissé en prenant un verre d’alcool après la journée de travail ; Des troubles du comportement tels que de l’irritabilité, de l’impulsivité, de l’agressivité, de l’anxiété avec intolérance à la frustration ; Des douleurs musculaires ; Des difficultés à supporter les contraintes. La sérotonine est le neurotransmetteur du bien-être et du bonheur Solutions  : Le safran est sérotoninergique. Le 5-HTP (5-hydroxytryptophane) est le précurseur immédiat de la sérotonine. Nutrithérapie : protéines le matin, oméga-3, vitamines D & B6, magnésium , tryptophane à prendre en milieu d’après-midi. Ne pas prendre de 5-HTP avec du tryptophane. L'association des deux précurseurs de la sérotonine peut entraîner une augmentation excessive de celle-ci dans le cerveau, provoquant des symptômes dangereux. Il est plus sûr de n'utiliser qu'un seul de ces deux principes actifs.   Ce déficit en sérotonine peut lui même être combiné à un déficit en dopamine (le 2ème neurotransmetteur) et noradrénaline (le 3ème neurotransmetteur) : Un déficit au niveau de l’axe dopaminergique se caractérise par : Une indifférence ; Une diminution de la libido et du plaisir de la vie en général ; Une diminution de la mémoire et de la concentration ; Une absence de joie de vivre et d’engouement pour les plaisirs quotidiens ; Une absence de projets à court, moyen et long terme ; Une baisse de la motivation et un manque d’entrain ; Une vie quotidienne monotone et routinière, de la conformité ; Un repli sur soi et chez soi ; Des troubles de l’attention (enfants TDAH que l’on nourrit typiquement avec des tartines au choco le matin) ou une difficulté à exprimer une pensée ; Une addiction à diverses drogues telles que : l’alcool, le tabac, etc. La dopamine, la noradrénaline, l’adrénaline et L-dopa sont synthétisées à partir de l’acide aminé L-tyrosine qui doit être idéalement pris avant 10h00. Les cofacteurs sont : vitamines C & D, magnésium , fer, zinc, B9-B12 et cuivre qui permettent la transformation de la tyrosine en dopamine. La noradrénaline est le neurotransmetteur de l'énergie physique et psychique La dopamine est le neurotransmetteurs du plaisir de la vie, de la libido, de la mémoire, de la concentration et de la motivation Solutions  : Nutrithérapie : tyrosine 500 à 1.500 mg le matin à jeun + corriger dysbiose intestinale . Vitamines C & D, magnésium , fer, zinc, B9-B12, cuivre. Augmenter la testostérone qui à son tour augmente la dopamine.   Un déficit au niveau de l’axe noradrénergique et catécholaminergique donne lieu à : De la fatigue voire de l’asthénie ; Une indifférence émotionnelle ; Une baisse de capacité à se faire plaisir et à prendre soin de soi ; Une rupture de contact avec autrui ; Une apathie ; Une diminution des contacts sociaux ; Une augmentation du temps passé chez soi et/ou au lit ; Des difficultés à faire face aux changements et aux contraintes de la vie. Pour transformer la tyrosine en dopamine et en noradrénaline, il faut : les vitamines C & D, B9, B12, magnésium, zinc, fer. Solutions  : Manger protéiné et gras le matin. Corriger les cofacteurs (vitamines C & D, B9, B12, magnésium , fer, zinc, cuivre) permettant la transformation de la L-tyrosine en dopamine. Eventuellement : L-tyrosine 500 mg (1 à 3 gélules/J le matin à jeun). Optimaliser l’apport en oméga-3 . Guérir la dysbiose intestinale .   Les cofacteurs nécessaires à la synthèse des neuromédiateurs dopamine (plaisir de la vie, libido, etc. / noradrénaline (pêche, énergie, etc.) via la tyrosine et sérotonine (absence de symptômes dépressifs) via le tryptophane sont : B9 (50% de carence dans la population) B12 (80% de carence dans la population) Magnésium (90 à 100% de carence dans la population) Vitamine D (100% de carence si complémentation inférieure à 5.000 UI/jour). Fer, zinc. Les neurones doivent être suffisamment remplis d’omégas-3 au niveau de leur paroi : récepteurs postsynaptiques bloqués par des parois cellulaires trop rigides. Pour synthétiser la sérotonine, dopamine, noradrénaline intra cérébrale (neuromédiateurs), il faut bien entendu les protéines du matin et du midi, mais aussi tous les cofacteurs nécessaires à leur synthèse : B2, B3, B6, B9, B12, C, cuivre, fer, magnésium , zinc.   Un déficit en mélatonine se caractérise par : Difficulté d’endormissement ; Réveils précoces (2 à 4 heures du matin) avec difficulté à se rendormir ; Diminution, voire disparition des rêves ; Sommeil superficiel, non récupérateur : manque de stades profonds, tout comme le sommeil induit par des somnifères ; Augmentation du risque de maladies neurodégénératives: Alzheimer , Parkinson . Solutions  : Idem sérotonine ; Mélatonine 1 à 3 mg (à avaler 30 min avant le couché) ; Mélatonine sublinguale 0,3 à 1 mg + mélisse (quelques minutes avant le couché).   Un déficit en GABA se caractérise par : Un état stressé, pressé, accablé ; Une impossibilité de se détendre ; De l’anxiété, de la nervosité ; Une sensation de boule dans la gorge ; Des difficultés de concentration ; Un besoin de relire un paragraphe pour l’assimiler ; Un besoin d’alcool, de cigarettes, de benzodiazépines : Xanax, Lysanxia, etc. pour se détendre.   Le GABA est le neurotransmetteur de la relaxation et du calme Solutions  : Inositol L-théanine le soir au coucher L-glutamine Astragale Mélisse Cohérence cardiaque Repos Activité physique Progestérone chez la femme Le processus de production du GABA nécessite des cofacteurs essentiels comme le magnésium, la vitamine B6 et la L-taurine. L'activité des bactéries intestinales peut aussi influencer la production de GABA. Biologie  : Bilan des neurotransmetteurs sur urines de 12 heures. Citations  : « On a 30% de neurones dans l’intestin et 90% de la sérotonine vient de l’intestin, 60% de la dopamine vient aussi de l’intestin, 50% du gaba vient de l’intestin, et donc lorsque l’intestin est pourri, le cerveau est « pourri »  - Dr. Résimont « La phase d’excitation (libido) est surtout liée à deux neurotransmetteurs : la dopamine et la noradrénaline. Ces deux substances agissent vite et puissamment sur le cerveau pour déclencher le désir, la récompense, l’activité sexuelle… »  - Dr. Claude Chauchard « La tyrosine est un acide aminé souvent négligé, pourtant central dans la production de neurotransmetteurs impliqués dans la motivation, la concentration et la gestion du stress. En période de fatigue mentale ou de surcharge cognitive, elle peut faire une différence notable. »  - Amin Gasmi Source principale  : Dr. Stéphane Résimont, médecine fonctionnelle.

  • La spasmophilie

    Article naturo-hygiéniste Le spasmophile est celui dont les réactions nerveuses sont à fleur de peau avec crises d’angoisse. Il y a une dystonie neurovégétative avec détresse physique et psychologique. Il est courant qu’il développe des dermatoses sèches. Causes possibles : Les carences nutritionnelles dont la déminéralisation. L’ insomnie . La névrose anxieuse à forme respiratoire. Le stress , l’anxiété. Les poisons overtoniens . Le manque d’ activité physique . Les pensées négatives. Le dérèglement de la fonction thyroïdienne. Le dérèglement du système nerveux autonome (dystonie). La porosité intestinale . L'intolérance au gluten. Le déséquilibre acido-basique . Solutions  : Correction des causes. Réforme alimentaire équilibrée et hypotoxique. Protéines le matin. Cohérence cardiaque . Activité sportive . Exercices de relaxation avec respiration abdominale profonde, gestion du stress . Compléments alimentaires : Lithothamne (soir). Poudre de chair d’huîtres. Nutrithérapie : Magnésium organique (citrate) + vitamine B6 ou complexe B + L-taurine (matin). Acides gras oméga-3. Vitamine D si pas d’ exposition solaire . Iode . L-tyrosine le matin. Phytothérapie : Gemmothérapie : bourgeons de figuier. Aromathérapie : estragon, basilic exotique, marjolaine des jardins. Oligothérapie :  Magnésium , lithium, phosphore, cobalt ou manganèse/cobalt. Plasma marin de Quinton . Biologie : Bilan des neurotransmetteurs sur urines de 12 heures. Bilan hormonal complet. Calcium, magnésium, potassium, sodium. Vitamines B. Citation : « Le jus d’orange, consommé en croyant bien faire au petit déjeuner, en hiver qui plus est, et chez des sujets nerveux prédisposés est à notre avis un facteur essentiel dans le développement de la spasmophilie depuis 30 ans dans notre société. »  - Daniel Kieffer

  • L'alimentation paléo

    Article de nutrition L’alimentation paléolithique : revenir aux fondamentaux de l’humain Pendant plus de 200.000 ans, bien avant l’apparition de l’agriculture au néolithique (vers –10 000), l’être humain a vécu comme chasseur-cueilleur . Cette longue période représente 99 % de l’histoire de l’humanité  : autrement dit, notre organisme s’est façonné dans un contexte alimentaire bien précis… très éloigné de nos habitudes modernes. L’être humain actuel appartient à l’unique espèce Homo sapiens , apparue en Afrique il y a environ 300.000 ans  (sites de la vallée du Rift et de Jebel Irhoud au Maroc). Sur le plan anatomo-physiologique, nous restons des anthropoïdes omnivores , proches des grands singes – avec un système digestif adapté à une alimentation naturelle, brute et variée , loin de l’ultra-transformation moderne.   L’alimentation paléo n’est pas une mode : c’est la nutrition pour laquelle notre corps est conçu depuis des centaines de milliers d’années.   Le paléo : l’alimentation originelle de l’homme Quelques rares peuples perpétuent encore ce mode de vie ancestral : Les Awà  d’Amazonie Les Ayoreo  d’Amérique du Sud Les Hadza  de Tanzanie Les San  et les Pygmées  d’Afrique centrale Les Bushmen  du Kalahari L’étude de ces tribus – encore peu touchées par la modernité – nous révèle une alimentation hypotoxique , très proche du régime décrit par Jean Seignalet. Leur état de santé est édifiant : quasi-absence de maladies dites “de civilisation” : Syndrome métabolique  : insulinorésistance, diabète , obésité, hypertension , dyslipidémie , maladies cardiovasculaires ; Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ( Crohn , rectocolite hémorragique, SIBO , etc.) ; Maladies auto-immunes ; Endométriose  ; Maladies dégénératives ; Déformations dentaires ; Cancers . Aucune carie dentaire n’est retrouvée sur les squelettes du paléolithique, jusqu’à l’introduction massive des céréales et du sucre.   « L’alimentation paléolithique est la meilleure pour les hormones. »  – Dr. Thierry Hertoghe Les aliments non compatibles avec le paléo Ces produits alimentaires sont récents dans notre histoire et posent un problème d’adaptation biologique : Produits laitiers : beurre, lait , fromage, yaourt… (problèmes digestifs fréquents, production de mucus, inflammations , excès d’IGF-1, caséines complexes). Céréales (surtout celles à gluten) : blé, épeautre, avoine, orge, seigle, maïs, sorgho, millet, kamut, fonio… → Inflammation intestinale , gluten , lectines , amidon rapide, sucres permanents, aliments mucogènes . Légumineuses : haricots, pois, lentilles, soja… → Riches en anti-nutriments (lectines, phytates). Sucre raffiné et produits transformés → Cause majeure d’ inflammation , d’ insulinorésistance , d’addiction alimentaire et d’ obésité . Huiles végétales riches en oméga-6 : tournesol, maïs, soja, arachide… → Déséquilibrent le ratio oméga-6/oméga-3 (pro-inflammatoire). Additifs, pesticides, excès de sel raffiné → Toxiques , irritants, perturbateurs endocriniens.   La cause majeure de la mauvaise santé humaine est : l’abandon d’une alimentation saine et équilibrée   Les aliments autorisés et conseillés L’alimentation paléo privilégie les aliments bruts, naturels, biologiques  : Protéines animales Viande, volaille, poissons sauvages, fruits de mer, œufs, abats. → Apport complet en acides aminés, carnitine, créatine, coenzyme Q10, vitamines et minéraux biodisponibles. Glucides naturels Fruits , baies, miel, tubercules, racines, courges, manioc. Lipides sains Graisses animales (moelle, gras ), avocats, olives, noix, graines oléagineuses, coco. Huiles extra-vierges pressées à froid : olive, noix, coco, avocat. Légumes, algues , champignons et aromates Riches en fibres, minéraux, antioxydants. Tolérés : Riz basmati blanc biologique (IG bas : 45) Sarrasin (utile pour les sportifs – sans gluten, IG modéré) Fibres  30 gr quotidien (légumes, fruits , racines, champignons, algues , oléagineux ).   Le gras c'est la vie !   Oméga-3 / Oméga-6 : un équilibre vital Le ratio idéal se situe entre 1/1 et 1/3 , alors que l’alimentation moderne monte parfois à 1/20 . Ce déséquilibre favorise l’ inflammation chronique . Pour améliorer ce ratio : Augmenter : poissons gras, œufs Columbus (Belgique) ou Bleu-Blanc-Cœur (France), noix, graines de chia, lin. Eviter : huiles de maïs, tournesol, soja, arachide, plats industriels.   Cuisson douce Le paléo recommande : Vapeur douce Mijoté basse température Cuisson au four < 125 °C Poêle antiadhérente naturelle (inox, fonte, fonte émaillée) Les cuissons agressives (barbecue, friture) génèrent des composés toxiques et oxydants ( AGE, acrylamide ). Conseils : L'alimentation doit être individualisée, naturelle, équilibrée et mesurée en fonction de la biologie, du style de vie, de l'âge, du génotype et du profil en acides gras érythrocytaires .   Citations : « Manger paléo, c’est révéler à votre corps son plein potentiel. »  - Julien Venesson « En éliminant les céréales, les produits laitiers, les sucres raffinés et autres produits transformés, votre alimentation n’en sera pas moins variée, au contraire. Vous découvrirez bien vite l’incroyable richesse d’aliments du régime paléo. »  - Loren Cordain « Avec l’alimentation paléo vous allez mincir, gagner en vitalité, normaliser cholestérol, triglycérides, glycémie. Vous ne somnolerez plus après un repas. Vous allez rendre cotre corps plus résistant, plus endurant : il vous conduira très loin sur le chemin de la santé optimale. » -  Marc-Olivier Schwartz & Thomas Renoult « Au néolithique, époque où les Natoufiens commençaient à récolter l’engrain sauvage (petit-épeautre), le diabète était pratiquement inconnu. Chose certaine, il n’existait pas au paléolithique, durant ces millions d’années qui ont précédé les ambitions agricoles des Natoufiens.  Les rapports archéologiques et l’observation des sociétés de chasseurs-cueilleurs modernes indiquent que, avant l’introduction des grains dans leur alimentation, les êtres humains n’en souffraient pas ni ne mouraient de ses complications. En revanche, les études archéologiques nous apprennent que, à la suite de leur introduction, on a assisté à une hausse des infections et de la mortalité infantile, à une baisse de l’espérance de vie et à l’apparition de maladies osseuses comme l’ ostéoporose , de même que le diabète . »  - Dr.William Davis « Compte tenu du profil nutritionnel du régime paléolithique, des études historiques ont postulé que les chasseurs-cueilleurs avaient une silhouette svelte, une bonne condition physique et étaient exempts de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires. »  - Annapoorna & Daulath Singh « Le régime paléo, qui privilégie les aliments complets et non transformés tout en excluant les céréales , les produits laitiers, les légumineuses et les aliments transformés, est reconnu pour son potentiel à réduire l'inflammation et à améliorer les marqueurs métaboliques. »  - Sharon F. Daley ; Hima J. Challa ; Kalyan R. Uppaluri « Des études expérimentales confirment les bienfaits du régime paléolithique sur la santé ; ses qualités nutritionnelles peuvent améliorer la condition physique et les performances des athlètes dans plusieurs disciplines sportives. » - Bujko Jacek. & Kowalski Lukasz.M. « Une grande méta-analyse conclut que le régime paléo est le plus efficace pour contrôler 3 marqueurs de la prévention santé : cholestérol, glycémie et inflammation. Ce régime s’inspire de l’alimentation des chasseurs-cueilleurs. » - Thierry Souccar     Articles complémentaires : Quelques règles alimentaires basiques Les protéines Les glucides Les lipides Les céréales et amidons Les anti-nutriments Les génotypes apoE Pourquoi manger biologique ?

  • L'énergie vient du repos, pas de l'alimentation

    Article naturo-hygiéniste On confond encore trop souvent énergie  et carburant . L’alimentation, c’est le carburant : elle fournit des nutriments, des vitamines, des minéraux et des molécules que le corps pourra transformer, utiliser, stocker… mais elle ne donne pas directement de l’énergie . Et on le ressent clairement : après un repas, surtout s’il est lourd ou complexe, on ne déborde pas d’énergie, bien au contraire. La digestion peut mobiliser 40 à 60 %  de notre énergie vitale , selon la richesse et la complexité de l’assiette. Le corps détourne alors la force disponible vers le système digestif, au détriment des muscles et du cerveau. Pas étonnant que l’on ait envie de s’allonger plutôt que de courir après un bon repas ! C’est aussi pour cela que les athlètes ne mangent pas juste avant une épreuve : leur performance serait directement impactée, car une digestion en cours affaiblit le tonus musculaire et la concentration. Dans la nature, les animaux, en l’absence de menace, se reposent instinctivement après avoir mangé. C’est une loi biologique universelle. Le Dr Édouard Bertholet l’exprimait très justement : « On ne réfléchit pas assez au fait que les aliments, pour donner de l’énergie à l’individu, doivent d’abord passer par une longue série de transformations qui les amène enfin à l’état de corps chimiques spéciaux susceptibles d’être utilisés par les organes pour leur travail propre ; c’est alors seulement que l’on peut parler d’énergie fournie par les aliments, mais pour arriver à ce stade de substances assimilables utiles ils demandent un gros effort de nos organes digestifs ; le premier acte de digestion se solde donc pour nous par une déperdition d’énergie, représentée par la force nerveuse nécessaire pour mettre en action les divers processus digestifs. » Ainsi, croire que l’on va retrouver de l’énergie en mangeant lorsque l’on est épuisé est une erreur fréquente. C’est même l’inverse qui se produit : le repas aggrave la fatigue en dispersant l' énergie vitale  – un phénomène que l’on pourrait appeler dispatching vital .   Le repos : la véritable source d’énergie L’énergie véritable vient du repos, sous toutes ses formes : repos physique repos mental repos sensoriel et surtout… repos digestif C’est la nuit , pendant le sommeil profond, que l’organisme recharge réellement ses batteries. On l’observe facilement : on est bien plus efficient le matin, avant le premier repas, qu’en fin de journée lorsque l’énergie a été largement dirigée vers les digestions successives, la gestion du stress , les sollicitations mentales, etc. En naturopathie, cette énergie profonde est appelée énergie vitale , la force d’auto-guérison du corps. Elle est très visible chez les enfants, beaucoup moins chez les personnes âgées. Sa vitesse de déclin dépend directement : de l’hygiène de vie, de la qualité du sommeil, du niveau de stress , de la surcharge toxique ( toxémie ), et de l’état du système hormonal, nerveux et digestif. Les médecines traditionnelles la connaissent depuis toujours : Prâna  en Ayurveda, Qi  en médecine chinoise. La médecine conventionnelle, elle, peine encore à la nommer, bien qu’elle en observe indirectement les manifestations. D’un point de vue physiologique, la force vitale correspond à : la qualité du système neuro-psycho-endocrinien, la fluidité et la pureté des humeurs , ces liquides internes (sang, lymphe , liquides intracellulaires et extracellulaires) dans lesquels baignent nos cellules. Et c’est précisément pour cette raison que bien souvent le jeûne – ou simplement une réduction du volume et de la fréquence alimentaire – permet de restaurer rapidement l' énergie vitale  : en diminuant la charge digestive, il offre au corps un repos physiologique puissant. La baisse progressive de cette énergie vitale  porte d’ailleurs un nom : l’énervation , la première des 7 étapes de l’évolution de la maladie décrites par le Dr. John Tilden. Alors oui… vive la sieste  ! Lorsqu’elle est faite au bon moment et par besoin réel, elle n’est pas du temps perdu : c’est du temps gagné .   Les stimulants ne donnent pas d’énergie : ils la volent Le café , le chocolat, les boissons énergisantes, les excitants sensoriels… Autant de substances qui donnent une illusion d’énergie . En réalité, la caféine, par exemple, n’apporte aucune énergie : elle ne contient aucun nutriment énergétique. La caféine est perçue par le corps comme un stressant, voire un toxique léger. Résultat : augmentation du rythme cardiaque, vasoconstriction, sécrétion accrue d’adrénaline et de cortisol, activation du système nerveux sympathique (mode “survie”). On ne gagne donc pas d’énergie : on pioche dans son capital vital. Les stimulants excitent, fatiguent, usent le système nerveux et finissent par épuiser . « L’épuisement du corps est proportionnel à la stimulation qu’il subit. »   Un mot sur la production réelle d’énergie : les mitochondries Une fois les aliments digérés, absorbés et transformés en molécules utilisables (notamment le glucose, les acides gras et certains acides aminés), celles-ci entrent dans les mitochondries , les “centrales énergétiques” de nos cellules. C’est là que l’organisme produit son ATP (adénosine triphosphate), la monnaie énergétique de la vie. Mais cette production dépend : Du bon état des mitochondries , d’une bonne oxygénation, d’un système digestif efficace, d’un microbiote en équilibre, d’un métabolisme fonctionnel, et de micronutriments essentiels ( magnésium , vitamines B, CoQ10, carnitine, acide alpha-lipoïque…). Si l’organisme est épuisé, nerveusement et physiologiquement, même la meilleure alimentation ne suffira pas à créer de l’énergie efficacement.   En conclusion : Pour récupérer, guérir, éliminer, se régénérer… la première chose à faire n’est pas de manger, mais de se reposer . Le repos est la matrice de l’énergie. L’alimentation est un carburant. Le système nerveux est le chef d’orchestre. Et les mitochondries sont les artisans silencieux de cette magie. Citations : « Le soleil et le repos du corps et de l’esprit sont nécessaires pour conserver une réserve d’énergie suffisante. Peu de personnes, dans la vie active, se reposent suffisamment. » Dr. John H. Tilden « Manger lorsqu’on est fatigué, c’est imposer une vaine dépense à toutes les énergies vitales, car on peut être certain qu’un repas pris dans ces conditions ne sera pas réparateur. » - Dr. Dewey « Dans certains pays la sieste fait partie des activités quotidiennes normales, mais en France, elle a, à tort, une connotation de paresse. Et pourtant savoir faire la sieste c’est savoir respecter les besoins fondamentaux de l’organisme. Les Crétois dont la santé est montrée en exemple font la sieste quotidiennement et considèrent cet instant comme un « instant sacré ». Certains hommes d’affaires tiennent un rythme infernal parce qu’ils savent faire une sieste même courte pendant la journée. La sieste permet parfois de rattraper du sommeil en retard. » - Robert Masson Articles complémentaires : Les stimulants L'énergie vitale Le café La loi n°18 : du repos, de Shelton ; n°7 : de l’économie spécialisée et n°2 : de Walter Les mitochondries Les causes de la fatigue L'insomnie Les 9 facteurs de la santé intégrale

  • La cuisson des aliments

    Article de bromatologie L’homo sapiens cuit une partie de ses aliments depuis plusieurs centaines de milliers d’années. Cette période couvre au moins la période du paléolithique moyen jusqu’à nos jours.   La cuisson a permit de déparasiter les aliments, de manger des aliments plus coriaces, de les conserver un peu plus longtemps et d’augmenter leur digestibilité. Mais il est malgré tout important de ne pas manger tout cuit, car une alimentation saine et naturelle passe obligatoirement par une nourriture crue et vivante. Ce qui est relativement toxique et dangereux pour notre organisme, c'est l'intensité de la cuisson : Les cuissons les plus nocives : au barbecue, en friture et au micro-ondes. La cuisson la moins nocive : à la vapeur douce ou basse température. La cuisson est une transformation physique et chimique des aliments, ceci engendre la destruction des enzymes, des micronutriments, une augmentation de l'index glycémique, la prolifération des radicaux libres et un encrassement organique. En cuisant un aliment, on l’alcalinise et on l’oxyde, il perd une partie de ses protons et de ses électrons et donc sa vitalité. On sait que certaines substances issues de la cuisson sont toxiques ou cancérigènes. L’élévation de la température de cuisson rend certains acides aminés inutilisables, faisant naître de nouvelles liaisons peptidiques résistantes aux enzymes. Notre système immunitaire ne reconnaît pas les molécules cuites puisqu'elles n'existent pas dans la nature. Au-delà de 50 % d'aliments cuits il se produit une leucocytose digestive (réponse immunitaire par augmentation des globules blancs), le corps est agressé, ce qui est un signe certain de poisons dans le courant sanguin - Donders, 1846 - Paul Kouchakoff, 1937. Le vin, le sucre, le vinaigre et les produits industriels ou transformés déclenchent aussi une leucocytose digestive (Paul Kouchakoff, 1937). Ainsi, les aliments trop cuits conduisent à une condition d’infection, comme celle qui se produit après intrusion microbienne dans l’organisme, parce que le corps ne reconnaît pas les aliments cuits. Fruits et légumes crus : leucocytes de 5.000 à 7.000. Aliments cuits : leucocytes jusqu’à 20.000. Les réactions de Maillard : Dès 1916, le chimiste Louis-Camille Maillard a mis en évidence des réactions dues à la cuisson produisant des substances chimiques comme les acrylamides et les isomères. Ce sont des molécules cancérigènes, toxiques , mais aussi des anti-nutriments, des inducteurs d’indigestions, d’ oxydations bioélectroniques et de glycation («caramélisation» cellulaire) facteurs essentiels du vieillissement, de l’atonie des tissus, des rides, de la dévitalisation et des surcharges humorales ( toxémie ). S’il y a brunissement et modification d’odeur, il y a réaction de Maillard. Nous devons être vigilants et prendre garde à ces transformations induites par la cuisine à hautes températures. D'autres toxines générées par la cuisson de la viande notamment sont citées dans l'article : Incidence sanitaire d'une alimentation carnée chez l'homme . Un individu moyen qui mange cuit à 90-95 % fait travailler un système digestif affaibli, sans enzymes, encrassé par la cuisson, poreux , acidifié , colonisé par des bactéries qui se nourrissent des résidus de viandes et produits laitiers en putréfaction avec une flore déséquilibrée. Il aura grand mal à faire face à l’effort requis par la digestion. La cuisson a pour but de faire manger à l’homme ce qu’il ne pourrait pas manger à l’état cru. A CHAQUE DEGRÉ SES DÉGÂTS : 45 - 50 °C : destruction des enzymes qui deviennent inactifs. 50 °C : destruction du champ bio-électro-magnétique des aliments vivants (mort). 60° - 75 °C : disparition de la vitamine C . 70 °C : hydrolyse des protéines . 90 - 95 °C : disparition des vitamines A et B. 100 °C : précipitation (déposition) des sels minéraux et des oligo-éléments qui deviennent non assimilables par l’organisme. 110 °C : les vitamines liposolubles (A, E, D et K) sont détruites. Les acides gras passent de la forme "cis" à la forme "trans". 120 °C : destruction des dernières vitamines. Les graisses se décomposent en glycérines ainsi qu'en molécules qui n'existent pas à l'état naturel. Les acides gras mutent en goudron cancérigènes. 140 °C : les fruits et les légumes ne sont plus que de la cellulose indigeste (ex : cocotte-minute). Les aliments cuits à température élevée contribuent à produire des cytokines inflammatoires (messagers chimiques du système immunitaire). - Le cru est l’antidote du cuit ! - Il existe sur la planète 7.770.000 espèces animales. Une seule d'entre-elles transforme et détruit sa nourriture avant de la consommer : L'HOMME. Les aliments anti-spécifiques et dénaturés (chimification, pasteurisation, cuisson, etc.) induisent une pollution humorale étiopathogène. En détruisant tous les jours ses aliments, l’homme se suicide lentement. Il se rend volontairement fatigué, vieux, malade et difforme. Il est donc primordial de consommer une bonne portion d'aliments crus. Tous les animaux sauvages de la planète mangent donc des aliments naturels, crus, vivants et tous se portent mieux que l’homme, sans médecin pour les « soigner ». L’homme se croyant plus intelligent qu’eux, enfreint, constamment cette loi vitale de naturalité. Et, pour se déculpabiliser, il attribue ses maladies à des causes externes à lui ( microbes , parasites , coups, chaud, froid, humidité, bruit, malchance, etc.). Une alimentation spécifique 100 % crue, combinée à une activité sportive intense quotidienne, notamment de culture physique, simulent la production de testostérone chez l’homme et de progestérone chez la femme. La chute de ces hormones mâles (par suite de notre usure vitale) entraine la formation de dépôts graisseux. Si l’on soumet des animaux de laboratoire à une alimentation spécifique mais cuite , au bout d’un certain temps, tous les animaux vont présenter des signes de dégénérescence semblables à ceux observés chez l’homme occidental (caries, arthrose , ostéoporose , constipation , microbisme pathologique intestinal, etc.). Soumis à une alimentation anti-spécifique et cuite , leurs altérations s’aggravent et entraîne leur mort en peu de temps. On peut affirmer que toutes les dénaturations alimentaires occasionnées par le chauffage, les cuissons, le raffinage, les traitements chimiques ou les moyens de conservation agressifs induisent des perturbations moléculaires directes ou indirectes dont le consommateur sera victime. L’avènement du feu et de son usage pour la cuisson a déséquilibré tous les processus nutritifs de l’homme. Enlevez-lui le feu et il sera obligé de retourner immédiatement à son régime primitif d’aliments naturels. En conclusion, limitons nos apports d’aliments cuits surtout à haute température. Adaptons la cuisson à notre environnement, à notre constitution, à notre digestion, à notre tempérament naturopathique et à notre génotype . Commençons au moins nos repas avec des aliments vivants afin de limiter la leucocytose digestive. Citations : « La tendance inflammatoire démontre que le système immunitaire ne fonctionne pas normalement. L’emballement du système immunitaire, provient du fait qu’on ne parvient plus à atteindre un équilibre nutritionnel correct. Cela engendre toutes sortes de troubles dans l’organisme dont les maladies auto-immunes et le vieillissement des organes. Les virus pathogènes ne sont plus pathogènes lorsqu’on a une alimentation naturelle, les maladies virales n’existent plus. La cuisson, c’est de la chimie. Lorsqu’on cuit on modifie l’état moléculaire des nutriments, les molécules se rencontre avec une force tout à fait anormale et forment des composés nouveaux, créant ainsi des éléments toxiques, génotoxiques, neurotoxiques et cancérigènes (Maillard). Il y a un phénomène très simple, si un médecin dit à son patient : « Il faut que vous changiez d’alimentation ! » et bien le patient change de médecin. Donc, la médecine ne peut pas corriger facilement l’alimentation des malades, c’est très difficile. Les gens sont prisonniers de la cuisine, c’est très difficile d’en sortir. Les gens préfèrent mourir que de lâcher la cuisine, c’est comme ça et c’est pour ça que la médecine ne peut pas avancer dans cette direction. » – Guy Claude Burger, instinctothérapeute, auteur de : La Guerre du Cru. "Il est évident qu’une personne qui a une pathologie lourde va devoir se nourrir comme un ‘cueilleur’ le plus tôt possible. Les résultats sont stupéfiants. Le mode alimentaire du cueilleur (cru) change vraiment les choses à la fois sur le plan physique et psychologique, c’est une potion magique extraordinaire !" - Dominique GUYAUX (« L’éloge du cru » – études et recherches scientifiques sur l’alimentation originelle de l’homme) « Pour moi ; le fameux péché originel duquel sont arrivées toutes les misères du monde, c’est le feu de la cuisson. Parce que quand on cuit nos aliments, on détruit leur énergie. Si vous plantez des graines cuites, est-ce qu’elles vont pousser ? Il est bien certain qu’en mangeant des aliments morts, cuits, on n’apporte pas d’énergie à notre corps, on l’encombre pour digérer, on le rend malade mais on n’a pas d’énergie pour autant. » - Irène Grosjean, naturopathe « Avec la cuisson on détruit la STRUCTURE et les PIGMENTS, qui sont les armes de défense de l’organisme. »  - Dr. Ing. Bioélectronicien, José Giralt-Gonzalez Linus PAULING (1901-1994), chimiste et physicien américain, prix Nobel de chimie en 1954 et prix Nobel de la paix en 1962 : « L’alimentation optimale est la médecine de l’avenir. » Sources : Dr. T. Collin Campbell, Dr. John Mc Dougal, Irène Grosjean (naturopathe), Dr. Michael Greger, Jacques-Pascal Cusin (nutritionniste), Arnold Ehret (naturopathe hygiéniste), Dr. Esselstyn, Dr. Ellsworth Wareham, Dr. Max Gerson, Dr. Jérôme Bernard-Pellet (nutritionniste), Dr. Norman Walker, Bernard Clavière (naturopathe), Thierry Casasnovas (hygiéniste), Dr. Robert Morse, T. C. Fry (hygiéniste, nutritionniste), Pascal Picq (responsable de l'unité de paléoanthropologie et d'anatomie fonctionnelle), Pr. Désiré Mérien (biologiste), Herbet Shelton (hygiéniste), Monique Poupart (hygiéniste), Douglas N. Graham, Dominique Guyaux, Albert Mosséri (hygiéniste), Dr. Jean Seignalet, Dr. Miguel Barthéléry, Marcel Dunand, Leslie Kenton, Pr. Grégoire Jauvais, Guy-Claude Burger (instinctothérapeute), Dr. Christian Tal Schaller (médecin holistique), Roger Le Madec (hygiéniste), Daniel Kieffer (naturopathe). Articles complémentaires : Quelques règles alimentaires de base Les aliments à hautes et basses fréquences Incidence sanitaire d'une alimentation carnée chez l'homme

  • Notions d’hygiénisme

    Article hygiéniste Voyant rapidement les limites de la médecine moderne allopathique, des médecins, savants et biologistes fervents de santé ont cherché et exploré d’autres pistes et créé l’hygiénisme ou l’hygiène vitale. Herbert M. Shelton, figure marquante de l'hygiénisme. Auteur des compatibilités alimentaires et de l'œuvre magistrale : Le Jeûne. L’hygiénisme : l’art de vivre selon les lois du vivant L’hygiénisme est un courant de santé naturelle apparu au milieu du XIXᵉ siècle. Plus qu’une méthode, c’est une véritable philosophie de vie fondée sur les besoins physiologiques de l’être humain. Il s’agit de comprendre, respecter et soutenir la capacité innée du corps à retrouver la pleine santé. Ce courant constitue la base de la naturopathie orthodoxe , guidée par trois principes majeurs : Vitalisme  : la force vitale qui anime le vivant ; Humorisme  : l’importance du terrain, des humeurs et de leur qualité ; Causalisme  : la recherche de la cause première plutôt que la suppression des symptômes.   Un modèle centré sur la cellule et son milieu : les humeurs L’hygiénisme s’appuie sur la compréhension du milieu intérieur : sang, lymphe , liquide extracellulaire et intracellulaire. Selon cette approche, la santé dépend de la pureté et de la fluidité de ces liquides organiques, véritables « océans » dans lesquels baignent les cellules.   Deux piliers fondamentaux de l’hygiénisme 1. Le repos (nerveux, digestif, métabolique) Jeûne et demi-jeûne Repos digestif Récupération nerveuse Soutien des processus d’élimination Le repos est considéré comme l’outil central de l’auto-guérison : c’est lorsque le corps n’est plus occupé à digérer ou à gérer des surcharges qu’il peut se réparer. 2. L’alimentation adaptée à la physiologie humaine Elle se veut non encrassante, non carencée, vivante, hypotoxique et régénérante. C’est la bromatologie * : l’étude des aliments adaptés à notre espèce. Selon l’hygiénisme, l’être humain appartient au groupe des grands singes anthropoïdes, ce qui est biologiquement exact. Cependant, en partant de ce constat, certains hygiénistes ont conclu, à tort, que l’humain devait être strictement frugivore. En réalité, notre appareil digestif s’est différencié au fil de l’évolution : nous possédons un côlon proportionnellement plus court et un intestin grêle plus long que nos cousins primates, ce qui modifie profondément nos capacités digestives et notre métabolisme. Ces caractéristiques montrent clairement que l’Homo sapiens est un omnivore physiologique, capable de tirer profit d’une grande diversité alimentaire, végétale comme animale. *Bromatologie : science qui étudie les aliments adaptés à l’anatomo-physiologie digestive et émonctorielle humaine.   Le concept de toxémie : une vision centrale du terrain Pour les hygiénistes, « la maladie » n’est pas un ensemble de diagnostics différents mais une seule réalité  : →  la toxémie , c’est-à-dire l'accumulation de toxines et de toxiques dans les humeurs . Les symptômes ne sont donc pas des ennemis, mais des mécanismes naturels d’élimination  ( fièvre , fatigue , mucus, diarrhée, inflammation …). L’objectif de l’hygiénisme n’est pas de supprimer les symptômes mais de : Identifier la cause du déséquilibre ; Retirer les surcharges ; Soutenir les lois biologiques ; Laisser la force vitale restaurer l’équilibre .   Une approche non interventionniste L’hygiénisme ne prescrit ni remède , ni supplément, ni protocole thérapeutique . Il s’appuie uniquement sur : les lois naturelles , le fonctionnement du vivant, la restauration du terrain . Toute intervention artificielle ou contraire aux principes biologiques sort du cadre de l’hygiénisme.   Les microbes : non pas la cause, mais les “nettoyeurs” Dans cette vision vitaliste, les microbes ne sont pas responsables des maladies . Ils sont considérés comme des agents de nettoyage , attirés par la présence de déchets : « Des mangeurs de crasses ». Le terrain prime sur le microbe : un terrain chargé attire les micro-organismes ; un terrain sain ne leur offre aucun support.   Nutrition hygiéniste : l’alimentation biologique humaine Elle repose sur : une alimentation vivante (principalement crue et peu transformée), riche en végétaux, pauvre en aliments encrassants (excès de graisses cuites, céréales , produits industriels, combinaisons indigestes), respectant les signaux du corps : faim, satiété, besoin de repos digestif. Dans une perspective moderne, la médecine fonctionnelle rejoint certains aspects : réduction de la charge toxique , diminution de l’ inflammation chronique , respect du rythme circadien, restauration du microbiote , optimisation du métabolisme énergétique.   Les pionniers de l’hygiénisme : Herbert M. Shelton James C. Thomson John H. Tilden Isaac Jennings Russell Thall Sylvester Graham Albert Mosséri Désiré Mérien Arnold Ehret T. C. Fry André Passebecq Les précurseurs indirects : Antoine Béchamp Claude Bernard dont les travaux sur le milieu intérieur et le terrain ont profondément inspiré l’hygiénisme.   Conclusion : L’hygiénisme demeure avant tout l’art de vivre selon les lois naturelles , une voie qui invite à respecter la force vitale et à favoriser l’auto-guérison par la simplicité, l’écoute du corps et l’harmonie avec son environnement. C’est une approche profonde de prévention, mais qui ne relève pas de la médecine d’urgence et ne se substitue jamais à une prise en charge médicale lorsque celle-ci est nécessaire. Au fil du temps et à la lumière des nouvelles connaissances — notamment en nutrition, en physiologie et en sciences du vivant — certaines notions ont été réajustées. L’hygiénisme contemporain s’est ainsi affiné, intégrant des corrections et des précisions plus justes sans renier l’esprit originel du courant. Citations : « La peur et les théories erronées détournent les hommes de la nature et de la physiologie, et leur font faire beaucoup de choses absurdes et nocives. Les indications de la nature sont le guide véritable dans la recherche de la santé. Des théories éphémères, nommées à tort science, causent souvent beaucoup de tort. » – Herbert M. Shelton « La maladie, la déformation et la dégénérescence sont les amandes que l’homme paye pour s’être éloigné des normes de la nature dans tout son mode de vie. » - A. Mosséri “C’est la Nature qui guérit les maladies. Elle trouve elle-même les voies convenables, sans avoir besoin d’être dirigée par notre intelligence.” - Hippocrate « L’hygiénisme nous apprend à ne plus avoir peur de la maladie, mais à comprendre son rôle physiologique, son utilité et sa finalité. » - Malo Articles hygiénistes complémentaires : Les 9 points de la santé ou de la maladie Les 7 étapes de la maladie Quelques règles alimentaires de base L'alimentation paléo Le soleil et l’exposition solaire L’activité physique Les compatibilités alimentaires Les fruits Les fruits acides chez les personnes sous-vitales ou acidifiées Les remèdes n’existent pas ! Les lois qui régissent notre santé La loi de l’homéostasie Notion de terrain L’énergie vitale La toxémie L’énergie vient du repos et non de l’alimentation Les aliments acidifiants La fièvre Les stimulants La constipation Ballonnements, aérophagie et inflammation des organes digestifs La diverticulite La cellulite Un mot sur l’immunité

  • La toxémie

    Article hygiéniste La toxémie , dans le domaine de la médecine naturiste ou hygiéniste, est un terme utilisé dès la fin du XIXe siècle par le Dr. John H. Tilden (1851-1940) , et sur lequel il a basé toute sa théorie de la maladie/santé, exposée dans son œuvre maîtresse, un petit livre intitulé Toxemia - The basic Cause of Disease , ( ISBN 0-914532-07-3 ). Nouvelle édition 2021 en français : https://exuvie.fr/livre/la-toxemie-cause-de-la-maladie/ Tilden était obsédé par la recherche des causes de la maladie. Pour lui, la médecine ne fait que définir les maladies par leurs symptômes, mais pas par leurs causes . Elle ne s'attache qu'à supprimer les symptômes ; ayant fait cela, elle déclare la maladie comme "guérie". Tilden considère que la maladie a pour origine l'accumulation de toxines dans l'organisme, l'apparition de symptômes morbides n'étant que la conséquence ultime de cette "intoxination" excessive. La production de déchets toxiques est un phénomène naturel résultant des différentes fonctions métaboliques. Dans des conditions idéales, ces toxines sont éliminées par nos organes émonctoires (peau, poumons, foie, reins, intestins). Tant que l'apport de toxines reste dans les limites des capacités de ces organes, nous faisons l'expérience d'un bon état de santé . Selon Tilden, divers facteurs (autant physiques -dus à l'environnement, le mode de vie, l'alimentation-, que psychologiques - le stress - ou émotionnels) conduisent à une perte de la capacité d'élimination de l'organisme, et en conséquence à l'accumulation de toxines. Celles-ci, en perturbant de plus en plus les fonctions organiques, conduisent à l'apparition de symptômes de maladie . En hygiénisme et en naturopathie orthodoxe, la maladie repose sur 3 piliers : La baisse d' énergie , Les carences : nutritionnelles , affectives, sociales, d' activité physique , de repos , de soleil , de lumière, etc. La toxémie. Tilden recommande donc une modification profonde du mode de vie, seule susceptible selon lui de résorber l'accumulation des toxines et, par conséquent, de retrouver de bonnes conditions de santé. Tilden a proposé dès le XIXème siècle une vision globale de la maladie et de la santé qui est aujourd'hui à la base de la philosophie de la médecine dite "holistique". La “TOXÉMIE” appelée également toxilymphémie est la " cause immédiate de la maladie ". Elle est due à l'insuffisance d'élimination par les cellules, des déchets de leur métabolisme (origine endogène ). Elle est également due à l'introduction dans le corps, de poisons et de substances étrangères aux besoins normaux des cellules (par la bouche, le nez, la peau, l'anus, etc.), dans ce cas, il s'agit d'origine exogène . La toxémie apparaît chez une personne lorsqu'il y a un abaissement du niveau de l'énergie nerveuse ( énergie vitale ). La toxémie signe les erreurs alimentaires répétées et un manque d'hygiène générale . Ces deux derniers paramètres correspondent à la " cause lointaine de la maladie ". Si l'on doit définir la TOXÉMIE, on peut dire qu'il y a toxémie lorsque l'on rencontre, dans le sang , la lymphe , les sécrétions , les cellules , des substances aussi diverses soient-elles, sans distinction d'origine et de nature qui sont contraires à l'état de santé et provoquent au delà d'un certain seuil limite (seuil de tolérance toxémique) des dérèglements et altérations du fonctionnement de l'organisme tout entier. L’intoxication du milieu de vie de la cellule (humeurs) constitue la TOXÉMIE On pourra parler d 'intoxication lorsque la toxémie est de nature exogène et d 'intoxination lorsqu'elle est de nature endogène . La toxémie n'existe que si l'équilibre entre l'alimentation absorbée et les déchets évacués est rompu. Si ce déséquilibre dure trop longtemps, il va s'en suivre un état de chronicité qui va permettre aux affections de se développer. De telles affections comme les rhumes , rhume de cerveau au cours de l'hiver, le rhume des foins en été, l' asthme qui peut aussi bien se développer en été comme en hiver, sont des affections ou troubles qui reposent sur un type de diathèse (prédisposition) sensibilisée par la toxémie. Plus nous avons une diathèse prononcée , moins grande est la résistance naturelle de l'organisme. Dans ce cas, nous voyons qu'il sera plus difficile de surmonter la maladie. Pour terminer reprenons la loi du docteur TILDEN sur la TOXÉMIE Qui dit ceci : "Moins nous éliminons les sécrétions produites par la toxémie , plus les risques de voir s'installer et se développer une pathologie sont grands. Tous les éléments toxiques doivent être drainés". Selon Tilden, la Toxémie se divise en plusieurs catégories : Toxémie naturelle des déchets cellulaires (toxémie endogène). Toxémie intestinale, produits de décomposition dans les voies digestives. Toxémie organique : par exemple, le pus. Toxémie chimique (exogène) par les médicaments et les produits de synthèse, les solvants, les colorants, les pesticides, le tabac, les perturbateurs endocriniens… Toxémie des substances naturelles toxiques (végétaux, vaccins , sérums etc.) La réponse à la toxémie, c’est la détoxification . Les parasites ne peuvent se développer que sur un organisme dont le système immunitaire est affaibli par l'excès de toxines dû à des conditions de vie défavorables. Il en est de même pour les épidémies , signe d'une mauvaise hygiène de vie, qui affectent l'ensemble de la population d'une région ou d'un pays tout entier. (Voire fiche : Les neufs points de la santé ou de la maladie ) La santé, c'est le niveau de toxémie le + bas possible et le niveau d'énergie vitale le + haut possible. Pour la médecine ayurvédique, les substances toxiques s’accumulent dans le corps lorsque les 3 énergies vitales appelées : doshas (vata, pitta et kapha) ne sont pas équilibrées . Hors, les toxines sont à l’origine de nombreuses maladies. Les doshas sont les 3 piliers de la régulation physiologiques de toutes les fonctions corporelles. Le déséquilibre commence dans le système gastro-intestinal. On retrouve l’équivalent en naturopathie et en hygiénisme avec la notion de toxémie ( toxiques & toxines), d’ énergie vitale et d’ homéostasie (équilibre). Citation : « L’intoxication crée la destruction des cellules et leur remplacement accéléré. » - Robert Masson

  • Quelques règles alimentaires basiques

    Article de bromatologie Les ménages belges consacrent à l'alimentation une part de plus en plus réduite de leur dépense de consommation. En 1960, les ménages consacraient 35% de leur budget aux produits alimentaires. En 2022, les ménages y ont consacré 15,8% ! Cette part du budget est notamment cédée aux produits transformés et aux plats préparés… Sans catégoriser, sans influencer ou orienter, voici quelques règles qui pourraient nous aider à définir si un aliment est bon pour nous… La Nature et l'expérience nous enseigne ce que l'on doit penser. L'expérience prévaut sur la théorie. Quand on ne sait plus bien quoi faire, il faut toujours se référer à la Nature. Posons-nous la question : “Est-ce que ça se passerait comme ça dans la Nature… ?” Qu'est-ce qu'un aliment ? Un aliment est un produit naturel qui maintient la santé, et donc qui maintient le bon fonctionnement et l'équilibre entre les organes et les systèmes du corps. Un aliment ne doit pas nuire, il doit être ortho-biologique, c'est-à-dire, spécifique à l’espèce, naturel et vivant, propre à notre anatomo-physiologie digestive et émonctorielle d’anthropoïde. Un aliment pousse sur les arbres, les buissons, le sol ou sous la terre. Un produit alimentaire est fabriqué dans des usines ou des laboratoires, ce sont des produits morts , encrassants à calories vides, avec une charge micro-nutritionnelle faible ou inexistante. Une nourriture spécifique, renforce, régénère, vitalise et draine l’organisme, sans l’encrasser . En mangeant des aliments non-spécifiques, contraires à son anatomo-physiologie et, de surcroît, dénaturés , donc dévitalisés , par la cuisson , la chimie, le raffinage, etc., l’Etre humain se dévitalise, encrasse son organisme, et se rend malade. Les 4 critères de T.C. Fry : L'expert en nutrition T.C. Fry, hygiéniste et chercheur bien connu, avait énoncé les quatre critères qui permettent de déterminer si une nourriture est bonne à manger. Ce sont les questions qu’il faut se poser avant d’introduire quoi que ce soit dans notre précieuse bouche ! Critère numéro 1 : Cette nourriture peut-elle être mangée dans son état naturel ? A-t-elle un goût agréable, savoureux ou délicieux ? Peut-elle être mangée avec plaisir dans son état naturel ? Critère numéro 2 : Cet aliment ne va-t-il pas introduire dans mon organisme un trop grand nombre de substances toxiques et dangereuses ? Critère numéro 3 : Cet aliment est-il facile à digérer et à assimiler ? Critère numéro 4 : Cet aliment contient-il un grand nombre de nutriments ? A-t-il une grande valeur biologique nutritionnelle ? Pour une digestion optimale et une économie d'énergie digestive, les repas doivent être simples avec peu de composants (Voire fiche : Les compatibilités alimentaires ). Plus il y a de types d'aliments dans le bol alimentaire, plus le processus de digestion sera fastidieux et plus grande sera la perte d’ énergie vitale . Les critères massoniques : Un autre expert bien connu en nutrition, diététique et physiologie digestive, le naturopathe français Robert Masson, fondateur de l'école de naturopathie C.E.N.A., auteur de 17 ouvrages. L’alimentation doit être : Digeste. Naturelle et biologique . Mesurée (pas trop, pas trop peu, temps de digestion respectés). Equilibrée (un peu de tout, sans excès, sans carences ). Individualisée ( tempérament , âge, pouvoir comburant, sport, sédentarité, travail, climat, maladies, etc.) Avec un apport protéique biquotidien suffisant (1 gr/kg de masse corporelle par jour). Sans inhibiteurs de digestion : sirops, friandises, chewing-gum, miel, sodas, limonades, confitures, vins. Sans aliments sur-indigestes : fruits ou miel ou confiture + amylacées ou muesli (pas d'aliments acides avec des céréales ou amidons), charcuterie, pâtisseries industrielles, pains multi-céréales, crème Budwig, Miam-ô-fruit. Sans surcharge et sans grignotage . Sans overtoniens ( café , thé, alcool, tabac, maté, cacao). Ces facteurs créant le ralentissement digestif induiront des fermento-putrescences décuplées générant des poisons intestinaux surchargeant le foie et par là-même intoxiqueront l’organisme. Les critères génétiques : Selon ce que l’analyse de sang va révéler, que l’on soit apoE4 , apoE3 ou apoE2 , on va plus ou moins bien assimiler les lipides , les glucides et dans une moindre mesure les protéines , ceci va déterminer les habitudes alimentaires et comportementales relativement précises à adopter pour le reste de la vie. Les génotypes sont à corrélés aux résultats sanguins : cholestérol , hormones, statut en acides gras , marqueurs métaboliques, etc. et aux renseignements cliniques du patient pour établir un profil nutritionnel personnalisé et ciblé. Nourriture INADAPTÉE au système digestif humain : Les aliments d’origine industrielle & les plats préparés. Les aliments raffinés & transformés. Les aliments chargés de pesticides & d'additifs. Les produits laitiers (surtout pasteurisés et à base de lait de vache ). Les aliments micro-ondés, surcuits , grillés, frits avec des acrylamides et des molécules de Maillard. Les plats en excès de protéines et de chairs animales . Les grains secs en excès ( céréales et légumineuses ). Les aliments à charges glycémiques élevées et à index insuliniques élevés. Les aliments et boissons stimulants . Et tout ce qui ne pourrit pas (sauf le miel) ! Une alimentation équilibrée est une alimentation naturelle, biologique, nutritive, digeste, non carencée, non excessive, qui apporte tonus, force, vitalité et santé. Symptômes d’une alimentation déséquilibrée : Fatigue , baisse de tonus Frilosité Baisse de libido, impuissance Baisse du rendement sportif, faiblesse musculaire Baisse de l’humeur Sensation de vieillissement Peau flétrie Ongles cassants Perte de cheveux Amaigrissement anormal Prise de poids anormale Difficultés de concentration Infections à répétition Cicatrisation difficile Troubles de santé Syndrome métabolique Ces symptômes doivent éveiller l’attention sur d’éventuelles carences . L'alimentation doit être adaptée à chaque individu en fonction de son tempérament naturopathique , de sa vitalité , de son activité physique , de son environnement, à la saison, etc. Les régimes amaigrissants sont dangereux pour la santé car ils sont souvent déséquilibrés ou carencés en micro et macronutriments, étant restrictif ils ne sont pas tenables dans le temps et dans 95% des cas l’individu reprend tout son poids et au-delà. En adoptant une hygiène alimentaire saine, mesurée et équilibrée sur le long terme, le poids se régularise, on ne reprend pas de kilos superflus et la santé est optimisée. Citations : « Quand l’alimentation est mauvaise, les médicaments ne servent à rien, quand l’alimentation est saine, il n’y a plus besoin de médicaments. » - Proverbe Ayurvédique. « La peur et les théories erronées détournent les hommes de la nature et de la physiologie, et leur font faire beaucoup de choses absurdes et nocives. Les indications de la nature sont le guide véritable dans la recherche de la santé. Des théories éphémères, nommées à tort science, causent souvent beaucoup de tort. » – Herbert M. Shelton « Dès que l’organisme est privé de l’un des nutriments indispensables, son fonctionnement est perturbé. » - Christopher Vasey « Comme je le constate tous les jours, quel que soit leur pays d’origine, l’ignorance des jeunes médecins en matière d’alimentation est totale, tout comme était totale la mienne à l’époque de mes études. » - Dr. Catherine Kousmine « J’attire l’attention sur ce fait que l’alimentation de chaque jour conditionne 100% l’état de santé. » - Pr. Pierre-Valentin Marchesseau « L'homme est l'animal LE PLUS MALADE au monde, aucun autre que lui n'a autant violé les lois de l'alimentation, aucun autre ne mange aussi mal. » - Pr. Arnold Ehret « On estime que chez les peuples primitifs, l’apport des aliments alcalins était six à neuf fois plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui. » - Dr. William Davis « J’ai découvert que l’alimentation est un moyen extrêmement puissant pour faire face à la maladie. Le moyen le plus puissant. »  - Dr. Natacha Campbell « Plus un aliment est transformé, plus il est délétère pour notre santé. » - Malo Naturo « Que ton aliment soit ta seule médecine ! » - Hippocrate Article complémentaire : L'alimentation paléo

  • La prise de repas

    Article alimentation humaine & santé Au-delà des idées reçues… En matière de nutrition il y a beaucoup d’écoles différentes, mais on prend peu le temps d’écouter ce que le corps et la nature nous disent… Tous les nutritionnistes et autres diététiciens insistent sur l’importance primordiale du petit-déjeuner. « Le matin il faut que tu prennes des forces, c’est le repas le plus important de la journée ». Il parait qu’il faudrait manger le matin comme un roi, à midi comme un prince et le soir comme un mendiant. Foutaises ! Ce dicton est idiot, on a fait d’une blague une constante biologique… Les diététiciens et les nutritionnistes classiques ne sont pas des biologistes mais des théoriciens. Ils intellectualisent au détriment de l’instinct et des lois du vivant. Des théories faussement scientifiques, appliquées sur la foi du dogme officiel créé par les lobbies (dixit : Kellogg’s). Le petit-déjeuner est certainement le repas le plus nocif qui soit. Le petit-déjeuner le plus répandu n’est absolument pas pourvoyeur d’ énergie . En revanche, il est pourvoyeur de calories vides, d'un excès de glucides , d'aliments transformés, de stress pour l’organisme, de perte d' énergie vitale , de fatigue pour les mitochondries , de sur-sollicitation et de ralentissement digestifs . Nous parlons bien ici du « breakfast » (rompre le jeûne ) à l’occidental, c’est-à-dire composé de : céréales , pain, viennoiseries + confiture ou miel + café + yaourt ou lait + fruit ou jus de fruit. C’est une association d’ aliments incompatibles contenant des inhibiteurs de digestion additionnés d’aliments acides et sur-indigestes . Il en résultera un surmenage du foie et du pancréas, ainsi que des fermento-putrescences et une dysbiose intestinales, des troubles digestifs (éructations, aigreurs d'estomac , ballonnements , gastrite, etc.). Tout ceci mènera à une baisse d'énergie, de santé générale et aux nombreuses maladies colloïdales tels que : sinusite , rhinite , bronchite, entérite, stéatose hépatique , résistance à l'insuline , etc. Les gens poussés à mal manger, y compris par les diététiciens et les nutritionnistes classiques, sont généralement et constamment repus, alors que leurs cellules crient famine. Évitons le petit déjeuner qui est le fondement du déséquilibre moderne pour permettre au jeûne de la nuit de se prolonger, période d'élimination des déchets et des toxines, laissant le système digestif, endocrinien, glandulaire et organique au repos ( détoxification ). Cela permet de conserver l'énergie qui serait perdue à près de 50 % si le système digestif se remet en marche. Digérer fatigue, fait chuter les niveaux hormonaux anabolisants et augmente l’insuline, l’hormone de stockage. Dès qu'on rompt le jeûne nocturne, on passe en assimilation au lieu d'être en élimination. Au plus tôt on mange, au plus tôt on arrête d'éliminer les déchets et les toxines ; il en résulte un surmenage du système digestif. Au réveil, prenez plutôt un grand verre d' eau de qualité et/ou une tisane (attention : les tisanes activent les fonctions hépatiques, ce n’est donc plus vraiment du jeûne …). Le désire de manger le matin n’est qu’affaire d’habitude, de réflexe familial, d’addiction, d’envie, de compensation psychologique, ou simplement pour arrêter les symptômes de détoxification du corps (maux de tête, gargouillis stomacaux, etc. chez les personnes toxémiées). Des millions de personnes ont constaté par expérience qu’après la suppression totale du repas du matin, on cesse de le désirer au bout d’un certain temps, ce qui ne serait pas le cas si cette suppression était une violation des lois physiologiques. Conseil : Repousser petit à petit le premier repas. Manger et digérer sans arrêt ( grignotage ) n'est ni physiologique ni naturel, cela engendre une surproduction d’insuline (stockage), un encrassement humoral et une perte d’ énergie vitale . Nous commencerons nos repas par les légumes (fibres), ensuite les protéines et les graisses , puis les féculents et finalement le dessert qui doit être pris dans les 15 minutes après le repas. D’après les recherches sur la physiologie digestive, cet ordre alimentaire permet de réduire jusqu’à 75% l’arrivée du glucose dans le sang et donc le pic de glycémie. Pour les personnes sous-vitales sensibles aux acides de fruits, elles consommeront un peu de fruits doux ou mi-acides en fin d’après-midi. Elles choisiront un repas plus dense pour commencer la journée, c'est à dire plus gras et plus protéinés , surtout sous un climat plus froid. Nous adapterons nos repas en fonction de notre tempérament naturopathique , notre activité physique , notre âge, notre environnement, notre bilan lipidique, notre bilan glucidique et notre génotype . Le repas du soir est important car c'est pendant la nuit que se déroule la phase anabolique (construction, réparation). Il devrait être composés de légumes surtout verts, riches en chlorophylle et d'une portion adéquate de protéines complètes. Le soir est propice au repos et au calme ce qui favorise la digestion et l'assimilation, par contre, la colère, le stress, l’anxiété et la maladie bloquent la sécrétion des sucs gastriques. La mastication est très importante, plus c'est mastiqué, plus c'est digeste et assimilable, grâce notamment aux enzymes de la bouche qui préparent l’arrivée des aliments bien mastiqués. L’alimentation vivante est digérée facilement et rapidement. En prenant le dernier repas de la journée vers 19h ou 20h, vous irez au lit léger. Les animaux dorment après avoir mangé, les bébés dorment après avoir tété. Nous, qui nous croyons certainement bien plus intelligents que la Nature, nous voulons aller travailler ou avoir des activités physiques et mentales après avoir mangé… pour y arriver certains consomment des stimulants ! Une avancée majeure de ces 150 années de recherches en nutrition : Mieux vaut compter les heures que les calories ! C’est-à-dire qu'à quantité et qualité égale, plus la plage horaire alimentaire est réduite, plus on perd du poids et plus la santé s’améliore. Le cycle de nettoyage quotidien du corps, chronobiologie alimentaire : Le processus d'élimination ne cesse jamais. Chaque souffle exhalé est un acte d'élimination des gaz toxiques . La peau sécrète une petite quantité de déchets en continu. Mais il y a un moment chaque jour où le corps renforce ses processus d'élimination ; ce moment est à peu près de trois à quatre heures du matin jusqu'à dix heures ou douze heures. Le corps passe par des cycles quotidiens assez clairs. Ils sont à peu près comme suit : 12 h à 20 h - alimentation 20 h à 04 h - assimilation 04 h à 12 h – élimination En moyenne, un repas met 4 heures à être digéré par l'estomac. Il reste donc 16 heures pour la digestion, l’assimilation, l’élimination et le repos de l’appareil digestif et glandulaire. Après seulement, l’organisme est prêt à ingérer à nouveau. Cela signifie qu’il est préférable de se nutrir principalement entre midi et 20 heures. Appelé "jeûne intermittent ou fasting" (ce n’est pas du jeûne ), cet horaire alimentaire devrait être la plage normale de l’alimentation de l’homme. Stresser légèrement l'organisme avec le fasting, entraîne à produire une enzyme antivieillissement appelée sirtuine , elle réduit également les niveaux d' insuline . Autres bénéfices physiologiques du jeûne intermittent : Stimule la production endogène d’hormones anabolisantes, Assainit le terrain , Rend les organes plus fonctionnels, Favorise le métabolisme et l’utilisation des réserves, Abaisse la résistance à l’insuline, Active le glucagon et permet le déstockage de graisse, Diminue l’inflammation digestive et générale, Favorise l’autophagie, Epargne l’énergie vitale et l’énergie digestive qui permettra d’être plus performant intellectuellement et physiquement. Pour qu’un aliment (carburant) puisse restituer des forces ( énergie ), il faut qu’il soit digéré, absorbé et assimilé, ceci prend environ 16 heures en tout. Les enfants laissés à leur instinct ne mangent rien le matin. Le désir de manger le matin n’est qu’affaire d’habitude et d’envie. La vraie faim donne le signal pour manger, comme la soif donne le signal pour boire et comme le sommeil donne le signal pour dormir. Conseil : Il ne faut jamais forcer un enfant qui n’a pas faim, surtout le matin ou lorsqu’il est souffrant. Il possède encore des connexions instinctives que les adultes ont perdues avec leur intellect et les produits transformés. Le corps humain ne se suicide pas ! Il cherche toujours l’équilibre et la vie ( homéostasie ). Pour que la digestion se déroule normalement, les organes digestifs doivent pouvoir se reposer, afin de préparer les enzymes nécessaires à la prise alimentaire suivante. Il est donc important durant ces 8 heures de respecter les temps de digestion de chaque bol alimentaire, pour que l’estomac soit vide avant un nouveau remplissage, par exemple vous commencez par un morceau de pastèque qui est digérée en 20 minutes, vous pouvez recommencer avec d’autres aliments 25-30 minutes après, car il ne faut pas déprogrammer le processus digestif et enzymatique établi par le corps (pas de grignotage ), car le cerveau est renseigné par la nature des molécules qui se trouvent dans l’estomac, il ne faut donc pas changer la programmation digestive en grignotant. L’organisme devrait alors recréer une nouvelle programmation de A à Z étant un nouvel état biochimique, ce qui sera éprouvant : perte d’ énergie vitale , putréfaction, fermentation , fatigue organique et glandulaire. Citations : « Les forces dépensées pour la digestion augmentent avec la quantité d’aliments consommés. La suralimentation conduit inévitablement à une fatigue générale de l’organisme. » - Christopher Vasey « Le petit déjeuner à la française de croissant confiture est une abomination source d’une dégénérescence d’une civilisation ou d’une population. […] Le jeune intermittent est un atout fondamental pour la santé intestinale. » - Dr. Georges Mouton « Le jeune intermittent peut potentiellement prévenir, contrôler et soigner les maladies métaboliques chez les humains. »  - Pr. Satchin Panda « Que ton aliment soit ta seule médecine ! » - Hippocrate

  • En finir avec les allergies naturellement et définitivement

    Article naturopathique L’allergie n’existe pas ! ce sont des signaux d’alarme qu’un corps commence à se dérégler, c’est la force vitale qui manifeste cela. Ça veut dire : attention la machine est pleine ! Il faut assurer la vidange… Sinon s’en suit les crises émonctorielles d’autodéfense (diarrhée, asthme , boutons, eczéma , rhinites, etc.) des colles et cristaux accumulés dans la mauvaise vie. Si vous écoutez votre corps lorsqu’il chuchote, vous n’aurez pas à l’entendre crier… L’allergie est en effet la manifestation physique d’un déséquilibre entre assimilation et élimination et donc d’une surcharge émonctorielle organique. En modifiant le terrain par une réforme judicieuse, tout malade perd sa sensibilité allergique. Le problème ne réside donc pas dans la nature de la substance ingérée, mais dans les humeurs surchargées de l'individu. La substance dite allergisante, ne va faire que révéler l’intoxication humorale préexistante, mais elle n’est pas la cause . On peut se désensibiliser en épurant ses liquides humoro-physiologiques par des cures de désintoxication. La puissance des crises dépend de notre puissance vitale et de notre attitude mentale et non pas de la chimie des allergènes. Les 4 causes essentielles des allergies : Les pensées négatives qui vont empoisonner le foie , donc tout l’organisme. L' alimentation non-spécifique à l'espèce dont le gluten . Le ralentissement digestif et la porosité intestinale . La mauvaise hygiène de vie (sédentarité, médicaments, alcool, tabac, drogues , etc.). Les polluants environnementaux dont les ondes électromagnétiques . En résumé, l’allergie dépend du niveau de toxémie des individus et de leur énergie vitale . Les allergies n’affectent en général que des personnes surchargées par une alimentation anti-spécifique et dénaturées, personnes suralimentées, sédentaires de surcroît et qui ont souvent des pensées négatives consciemment ou inconsciemment. L’allergène existe bien, mais ce n’est pas la cause des allergies, s’il était la cause, tous les individus sans exception seraient allergiques aux mêmes allergènes, or ce n’est pas le cas. L’allergène n’est rien en soi, c’est le terrain qui est tout ! L’allergène n’est qu’un facteur déclenchant, il ne fera que révéler un terrain organique intoxiqué ou carencé , un terrain en état de dysfonctionnement. Aucune substance n’est allergisante en soi, c’est l’état anormal organique qui est la cause des réactions allergiques. C’est bien dans le terrain organique de l’individu que se trouve la cause de l’allergie et non dans la substance allergénique. L’allergie est une réaction d’autodéfense de l’organisme. Plus l’organisme sera vitalisé et plus il réagira fortement, c’est un très bon signe. Les individus ayant des intolérances ont probablement une faible vitalité . Problème de dysbiose intestinale avec une faible diversité du microbiote . Il faut éliminer la putréfaction et la fermentation intestinale qui sont la vraie cause des allergies, des intolérances, du microbisme et de la verminose. Solution, le nettoyage organique : Jeûne . Purges . Drainage émonctoriel du trio intestins, foie et vésicule biliaire principalement. Assainissement des intestins. Psyllium blond, pruneaux d'Agen, graines de lin et de chia. Équilibrage alimentaire spécifique de type paléo (suppression des aliments anti-spécifiques et dénaturés en particulier du sucre et du gluten, réduction des colles & cristaux , augmentation des fruits et légumes biologiques vivants). Equilibrer l'apport en lipides . Légumes lactofermentés. Vérifier si carence ou déficit nutritionnel, notamment en manganèse. Vérifier la fonction surrénalienne . Faire la chasse aux toxiques . Béquilles de soutient phytothérapeutique : Aubier de tilleur, desmodium, berbérine, feuille d'ortie. Gemmothérapie : cassis : 15 g le matin ; allergie cutanée : 15 g d'orme ; allergie respiratoire : 15 g matin et soir de viorne ; Ou 15 g 3 x / J. du complexe 01 GEM-ALL d’Alpha Gem. Compléments alimentaires : Nutrithérapie : 3 grammes de vitamine C par jour, elle prévient les allergies et est détoxiquante. Avoir un bon apport en acides gras oméga-3. Iode . N-acétylcystéine. Soufre organique MSM. Quercétine : antihistaminique naturel. Oligothérapie : Zinc, manganèse et soufre en ampoule de solution colloïdale assimilable. Suggestion  : Commencer le traitement en décembre, car les pollens arrivent en février. Citations : « Les maladies cardio-vasculaires, le diabète , les rhumatismes , les allergies, les scléroses et dégénérescences de toutes sortes sont directement corrélés aux habitudes alimentaires modernes, inspirées par une diététique quantitative matérialiste qui n’a pas encore intégré le concept des aliments vivants. » - Dr. Christian Tal Schaller « L’usage à répétition des antibiotiques pour des infections peu graves ou banales, crée une mise hors circuit du système immunitaire et l’explosion des allergies. Dans les cas d’allergie cutanée chez les enfants, la seule suppression des produits laitiers entraînent une amélioration de 70 à 80%. » - Robert Masson « Les désordres dus à l’allergie ne se corrigent souvent que par une rectification de l’alimentation. » - Dr. Catherine Kousmine « L’une des causes de la montée des allergies réside dans l’aseptisation croissante de l’environnement de l’enfant. »  - France-Hélène Rouvière «  L’ignorance est la mère de tous les maux. » - Rabelais « Les patients qui mangent sans gluten améliorent, voir guérissent, leur rhume des foins. »  - Dr. Georges Mouton « Toutes nos maladies ne sont que les conséquences de nos habitudes de vie. » - Hippocrate

  • Les céréales et amidons

    Article de bromatologie La densité osseuse des hommes au paléolithique était trois fois plus importante qu'aujourd'hui. La période où l'homme commence à se sédentariser au néolithique (il y a 10.000 ans), il commence à cultiver avec les graines et à faire de l’élevage. A ce moment, lorsqu'il a introduit les céréales dans son alimentation, les premiers déséquilibres acido-basiques sont apparus avec une diminution de la densité osseuse, l'émergence des premières caries, ainsi que les premiers troubles inflammatoires et une diminution de la taille. Ceci nous renvoie donc vers le premier aliment non physiologique , c’est à dire les produits céréaliers qui pourtant occupent une place majeure dans les recommandations officielles. Maintenant on en consomme de 3 à 5 fois par jour, c'est aberrant ! Les produits céréaliers sont l'alimentation privilégiée de certains rongeurs et des oiseaux (jabot et gésier broyeur). Ils ne devraient pas faire partie de l'alimentation humaine, du moins pas en grande quantité. L'homme n'est pas un granivore, il est obligé d'avoir recours à une meule pour transformer les grains, en faire de la farine et ensuite des pâtes ou du pain avec une cuisson à plus de 230 °C ce qui détruit les micronutriments. Le pain est un produit alimentaire transformé ! Le grain de blé a subi une transformation mécanique, chimique, thermique et génétique pour être consommé. A part les graines germées, les céréales sont les produits les moins adaptés à l’espèce humaine, c’est le poison absolu de l’humanité. Elles sont composées de sucres complexes à longues chaînes. C’est la première chose à cibler quand il y a un disfonctionnement dans le corps humain, troubles intestinaux, fermentations , acidification, dysbiose intestinale, congestion globale des systèmes. C’est l’élément numéro 1 à limiter ou à supprimer en priorité dans certains cas. Nous ne sommes pas équipés au niveau enzymatique et digestif pour ces produits. La consommation de céréales et de légumineuses qui sont acidifiantes épuise les réserves minérales et l'organisme fini en acidose générale. Ces aliments finissent par mettre l’intestin en fermentation et puis en inflammation , induisant la porosité intestinale , l’engorgement du foie et finalement l’intoxication de l’organisme. Les hybridations et modifications génétiques amènent des pathologies de dégénérescence ou auto-immunes de plus en plus courantes depuis les 50 dernières années. Les blés anciens étaient composés de 7 paires de chromosomes (petit épeautre, amidonnier), maintenant de 42 paires de chromosomes et ils contiennent 4 fois plus de gluten qu’à l’origine. Ceci engendre un travail digestif plus compliqué et parfois intolérable pour certains individus. Le dentiste Weston A. Price a parcouru le monde entier dans les années trente pour étudier la nutrition et la dégénérescence physique de divers tribus primitives et occidentalisées. Il a pu constater que les indigènes qui consommaient des produits alimentaires importés comme : la farine de blé, le sucre, les conserves, etc. étaient victimes de processus physiques dégénératifs, notamment de la forme du visage, de l'arcade dentaire, de la denture avec l'apparition de caries. Ces anomalies étaient inexistantes chez les indigènes se nourrissant d'aliments locaux. Le gluten est une substance collante composée de protéines. Le terme dérive du latin classique ‘gluten’ signifiant « colle , glu, gomme ». La mesure de la force boulangère exprimée en Watts, est un test de viscoélasticité de la pâte à pain avec du blé moderne à l'aide d'un alvéographe. On se rend compte sur cette image de laboratoire de la véritable colle émanant du gluten, telle une bulle de chewing-gum. Le gluten du blé est composé de deux fractions protéiques Actuellement l'espérance de vie en bonne santé diminue. Les céréales sont des sucres en puissance, des sucres lents donc des sucres permanents . Les enfants sont dans le sucre en permanence avec cet apport anormal de farineux => diabète , affections ORL et pulmonaires ( mucus ), surcharge hépatique, obésité, etc. Les céréales raffinées doublent la viscosité du sang de 4 à 7,8 sur l’échelle de viscosité et en ralentissent sérieusement la vitesse de circulation de 22 à 53 secondes. Un organisme purifié par la suppression de ces amylacées amènera une clarté d'esprit significative. Les céréales et les légumineuses sont des aliments de subsistance et de famine, mais en aucun cas des aliments de santé pour les humains. Ils sont très acidifiants et trop concentrés en sucre. Le pain et les céréales nécessitent de fortes sécrétions d’insuline pour métaboliser le glucose issu de leur transformation. Le foie et le pancréas sont mis à rude épreuve. Voilà donc les principales causes du diabète et de la stéatose hépatique (foie gras). Par contre, les fruits aqueux ne réclament que peu d’insuline pour être digérés et leur sucre entre lentement dans le sang. Les diabétiques pourront en consommer sans abus. Les céréales sont des aliments mucogènes & acidifiants , producteurs de mucus, de glaires et d’ inflammation . Les céréales en excès sont la cause principale, avec les produits laitiers , des maladies articulaires : polyarthrite, rhumatismes, arthrose, arthrite , de dermatoses, d'obésité, de catarrhes, de fatigue , etc. mais aussi de la porosité intestinale , de la maladie cœliaque , de troubles neurologiques, de glycation , des maladies auto-immunes et dégénératives… Les peptides opioïdes apparentées aux opiacées (exorphines, dérivés de la morphine) émanant des déchets moléculaires protéiques des céréales et traversant la paroi intestinale vont avoir un effet sur le système nerveux qui va rendre accros et dépendantes certaines personnes aux céréales. Ceci explique pourquoi nous avons envie de céréales quand nous y avons été habitués. Lorsque vous commencez à diminuer votre consommation de sucres lents, les bactéries et champignons de votre microbiote intestinal habitués à ce régime vont être affamés. Ils vont donc directement agir sur le cerveau pour réclamer leur nourriture (intestins = 2ème cerveau). Ce phénomène diminue et disparaît avec le temps car le microbiote se modifie en fonction de notre nourriture. De plus, nos cellules baignant dans les toxines issues de la digestion des amidons réclament paradoxalement l’aliment par lequel elles sont intoxiquées (Nous agissons comme de véritables drogués alimentaires, ce que les industriels savent parfaitement). Les graines de céréales devraient plutôt être consommées germées et crues (enzymes, micronutriments) l'acide phytique (inhibiteur d'enzymes) doit être ôté. Pourquoi supprimer les farineux ? Par le Pr. Grégoire Jauvais : "Les farineux : tubercules, céréales et légumineuses contiennent de l’amidon, amidon + eau = colle, utilisée pour tapisser ou coller des affiches. Ce sont des aliments totalement anti-spécifiques. Environ 3 % des sucres lents contenus dans les amidons sont assimilés par l’organisme, mais 97 % des amidons ne sont pas assimilés par le tube digestif humain. Alors, ils fermentent dans le tube digestif en produisant de l’alcool qui tue le foie. Les oies et les canards en savent quelque chose lors du gavage pour la fabrication du foie gras, c'est-à-dire une cirrhose, alors qu’ils sont des gallinacés type ! Imaginez l’homme qui n’est pas un gallinacé mais un anthropoïde frugivore ! Les farineux tuent le foie de l’homme. Les amidons altèrent le duo hépato-pancréatique et épaississent le sang. On obtient une hémogliase (épaississement du sang) avec toute cette colle, cela favorise l’hypertension, les AVC, le diabète , les hémorroïdes , la prolifération du candida albicans , l’acide lactique ( cancer ), les infections, l’asthme , la coqueluche, les catarrhes et la liste des autres pathologies dues aux aliments colloïdaux dans l'article « Les aliments mucogènes ». Les farineux sont riches en phyto-estrogènes (hormones femelles). Leur consommation régulière ou abusive, fait monter le taux des estrogènes et concomitamment cela fait baisser le taux de testostérone (hormone mâle anabolisante). On ne peut pas réparer des tissus sans anabolisme, donc sans hormones mâles. Toute régénération dépend de l’hormone mâle. L’excès d’estrogène favorise les cancers . » Manger bio c’est mangé cru, c’est manger vivant, si c’est cuit ce n’est plus bio. Un aliment oxydé est un aliment oxydant, donc un aliment qui encrasse l’organisme et le dévitalise, car il bouffe les réserves énergétiques en essayant de l’éliminer. Les aliments crus sont des anti-radicalaires. Recommandations : Les bananes doivent toujours être consommées bien mûres Attention aux bananes qui doivent toujours être bien mûres (photo) pour être consommées, sinon c’est de l’amidon ! Les sucres simples seront alors du carburant pour les cellules et les microzymas . Les fibres, des prébiotiques pour la précieuse flore intestinale . L’excès de féculents peut finir par nourrir des bactéries productrices d’endotoxine dans l’intestin, cette endotoxine est un puissant poison mitochondrial . Consommons-en connaisseurs et en pleine conscience. Limitons quotidiennement notre consommation de céréales et d'amidons à maximum deux prises en quantité modérée, ou pas du tout certains jours, mais pas 4 ou 5 fois par jour !!! Privilégions une qualité biologique , semi-complète, tout en respectant les bonnes associations alimentaires . Si nous avons du mal à nous passer de pain et lorsque notre état de santé le permet, nous pouvons occasionnellement manger un peu de pain, mais pas n’importe lequel… 5 critères : Petit épeautre (ancienne céréale, en mono-farine), il contient 4 fois plus de lutéine (antioxydant) que le blé. Semi-complet (limitation des anti-nutritments et des fibres non solubles). Biologique . Au levain, par observations empiriques, de longues fermentations (bactéries lactiques et levures) plus acides améliorent la digestibilité du pain. Il y a un travail de prédigestion opéré par les micro-organismes vivants. Le levain réduit de 97% le taux de phytates contenu dans la farine. Pas de pain multicéréales (indigeste). Les coordonnées bioélectroniques de ce type de pain à l’ancienne sont totalement différentes des pains conventionnels à la levure : Pain blanc levure : rH2 = 29 – pH = 5,7. Pain bio complet levain : rH2 = 12 – pH = 6,5. Alternatives : les légumes racines, les courges et autres aliments de compromis : Pas idéaux car ils contiennent de l'amidon, mais peuvent être consommés sous nos latitudes plus froides pendant l’hiver en quantité raisonnable , avec une cuisson à la vapeur douce. Ils remplacent avantageusement les céréales et ne contiennent pas de gluten. 1. Pomme de terre 2. Patate douce 3. Igname 4. Oca du Pérou 5. Carotte 6. Céleri rave 7. Panais 8. Crosne 9. Salsifis 10. Navet 11. Rutabaga 12. Topinambour 13. Manioc (tapioca) 14. Châtaignes 15. Courges : butternut, potiron, potimarron, courgette, etc. 16. Quinoa à faire tremper avant cuisson 17. Amarante 18. Compote de pomme Banane plantain Citations : « Les parents qui persistent à donner aux bébés et aux petits enfants des sucreries, gâteaux et autres féculents , ainsi que des boissons sucrées, ne sont sûrement pas conscients du crime qu’ils commettent contre l’enfant et contre la nature. La recrudescence terrible et consternante du diabète chez les enfants de tous âges devrait assurément leur servir de leçon. La majorité des aliments dont on vante les mérites, en particulier les amidons et les farineux, font merveille pour accélérer le vieillissement et contribuent à raccourcir la vie. Alors, apprenez à distinguer le vrai du faux. » - Dr. Norman Walker “Les amidons concentrés fatiguent le cœur et les voies respiratoires, ils représentent un facteur de vieillissement.” - Pr. Désiré Mérien “Le foie humain est équipé et conçu pour digérer les fruits . Il ne peut pas digérer totalement et complètement tous les sucres lents. Chaque indigestion de sucres lents laisse des mucosités, des viscosités et des glaires qui vont passer dans la lymphe . Chaque fois que nos cellules baignent dans cette ‘colle’ (les résidus visqueux) elles sont ralenties avec ces résidus de tous les sucres lents qu’on a si bien conseillé aux sportifs… Les sucres lents sont morts et n’ont pas d’énergie. L’homme va chercher des stimulants pour contrebalancer les effets de ces ralentissements humoraux et la perte d’énergie de cette digestion fastidieuse.” - Irène Grosjean, Dr. en naturopathie « Les céréales, même complètes, sont les viscosants n° 1 de nos humeurs . La surcharge en farineux (céréales complètes ou non) entraine une augmentation des fermentescences intestinales, point de départ des infections. » - Robert Masson « Les consommateurs mangent, sans s’en douter, un produit inférieur. Et dans tous les pays où le pain est une partie essentielle de l’alimentation, les populations dégénères. » - Dr. Alexis Carrel « Malheureusement, dans de nombreuses cultures, les gens sont habitués à manger du riz et du pain tous les jours, et même deux fois par jour. Il peut être difficile de modifier vos habitudes, mais il est vital pour votre santé que vous le fassiez. » - Dr. Shafiq Qaadri « La maladie la plus répandue dans le monde c’est la carie dentaire et malheureusement nous n’en connaissions pas la cause jusqu’à ce que l’on aille visiter les peuples primitifs pour découvrir comment ils prévenaient les caries. Notre problème est que nous ajoutons trop de farine blanche et de sucre et nous ne consommons pas assez d’aliments riches en vitamines et minéraux. » - Weston Price « De nombreuses maladies résultent de la consommation de blé : maladie cœliaque – une affection intestinale grave liée au gluten -, troubles neurologiques, diabète, cardiopathie, arthrite, éruptions cutanées singulières, délire schizophrénique, etc. » -  Dr. William Davis « La plupart des céréales destinées aux enfants sont pires que des bonbons, plus grasses et avec un index glycémique supérieur. »  - Sylvain Duval, biologiste et nutritionniste « Une protéine spécifique du gluten est la gliadine, dont la consommation stimule la sécrétion de zonuline par la muqueuse intestinale. Cette protéine humaine découverte par Alessio Fasano en 2000 est responsable de l'ouverture des jonctions serrées entre les entérocytes conduisant à une fuite intestinale ou perméabilité intestinale. »  - Dr. Georges Mouton « Les personnes dont le régime alimentaire est surtout basé sur les céréales, les légumineuses et les produits laitiers risquent de souffrir de carences en nutriments. Plus important encore, ces aliments endommagent la paroi intestinale et favorisent la prolifération des bactéries et des levures dans l’intestin grêle. Sachez-le une fois pour toutes : ces aliments n’ont pas leur place dans votre assiette ! » -  Dr. Sarah Ballantyne « Aujourd’hui, le blé est vraiment le produit le plus toxique qui soit. »  - Marion Kaplan, naturopathe « Les taux de testostérone chez une femme et un homme qui mangent des céréales complètes peuvent chuter de 20 à 40%, un vrai gaspillage. »  - Dr. Thierry Hertoghe Articles complémentaires : Les glucides Les aliments mucogènes Les céréales et leur rôle dans l'inflammation L'alimentation paléo

  • La vitamine C

    Article santé / nutrition L’acide ascorbique a été décrit et isolé pour la première fois en 1928 par le biochimiste hongrois Albert Szent-Györgyi, lauréat du prix Nobel en 1937. La vitamine C ou acide L-ascorbique (E300) est une vitamine hydrosoluble qui intervient comme cofacteur dans environ 80 réactions enzymatiques responsables de processus biologiques importants. C’est : Un cofacteur dans la production de neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline et sérotonine). Un catalyseur et une hormone vitalisante pour les microzymas . Un des plus puissants antipoison, un antitoxique et un antioxydant majeur. Un antibiotique à large spectre à hautes doses. Un soutien non négligeable en cas de fatigue . Elle permet une meilleure absorption du fer et une meilleure élimination à long terme dans l'urine des métaux lourds , des pesticides et des polluants. Elle permet la synthèse du collagène et des globules rouges. Elle participe à la synthèse de la carnitine. Elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire . Elle régule la coagulation du sang (évite hémorragie et thrombose). Elle est efficace en cas de tuberculose et de coqueluche. Elle réduit l'inflammation et la douleur. Elle participe à la synthèse des hormones surrénaliennes . Elle prévient la cataracte. Elle est nécessaire à la formation de la myéline par les cellules de Schwann. Comme la majorité d'entre nous le sait, la vitamine C est la molécule anti-scorbut, d’où son nom d’acide ascorbique. Les symptômes du scorbut apparaissent lorsque le taux sanguin d’acide ascorbique descend en dessous de 2 mg/L. L’être humain et les autres primates sont incapables de la synthétiser, seule la nourriture assurera son apport. Fragile, elle est détruite à 60 °C et se dégrade à la lumière naturelle. Chez les primates non humains en liberté qui ont une masse équivalente à celle de l’homme, les analyses nutritionnelles font état d'une consommation quotidienne de 2.000 à 8.000 mg par jour . Même avec une alimentation riche en fruits et en végétaux, nous avons du mal à atteindre ces niveaux de vitamine C. Si nous mangions de 4 à 5 kg de végétaux frais et biologiques par jour nous arriverions à peine à obtenir 1.000 mg . Ceci est dû à l’appauvrissement des sols, aux pesticides, à la cueillette précoce et au temps entre la cueillette et la consommation. Les aliments les plus riches en vitamine C pour 100 gr. : Acérola 1.667 mg Goyave 228 mg Cassis 180 mg Poivron 160 mg Persil 130 mg Kiwi 90 mg Litchi 70 mg Fraise 60 mg Choux 55-65 mg Citron 53 mg Le stress oxydatif que nous subissons actuellement devrait être compensé par de bonnes doses d’antioxydants, notamment d’acide ascorbique qui neutralise les radicaux libres en leur apportant des électrons. Par exemple, une seule cigarette sacrifie 25 mg de vit. C, ce qui diminue le taux plasmatique de vitamine C en moyenne de 25 à 50 %. ! Chaque stress double les besoins en vitamine C. Il existe plusieurs situations qui demandent un apport plus élevé : la chirurgie, les traumatismes, l'infarctus, la septicémie et les brûlures provoquent une diminution de la vitamine C dans le sang et, dans les blessures graves, la baisse peut être très prononcée. Les patients atteints de cancer ont souvent des taux plasmatiques de vitamine C plus faibles que les adultes en bonne santé. Pour que la vitamine C ait un impact thérapeutique sur le cancer, elle doit être administrée par voie intraveineuse. L'administration orale de vitamine C à fortes doses pourrait être efficace dans la prévention du cancer. L'acide ascorbique interagit avec des antioxydants à petites molécules, dont le tocophérol (vit. E), le glutathion et la thiorédoxine (enzyme), et peut également stimuler la biosynthèse et l'activation d'enzymes antioxydantes, telles que la superoxyde dismutase, la catalase ou la glutathion peroxydase. Il soutient également l'action d'autres antioxydants exogènes, principalement les polyphénols . Les recommandations officielles conseillent un apport quotidien qui se situe autour de 100 mg, ce qui est tout juste pour éviter le scorbut… En effet, pour toutes les vitamines a été établi l'apport minimum vital, ce n'est pas l'apport optimal. Purpura folliculaire du déficit en vitamine C "Les quantités, recommandées par l’industrie de la maladie, sont ridiculement faibles et sont le garant de leur inefficacité." - Pr. G. H. Crussol Pour toute supplémentation en vitamine C, il faut prendre la forme pure L-Ascorbique dextrogyre seule forme assimilable par l’organisme, c’est la forme 100 % active. Elle peut être associé à des bio flavonoïdes et/ou du sodium qui augmentent son absorption dans la dernière partie de l’intestin grêle au niveau de l’iléon. En effet, Les vitamines hydrosolubles (B1, B2, C et H) sont absorbées par un mécanisme de transport actif secondaire avec le Na+. Evitons certains additifs chimiques (à vérifier dans la liste des ingrédients), les effets toxiques des additifs annulent les bienfais de la vitamine C. Que la vitamine C soit naturelle ou qu'elle soit synthétisée (d'origine naturelle), dans les deux cas la molécule est totalement identique et utile pour l’organisme, sa biodisponibilité est élevée. Les taux plasmatiques augmentent jusqu'à une concentration plateau avec des doses d'environ 200 à 400 mg par jour. Des doses plus élevées n'augmentent les taux plasmatiques que de manière minime. Contrairement aux idées reçues, la vitamine C n'empêche pas de dormir ou de trouver le sommeil, bien au contraire ! 5 grammes au coucher dans un 1/2 verre = un bon dodo ! Ce n’est ni un stimulant ni un excitant. En cas d’ insomnie , la prise de 2 ou 3 grammes au moment du coucher ou en cas d'un réveil intempestif pendant la nuit peut suffire à faire dormir. L’affirmation selon laquelle la vitamine C entrainerait l’apparition de calculs rénaux n’est que pure fiction. Elle possède de très bonnes coordonnées bioélectroniques (acides et réduites) : pH : 3 - rH2 : 17. La bioélectronique permet de confirmer l’intérêt considérable de la vitamine C pour éviter les stress , les pathologies et le vieillissement. Elle est acide et très réductrice c’est le type précis de substance agissant à la fois comme correcteur de pH et correcteur de rH2 sanguin. Chimiquement, la vitamine C est un donneur d'électrons et donc un agent réducteur, les électrons de l'ascorbate expliquent tous ses effets physiologiques connus. Les électrons de la vitamine C peuvent donc réduire les oxydants. N.B. Il n’y a pas de surdosage toxique connu avec la vitamine C, même jusqu’à 4 kilos par jour ! Elle est hydrosoluble et n’est donc pas stockée dans l’organisme, l’excédent éventuel est rejeté par les urines. Posologie : Les spécialistes de cette vitamine préconisent un apport quotidien situé entre 1 et 10 grammes par jour chez l'adulte sain. Les doses thérapeutiques, elles, se situent entre 20 et 500 grammes par jour selon l’intensité de la maladie. Avant et après intervention chirurgicale : perfusion de 30 à 50 gr. Il est recommandé de répartir la dose quotidienne sur la journée à la fin des repas. Les besoins varient en fonction de notre stress, de notre exposition aux toxiques , de nos blessures et de notre état de santé. Administration : Voie orale. Voie intramusculaire, préparation spécifique en ampoule stérile de 5 ml/1gr. Voie intraveineuse, préparation spécifique en ampoule stérile de 5 ml/1gr. Voir rectale, protocole et préparation spécifiques pour administration rectale. Indications : Ostéoporose (ostéoblastes + / ostéoclastes -) Fatigue Dépression Cystite Grippe, rhume Mucus , glaires (mucolytique) Pneumonie Infection Septicémie Diabète Rhumatismes Insuffisance rénale Troubles mentaux Anémie Allergie Chirurgie Douleur post-opératoire Douleurs Mal de dos Percée dentaire Constipation Coagulation sanguine Cholestérolémie Insomnie Affections cardiovasculaires, hypertension Goutte Retard scolaire AVC Intoxication, empoisonnement Intoxication aux métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, etc.) Troubles hépatiques Vaccination Radiations ionisantes Œdème Plaies, escarres, cicatrisation Saignement des gencives Stérilité Grossesse Stress , chocs, traumatismes Tabagisme, alcoolisme Varices Hémorroïdes Faiblesse immunitaire Voyages pays chauds Maladies aigües, dégénératives et neurodégénératives Sport Zona, rougeole, poliomyélite Morsure venimeuse : 500 mg / kg de masse corporelle. Citations : « Les personnes ayant un taux de vit C bas, présentent 2 x plus de risque de cancer que les personnes ayant un taux de vitamine C élevé. C’est un puissant détoxifiant. J’en prends 10 à 12 gr. tous les jours depuis 25 ans. La vitamine C est un régulateur de l’organisme. » - Dr. Jean-Philippe Labreze (médecin et naturopathe). « Il y a des décennies que nous avons cessé d’utiliser les antiseptiques et les antibiotiques principalement à cause de leur très importante toxicité pour les remplacer par la vitamine C suivant un protocole de nutrition cellulaire localisée. Le nettoyage des plaies avec une solution de « C-Salts », le poudrage des plaies avec la poudre de « C-Salts » micronisée donne des résultats exceptionnels, y compris sur les brûlures. » - Dr. Corson & Dr. Crussol « Parmi les avantages, on peut noter : absence d’apparition de douleur post-opératoire , cicatrisation accélérée, absence de suites opératoires et d’ infection . […] La vitamine C n’est dangereuse que pour l’industrie de la maladie dont elle diminue les bénéfices colossaux. » - Dr. Gilbert Henri Crussol « La vitamine C sous forme d'acide L-ascorbique est totalement assimilée quelle que soit la quantité ingérée. Il est FAUX et mensonger de dire que cette absorption est limitée. Elle permet de détoxifier l’organisme, de le réhydrater, de régénérer le foie et les principales fonctions vitales de l’organisme. Elle diminue – voire supprime – certaines douleurs… Elle a une action apaisante et il est donc conseillé d’éviter d’en prendre avant ou pendant que l’on conduit. La vitamine C liposomale est à mon avis une fumisterie qui n'a aucune activité réelle. Les besoins en vitamine C chez un adulte normal se situent entre 8 et 10 g par jour d’Acide L-Ascorbique.» - Dr. Alain Scohy « Après plus de 15 ans de recherche et d’observation personnelle, je peux affirmer catégoriquement qu’une dose élevée de vitamine C est un miracle clinique par rapport à l’ensemble de nos médicaments modernes. » - Dr. Thomas E. Lévy « Le singe et l’homme primitifs habitaient les Tropiques où la nourriture est très riche en vitamine C avec un apport de 12 grammes pour une ration alimentaire de 2.500 Kcal. » - Dr. Catherine Kousmine « Je recommande à chaque personne de prendre chaque jour, au moins 3 ou 4 grammes de vitamine C pour les adultes et des doses, adaptées à leur âge, pour les enfants. » - Linus Pauling, double Prix Nobel « La vitamine C agit de manière non enzymatique comme chélateur de toxiques, antioxydant neutralisateur de radicaux libres, régénérateur de la vitamine E et du glutathion, protecteur de la microcirculation capillaire… » - Dr. Jean-Paul Curtay Article complémentaire : Pourquoi ne pas complémenter en minéraux et oligo-éléments ?

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